Cendres et Flammes
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Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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 Rien de mieux qu'un coup d'oreiller ...[Libre]

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Carl Hyde
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Carl Hyde


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MessageSujet: Rien de mieux qu'un coup d'oreiller ...[Libre]   Rien de mieux qu'un coup d'oreiller ...[Libre] Icon_minitimeMer 1 Oct - 6:20

Au fond de moi j’avais toujours été conscient qu’un jour je quitterais Sadismus. Peu importe la façon je savais que je parviendrais à trouver un moyen de me sortir de là. Si j’avais sût que je finirais dans une autre prison, probablement encore bien pire que l’ancienne, j’aurais sacrément été démoralisé. Je n’en pouvais plus d’être enfermé alors que je savais qu’une autre vie, bien meilleure que l’ancienne m’attendait à l’extérieur, une vie bien meilleure que celle que j’avais actuellement, où je pourrais honorer ma femme et chérir mes enfants. Cette prison est l’enfer que je mérite, mais je n’en peu plus, je suis las et fatigué. Cette nouvelle cellule, je ne m’habitue pas. J’ai vu que j’étais avec Bella, c’est une jeune femme très gentille et je sais que je n’aurai jamais de problème avec elle, et pour elle c’est réciproque, je ne sais pas si elle le sait, mais elle n’aura jamais le moindre problème avec moi. Au contraire. Je suis dans cette nouvelle prison, je n’ai pas cherché à la connaître comme je l’avais fait avec Sadismus. Je suis en train d’abandonner? De lâcher prise? Je ne crois pas avoir le moindre espoir de sortir, même par mes propres moyens, je vieillis, j’ai pratiquement 5 ans d’emprisonnements, j’ai demandé à Edith de me laisser l’appeler et de ne plus venir me voir. Je n’ai pas pu lui décrocher un coup de fil depuis sacrément longtemps, je ne sais pas ce qu’elle devient, si elle c’est lassée, si elle à trouver quelqu’un d’autres … Et mes enfants … ils ont le même âge que le temps que je passe en prison, je saurais toujours l’âge qu’ils auront … Et je pourrais toujours calculer les jours que je rate, je ne les voient pas grandir, je ne suis pas près d’eux et c’est ce qui me fait le plus de mal. Je me sens horriblement coupable d’être ici.

Je suis installé sur mon lit, depuis des heures, peut-être des jours je ne sais plus, je suis perdu, je ressens des sentiments inconnus pour moi. La culpabilité est une chose que je n’ai jamais ressentis, mais ce n’est pas pour mes crimes, c’est pour ma famille que je délaisse, que je ne comble pas. Je ne mange pas depuis quelques jours également je crois. Je ne sais pas. Je suis appuyé contre le mur et je fixe le plafond, je n’ai pas envi de voir les autres occupants de ma cellule, quoi que j’imagine que la présence de quelqu’un, échanger quelques paroles pourrait certainement me remettre les deux pieds sur terre puisque je suis en train de me laisser aller, je m’abandonne au défaitisme alors que je suis une personne naturellement confiante, je n’ai besoin de personne et pour la première fois de toute ma vie je n’ai pas confiance en mes propres capacités, je ne crois pas pouvoir m’en sortir seul. Les murs de cette prison son d’autant plus terrifiants, les cellules davantage fermées, comme si en plus de tout ce que je ressentais déjà, j’avais réellement besoin de ressentir ma claustrophobie. Je ferme les yeux et je tente de me reprendre, de reprendre possession de mes sens, de ma propre vie, mais lorsque je ressent cette compression sur mon corps, cette difficulté à respirer et cette crainte que les endroits clos me garantissent, il est généralement trop tard pour me calmer.

Dans un élan de rage, j’agrippe la première chose que j’ai sous la main; dans le cas présent un oreiller, ce qui n’est pas bien blessant me direz vous. Oui, mais la force avec laquelle je viens de la balancer au bout de mes bras, cela suffirait à étourdir n’importe qui, dans le cas présent l’un de mes compagnons de cellule. Cela suffit à me remettre les deux pieds sur terre. Je fixe la personne qui vient de recevoir mon oreiller en pleine figure. Je me suis calmé, la claustrophobie à d’elle-même disparue, je reviens peu à peu moi-même. Je ne cherche pas la bagarre, je suis impulsif et le geste que je viens de poser l’est totalement, nullement prémédité. Un peu nerveux, je glisse une main dans mes cheveux, petit tic nerveux que je conserverai probablement toute ma vie. Et je dis d’une voix basse :

« Désolé … »

