Cendres et Flammes
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Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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 Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre]

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Irvin Durand
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MessageSujet: Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre]   Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre] Icon_minitimeMar 7 Oct - 18:45

Aujourd'hui, c'est décidé, je fais caca. C'était donc plein de bonne volonté que j'avais squatté les chiottes de l'hôtel, et une fois m'être fait pété les veines des yeux, j'suis ressortit passablement deçu. Les medoc' de Mr Medecin, c'est vraiment de la merde, et ça a mauvais goût. En plus de ça, ça a même pas d'effet, c'tait bien la peine de me tenir la tête entre les mains en poussant comme un dingue si c'est pour avoir autant un résultat à chier. J'ai l'impression d'un truc trop gros pour les os de mon bassin. Mesdames, moi j'accouche tous les cinq jours, alors arrêtez de vous plaindre ! J'voulais arriver léger comme l'air à mon nouveau boulot, bah c'est raté, je ressayerais dans trois jours hein, j'suis plus à ça près. Nan mais sérieux, j'ai tout essayé, les medoc', bouffer vingt fruits et légumes par jour, le sachet de pruneaux, j'ai même, dans un moment de desespoir, en pleine forêt, accroupi, essayé de m'écarter avec les doigts. Peine perdue.
Me voilà donc au Luxembourg, avec comme seul soucis en tête celui de couler un bronze. Un peu crispé après cette épreuve intestinale, j'essaye de conserver une démarche pas trop en canard - pourquoi se faire défoncer le rectum alors que la constipation suffit ? -, sautillante donc, mais là, pour y mettre du coeur, j'ai du mal. Je remonte dans ma caisse, et direction la prison, je chope une carte Michelin qui se trouvait dans ma boîte à gants, et en route simone...

***


Bah elle était pas facile à trouver, c'moi qui te le dit. A cent mille bornes de toute ville, là où j'avais créché pour faire une étape avant par exemple. Ca faisait un décord assez monotone, je dois dire, et ça allait pas en s'arrageant. Ouais, les Terres Brulées, ça portait bien son nom, y a pas de doute. On dirait qu'une armée de mecs était passé avec des chalumeaux y a genre trente ans, et qu'ils ont rien refoutu en place après, affreux. Moche. Et dire que j'vais bosser dans le coin... C'est un coup à faire une depression ça. Ouais, j'ai rien précisé en plus dans mon C.V. Tout ça, de peur de me faire jarter, j'ai pas précisé que j'avais une peur folle du noir par exemple, mais c'est pas bien important. Ils vont pas m'éteindre les lumières de force quand même ? Bon, alors c'est pas important. Pourquoi j'ai peur du noir ? Euuuh... Je sais pas, va t'on dire, j'en sais foutrement rien, et je pense pas que ça soit très très important non plus. En général, quand je dors pas seul, j'arrive à me maitriser, mais pas toujours. Quelque fois, je me réveille au milieu de la nuit, pour une raison X ou Y, et le temps que je recadre où je suis, avec qui je suis, pourquoi j'y suis, je pète un peu un cable, mais ça se calme dès que la lampe de chevet est allumée, y a pas de soucis donc. Mais c'était pour pas avoir peur du noir que, par exemple, je suis sorti si longtemps avec quelqu'un de totalement abruti, qui foutait du gimgembre dans tout ce qu'il cuisinait... Passons, je préfère ne pas commenté, et en général, j'ai pas besoin d'herbe du jardin pour être « remuant ».
'fin bref, m'y voilà.
J'me demande vaguement où je dois garer ma caisse pour pas me la faire bousiller par je sais pas qui ou je sais pas quoi. Les douves sont pleines, et visiblement, le passage de véhicules motorisés par le pont-levis n'est pas des plus autorisé... Je me gare donc au bas de la coline, et j'fais la grimpète à pied. Ouais, j'vous ai pas dit, mais j'ai pas de souffle, et pas tellement d'endurance non plus, c'est con hein ? Une fois en haut, je m'essuie les mains sur mon jeans, et les fous dans les poches de ma veste en skaï. On va y arriver mec, les chateaux ont jamais bouffé personne, et surtout pas celui là. Puis j'suis pas là pour une foire à la crevette, c'est une prison, c'est pas moi qui vais en chier, c'est les taulards. Alors, autant poser les choses tout de suite, j'en ai rien à foutre de leurs gueules de con.
J'me pose devant la porte avec une clope au bec, venez les mecs, j'vous attend. Mais pas trop non plus... Evidemment, c'est juste à ce moment là qu'une monstrueuse envie de chier me tombe dessus... Ouais, des fois, une clope, ça peut avoir un terrible effet laxatif sur moi. Veneeeeez m'ouvriiiiiiir !!!
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Shu
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MessageSujet: Re: Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre]   Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre] Icon_minitimeMer 8 Oct - 19:29

Je suis celui que l'on déteste, celui qu'on oublie souvent , celui qu'on n’remarque jamais. Regarde je suis celui qui reste quand les autres ont le temps, qu'on aime quand ils se tiennent et marchent . Seul, je suis seul. Je suis là, qu'on le veuille ou pas. Je marche seul, je suis seul. Je reste là, qu'on le veuille ou pas, je suis comme ça... Je suis celui que l'on évite, dont on parle doucement, celui que l'on écoute jamais. Tu sais, j'aimerai qu’on me défende, qu'on parle un peu de moi mais fatigué d'attendre je marche seul. Mais qu'est-ce qu'on attend de moi ? Est-ce qu'on attend ou pas ? Je cherche des réponses mais toujours seul, je suis seul.

