Cendres et Flammes
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Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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 Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]

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Irvin Durand
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Irvin Durand


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MessageSujet: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeMer 10 Déc - 20:05

Aujourd'hui on est dimanche, et bosser le dimanche, ça ne se fait pas. Donc, après avoir finit de lire Le comte de Monte-Cristo en roupillant à moitié dans mon lit et en foutant du café et des cendres de cigarettes partout, j'ai décidé de me faire un petit encas, de bouffer quoi.
Mais avant, un rail.
Je jongle de nouveau avec ma carte bancaire - qui ressemble plus à un truc couvert de farine qu'à autre chose - chope habilement une paille vilement volée à Macdo, et respire un bon coup le bon air pur et la cocaïne. Tout de suite, les neurones vibrent plus, effectivement, et après ça, je me lance dans une bonne branlette régénératrice (quand t'es défoncé à la coco, ça peut un peu donner l'impression que t'essaye de t'arracher la bite plutôt qu'autre chose, mais je vous assure que ce n'est pas le cas, elle en crache de bonheur d'ailleurs... ).

***


Me voilà dans la cuisine pour me taper un casse-dalle... J'invoque le jambon, le pain, le beurre et tout le bordel pour tout empiler ! Venez à moi ! ... Ces connards ne le font pas... Pourquoi je gueulais dans toute la cuisine à plein poumons ! Je comprends pas ! Scandale et blasphème ! Un mec qui hurle à s'arracher le larynx « VIIIIIENS LE JAAAAMBON », c'est une invitation claire non ? Non ?! COMMENT CA NON ? Je saute à pied joints sur ce salopard de jambon, ET JE PRENDRAIS UNE TARTINE DE BEURRE, ENCULE !
Une fois le jambon réduit à l'état de charpie sur le sol des cuisines, auquel les prisonniers n'ont pas accès, puisque c'est plein de couteaux, je chope un couteau à beurre pour étaler, et j'étale sur une tartine de pain de mie. Je suis intimement convaincu que vous n'en avez strictement rien à foutre, mais je sais pas pourquoi, je vous le dit quand même. Ca a intérêt à vous passionner, ma vie, sinon je vous bouffe le trou du cul. Sauf si vous êtes une nana, parce que le cul des nanas sent pas très bon, en fait. Mais vraiment, je sais pas si vous avez testé, mais même les poubelles sentent pas aussi fort. Puis c'est très liquide, t'en a jusqu'au narines après. Pas propre vous dis je. Les vagins, c'est plein de maladies en plus.
Et là, c'est le drame, j'étais en train de penser à un sexe féminin contaminé par l'herpès, et je me suis planté le couteau à beurre comme un con dans la main. Je voulais me gratter avec, mais j'y suis allé un peu fort. La douleur met du temps à venir, perdue entre plusieurs sensations, mais elle est venu, fort, et je n'ai sentit qu'elle. J'ai hurlé, à plein poumons, un long hurlement qui ne voulait rien dire, et j'ai enlevé le couteau maladroitement, ce qui m'a fait gueuler encore plus fort. Je l'ai balancé le plus loin de moi possible, et j'ai essayer de couvrir ma main qui pissait le sang avec mon autre main, comme si ça allait arrêter le truc.

- C'EST PAS PAR LA QUE JE SUIS CENSE PISSER !

Oui, j'ai des remarques niaises parfois. Et dans ces cas là, on est pas censé courir partout, je le sais JE LE SAIS ! ... Mais je le fait quand même ! Glapissements larmoyants alternés avec de petits cris de douleur, voilà comment résumer la scène, et ma vie par la même occasion. Oh merde quoi...

- AIDEZ MOI JE MEUUUURS EN VRAIIII !

Ouais, vraiment, merde quoi !
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Shu
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MessageSujet: Re: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeMer 10 Déc - 21:10

Dimanche. La semaine est passée vite. J’suis toujours pas mort, vous trouvez pas ça fantastique ? Moi si, sérieux, je m’impressionne. Au départ, j’aurais pu dire que j’m’étais surestimé mais faut croire que non. J’arrête de me lancer des fleurs, promis. Du bois, faut que j’touche du boiiis ! C’est pas que je suis superstitieux mais avoir autant de chance d’un coup, c’est pas mon genre. J’suis plutôt catastrophe ambulante si vous voyez c’que j’veux dire. Je suis pas croyant mais je vénérerais presque la personne qui vit soit disant dans les nuages pour l’extrême bonté qu’elle m’accorde jusqu’à maintenant.

