Prise de Contact [libre]

Invité

La matinée se traine en longueur, plus que de coutume. Il y a plus de 2 jours qu'on ne m'a pas ordonné de réparer quelque chose... tout fonctionne, pas de bruit bizarre dans la tuyauterie, les machines n'ont pas de cahot, les gonds des ports sont huilés, tout va pour le mieux, j'ai bien travaillé .

Bon sang qu'est ce que je m'emmerde ! j'ai l'impression de me trainer de retour à Sadismus. J'étais tres contente au fond de moi quand on m'a assignée à la maintenance, enfin j'allais etre occupée, je commence à faire des nuits plus longues, 4h d'affilé pour moi c'est un progres énorme. j'en suis à penser à saboter un truc pour pouvoir le reparer. Maya tu psychote dangereusement là.

Je décide de passer le temps au réfectoire. j'ai envie d'une pomme. Je pousse la porte. Mmmm la bonne odeur de graillon rance. Mon envie de grignoter passe aussi rapidement que le brouhaha me submerge. Faudrait envoyer les gros de Weight Watcher ici, ils repartiraient avec la ligne d'un athlete. Mais il faut quand meme que j'avale quelque chose alors je prend place dans la file du Self.

Steack haché en semelle avec de la purée de brocoli. la purée est un peu pale. Un scandale eclate à quelques metres de moi, un prisonnier vient d'envoyer son assiette à la tete d'un gardien. Ah quand meme ! c'est pas de la purée de brocoli, c'est de la purée de pomme de terre ... un peu verte.

Le pauvre bougre est vite maitrisé et trainé au mittard. Ce fut vite plié. je m'installe à une table avec mon plateau. Punaise, faut vraiment etre motivé pour avaler ça.

Aujourd’hui ce n’était pas mon tour de travailler à l’infirmerie. Quelqu’un d’autre, une femme je crois, à prit ma relève. Assise sur le bord de la fenêtre, dans le couloir des cellules, mon regard est rivé sur l’extérieur. L’hiver approche et il fait de plus en plus froid. C’est une bénédiction de retrouver chaque soir la chaleur d’Etoile avant de dormir. Ses baisers et son corps contre le mien. Il n’y a que pendant ces moments que je me sens presque entière. De plus, j’ai par je ne sais quel miracle, retrouver Damara. La revoir fut un réel bol d’air, une renaissance quelque part. La savoir ici me rassurais, je n’avais pas imaginée qu’elle m’était précieuse à ce point. Et ce cher Athis, une vraie petite boule d’énergie et de bonne humeur. Je me souviens du réconfort qu’il m’a apporté lorsque j’ai revu Damara. Je souris faiblement. La neige commençait légèrement à tombé dehors. Je repense à ma famille d’adoption. Je n’ai pas eu de leur nouvelle depuis que j’ai quittée Sadismus. Pas plus mal ? Je pense que oui. N’avoir plus aucun contact avec le monde extérieur, n’est pas forcement bon en sachant qu’un jour je sortirais d’ici. Enfin, j’ai encore le temps d’y penser direz vous. Et puis je n’irais surement pas les voir, les oreilles baissées comme un chien battus, voulant se faire accueillir. Un compte en banque à mon nom, m’attends à l’extérieur, avec l’héritage de mes parents biologiques. Je n’y avais pas accès jusqu’à l’âge de mes dix huit ans. Lorsque j’ai pu enfin découvrir le contenu, je n’aurais jamais crus qu’une telle somme m’attendait. Assez pour me trouver un appartement, et subvenir aux besoins de deux personnes en attendant de trouver un travail. Oui je compte bien sortir d’ici avec Elle…