Alors j’ai décidé de changer de vie, de voir autre chose, d’aller respirer un autre air que celui des locaux pourris du commissariat de police du quartier pas friqué du tout de Hamburg, en Allemagne. Faut reconnaître que j’ai pas un niveau social super élevé. Mais bon, vu mon enfance, j’vois pas trop comment j’aurais pu devenir milliardaire. Bref, c’pas le problème, c’est fait et maintenant, il faut vivre avec, même si on peut rien en tirer. J’ai obtenu mes papiers, mon certificat, mes diplômes, mes permissions. Avec moi, j’ai emporté une valise, assez maigre, que j’ai trimballé jusque dans le train. Le trajet était pas si long que ça, je vais seulement au Luxembourg. Pour une durée indéterminée. Oh et puis, j’vous ai pas dit, j’vais devenir gardien dans une prison. C’pas génial ça ? Bon, okay, ya mieux mais il fallait que je me dégote un job de ce type-là. Juste pour prouver à la terre entière que même si on m’a abandonné, ba j’ai besoin de personne et j’me démerde très bien tout seul.

Dis-moi ce que je dois faire, ce que c'est d'être un homme. Dis-moi quels sont tes critères pour rester dans la norme. Et puis dis-moi que tu me détestes, on se quitte et c'est bien, que vouloir être beau, c'est pas masculin. Alors laisse-moi, j'ai pas envie de te plaire ni le temps de t'expliquer. Laisse-moi, je ne veux pas te ressembler. Laisse-moi, si ce que je suis t'indispose. Ya une chose que je sais : les garçons portent du rose quand ils n'ont rien à cacher. Toi, tu n'aimes pas la musique quand ça parle d'amour. Toi, tu voudrais qu'on s'explique comme des hommes, comme des sourds. Et moi, que veux-tu que je te dise ? On n'est pas fait pareil. Je suis comme je suis, garde tes conseils.

Personne n’était là pour me souhaiter un bon voyage, ni pour me dire de prendre soin de moi, ni encore pour m’encourager à persévérer dans mon nouveau boulot. J’étais sur le quai et j’attendais que quelqu’un vienne. Sauf qu’il n’y a une personne alors j’suis rentré dans un wagon, j’ai rangé ma valise dans les compartiments au-dessus et j’me suis intallé sur un siège. En face de moi, il y avait une jeune femme, environ vingt-cinq, qui travaillait sur son ordinateur portable. Une grand-mère lisait quelques places plus loin. Un homme d’une cinquantaine d’années écoutait de la musique à côté d’elle. Et moi, j’me tournais les pouces et j’ai rien fait de tout le trajet à part regarder par la vitre le paysage défiler à toute vitesse.

J’suis sorti du train une clope entre les lèvres, que j’ai eu le temps de finir parce que trouver un taxi, c’pas simple. Enfin, j’veux dire, trouver un taxi qui veut bien m’emmener jusqu’à la prison, c’est pratiquement impossible. Finalement, j’suis tombé sur un chic type. Bon, il a pas voulu me déposer juste devant la prison, il m’a laissé en bas de la colline mais c’est déjà ça. Pour le remercier, j’lui ai quand même donné un p’tit supplément, histoire qu’il me prenne pas pour un gros radin d’étranger. Vu mon endurance légendaire, j’suis arrivé devant les grilles avec une putain de respiration suffocante. Quelques minutes pour me remettre de mes émotions et j’avais déjà une clope au bec. Première latte, recalage de mèche et je m’avance jusqu’aux portes. Devant moi, ya le château, derrière les plaines incendiées. On s’croirait dans une histoire pour enfants. Je m’apprête à pénétrer dans l’antre de la méchante reine. Ha merde, ya quelqu’un d’autre devant les grilles. Je plisse les yeux et décide de me planter devant lui, plus facile pour voir bizarrement. J’m’éclaircis un peu la gorge pour lui signaler ma présence et lui sourit. Spontanément, je tends la main pour qu’il me la serre. En même temps, je tente de me présenter de manière succincte :

« Enchanté… moi, c’est Shu. J’vais être gardien dans la prison. »
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Pythagoras de la Flaam
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MessageSujet: Re: Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre]   Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre] Icon_minitimeMer 8 Oct - 21:41

Qui dit prison dit Prisonniers. Qui dit prison internationale dit beaucoup de prisonniers… Et qui dit beaucoup de prisonniers dit besoin de gardiens. Et justement, j'ai un nouvel arrivage qui devrait pas tarder. Ils doivent être deux, il me semble. J'ai oublié leurs noms et je ne suis même pas sûr qu'ils m'aient fait parvenir des photos d'eux donc je ne sais pas à quoi ils ressemblent. Mais honnêtement, je m'en tape totalement. Là, je suis en train de calculer le budget parce que c'est pas tout mais plus j'ai d'employés plus ça me coûte des sous. Heureusement que le nombre d'employé et proportionnel au nombre de résidents en cellule… Et que les états d'origine de ces vermines paient bien. C'était vraiment un bon plan, une prison de haute sécurité. Le chancelier s'en était bien sorti, il avait les subventions mais il ne s'occupait pas de la gérance.