Une journée me sépare de mon prochain réveil. Celui d'aujourd'hui était pire que la veille. Doucement se dessine l'amertume, des châteaux de cartes que le vent fout en l'air, des couloirs de silence, des vœux pieux d'abstinence, des promis jurés contractés dans l'urgence. Je deviens fou dans cette cage. Je me nourris de mirages, il faut que je saute avant le décollage. Il me faut ouvrir des portes pour changer d'air, disperser mes songes dans l'univers. Ce ne sont que des images et des fantasmes que l'on frôle, des lèvres et des sexes qui s'embrassent aux deux pôles. Je me dilue dans le noir en voyant clair pourtant, que j'étouffe dans ma chair en attendant, que l'espoir se barre de ma tête à présent car l'espoir que j'emmerde, à la lumière du néant. Il faut que je saute avant l'atterrissage, atteindre l'ombre pour s'y retrancher. Une existence brève qui n'a fait que passer, du haut de l'ornière, s'observer lézardé. Je m'explore à la torche pour exhumer les noirceurs qui, en moi, sont installées. Cette tristesse commence à me courir. Il faut que je saute…

En fait, mon rêve, c’est d’me faire écarteler par le monde du travail et j’ai confiance, ils sont très forts. Bon, j’arrête mes conneries. Je m’allume vite fait une clope et fourre le paquet et le briquet dans les poches de mon jean. J’accompagne mes gestes d’un soupir théâtral et tente vainement de ranger mes affaires. Heureusement que Thorkel est pas là sinon j’me serais fait défoncer. Ca, c’est quoi ? Oh, juste deux trois fringues éparpillées un peu partout, pas de quoi s’inquiéter ! Nouveau soupir et je mets tout pêle-mêle dans la partie de l’armoire qui m’est réservé. Je rangerais plus tard… sachant que je dis ça à chaque fois. Bref, deux-trois lattes et ça va déjà beaucoup mieux. Je finis ma clope en arrivant dans les douches. Ya personne, tant mieux, je joue mon associable quand j’suis pas encore très bien réveillé. Du coup, je prends une douche rapide, me sèche à la quatrième vitesse et descends finalement jusqu’au réfectoire. Enfin, je descends et je monte en réalité, même que je dois changer de tour.

J’entends un cri étouffé et m’empresse de rentrer dans le réfectoire, la peur au ventre.

- AIDEZ MOI JE MEUUUURS EN VRAIIII !

Bordel ! Je localise la voix et me rends compte qu’elle vient des cuisines. Pourquoi faut-il toujours que je me trouve au mauvais endroit au mauvais moment ?! On va laisser cette question métaphysique de côté pour le moment et on va jouer les superhéros l’histoire de quelques secondes. C’est pourquoi, avec ma force herculéenne, je me déplace à la vitesse de la lumière dans les cuisines où je tombe sur… lui ?! Je ne rêve pas, j’ai bien devant moi le gars avec qui je suis rentré dans cette prison, Irvin. Seul hic, il est seul et pourtant, il saute partout. J’ai pas le temps de me demander quelle mouche l’a piqué parce que je vois du sang sur sa main. Qu’est-ce qu’il a foutu ? J’abandonne aussitôt mes réflexions et accours vers lui. Après lui avoir saisi le poignet, je l’emmène jusqu’à l’évier le plus proche et tourne le robinet d’eau froide. Vous remarquerez que j’tremble un peu mais bien évidemment, vous ne le mentionnerez pas et garderez tout ça pour vous. J’pense avoir laissé sa main assez longtemps sous l’eau, donc je ferme le robinet et attrape un torchon que je presse sur sa plaie. Je lui ai pas demandé son avis mais j’m’en fous un peu. Il pourra me frapper après, j’lui aurais quand même sauvé la vie ! Shu et sa notion d’héroïsme… Je le regarde alors suspect :

« Tu t’es fait ça comment… ? »
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Irvin Durand
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MessageSujet: Re: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeMer 10 Déc - 22:16

Je saute en couinant, c'est le bordel, j'ai l'impression de mourir un petit peu, une petite mort, toute petite. Je crève partiellement, ma main flambe... Heureusement, the great Shu arrive, himself, et m'attrape la main, je sais pas pourquoi. Tu vas m'emmener faire un tour dans un parc, dis ? Non, Shu ne dit pas, et me met de l'eau froide sur la main, à l'aide d'un robinet. Je me crispe formidablement, et je rejette la tête en arrière pour faire style « je contrôle ma souffrance avec des mouvements ridicules ». Alors que même le dos tendu à craqué et la tête rejetée, j'ai toujours mal pareil, je le montre juste expressivement, c'est tout.
Mais qui s'occupe de ce genre de détail ?
Shu, adorable, toujours, me presse la plaie avec un torchon. Il est propre ce torchon ? Il n'a pas de maladie ? Non mais je demande, les maladies, on peut en mourir ! J'ai vu ça a la télé ! ... Je crois que je rencontrerais un séropositif, je m'enfuirais en courant. Non mais tu imagine ? Et si il me violai ?! Je pourrais être malade aussi ! Non enfin sérieux, je n'embrasserais ni ne toucherais jamais un mec qui a chopé le VIH, même un câlin, même une poignée de main, ça me dégoûte ces chose là... Parce que soit c'est un gros baiseur – homosexuel de préférence – soit un sale drogué.
Peut être que ce qui me dérangerait le plus là dedans, c'est qu'il aurait pu être moi avec un peu moins de veine...

- Je... Couteau à beurre planté dans la main... Petit sourire timide, je peux pas m'empêcher de faire ma midinette, c'est plus fort que moi. J'voulais me faire une tartine de pain de mie avec du beurre dessus, pour le manger du comprend, puis j'ai écrasé le jambon parce que... Je sais plus...