Je ne parle pas d’un ton soumis, ce ne sont que de plates excuses car je suis capable de reconnaître lorsque je suis le fautif. Maintenant je le suis, c’est à l’autre personne de décider de la suite de la situation, elle devient agressant? Je le deviendrai également, l’on ne rigole pas avec moi, j’ai tendance à m’énerver plutôt rapidement d’ailleurs. Je me redresse un peu sur mon lit, mais je reste calme et j’attends simplement une réaction. Sans plus. Je suis perdu lorsque j'ai une crise, alors reconnaître la personne devant moi me prend un peu de temps ...
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Bella Hope
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MessageSujet: Re: Rien de mieux qu'un coup d'oreiller ...[Libre]   Rien de mieux qu'un coup d'oreiller ...[Libre] Icon_minitimeDim 5 Oct - 3:09

Je fus apparemment la première prisonnière à être accueillit et conduite à sa cellule. J’y ai laissé mes affaires quelques heures auparavant, pour aller visiter un peu les lieux tout nouveaux pour moi. Pour tout dire, je ne suis pas allé bien loin. En faite je m’en contre fiche un peu, ma curiosité, et mon gout pour la vie par la même occasion, sont bien sagement séquestré dans une porte de mon cœur depuis maintenant deux ans…Je grimace en sentant un léger pincement au cœur. Même après tout ce temps, je ne m’y fais pas, je ne m’y habitue pas. Quelques rayons de soleil sont invités à entrée dans le couloir via les fenêtres, par laquelle je regarde le ciel. Es-tu réellement là haut ? Parmi ce qu’on appel les « Anges »…je n’y crois pas, pardonne moi. Je t’en veux tu sais, d’être partis sans moi. Tu ne devais jamais m’abandonnée et pourtant, je suis ici à erré dans une nouvelle prison…Oui Sadismus à fermé il y a maintenant deux ans, et a mon plus grand désarroi nous avons été transférer par petit groupe, dans différentes prisons à travers l’Europe. Et comme si je n’étais pas « assez morte », il a fallut que l’on me sépare de ma seule raison de vivre : Etoile. Je ne sais même pas s’ils vont de nouveau l’incarcéré ici, ni même ce qu’elle est devenue. Est-elle au moins encore en vie ? Rien que cette idée me broie les intestins et me serre le cœur. Si je suis encore ici, c’est parce que lors de mes chutes au fin fond du gouffre, je me disais qu’elle m’attendait et qu’un jour je pourrais retrouver un semblant de vie au creux de ses bras. Deux années entières sans Elles, a provoqué dans ma vie beaucoup de chose.

Les mains dans les poches de mon nouvel uniforme, je baisse la tête et regarde le sol. Inutile de précisé qu’à l’intérieure de moi, tout est mort. Mort en même temps qu’Elle. Celle qui avait été pour moi un des piliers les plus importants qui est put exister dans ma vie. Le pire, c’est qu’à la seconde même où son dernier souffle c’est échappé d’entre ses lèvres, j’ai sentis…cette douleur lancinante et ce creux qui c’est créer subitement au fond de mon être. Elle n’est plus là…Finit. Je regarde aux alentours, je sais même pas où je suis. Le temps c’est écoulé à une vitesse assez impressionnante. Je me demande qui vais-je retrouver en ces lieux, si tous les prisonniers qui étaient incarcérés à Sadismus, vont de nouveau être réunis ici. Se serait plutôt bien d’un côté…Au moins, Elle serait avec Eux. Je traverse un couloir pour enfin arriver une porte qui donne sur une autre allée qui n’est autre que les cellules. Rien de bien trop compliqué pour moi, puisque je suis en cellule numéro un. Inutile de me demandé qui est avec moi, je n’en sais strictement rien puisque j’ai été la première à arrivé. C’est vide, horriblement vide ici. Ils ne devraient pas tardé…

Je soupire en entrant dans ma cellule, lorsque je sentis un choc assez violent qui me fit tomber à la renverse. Par reflexe, je me raccrochai aux barreaux, une douleur gênante au crâne. Je pousse un juron bien prononcé. Je ramasse l’oreiller sur le sol avec vivacité sur le sol pour le renvoyé avec le plus de force possible au fond de la cellule, soit droit vers le ou la coupable. Moi avoir plus de répondant ? Peut-être bien…
Je me masse lentement le visage légèrement endoloris par le coup qui, bien que se soit un coussin, fut quelque peu violent.