On frappe.

Je grogne pour moi-même, termine mon calcul…


"C'est ouvert."

Je ne lève pas les yeux sur le nouvel arrivant pour bien lui spécifier qu'il me dérange et je termine de vérifier le tableau de compte. Finalement, estimant que je l'ai assez fait patienter, je me redresse et plante mon regard sombre dans celui du gardien. Il m'annonce qu'un homme a été repéré depuis le chemin de garde en train de monter la colline et qu'avant qu'il n'arrive en haut, un autre avait commencé l'ascension.

"Nous attendons deux nouveaux gardiens, aujourd'hui, vérifier leur identité et faites les entrer."

Le voilà qui se met à trépigner sur place, passant d'un pied sur l'autre. Où est le problème ? Il a pas compris la consigne ? Il n'a pas compris qu'il devait y aller ? Qui m'a donné de tels incapables ?

"Quoi ?"

Et le voilà qu'il se met à bredouiller. Je fais un geste agacé et, se reprenant, il me donne enfin des explications…

"Ça ne nous fera pas de mal, Monsieur, un peu de renfort… Je… Je suis affecté à la tour est, aujourd'hui, Monsieur, et j'y suis seul. Je ne faisais que vous transmettre un message venant du gardien en poste sur le chemin de ronde, je… Je dois reprendre mon travail… et… et…"

Je le coupe d'un geste exaspéré et le congédie. Qu'il reprenne sa ronde. La tour est n'est pas la plus dangereuse ni la plus fréquentée. Je finis de ranger mes comptes et enferme le tout dans un coffre puis je quitte le bureau. Ce n'est pas vraiment la peine de fermer la porte à clé. Si l'un de ces abrutis veux entrer, il sera certainement capable de crocheter la serrure… C'est la seule chose qu'ils savent faire.

Je soupire et descends rapidement les escaliers en glissant une cigarette entre mes lèvres. Dès que j'ai mis un pied dans la cours, j'allume mon briquet mais me contente de passer mes doigts dans la flamme sans allumer la clope. J'ai rapidement traversé la cours pour rejoindre le poste de garde, au premier étage du donjon, là où le pont-levis est contrôlé. D'ailleurs, je suis à peine entré que l'homme de garde actionne le mécanisme. Dans un bruit loin d'être discret, les chaînes se déroulent lentement jusqu'à ce que le lourd panneau de bois soit posé entre les deux rives des douves. Ils ont pas intérêt à faire tomber quoi que ce soit dedans… On affame volontairement les poissons carnivores. Le responsable de l'entrée prend alors un hygiaphone et, la voix amplifiée par l'objet, invite les deux hommes à s'avancer jusqu'à la grille. Dés qu'ils ont traversé, le pont-levis se relève. Ils sont coincés entre le bois et la grille. Je sors à leur rencontre.


"Bonjour, je suis Pythagoras de la Flaam, directeur du château des Terres Brûlées. Donnez moi vos noms et la but de votre visite, s'il vous plaît."

En attendant… ils ont pas intérêt à être claustrophobes.
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Irvin Durand
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MessageSujet: Re: Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre]   Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre] Icon_minitimeMer 8 Oct - 23:50

Donc voilà votre humble serviteur planté comme une merde devant un château qui s'ouvre pas. Certes... Bon, bah je fais quoi maintenant ? J'sais pas, j'courre devant les douve en faisant de grands signes et en hurlant. « YOUHOUUUU J'SUIS LAAAA !!! », ouais Ok, pourquoi pas moi j'dis, mais ma dignité, je l'ai pas laissé en France en partant hein, alors j'vais la garder avec moi, bien au chaud dans mon blouson, et qu'ils aillent tous se faire enculer.
Bon, OK, ça fait seulement trente secondes que je suis devant ces putains de porte, mais j'ai jamais aimé attendre, de toute façon. Puis pour une fois dans ma putain de vie que j'ai envie de chier, bordel ! C'est proprement scandaleux d'avoir des intestins pareils, c'moi qui vous le dit. Quelque fois, j'ai la furieuse tentation de me coller la main dans le cul pour tout arracher, tellement c'est casse burnes. Enfin bref, j'vais pas que parler caca à longueur de journée, sinon j'ai bien peur de perdre une grosse partie de mon lectorat. Puis c'est pas sex' en plus, mais bon, j'ai pas pour habitude de me servir de ce genre d'arguments pour draguer, voyez vous.
Oh, un gens.

« Enchanté… moi, c’est Shu. J’vais être gardien dans la prison.