Un grognement me tira de ma torpeur. Mon estomac réclame de la nourriture. Seulement ici, je doute que l’on puisse vraiment nommer ce que l’on mange, de la nourriture. Je descends de mon perchoir et me dirige vers le réfectoire. D’un pas lent, je longe les couloirs. La monotonie à tendance à vite vous gagnez ici. Sa vous ronge même. Certains prisonniers sont assis sur le sol, le regard vide attendant que le temps passe…Au bout d’un moment je me demande si moi aussi je ne vais pas être réduite à ça….Ah non ! Allez Bella, tu va tenir. Et puis, même si je vis dans le même lui, il y a toujours des nouveaux, des choses qui arrivent…Oui bon c’est pas ce qu’il y a de plus rassurant. En même temps je ne demande pas grand-chose. Tant que je suis avec Etoile et que Damara est là, ça me va. En plus de ça il y a Carl. J’ai aussi entendue dire qu’Adélie a été muté ici mais en tant qu’infirmière. Pour ce cas là, j’ai été un peu étonnée. Je la croyais prisonnière….Mais en y réfléchissant, cela ne m’étonnerais pas qu’elle soit innocenté. Et tant mieux même ! Mais pourquoi est-elle venu exercée ici ?...Elle si fragile et qui mérite bien mieux que ce lieu délabré.

Parfois j’enrage d’être enfermée ici alors que je suis innocente, même si c’est moi qui est voulu me dénoncé à sa place. Mais tout ça pour quoi ? Pour une cause perdue…elle a été se suicidé. Bon sang ! Remarque, j’ai toujours les lettres qui pourraient être susceptible de prouver mon innocence…mais je ne peux pas partir sans Etoile. Y en a plus d’un qui rigolerais de ça, mais je suis on ne peut plus sérieuse. Enfin bon…J’arpente les couloirs sans ressentis bien précis. En faite j’ai comme l’impression que je suis vidée. Même la peur n’est plus là…ou alors si, mais je suis tellement habituée que je ne m’en rends pas compte. J’arrive enfin devant la porte du réfectoire, et c’est avec neutralité que j’entre et suis la file pour servir. Steak haché et purée, de quoi j’en sais rien et à vrai dire j’y apporte que très peu d’importance. Je cherche vite fait une place à laquelle m’assoir. Je vois au loin un endroit libre et pas trop entouré, tout ce qu’il me faut. Une jeune femme au teint mate est assise. Je demande par pur politesse

« Je peux ? »

Bien sur que je peux, mais je n’aime pas « m’invité ».

Invité

"J't'en pris"

Je mastique une bouché de semelle, elle a un arrière gout de cendre, comme tout ici.

"Je te préviens, c'est écœurant"

Je détaille un peu la jeune femme, il me semble l'avoir deja vu avant. je mange un peu de purée.

"Tu étais à Sadismus n'est ce pas ?"

Ce n'est pas mon habitude de lié la conversation. Quand je travaillais pour la Medio Mundes, on parler rarement dans mon equipe avant une opération a cause de la tension nerveuse, et apres soit nous etions crevé de fatigue soit abattus si nous avions eu des pertes ou des blessés. Mais les liens que nous avions etaient forts. apres la chute de l'entreprise, j'ai travaillé pour d'autrs groupes, mais ce n'etait plus pareil, personne ne fait vraiment confiance à une mercenaire, ce qui est comprehensible. Mais bon, je ne vais pas toujours faire l'associable ! et puis je m'ennuie tellement. Oui c'est ça, j'ai envie de parler.

"Je m'appelle Maya."

Yepi j’ai le droit ! Genre, c’est un droit de pouvoir s’assoir à une table. Je m’installe rapidement et avec une certaine lassitude. Tout les jours la même chose, tout les jours les mêmes gestes, les mêmes actions, les mêmes activités… La monotonie m’essouffle et devient écrasante. Je repose mon intention sur cette jeune femme, qui me dit vaguement quelque chose. Je crois l’avoir déjà vu quelque part, mais où ? Va savoir.

« Je te préviens, c'est écœurant »

Je souris vaguement…Ecœurant ? Tout n’est qu’une question d’habitude. Je ne veux même pas imaginer ce qu’ils font avec la nourriture. Ils seraient bien capable de cracher dedans ou même de faire tombé le steak par terre, le ramassé et de le remettre dans l’assiette. Et voilà comment on se coupe l’appétit… Congrulations ! Je coupe tout de même un morceau de viande que je trempe dans la « purée » et le fourre dans ma bouche. J’ai plus l’impression de manger du caoutchouc qu’autre chose mais ça va, il y a pas de gout trop prononcé.