« La prochaine fois évite de le balancer n’importe où »

Ton sec et peu aimable, j’ose l’avouer. J’aime pas que l’on m’agresse comme ça. Mon rythme cardiaque s’accélère fortement, en entrant dans la cellule, pour mieux distingué la personne…Choc au cœur, mon estomac se retourne. C’est un homme que je connais d’avance, un homme qui m’a fait pensée à un Papa Nounours lors de notre première rencontre, et celui-ci n’est autre que Carl Hyde. Je reste figé face à cette presence a laquelle je ne m’attendais pas…
Des larmes me montent aux yeux, des larmes de joies. Je me sens ridicule et soudainement je culpabilise…

« Désolée… »

Et malgré tout, un léger sourire vient se teindre sur mon visage. Je suis contente de le revoir et je me sens légèrement rassuré. Alors voilà mon nouveau compagnon de cellule…je suis intrigué de savoir quelle surprise m’attend avec les deux prochains. Je m’avance encore un peu plus, d’un air cette fois moins sur de moi et plus timide…

« Contente de te revoir Carl. »

Je lève la tête vers lui toujours en souriant. Au fond, il est bon de revoir ceux que l’on apprécie…

Mais je l’attends, Elle.
[i]
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Carl Hyde
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MessageSujet: Re: Rien de mieux qu'un coup d'oreiller ...[Libre]   Rien de mieux qu'un coup d'oreiller ...[Libre] Icon_minitimeMer 8 Oct - 16:16

Je n’aime pas cette prison. Niveau endroits clos elle semble encore bien pire que Sadismus et je n’avais pas besoin de ça, vraiment pas. Je ne serai jamais extrêmement dangereux dans la cellule, je trouverai le moyen de me contrôler, mais je vais voir noir parfois, et c’est à ce moment que je le suis. Je reçois l’oreiller directement dans la tronche, ça me fait reprendre mes idées je dois l’avouer. Je reconnais cette voix, car je les oublies rarement. Je me calme instantanément, si il y a bien une personne à qui je ne veux pas faire de mal c’est bien Bella. J’aurais pu être content de l’avoir avec moi, mais je dois dire que je ne le suis pas, ma claustrophobie me prend la tête, j’aurais préféré être avec une bande de connard sur qui je pourrais taper en temps voulu, qu’avec elle que je risquais de blesser. Je verrais ça en temps voulu, disons que je ferais mon possible pour éviter de lui faire la moindre chose, mais je savais à quel point je pouvais devenir totalement imprévisible lorsque ma phobie entrait en ligne de compte. Physiquement, je n’avais pas beaucoup changé. Je maigrissais toujours, je ne mangeais évidement pas comme je le devrais. Mais qui le faisait. C’est juste que moi c’était facile de le remarquer. J’étais entré à Sadismus en conquérant, fort, bâti, je ne dirais pas gros, mais avec le poids qui allait avec ma musculature, là disons que j’avais simplement la carrure. Je fixais Bella avec une certaine incrédulité, elle venait de me renvoyer l’oreiller, et plutôt violement, j’en étais resté surpris. Je changeais de position, je m’installais en position assise. Je me sentais honteux, mais j’étais vraiment content de n’avoir eu qu’un oreiller sous la main … Elle s’excuse, je secoue la tête, elle n’a pas la moindre excuse à me faire, j’esquisse un petit sourire et je dis :

« Je suis content que tu ais répliquée. » dis-je simplement.

Oui je l’étais, elle avait agit spontanément. C’était exactement de cette façon qu’il fallait agir pour me sortir de la noirceur qui m’entourait lorsque je faisais une crise de claustrophobie. Je devenais violent et dangereux, je ne pouvais pas rester ici avec elle, je lui ferais du mal un jour ou l’autre. Enfin, pour le moment je ne peux pas régler ça. J’irais le faire prochainement par contre. Je la vois perdre peu à peu son assurance, mais elle vient vers moi. Je baisse la tête, je ne voulais pas lui faire peur ou lui faire mal. Croire que je suis seulement une brute est faux. Je suis une brute idiote lorsque je dois l’être. Autrement je ne le suis que lorsque je suis claustrophobe, comme je venais d’agir. Mais je suis las d’être en prison. Je ne suis plus le même homme que lorsque je suis arrivé, je n’hésiterais aucunement à me défendre, mais je ne crois plus chercher les ennuis comme je le faisais avant. Je n’ai plus envi de me battre, la seule chose qui me fais vivre est l’espoir de m’en sortir, de parvenir à ficher le camps et de pouvoir faire grandir mes enfants, vieillir avec eux, prendre soin d’eux, vivre avec et pour eux … C’était la seule chose qui me motivais, sinon je serais mort depuis fort longtemps, la notion de vie ou de mort pour un tueur est différente, si je n’avais eu rien, comme s’eut été le cas toute ma vie, je me serais suicidé sans la moindre arrière pensée. Mais maintenant le faire revenais à un acte égoïste et montrait que j’avais peur, ce n’était pas comme ça que je voulais mourir, maintenant si cela devait arriver, ce serait en me battant pour ma famille, j’ai mal, je vieillis et je suis fatigué, mais jamais je ne vais abandonner. Elle me dit qu’elle est heureuse de me revoir. Je lui adresse de nouveau un petit sourire :

« Ne me porte pas malheur … J’aurais préféré ne pas te revoir si cela signifiait que tu étais sortis d’ici … » dis-je d’une voix basse et calme.