Sourire, poignée de main, on fait dans le poli et le propret de nos jours. Bon, okay, le truc qui frappe l'oeil quand même quand tu le regardes ce type là, c'est la grosse mèche foutu devant la gueule. Un emo, à tout les coups. Un emo fumeur en plus, le combo terrible. Ou si ça se trouve, il l'est même pas, emo. C'est comme les gens qui s'habillent tout en noir, qui mettent du maquillage à la truelle (noir le maquillage ), qui se suicident, et qui sont pas gothiques. Y sont juste cons en fait. Enfin bref, je dis pas que notre jeune ami là, qui me fait face, est con. Il est poli, et il a des percing et une grande mèche, c'est pas forcément un signe de connerie, et la politesse, ça passe toujours bien. Je tire une bonne grosse late de ma Marlboro Light, et j'lui réponds.

- Enchanté aussi, moi c'est Irvin, et j'vais faire le même boulot.

J'ai repris la formulation de sa phrase, l'abréviation du « je vais », et l'ordre des informations. Plan un d'intégration enclanché, on tape pas ce qui nous ressemble, paraît il. En tout cas, on se ressemble pour la couleur de cheveux et le percing à la lèvre. Bah j'ai pas l'air con moi maintenant... Mais bon, moi j'ai un bonnet péruvien sur la tête, ce qui est quand même grave la classe. Je l'enlève, d'ailleurs, parce que j'me sens plus intelligent sans, bizarrement. Il fini dans la poche de mon blouson en skaï trop grand, avec les clé de titine ( ma R5 ) et un emballage de Kinder Bruno. Ou Bueno, j'sais plus, j'ai pas lu. Bon, ça fait une boule dans ma poche, mais tant pis, j'le rangerais plus tard. Comme un con, pendant que j'y pense, j'ai laissé ma valise dans le coffre. Barf, j'irais la chercher après, l'est pas bien loin.
Soudain, un bruit de chaîne qu'on secoue retentit, et je tourne ma tête vers l'origine du bruit. Le pont levis qui descend, super. On nous a vu ! Une fois que le bordel est tout descendu, une voix masculine nous invite à approcher de l'entrée, tant qu'à foutre. Je m'approche donc, avec « Shu » (c'quoi ce nom ?! ) derrière moi. Ouh, les douves ont l'air sympathique, et je m'attarde pas trop sur ce détails, juste que je balance mon emballage de bonbec dedans, pour plus l'avoir, parce que me connaissant, je vais le garder cent six ans en poche. Des bêtes qui nagent se jettent dessus et le machin disparaît. Glups, sympathique les poissons, eux aussi... A peine qu'on est rentré dans un petit sas, genre, le machin se referme derrière nous. Ouais, c'est une prison, notez, alors on laisse pas les gens rentrer/sortir comme ça. Dans une sorte de demi-pénombre, un type à la chevelure longue et rouge vient à notre rencontre. Attention, ils sont pas roux les cheveux, ils sont rouges, rouge violent. Il a sûrement un complexe par rapport à la taille de sa bite, c'est pas possible d'avoir une chevelure comme ça si c'est pas pour cacher quelque chose. Ouais, je sais, j'ai des pensées bizarres...

- Mr Irvin Durand, engagé pour travailler ici d'après les papiers..."

Ouais je sais, j'ai manqué d'inspiration sur ce coup là, mais, promis j'me rattraperais.
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Shu
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MessageSujet: Re: Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre]   Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre] Icon_minitimeDim 12 Oct - 22:26

Il a de magnifiques yeux verts. Voilà tout c’que j’ai trouvé à penser lorsque j’lui ai serré la main. Pendant quelques instants, j’me suis perdu dans son regard, espérant y trouver refuge. Peut-être ai-je serré trop fort sous le coup de l’émotion, j’en sais rien et il n’a pas semblé le remarquer, tant mieux. J’ai du mal à décrocher mon regard du sien. J’avoue être captivé. Evidemment que j’ai remarqué son piercing à la lèvre. Cependant, le pont-levis se montre coopératif et m’aide car je suis surpris par le grondement des chaînes. Sourd et horrifiant. Je me surprends à frissonner. Cet endroit est lugubre, franchement, il y a vraiment des fois où je sais pas où est-ce que je m’embarque, comme là. Peut-être que j’fais la plus grosse erreur de ma vie. Quoique, en soit, je suis déjà une erreur alors continuons sur ce chemin, ça vaut mieux pour tout le monde. Je suis à présent tourné vers le château. Au fur et à mesure que le pont-levis descend, j’ai un aperçu de la cour intérieure et des bâtiments qui l’encerclent. Ca paraît sans vie, austère. Finalement, le bordel se pose lourdement sur notre berge. Ba ouais, ya des douves et j’irais même pas mettre un doigt dans l’eau. Parce que ya Irvin (pas mal le prénom ha ha) qui balance je sais pas quoi dans l’eau, et direct, ça s’fait bouffer par des poissons qu’ont pas l’air aimables. Ca me repousse un peu beaucoup alors j’retiens. Ca m’fait penser, si un prisonnier me fait chier, j’le balance dans les douves. Mouarf, c’est salop quand même et puis j’souhaite la mort de personne. Ha si, de mes parents. Mais bon, parlons pas de ça sinon j’vais avoir besoin de frapper quelque chose ou quelqu’un. J’voudrais effrayer personne dès mon arrivée alors on va se retenir, c’est bien mieux.