Et puis je me suis sentit bête, parce que j'étais complètement con, complètement paumé, et surtout dangereux et défoncé, ce qui faisait de moi le mec à abattre numéro un. Et je n'aimais pas cette sensation, du moins mon ego ridiculement trop grand pour un mec aussi con ne l'aimait pas. Mais vraiment. J'ai le souvenir d'avoir été autre, il y a longtemps, avec de la morve au nez et des croutes dans les cheveux, un looser plein pot quoi, mais c'est loin... Un souvenir d'une ombre malsaine aussi, mais ça c'est loin, tellement loin...
Ca n'existe plus !

- Merci pour ton sauvetage...

Je me suis collé à Shu par la hanche, parce qu'un junkie abruti ne vaut rien, mais je sais être un bon baiseur. L'orgasme m'intéresse peu, mais je veux pouvoir me vanter d'être un bon partenaire, tout ça, je veux que mon copain, à qui je ne prête généralement que peu d'attention puisse se vanter auprès de ses petits camarades qu'Irvin est un bon coup, et qu'il se l'ai tapé. Je veux, j'en ai besoin pour me sentir bien, vraiment. Je veux avoir les bases pour pouvoir parler cul pendant des heures, je veux être une Mary-couche-toi-là, parce que sinon je suis pas grand chose. J'ai pas tellement d'autre qualité, puis celle là est tellement facile à acquérir...

- T'es vraiment très gentil...

Ouais, je drague Shu, d'une parce que j'ai sniffé une patte de caniche il y a moins d'une demi heure, de deux parce que j'ai envie. De le baiser, pas de sortir avec hein... Je le connais même pas... Puis à tous les coups, c'est le genre de mec à être jaloux de ton pull si tu le porte trop souvent, voir même, c'est pas un mec facile, et il va sèchement m'envoyer chier, mais je reessayerai, je le harcèlerai, et il acceptera bien un jour, ne serais ce que pour ne plus voir ma gueule.
Allons y franco, posons les choses.


- T'es pas un mec... De ce genre là hein ?

Là dessus, avec ma main pas blessée, j'attrape ma nuque et je colle ma bouche à la sienne, sans demander ni son avis ni son consentement. Et je redessine le contour de ses lèvres tout ça, comme un dieu.

Je suis vraiment perdu.
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Shu
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MessageSujet: Re: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeJeu 11 Déc - 0:05

Sa réponse me tire un immense sourire. Je me serais bien marré mais c’pas sympa, quoique, il m’est quasiment impossible de retenir mon fou rire. Se planter la main avec un couteau à beurre… j’aurais vraiment tout vu ! Et, en plus, il m’explique méticuleusement ce qu’il a fait et comptait faire. Je ravale mon rire, jugeant le cas grave. En effet, en penchant ma tête sur le côté, je constate les dégâts. Le jambon est à présent en charpie, le beurre a pas bonne mine, le pain est par terre et le couteau, quelques mètres plus loin. Au moins, j’ai l’arme du crime et les témoins et le suspect numéro un. Mais, en fait, j’ai tout ! Ha mais non, il me manque le mobile. C’est déjà plus dur à trouver. Faudrait-il donc que je considère que c’était un cas de légitime défense ? Aucune idée. Pendant ce temps-là, je continue à appuyer sur la plaie, ça a pas l’air très profond, heureusement. Faudra quand même qu’il aille se désinfecter à l’infirmerie. Les prisons, c’est jamais très sain, vaut mieux faire gaffe. J’ose même pas imaginer ce qui traîne autour de nous, invisible.

Il me remercie et je me contente de sourire légèrement pour lui montrer que tout le plaisir était pour moi. Gentleman jusqu’au bout des ongles à mes heures. J’enlève le chiffon et regarde l’entaille. On peut pas dire non plus que ça a une belle tête mais ça reste potable. Les sourcils froncés, j’observe sous tous les angles sa main blessée. Et là, l’illumination. Ouais, la lumière et tout. Je mets les mains dans mes poches et en sors tout ce que je peux trouver. Tout le contenu se retrouve rapidement sur la table près de nous, c’est-à-dire briquet, paquet de clopes, pansements et… une bande ! Hallelujah. J’suis soudainement très fier de moi. Je saisis avidement la bande et reprends la main d’Irvin dans la mienne. Avec précaution et minutie, j’enroule la bande autour de sa main et rejoins les deux bouts par un nœud ni trop serré ni trop lâche. Puis je lui signale :

« Faudra qu’t’ailles faire un tour à l’infirmerie. J’suis pas un spécialiste ! »

Mais, j’vous ai pas dit pourquoi j’ai des pansements et une bande sur moi. Tout simplement parce qu’avec ma peur d’être attaqué à chaque instant, j’ai le matériel nécessaire pour me soigner, manque plus que la trousse de couture et je serais paré !