Elle n’avait rien à faire ici, moi j’avais beau avoir une femme et des gosses qui m’attendaient, je n’étais pas ici à tord au milieu de mec plus gros et plus fort que moi. J’avais ma place. Pas elle, c’était toujours terrifiant de constater qu’ils enfermaient n’importe qui simplement pour se débarrasser, Bella n’était pas méchante, j’avais peut-être cru un instant qu’avec la fermeture de Sadismus, les choses allaient changer. Mais je devais avouer que cette prison me semblait encore pire, du moins, la cellule me déplaisait beaucoup, davantage coincés, j’avais appris à vivre avec mon ancienne, mais je devais dire que l’habitude était lente à me venir lorsqu’il était question de ma claustrophobie. Je souris davantage et je dis d’un air légèrement amusé, de toute manière, je ne crois pas pouvoir être davantage souriant ici, c’est déjà un exploit :

« J’éviterais de te balancer n’importe quoi la prochaine fois … J’ai trop peur de toi! »

C’était étonnant de voir comment Carl pouvait être agréable parfois, il n’avait pas dit ça méchamment, ni dans le but de se moquer d’elle, il n’était pas le genre de personne très moqueur de toute façon, c’était simplement un peu taquin, agréable dans cet atmosphère des plus désagréables … Mais je suis coincé, et cela se remarque facilement, je suis quelqu’un d’habituellement très à l’aise, fier, et maintenant, je suis crispé, j’ai de la difficulté à respirer, et je devais tout cela à la claustrophobie évidement, il n’y avait que cela pour me torturer en permanence.
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Bella Hope
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MessageSujet: Re: Rien de mieux qu'un coup d'oreiller ...[Libre]   Rien de mieux qu'un coup d'oreiller ...[Libre] Icon_minitimeDim 12 Oct - 22:08

Content que j’ai répliqué ? Et moi je suis bien contente que ce ne soit qu’un oreiller que tu m’es lancé en pleine poire et non autre chose comme un vase ou je ne sais quoi d’autre. Je me surprends à sourire. Je suis contente de le revoir, et cette fois je prends le temps pour mieux le regarder. Il a beaucoup maigrit, s’en est presque choquant. Sa carrure c’est un peu plus sculpté. Je me demande dans quelle prison il a passé ces deux dernières années. Mais c’est toujours ce même regard qui se porte sur lui, cette sensation d’avoir un paternel devant moi me rassure quelque peu. Alors nous voilà dans la même cellule. Ah le hasard quand il décide de jouer ses cartes, il ne le fait pas qu’à moitié. A mon plus grand bonheur.

Je viens m’asseoir sur le lit d’en face, toujours ce sourire sur les lèvres. Cela faisait deux années entières que je n’avais pas souris aussi franchement et avec autant de sincérité. Au moins j’avais Carl à mes côtés et je ne nie pas que cette idée me donne une sensation de sécurité et d’apaisement aux creux de mes entrailles. Je n’avais pas connu sa depuis pas mal de temps. Le jour où je suis entrée dans la prison Belge, en attendant mon transfert ici, je n’étais déjà plus moi-même. Le décès de Yoruichi m’a affecté encore plus violemment que je ne l’aurais crus. Si Etoile n’avait pas été là, je crois sincèrement que je me serais donné la mort. Pour la rejoindre et retrouvé tout ce qui me manquait d’elle. Au jour d’aujourd’hui, la douleur n’est toujours pas cicatrisée, et elle ne le sera jamais. Je vous mets au défi…qu’on vous enlève votre moitié, la personne qui vous complétait. Sa fais mal, c’est insupportable. J’en suis venue à un point où j’ai essayé d’effacé cette douleur mental par la douleur physique. Les cicatrices sur mes bras me brûlent, comme pour me rappelé toutes ces heures de désespoirs passées au fond de ma cellule ou d’une pièce où je pouvais me retrouver seule. J’en ai cauchemardés des nuits entières, de ce corps sur la table roulante, caché par un drap que ma propre main soulevait. Elle me hantait en riant de mon désespoir, me disant que ça ne valait pas le coup de pleurer pour si peu…Evidement, toi tu as obtenue ce que tu voulais. Ta propre mort et ta libération. Si tu savais le nombre d’heures à laquelle j’ai réfléchis au comment du pourquoi…