A part ça, j’me décide finalement à avancer et à pénétrer dans l’antre. Heureusement, j’suis pas tout seul ! J’suis pas trouillard merde, j’ai juste besoin d’un peu d’compagnie, c’est compréhensible, non ? Bref, je suis Irvin jusqu’au gars qui se tient devant nous un peu plus loin. Lui, il a pas lésiné sur la teinture, il y allait franco. J’veux du rouge, point barre. Et ba, il l’a eu et j’peux vous assurer que ça se voit, comme le nez au milieu d’la figure. Bref, on s’en fout un peu de la couleur de ses cheveux. Ya plus intéressant, comme peut-être répondre à la question du monsieur. C’est cool ça que Irvin soit gardien comme moi, enfin j’veux dire que j’connais au moins quelqu’un au départ. Parce que bon, se retrouver tout seul dans ce genre de lieu, c’est très moyen. Alors j’affiche une mine déterminée et laissant le jeune homme prendre la parole avant moi, je continue et finis :

« … et Shu pour travailler ici aussi, et plus précisément comme gardien. »

Quelle entrée remarquable ! Applaudissements. Hum, faut que j’me ressaisisse. Je fais plusieurs fois le tour de la cour du regard. Il y a des fois où il me semble apercevoir des gens derrière les petites fenêtres mais j’en suis pas sur. En plus, ya aucun bruit, c’en est stressant. J’ai une main dans la poche, l’autre tient ma valise. Ouais, elle est un peu vide. Ma vie se résume à une valise, et alors ? Machinalement, je passe mes doigts dans ma mèche pour finalement placer quelques mots :

« Vous êtes le Prince De La Flaam, n’est-ce pas ? »

J’suis un mec perspicace, j’préfère que vous le sachiez. Mais en fait, ça peut très bien être quelqu’un d’autre alors j’fais bien de demander. Parce pour ma part, je l’ai jamais vu en photo le directeur de cette prison même si on en a beaucoup parlé aux infos. Ca paraissait incroyable que quelqu’un reprenne le flambeau de la prison Sadismus. Dans un sens, c’est pas un mal. Il faut une prison comme ça parce qu’on sait pas quoi faire des gens comme ceux qui sont enfermés ici. Et puis, l’Allemagne se débarrasse d’une lourde tâche à assumer. Le Luxembourg est sans aucun doute un petit pays mais au moins, il a des ressources. Et puis, faudrait mieux que je tienne de bons propos sur ce pays parce qu’à présent, j’habite là. Très loin de moi, l’envie de me faire virer alors que je viens seulement de rentrer. Surtout qu’on m’a pas encore remis mes fonctions. Un regard vers Irvin, un autre sur le soit-disant prince et j’m’arrête pour le moment.
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Pythagoras de la Flaam
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MessageSujet: Re: Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre]   Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre] Icon_minitimeDim 12 Oct - 23:21

Je profite du fait que je m'avance vers eux pour ouvrir la grille pour les détailler. On dirait qu'ils ont été fait dans le même moule. Cheveux bruns, mèches devant les yeux, pas grands, pas costauds, pas vraiment effrayants, piercings… Je devrais sélectionner un peu plus mes employés, moi, ceux là vont pas tenir deux semaines. Mais bon, on manque vraiment de personnel alors j'ai pas trop le choix. Par contre je vais prendre des précautions.

Et voilà que Shu j'ai-pas-de-nom m'appelle par mon titre. J'ai un sourire en coin à cette question. Je présente par mon nom et mon poste dans la prison et lui il rappelle mon titre publique. Ne comprend-il pas qu'il y a peut être une raison pour que je n'ai pas précisé ce détail ? Franchement, ni force, ni intelligence, je suis peut être un peu trop optimiste avec mes deux semaines.

Je glisse mon pass dans la serrure de la grille.


"Ici, si vous voulez me donner un titre, je préfère Directeur. Prince, c'est pour les réceptions officielles et Cendres et Flammes n'est pas vraiment de cet acabit là."

J'ouvre et leur indique la direction à prendre vers le poste de garde. Je les regarde passer quand un truc me fait tilter. J'ai encore la main sur la grille et je sors mon révolver de fonction pour le pointer sur le second homme. Ma voix se fait dure, menaçante, dangereuse :

"Durand ! Vous n'avez pas de bagages ?"

Ce n'est pas un fait normal et si ce n'est pas normal, je ne laisse pas passer. Pas de bagage, ça peut vouloir dire prisonnier ou complice d'évasion ou plein d'autres trucs inquiétants. Je n'ai pas vérifié leur identité puisque c'est prévu à l'intérieur. D'ailleurs le responsable du poste de garde me rassure aussitôt.