« Effectivement… Disons qu’il donne le minimum pour tenir en vie »

Pourquoi se tué à la tâche pour faire de la nourriture potable à des gens comme nous hein ?

« Tu étais à Sadismus n’est-ce pas ? »

AH ! Voilà d’où elle venait ! Je savais bien qu’elle me disait vaguement quelque chose. Quel plaisir de voir une Sadismusienne parmi nous. Je crois que tout ceux ou au moins la majorité, des prisonniers à Sadismus ont été transférer ici. Je sais pas pourquoi, mais quelque part je trouve ça rassurant, de savoir qu’il y a des gens que l’on connait déjà en ces lieux.

« Oui… Toi aussi il me semble. J’ai déjà due te croiser dans un couloir. »

Le monde est petit, on me l’a souvent répété. Si j’ai lié pas mal de connaissance à Sadismus, j’avoue avoir joué les associables. La prison vous change considérablement. Les manières d’agir et de pensées sont complètement métamorphosées. J’étais, avant d’arriver ici, une jeune femme pleine d’énergie, de bonne humeur et surtout de bonne volonté. Maintenant, je ne suis rien qu’une loque.

« Je m’appelle Maya. »

Hum, ce prénom ne me dit rien, mais qu’importe. Je lui adresse un sourire franc avant de répondre à mon tour :

« Et moi, Bella Hope. »

Oui je sais. Hope comme « espoir ». Ais-je vraiment l’air de ça ? Non. Peut-être qu’avance ce nom me correspondais mieux que maintenant. Mais bon, on ne choisit pas hein ? Je continue de manger sans prêter intention aux gouts. Je l’avais dis, ce n’était qu’une question d’habitude. Puisque tout ce ressemble ici, alors la nourriture aussi.

« Ca fais longtemps que tu as été transférer ici ? »

Je l’écoute attentivement tout en continuant mon repas. Les autres autour de nous discutent, mange ou ne font rien.

« Et tu as fais quoi pour atterrir parmi les Loups et les Agneaux ? »

Ca c’est de la faute de Yoruichi (pincement au cœur). Si je vois et compare tout le monde au loup et à l’agneau…puisque nous même étions l’uns et l’autre.

Invité

"J'ai fais 1 an et demi de cavale en Amérique du Sud entre la fermeture de Sadismus et mon transfert ici, des vacances en somme, je suis brésilienne.
C'était sympa de revoir le pays, ici en Europe il fait toujours froid."

Mes yeux pétillent quand je parle de chez moi, et il y a de quoi quand on compare avec ici. Merde quoi ils ne pouvaient pas faire leur bagne dans une jungle ou un désert ? je veux bien que ce ne soit pas la Sibérie ici, mais on s'en approche trop à mon gout.

Je me force à finir au moins l'erzats de viande, pour la purée, c'est au dessus de ma volonté.

elle me demande pourquoi je suis là ... je me demande à quoi elle s'attend comme reponse. de toute façon, je ne suis pas du genre à mentir la dessus.

"Je suis là parce que je suis entrée dans des lieux ou je n'aurais pas du aller, j'ai voler des documents ou des prototypes qui n'avaient pas à sortir de là ou je les ai trouvé et j'ai usé et abusé d'explosif a de nombreuses reprises. Le tout pour le comptes de diverses personnes en aucunes façons recommandables.

Et si j'ai fait ça ce n'est pas pour une quelconque idéologie, mais parce que c'est tout ce qu'on m'a appris à faire et pour gagner de quoi vivre."

Je m'attaque à ma pomme, ça passe mieux déjà

"Et toi ? Qu'est ce qui t'as valu ce séjour en pension complète ?"

Invité

"tu en pense quoi de la nouvelle couleur des uniformes ? moi je prefere le rouge au gris, moins deprimant."

(HRP : oui c'est un up pour réveiller ce topic, j'ai honte))

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