Un compliment et je souris de nouveau. Ba oui, j’avais adopté un air super sérieux pendant que je le ‘soignais’. Bref, je n’ai pas manqué son rapprochement, même subtil. Si j’étais pas aussi con, j’aurais même deviné ce qu’il s’apprête à faire. Mais on part du principe que je suis pas surdoué donc j’ai pas capté ce qui se trame. J’ai relâché sa main, vu qu’elle ne risque plus rien techniquement. Le briquet, le paquet de clopes et les pansements rejoignent bien gentiment mes poches alors que les paroles d’Irvin captent mon attention. Je relève vivement la tête et me reçois ses lèvres en pleine bouche. Ca pour une surprise… c’en est une. Bien sur que ça m’plait. Le contraire vous aurait étonné, n’est-ce pas ? Mais bon, j’me fais embrasser par un mec qu’a pas l’air super bien. De un parce qu’il s’est planté un couteau à beurre dans la main (je sais vraiment pas qui est le plus à plaindre de lui ou du couteau…), et de deux parce qu’il a pas l’air dans son état normal, comme s’il était complètement défoncé. Mais bordel, il embrasse bien, le salaud.

Finalement, j’me recule et le contemple en silence. Je lâche de but en blanc :

« T’crois vraiment que t’es en état pour ça ? »

Je frissonne légèrement. Une souris verte, qui courait les hommes, tire le diable par la queue, c’est la faute à ces messieurs… Finalement, il n’y a rien de plus à ajouter. J’me sens tellement con, c’est affreux. Lui, il gère, même s’il est shooté. J’en viens à me demander si j’devrais pas me droguer aussi, histoire d’avoir toujours quelque chose à répondre, quelque soit la situation. Ouais, en faite, non, j’ferais pas d’infidélité à mes clopes. Je résisterais… pas. Je le plaque entre la table et moi et saisis de nouveau ses lèvres tandis que mes mains s’agrippent à ses hanches.

C’est ça que tu veux ?
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Irvin Durand
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MessageSujet: Re: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeJeu 11 Déc - 13:48

[ HJ : Boire trop de café, C'EST MAL ! AH AH AAAAAH ! ]

Et il m'a même bandé gentiment la main, vous y croyez vous ? J'aurais été à la place, le mieux que j'aurais fait, c'est de l'inviter poliment à s'éloigner de moi, parce que le sang, c'est sale et plein de maladie. Au lieu de quoi, après mon bisou, il m'a plaqué contre la table, et il m'a embrassé aussi. Non sans m'avoir demandé si j'étais en état. Ah mon coco, je suis toujours en état ! ... Ouais bon OK, les droguent excitantes, ça peut mettre un peu la merde dans ton calbute, dans le sens où ça transforme la bite en escargot mort, mais non, ça m'est jamais arrivé. Enfin je crois, parce que si j'étais pas en état de bander, c'est que j'étais pas conscient tout court... C'est mon coté petit chien qui se branle sur la jambe des autres, tu vois. D'ailleurs, cette pauvre veuve poignet est souvent sollicitée. On devrait plus respecter les dames en deuil, bordel !
Enfin au moins, il m'a pas envoyé chier...

- T'inquiète pas, la cocaïne a pas un effet trop dérangeant de ce coté là...

Bon, pas la peine de le cacher, je m'en suis mit plein le nez. Et pas la peine de le cacher non plus, je suis pédé comme un phoque qui aurait sniffé de la maïzéna. Voilà, je l'avait jamais dit, et maintenant c'est fait. Paraît que chez moi, ça se voit comme le nez au milieu de la figure, et mon psy que j'avais à Paris – trente deux euros la séance, non remboursée par la sécu – que c'était parce que je souffrais du syndrome de peter pan – non ça veut pas dire que j'essaye de voler par ma fenêtre – et que mon identité sexuelle n'était pas bien établie, et que si j'avais des enfants plus tard, et bien ils seraient sacrément dans la merde d'avoir un père pareil, parce que je serais jaloux d'eux, tout ça. C'est bien gentil, mais ça me dit pas comment ça se guérie, cette saloperie là. Ca serait dû à un manque affectif quand j'étais petit, et des traumatismes assez violent, toujours dans la même période – je vous demanderais de me comprendre à demi mot là – et mon psy m'avait déconseillé de venir ici, je l'ai envoyé chier. Enfin j'ai dit que le tabac était moins cher au Luxembourg, et que par ces temps de crise, ma brave dame...
Je t'ai jamais dit que j'adorais qu'on me plaque les hanches contre une table
En plus, le salaud est plus grand que moi, ce qui ne gâche rien. Bon, promis, j'arrête d'être vulgaire ! Oh allez, je peux l'être encore un peu ? Pour la route ? Bite poil couille anus, voilà c'est fait !
J'sais pas pourquoi, mais je rêve que Shu me balance sur la table avec violence, mais je sais qu'il le fera pas, j'suis sûr que c'est pas son genre. Mais j'ai toujours eu des vieux fantasmes, de ceux où on se fait battre, attacher, humilier, sans être pour autant maso, j'veux juste qu'on me traite comme de la merde. Pas nécessairement avoir mal, tu vois quoi ? ... Non, me dîtes pas que je malsain, je le sais déjà.
Je me penche en arrière, et attrape la nuque de Shu pour qu'il suive le mouvement, je calle une fesse sur cette pauvre table, et m'assois tout à fait dessus. Allez, viens voir par là mon petit... Je le tire par les reins avec une main, et lui caresse la nuque avec l'autre. Putain, la nuque a toujours été une bonne zone érogène facile d'accès. Ca et les paumes des mains.
Dis, tu le sens que si je te tire vers moi, ce n'est pas pour le plaisir que je vais en tirer, mais pour autre chose ? Tu le sens ? Et que la seule réponse que j'ai trouvé à la douleur, c'est une haine sans objet qui me ronge, tu le sens ça aussi ? Et que ma sexualité contre nature n'a pour but ni le plaisir, ni même la reproduction ?
Et ma trique, tu la sens dis ?
Toujours en le tenant par la nuque, je glisse une main sous son haut, pour pouvoir caresser sa poitrine et tout ce qui se trouve dessus – le joueur a toujours eu une forte répulsion pour les tétons et tout ça, faut pas chercher pourquoi il s'étrangle en tapant ça – ouais !