"J'ai son dossier et sa photo sous les yeux, Monsieur le Directeur, c'est bien lui."

J'acquiesce et baisse mon arme. Qu'ils entrent. Je referme la grille et les suis dans le hall où mon collège est déjà en train de vérifier leurs papiers et leurs identités. On leur remet leurs uniformes de gardiens un pass pour les cellules, on leur indique leurs chambres et tout le blabla. Ils se retrouvent donc chargés entre les clés, les armes, les uniformes et tous les papiers (le règlement de la prison, les protocoles…). Au moment où le responsable du poste de garde va fermer le placard contenant les documents d'accueil, je l'arrête.

"Faites leur signer une décharge aussi…"

C'est une chose qu'on fait rarement. Travailler dans une prison, surtout celle là, c'est dangereux et en général on part du principe qu'on ne fait pas signer ce papier officiel et qu'on assume les conséquences s'il y a des débordements… Mais pour des mecs aussi faibles que ces deux là, il est hors de question que le Luxembourg paye pour leur enterrement. Ils seraient venus se suicider que ça serait pareil. Après un instant de surprise, mon subordonné sort deux papiers qu'il leur présente.

"Voilà, il faudrait que vous signez ce papier. Ça indique que s'il vous arrive quoi que ce soit dans le contact avec les prisonniers, l'établissement des Terres Brûlées et l'Etat du Luxembourg ne peuvent être tenus pour responsables. Lisez bien les closes et signez ici et ici. Ce document est nécessaire à votre dossier pour votre emploi ici, si vous refusez de le signer, nous ne pourrons pas vous embaucher."

Il fait bien son boulot. On ne fait pas signer la décharge en général, mais il fait comme si c'était un élément normal du protocole, il a parfaitement compris ce que je pensais. D'ailleurs il ne dit pas explicitement que nous ne prendrons pas en charge les frais d'enterrement et de rapatriement s'ils sont tués pas des détenus mais il les encourage à lire entièrement avant de signer. C'est bien, du bon boulot. Je vais peut être l'augmenter ou lui donner une prime.

Je note cette idée dans un coin de ma tête et regarde les deux dossiers. Je prends celui du dénommé Durand (nom très commun en France, il me semble) et m'appuie sur une table pour le feuilleter.

Quand ils ont terminé je leur indique la tour Sud.


"Je vous accompagne jusqu'à vos chambres, c'est par là."
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MessageSujet: Re: Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre]   Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre] Icon_minitimeMar 14 Oct - 22:47

Et donc, suivant des conventions logiques, Shu se présente auprès du Monsieur qui à l'air aussi heureux de nous voir là qu'un mec qui vient de marcher sur une mine anti-personnelle. Oui, maintenant, les gardiens de prison on les fait aussi épais que des mollusques, et presque aussi dynamique. Donc, légitimement, je peux me poser la question suivante, celle que je ne me suis jamais posée depuis que j'ai envisager d'aller au Luxembourg : "Qu'est ce que je fous là ?! " Oui, il serait peut être temps de se la poser celle là, effectivement. Tout comme il faudrait que je m'achète un truc un peu plus classe qu'un bonnet péruvien et que j'aille chier, mais bon, ça, c'est vraiment de l'accessoire, tout comme les questions métaphysique.

A la reflexion, l'envie de chier, ça peut devenir une question de vraiment premier plan si on continue à caqueter comme des poules ici. Sérieux, j'ai plus de merde dans le ventre qu'il n'y a de grains de sable sur les plages de France, ou de THC dans le cerveau d'un jeune de seize ans. Ouais je sais, l'élégance et les comparaisons pourries, je maîtrise à fond. J'devrais fonder une école d'ailleurs, de blagues pourries. Heureusement que Shu ou Mr de la Flaam lisent pas dans ma tête comme si c'était un texte, parce que sinon ils me prendraient pour un sacré boulet ! Je décide donc, résolument, de pas pense à de la merde ( dans tous les sens du terme ) et d'écouter un peu ce que se passe.



...



Comment ça Prince du Luxembourg ?! Mais je savais pas ! Il confirme en plus ce con là, et il souhait même qu'on l'appelle pas par son titre ! Mon Dieu et tous ses saints, qu'est ce que je fous ici ?! Ca doit être un mec qui pète plus haut que son cul, ou alors il veut se demarquer de papa/maman rois du Luxembourg, alors il se teint les cheveux en rouges, et il gère une prison de haute sécuritée. Ouais, c'est la merde, dans tout les sens du terme parce qu'en plus je vais exploser. De l'intérieur. Mes boyaux vont se répandrent par terre, ça va être l'apocalypse fécale dans la riante prison des Terres Brulées, top moumoute. 'fin bref, on va pour se diriger vers ce joyeux bordel, quand soudain le type me pointe du flingue et m'interpelle pour me demander ce que je fous là sans valise, et, bien sûr, la seule pensée qui me vient en tête, puissante et imposante, c'est : "NE TE CHIE PAS DESSUS !" Faut toujours écouter sa tête, jamais son anus, c'est bien connu. Sphicter mes amis, puisez dans vos dernières forces ! Oui, je parle à mon cul, et je vous emmerde tous. Bah ouais, c'est très gentil un cul, et très utile, il faut lui parler, mentalement évidemment, sinon tu finit à la section psychiatrie de ton hôpital favoris avec étiqueté sur le torse "parle à son cul à un entretien d'embauche", et c'est pas très beau. 'fin bref, un mec de garde lui dit que non, je suis pas un vilain, mais que j'ai pas mes affaires et c'est comme ça. je tiens tout de même à rajouter un petit quelque chose.