Puis ce fut ma séparation avec Etoile qui m’a, comme on dirait achevé… Son absence était de trop pour moi, et il n’a fait que de se creusé depuis tout ce temps, où son regard à quitté le mien. Je me mords la joue intérieure pour éviter de pleurer. Ne pas craqué, je la reverrais un jour où l’autre. J’ai tentée de tirer quelques informations par-ci par-là, mais sans grand succès. Y croire, c’est tout ce qu’il me reste. Ces putains de croyances en un dieu inexistant, qu’on me la ramène au plus vite avant que le nœud d’une corde ne se fasse que trop présente dans mes pensées.


"Ne me porte pas malheur … J’aurais préféré ne pas te revoir si cela signifiait que tu étais sortis d’ici … "

Les paroles de Carl me tirent de mes réflexions, mes yeux vairons ayant perdus leur éclat, revienne sur lui. Une envie de dire : « Pas tant qu’elle est enfermée » me brûle la gorge. Tant qu’elle garde son statut de prisonnière, je reste avec elle. Hors de question de m’en aller sans Etoile. De toute manière, j’aurais bien du mal. Il doit me rester au moins 57 ans a vivre en ces lieux.

« Et pourtant, je suis bel et bien là. Dans la même cellule que toi de surcroit. »


Nouveau sourire, essayons de prendre le bon côté des choses. Nous ne sommes pas seuls. Jamais…parfois là est tout le problème. Un peu de solitude n’est pas permise et surtout pas possible ici. Il y aura toujours quelqu’un pour vous encombrez à un moment ou à un autre. En même temps, dans une prison sa risque d’être quelque peu compliqué.

« J’éviterais de te balancer n’importe quoi la prochaine fois … J’ai trop peur de toi! »

Un rire quelque peu timide s’échappe de mes cordes vocales et du reste de mon corps. Pour sûr que j’étais effrayante. J’avais plus l’air d’un chiot sans sa mère, qu’une meurtrière. Oui parce qu’à présent je méritais pleinement ce statut. Non pas que j’en suis fière, mais voilà…Il l’avait mérité non ? Je frissonne et me crispe sous les pensées de ses sales pattes sur mon corps. Excès de rage, j’ai été le poignardé dans sa sieste. Vulnérable comme un chaton, entre les bras de Morphée. Je ne regrette pas, oh non loin de là. Même si mes mains ont été salis de son sang, je m’en fou. J’aurais par la même occasion venger les autres qu’il avait, ou tenter, de violer.

Sourire…

« Fais attention, en deux ans j’suis devenue une vraie psychopathe »

C’est comme dire que les Bisounours ce sont alliés à Chucky, la poupée tueuse. Non mais j’vous jure…Bon j’avoue que l’idée peut être assez comique dans le fond. Des nounours roses et des cœurs partout, devenant les meilleurs amis de la Poupée recousue de partout avec un couteau à la main, criant « A mort tout le monde ». Et puis bien évidement, ces abrutit d’oursons vont suivre, répandant la gangrène des bisous. Tssss, j’vais devoir écrire un livre pour enfant si sa continue, avec toute cette imagination, se serait trop con de la gaspillé.

STOP

Yoruichi sort de ce corps. Je reconnais bien là son esprit tordue. C’est exactement ce qu’elle aurait pensé… Arf. Bella, toujours égale à toi-même. Effectivement, je suis restée moi. Cette petite femme fragile, encerclé de barbelés au fin fond de mon cœur, depuis Leur départ. Elle a été remplacée par une femme que l’on peut qualifier de neutre. En tout cas, qui a perdue cette fragilité et sensibilité qui était le propre de sa personne. Je suis morte de l’intérieur, je ne demande qu’une chose, récupérer les morceaux que l’on m’a enlevé sans gêne.

« Tu viens ? »

Sortons, cette cellule m’oppresse. Sombre, dehors il pleut. Le couloir est vide, on y sera tranquille. D’un pas mal assuré, je sors, attendant qu’il me rejoigne. Autour de moi, pas un chat. Un silence quelque peu stressant règne, et c’est avec soulagement que je le vois me rejoindre. J’entame alors la marche, ne sachant pas réellement où mes pieds me mènent mais qu’importe. La compagnie de Carl me soulage réellement. Que c’est bon de revoir des têtes amicales.

« Alors…raconte-moi comment ce sont passées, ces deux dernières années ? »
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