- Ouah, t'es bien gaulé !

Et puis j'éclate de rire, parce que le monde m'appartient !


Dernière édition par Irvin Durand le Jeu 11 Déc - 13:48, édité 1 fois (Raison : J'ADOOOOOORE EDITER AH AH AH !!!!)
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Shu
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MessageSujet: Re: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeJeu 18 Déc - 0:55

Ouais, j’apprécie. Ouais, je bande déjà parce que ce mec est vraiment attirant. Et encore, je reste poli. Ca ne tiendrait qu’à moi, je le plaquerais sauvagement sur la table et… Okay, j’arrête mes fantasmes. Ca fait un peu vieux pervers tout ça. De un, j’suis pas vieux et de deux, j’suis pas… ça dépend des fois. Et puis, vicieux, ya plusieurs sens. Disons que je suis un gentil vicieux. J’fais de mal à personne, je vous assure. Je suis pas non plus un profiteur, je prends ce que les gens veulent bien me donner. Il s’offre à moi, je peux pas refuser, l’occasion est inespérée. Bien évidemment que j’accepte sa proposition silencieuse. Surtout qu’il accentue son baiser, et moi je le suis. Encore une fois, comment résister ? La tentation est beaucoup trop forte pour que je le repousse. De toute manière, je n’en ai pas envie, je le veux. Mes mains se font baladeuses. De ses hanches, elles parcourent son dos, dans un mouvement de va-et-viens qui se calent parfaitement avec ma langue contre la sienne. Tu sais que lorsque tes doigts caressent ma nuque, je deviens complètement fou. Ca me stimule, mais à un point, tu peux même pas imaginer.

Continue comme ça. Je vais pas pouvoir me retenir longtemps. Mon bassin collé contre le sien, je sens son excitation et j’en souris. Ma main vient jouer dans ses cheveux, comme si sa bouche n’était pas encore assez collé à la mienne. Putain, il a franchi la barrière de mon tee-shirt, je le lâche un peu et attends sa réaction. Ouais, je prévois qu’il dise quelque chose, d’ailleurs ça ne tarde pas :

- Ouah, t'es bien gaulé !

Et là, je peux t’assurer que j’en suis fier. J’suis même tout content de moi. Je me sens bien. Un sourire étire mes lèvres tandis que je replonge sur ses lèvres avec avidité. Le fait qu’il se soit drogué, je l’ai déjà oublié. Pas parce que ça ne m’intéresse pas mais plutôt parce que c’est sa vie et qu’il la gère comme il veut. Qu’il se drogue ou pas, quelle différence ? Je suis dans le même cas, il est peut-être pire que moi, mais au fond, il faut bien se trouvé quelque chose pour tenir. Moi, c’est les clopes, lui la drogue. Pas de quoi en faire tout un plat. Son rire est même communicatif parce que je rigole avec lui. On est dans la cuisine, il vient de se planter la main avec un couteau à beurre (je crois que je vais m’en souvenir et que je vais le charrier avec ça) et on trouve le moyen de baiser ensemble. Cherchez l’erreur. Ha, yen a pas, bon d’accord. Je trouve quand même le moyen de rajouter :

« T’es pas mal dans ton genre aussi. Même plus que pas mal… »

Tout à coup, j’ai une idée. Et oui, aussi étonnant que ça puisse paraître, j’ai parfois des illuminations ! C’est généralement très bref alors il vaut mieux en profiter très rapidement. Du coup, je me mets à sourire encore plus et l’embrasse en lui mordant la lèvre inférieure. C’est alors que j’engage le truc :

« J’te propose un jeu… On s’embrasse longtemps comme ça, et on s’arrête pas… – Je m’approche de lui lentement et viens l’embrasser avec une certaine fougue. Finalement, je le relâche pour poursuivre mes explications – Mais on a pas le droit de se toucher, juste le bassin l’un contre l’autre, et les lèvres mais rien de plus… Le premier qui touche l’autre a perdu et le gagnant a le droit de faire de l’autre ce qu’il veut… tu marches ? »