- J'ai oublié mes affaires dans ma voiture...



Oui, c'était dit d'une petite voix blanche, c'est pour ça que c'est codé petit et blanc voyez. Subtil hein ? Enfin bref, passons. On me file mes affaires que j'ai encore le visage tout blanc de la peur que j'ai eu. Ca commence à passer avec la signature de la décharge, rien de tel que des papiers administratifs pour remettre les choses en place. Je signe donc quelque chose qui va de soit : C'est pas Jacqueline la reine du Luxembourg qu'est responsable si je me coupe avec une envellope, okay pas de problème ( Bon, en passant, les chose présentée sur un papier administratif peuvent paraître tout à fait normale alors que quand on y réfléchit, c'est tout à fait choquant. Enfin j'dis ça, j'dis rien, me prennez pas pour un con alors que vous auriez fait pareil quoi... ). Enfin bref, on se dirige vers la fameuse tour Sud, avec des gens dans la cours et tout. C'est fou, ça rendrait presque clostrau tout ces murs là, en tout cas, moi, ça me fait flipper. Un peu. Pas beaucoup en fait, mais c'est histoire d'entretenir mon coté garçon fragile voyez... Vous savez, le même qui fait que le type là bas me regarde de haut là. Et y a toujours Shu derrière moi aussi. J'sais pas, faudrait faire un concours pour savoir lequel des deux fait le plus tapette, et je refuse de perdre pour ça, parfaitement. Je refout mon bonnet péruvien sur ma tête, parce qu'il fait froid, et lui glisse à l'oreille, sans que le Prince derrière nous entende :



- Ca va ?



Par là je ne m'informe pas de son état de santé, j'lui demande si il supporte bien tout ces trucs machin administratifs et de prison et gniagniagnia. Peut être qu'il était comme moi en venant, c'est à dire qu'il s'est dit " Cool une prison ! Ca doit pas manquer de menottes ah ah ah !" et une fois sur place, en voyant des zombies déambuler avec l'air hagard pendant qu'on traverse la cour pour rallier la tour Sud, s'être dit "merde, mais j'suis vraiment dans le caca jusqu'aux couilles moi !". Regard en coin vers Shu, tu vois ce que je veux dire hein ?

Enfin bref, ensuite je me retourne vers le Mr Prince du Luxembourg Directeur de prison et Gniagniagnia et lui dit, avec tout le sérieux dont je suis capable quand j'ai de la merde plein le cul :



- Euh... C'est où les toilettes aussi Mr ?



Parce que l'autre Monsieur, il a vraiment envie de chier, puis maintenant qu'on est dans l'entrée de la tour Sud, ça doit être pas bien loin... J'espère !
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Shu
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MessageSujet: Re: Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre]   Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre] Icon_minitimeLun 27 Oct - 19:51

HS - Encore vraiment supra giga désolé pour c't'attente, promis, j'ferais mieux si ya une prochaine fois =S

Le coup du ‘j’ai oublié mes affaires dans ma voiture’ est assez hilarant pour ne pas dire fendard. Je manque de peu de partir dans un fou rire mémorable, heureusement regarder la tête du Dirlo me permet de garder mon calme sans trop de difficultés. Ouais, il a quand même une arme pointée sur la tête d’Irvin, donc bon, c’pas trop rassurant ! Pour une fois que c’est pas moi qui fait une connerie, j’en profite. Tout ça n’est que de courte durée, forcément mais c’est bien assez pour contenter mon petit esprit entravé d’énormités toutes plus grosses que les autres. Au moins, Irvin a été honnête, et c’est un bon point de montrer son honnêteté face au Directeur, histoire de lui prouver qu’on a des qualités et qu’il nous a pas embauché pour rien. JE SERS A QUELQUE CHOSE, incroyable non ? Bref, après cette crise d’existentialisme silencieuse, les choses reprennent leur cours et on se fait réellement enfermer dans la forteresse. On traverse le hall et là, c’est un tintamarre de clés, de papiers, de pass, d’armes, d’uniformes. Un beau bordel parmi lequel j’apprends que je suis avec un certain Thorkel Daarkenwald, un gardien comme moi, dans la chambre numéro 2. Je jugerais lorsque je l’aurais rencontré, pour le moment, j’peux rien dire. Et puis, c’est con de juger les gens de par leur nom. Quoique c’pas interdit de l’imaginer à l’avance. Alors je m’attèle à cette tâche pendant que c’est au tour d’Irvin d’être informé.

J’suis vite interrompu parce que le gardien nous tend un papier qui m’dit rien. Hum, c’pas en fronçant les sourcils que je comprendrais quelque chose. C’est une décharge. Ca fout la pression parce que là, tu sens bien le danger qui t’entoure. Et personne viendra t’aider en gros, t’es le seul responsable de tes problèmes. Cool. Toussotement incertain et je saisis le stylo qu’on me fourre dans la main. Pour pas paraître trop stupide, je parcours des yeux le document et finalement, je signe d’une petite écriture fine en bas de la feuille. Voilà, c’est fait, je fais parti du personnel de la prison. LA prison. Maintenant, le but du jeu, c’est de rester en vie. Les règles sont simples : se méfier des prisonniers, être intransigeant, judicieux, calculateur,… Heu, faut être intelligent et pas se faire embobiner. En fait, c’pas si simple que ça quand on regarde tout ça de plus près. Allez, pas la peine de se faire flipper, ça va bien se passer ! C’t’optimisme de fou. De la Flaam a l’air strict comme mec mais il prend la peine de nous emmener jusqu’à nos chambres, ce qui est sympa de sa part, il aurait pu nous laisser nous démerder, comme un test pour savoir si on a un bon sens de l’orientation, le truc de sadique quoi. Ouais, j’préfère pas m’plaindre, ça la foutrait mal pour une première fois. Pour aller dans la Tour Sud, il faut repasser par dehors. Mais c’est qu’il fait frisquet, je ressers discrètement ma veste. Sur c’coup-là, j’peux pas jouer mon gros dur, genre j’ai pas froid. D’ailleurs, il se trouve qu’Irvin adopte la même tactique parce qu’il remet son bonnet péruvien. C’est à c’moment-là qu’il choisit de se retourner pour me demander si j’vais bien bien. J’adopte un ton enjoué et lui réponds :

« Ouais, comme un mec qui vient de se rendre compte qu’il est dans une vraie prison et qu’ça rigole plus. »

Ya dans son regard tout cet égarement. Bordel, si j’suis là, c’est parce que je l’ai voulu et pas qu’un peu. J’me répète mais si j’suis ici, c’est pour me prouver que j’suis pas inutile dans cette putain de société. Ouais, prouver à tous que j’existe et que peu importe ce qu’ils pensent de moi, je vis et j’emmerde les gens. J’suis peut-être allé trop loin là… De toute façon, je suis incapable de poursuivre mes élucubrations solitaires parce que la question d’Irvin me rappelle méchamment à l’ordre. J’suis encore une fois obligé de pouffer intérieurement pour pas troubler le silence mortuaire des lieux. Mais ya vraiment de quoi rire. En fait, c’est un comique ce gars, ha ha. On dépasse l’entrée de la tour et là, ya des tas et des tas de marches qui nous attendent, ô joie !

C’parti pour un maxi exercice des fessiers…
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Pythagoras de la Flaam
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MessageSujet: Re: Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre]   Plantons nous devant la porte avec un air niais. [libre] Icon_minitimeMer 5 Nov - 0:39

Franchement, c'est quoi ces choses ? Les voilà qui vont jusqu'à risquer de perdre tout ce qu'ils ont en main (armes comprises) pour se réchauffer. Pourtant, le climat luxembourgeois n'est pas ce qui se fait de pire. Et voilà qu'ils se mettent à papoter comme si de rien n'était. Hey ! Les gars ! Vous avez conscience que vous avez des flingues quelque part dans vos affaires et qu'il y a des détenus à quelques mètres de nous ? Non, ils ne s'en rendent pas compte, c'est certain. Tout comme ils doivent être bien loin d'imaginer que c'est ma présence avec eux qui maintenant les prisonniers à une distance respectueuse. Ils vont se faire casser la gueule dès leurs premiers jours et je vais devoir trouver des remplaçants. Finalement, je ne sais pas si je vais continuer à embaucher sans faire gaffe. Ne pas avoir de gardiens ou avoir ça, ça revient quasiment au même…

On arrive dans la tour, ils entrent. Alors que le bonnet péruvien me pose une question des plus étrange dans ces circonstances, son acolyte commence l'ascension. Je le regarde jusqu'à ce qu'il ait disparu puis je retourne mon attention sur Monsieur-j'ai-oublié-ma-valise-dans-la-voiture. Il veut savoir où sont les chiottes… Je fronce les sourcils et prends un air dur :


"La drogue est interdite dans la prison, je tiens à ce que les gardiens aient l'entier contrôle de leur corps. Vous devez prendre conscience que les prisonniers sont dangereux et que vous déplacer avec des armes non fixées à votre ceinture c'est un appel à vous faire passer à tabac. Allez déposer tout ça dans votre chambre au second. Il y a des sanitaires à tous les étages."

Je lui jette un dernier regard et fait demi-tour. Dans la Tour des Gardiens, ils ne craignent pas grand chose. Mais juste avant de passer la porte, je lâche un dernier commentaire :

"Tâchez de rester en vie…"

Bon, assez traîné, j'ai du boulot, moi, maintenant…


[HJ : Désolée, c'est court. Fin du Topic pour moi, je vous laisse conclure si vous le souhaitez.]
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