Je n’attends même pas sa réponse et commence à l’embrasser, très rapidement ma langue vient chercher la sienne. Je vais avoir du mal à jouer le jeu, j’ai déjà envie de poser mes mains sur son corps…
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MessageSujet: Re: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeDim 28 Déc - 1:16

Il me complimente, il m'embrasse, et moi je suis tout ça. Je fais mieux que suivre d'ailleurs, je participe joyeusement à ce vil complot visant à faire disparaître mon cerveau dans un grand feu d'artifice de testostérone. Le pire, c'est que j'aime ça, mais vraiment. J'aime ça les yeux fermés, la langue tournant partout – mais pas façon moulin à poivre non plus, hey les mecs, faut pas déconner – et les mains baladeuses. Un abruti, un vrai, un qui est fier de lui et qui en fout partout, un gros connard en somme. Tout ça c'est moi et j'aime ça, plus que j'aimerais Shu, ou n'importe qui d'autre, que ce soit Jayden ou Bidule ou Machin.

Bizarrement, je sens plus trop ma main, j'y fait plus gaffe, et je me dis à un moment que ça doit faire rêche sur la peau de Shu, le bandage. Oh, rien à carrer, en fait. Allez on continue !

… Et là, Shu a le genre d'illuminations dont je raffole pas au naturel, mais qui me paraît hyper marrant sur le coup. Allez, on garde nos mains dans les poches les mecs ! Personnellement, je mets mes bras en croix, et je fait comme si, enfin j'essaye. Pour prouver mon accord du truc, je murmure un vague « ouais » rauque, et je me renverse carrément sur la table, le dos dessus, tractant Shu avec moi en prenant ses hanches entre mes cuisses (oui je sais, chez vous là, ça fait tout chaud et tout dur en bas).

- J'ai le droit à ça ?

Le pauvre, il se sent plus là. Moi non plus d'ailleurs, pourtant j'arrive a avoir une relative bonne maitrise de moi dans ce domaine là, généralement.

Et puis moi aussi je peux avoir des idées.

Les bras toujours bêtement étendu sur le coté, je me débat au dessus de Shu avec mes pieds, pour tirer les Doc Martens mal lacées (maintenant vous savez pourquoi plein de gens se baladent sans lacets, c'est pour la baise, c'est tout), et elles tombent, après quelques gesticulations – embrasser, frotter son bassin contre un autre, et enlever ses chaussures, c'est vraiment pas de la tarte, je vous jure – et une des deux vient même cogner contre le dos de Shu avant de se craler lamentablement, quelle insolente. Dès cet instant, mes mains décident de se rendre utile pour virer le pull. Puis le pantalon -là, j'ai demandé à Shu un peu de coopération pour qu'il se décolle légèrement. Puis le boxer.

Alors ce qui donne : Shu, en haut de moi, et moi, totalement nu, dessapé à la vitesse de la lumière. Personne a eu le temps de rien voir venir, même pas moi. Bah je pouvais pas utiliser mes mains ! … Enfin si, je les ai utilisées, mais pas sur Shu, voilà... Je sais franchement pas si la vision de mon corps nu est apte à émouvoir. Enfin si, peut être, si on aime le genre lombric sec et nerveux, avec ce grand creux sur le ventre remplaçant les abdos inexistant. Les bâtards. Mais bon, on va dire que ça me fait de jolies lignes, si on entre-ouvre les yeux en louchant à cent mètres de là. J'ai jamais respiré la bonne santé de toute façon.

Je lui prend les fesses à pleine mains, histoire de.

- OUPS ! … Oh bah j'ai perdu ! C'est bête hein ? Mais j'veux bien un autre jeu !

Irvin, connard plein de bonnes volontés.
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MessageSujet: Re: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeJeu 1 Jan - 6:17

J’pensais pas qu’il prendrait le jeu véritablement au sérieux. Mais il a l’air de s’y tenir. Je sais pas par contre lequel de nous va toucher l’autre en premier, mais en tout cas, c’est vraiment pas gagné. Et puis je calcule pas trop ce qu’il fait vu que je suis tellement concentré sur ma tâche que j’fais abstraction de tout le reste. Et oui, je m’applique, c’est beau. Lorsqu’il me bascule sur la table et qu’il me demande si ça colle avec le règlement du jeu, je souris et réplique :

« Tous les coups sont permis ! »

Mais j’ai affaire à un rapide, un habitué même, qui prend pas ça à la légère. Et, du coup, je suis le mouvement parce que ça fait genre je connais, j’ai fait ça toute ma vie. Ca fait surtout mouton de panurge m’enfin… En deux temps, trois mouvements, le voilà entièrement nu et moi au-dessus, tout content. C’est un comique, ya pas de doute possible.

- OUPS ! … Oh bah j'ai perdu ! C'est bête hein ? Mais j'veux bien un autre jeu !

J’éclate de rire et réponds, restant dans la même tonalité :

« Ouais, très… Un autre jeu ? Peut-être. »

Là, t’as le roulement de tambours, la foudre qui s’abat sur un arbre, le suspens qui te saute à la gorge, tout ça en raison de quelques mots qui ont fait basculer ta vie dans un non-sens total. Ce mystère qui entoure mes paroles n’est en vérité pas très dur à percer. Surtout que je donne à l’instant des indices. En effet, j’ai entamé un strip-tease des plus prometteurs. Admirez mon corps de rêve… Okay, je m’emballe, gueulez pas. J’ai retiré vite fait mes van’s délavées, mon tee-shirt et là, j’enlève le froc. T’as le boxer qui suit tout naturellement le même chemin et j’me retrouve nu contre lui. Et qu’est-ce que font deux personnes nues… - Ahem, censuré. Quoi, vous en voulez plus ? Bon, dans ce cas. – J’ai un autre jeu en effet, plus affirmé par contre, plus physique aussi. Va falloir que tu suives le rythme mais bon, j’doute pas sur tes capacités. Il m’a chauffé l’enfoiré. Dans mes poches, j’ai oublié de préciser, yavais aussi un préservatif. Et ouais, j’suis équipé, paré pour toute éventualité. J’pas de mal à le retrouver, le retire du plastique, pince l’extrémité et l’enfile sur mon sexe. C’est moi qui te prendrait. De toute façon, t’as pas les idées assez claires pour refuser. Et moi j’ai pas les idées assez lumineuses pour te demander ton avis. Et j’te prendrais de face, parce que j’veux encore goûter tes lèvres.

***


Les va-et-vients sont progressivement plus rapides et je prends mon pied. J’espère que c’est le cas pour toi aussi. Mes mains s’agrippent à tes hanches, formant un étau pour le moins efficace. De temps à autre, je m’empare de ta bouche, il faut bien que j’m’occupe le haut du corps. Et puis, finalement, je m’essouffle. Je gagne en vitesse et dans un râle de plaisir, j’éjacule.

***


Je me retire et ôte la capote que je jette dans la poubelle près de la table (Ca peut faire louche dans une cuisine, pas de quoi en faire un drame cependant… C’pas comme si quelqu’un s’était coupé avec un couteau à beurre !). Heureusement que la table est grande parce que je peux m’affaler dessus, sur le dos, à côté d’Irvin. Je ferme les yeux un instant.
Permettez, je savoure.
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Irvin Durand
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MessageSujet: Re: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeVen 2 Jan - 1:39

Bon, et bien, de la où je suis, je peux vous informer que tout se passe très bien. On finit tout nu, et avant que l'idée me traverse l'esprit, Shu sort une capote. Bon, comme il a eu l'initiative avant moi, je vais me laisser enculer de bonne grâce. Oui je suis bon prince. Et peut être même que je vais prendre mon pied, vas savoir. Nous sommes entre adultes expérimentés, rappelons le, y a pas de raison que ce type poutre mal. Je relève mes jambes, parce que figurez vous que le trou du cul, ça a eu la mauvaise idée de se mettre plus en arrière que le vagin dans l'anatomie – oui, je fais de drôles d'observations sur le corps humain les jours de pluie – et que en plus faut mieux écarter les cuisses de manière satisfaisante si on veut pas souffrir sa race. Une question d'entrainement tout ça, mais je suis sûr que vous êtes calé sur le sujet nan ?
C'est dingue, j'ai l'impression de faire bouger la table – une bonne table solide de cuisine – en même temps. Et si Shu ne s'occupe pas de la bande originale, moi je fais ça très bien. Si vous voulez, je mets les traductions : « Haaaa-haaan » ( Oh, je suis particulièrement ravi de la manière dont tu t'y prend très cher ) « Mwuîîîî ! » ( Oh, je crains d'atteindre l'objectif fixé plus vite que toi ) « Hhhhh-oooh ! » ( Diantre, mais c'est que j'en perd le souffle ! Ne serais je pas en train de jouir ? ). Dieu merci, Shu m'embrasse pendant (enfin je crois ?!) ce qui me permet de fermer un peu ma grande gueule. A vrai dire, je crois que je lui ai mordu la langue, il a eu du mal à la retirer, le pauvre. Tu sais, y a des choses qui contractent les muscles...
Voyez comme je fais ça bien. Le plus formidable étant que tout ce que je dis est parfaitement vrai, et que mes ongles enfoncés dans la peau du dos, les yeux révulsés puis fermés et le souffle plus que court appuie particulièrement cette impression. A un moment, trois secondes après en fait j'ai l'impression, je sers les jambes sur ses côtes, ou peut être plus en bas, et voilà.

***

Shu tombe à coté de moi, et moi je pose la tête sur sa poitrine. En fait, je crois qu'un roupillon s'impose... Dans la cuisine où c'est déjà miraculeux qu'un pékin ne soit pas déjà rentrer. Problème : Mes clopes, elles sont genre loin, mais il y a grave urgence d'aller les chercher là. Je me déplace un peu et... Je ferme douloureusement les yeux en pinçant la bouche. Déjà, d'une, j'ai mal (étonnamment), de deux, certains trucs que j'ai tendance à produire quand je suis particulièrement content se fait rappeler à mon bon souvenir, sur la cuisse. Breeeeef, je vais chercher mes clopes avec un naturel digne de moi et reviens presto parce que j'ai violemment pas envie d'être debout, mais vraiment pas.

- T'en veux une je suppose ?

Je lui tends une Marlboro Light (on a baisé, je lui dois bien ça) et mon briquet, après avoir allumé ma propre clope. C'est bon. Je me colle contre lui façon anguille et ma tête finit de nouveau sur sa poitrine et mon bras sur son ventre (et la clope dans la bouche). Je fume dans un genre de demi-somnolence, les yeux dans le vague, heureux en somme. Le simple résultat d'un grand jet d'endorphine dans le cerveau, tout connement. Mais du coup je suis pas vraiment loquace, voir même j'ai du mal à pas ressembler à une méduse aphasique, mais je crois que c'est pareil du coté de Shu aussi, il s'est fatigué le pauvre homme.

- C'tait... Cool...

Ah bah un peu naze le Irvin du coup.
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MessageSujet: Re: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeMer 7 Jan - 2:02

Mais tu sais, j'y peux rien, tu m'allumes. Rien qu'à te regarder, ça m'excite, ça me défonce rien qu'à te voir danser à mes genoux comme un ange en danger. Tu me le fais, ça me le fait de te savoir pareil. Écorché, déchiré, jusqu'à n'en plus savoir… A n'avoir jamais su qui je suis réellement, où je vais, je sais plus si c'est toi ou si c'est moi qui suce et qui me tire en jurant que tu vas me bourrer. Défoncé, défonce-moi, moi sans dessous dessus. Attends-moi, tu vas voir ce que tu fais de moi. Tu es beau quand tu jouis, c'est moi qui m'extasie. Nous plaire, nous déplaire, nous faire et nous refaire, le faire et le refaire, que l'on brûle en enfer…

La question se pose pas, bien sur que j’en veux une. Ca fait un putain de bien après avoir baisé, enfin j’aime fumer après l’acte. Donc je lui marmonne un « Oui » étouffé et attrape la clope qu’il me tend entre deux doigts. Je choppe au passage le briquet puis crame l’extrémité tout en inhalant toujours plus de fumée toxique. Tout en lui repassant le briquet, je le laisse prendre ses aises, un putain de sourire scotché aux lèvres. Mon bras calé derrière lui, mes doigts parcourent paresseusement la peau de son dos, presque machinalement.

- C'tait... Cool...

« Ouais… c’était cool… »

Ouais, c’était cool, c’était même vraiment cool. J’ai pas de mot pour le dire, j’ai autant de vocabulaire que toi comme tu peux le remarquer. Alors excuse-moi de te raconter que de la merde mais on peut pas dire que j’ai très envie de parler ou plutôt je m’en sens plus trop capable. Je ferme les yeux tout en continuant à fumer, dans un silence tout à fait respectable. Au moins, si quelqu’un arrive, on aura de la marge.

Et puis, autour de nous, les fous font la conversation. Tous les papiers et ces archives d’un système judiciaire qui s’effiloche, personnellement je n’y comprends rien. Les gardiens sont rois mais pour combien de temps, et à quel prix ? Combien de gens faudra-t-il achever pour que l’on considère avoir éradiqué le mal ? Les détenus sont sous la gouverne d’une dictature et même les femmes sont mêlées à tout ça. Demain on verra bien mais rien n’aura changé, ce sera pire je suppose. Tous pourrissent au plus bas du tréfonds de la nature humaine. Certains veulent tenter l'évasion comme dans certaines séries télévisées. Les uns se procurent un peu de pouvoir puérilement ; d’autres, c'est la prostitution. La vie a pourtant un goût de paradis pour ceux qui ne vivent pas en cage. Tout s'achète, tout se vend. Tout se jette, tout se prend contre trois fois rien, souvent éphémère. Le cerveau ou la chair, il faudra choisir un camp. Tu m’as passé une clope et on croit avoir de grandes idées, dans le feu de l’action et parfois défoncé. Certains y croient encore. Et dire qu’ils avaient tous des rêves… tout comme nous, tu ne crois pas ?

Je rouvre les yeux brusquement. Me serais-je assoupi ? J’ai l’impression que tout ça n’était qu’un rêve. C’est étrange. Ma clope s’est consommée sans demander son reste et je tire une dernière fois dessus avant de l’écraser sur la table. J’accompagne tout ça d’un soupir qui en dit long sur ma condition physique et baisse les yeux vers Irvin. Je parviens à articuler :

« Au faite, ta main, ça va ? »

J’m’inquiète de la santé de mon patient, voyez- vous. Il se trouve qu’il s’est planté la main avec un… ha ha ha. Bref, passons sur ce sujet sinon je sens que je vais me mettre à rire tout seul et ainsi passer pour un détraqué mental. De but en blanc, je demande :

« Irvin, c’quoi qui t’a motivé à faire ce job ? »

J'suis à côté de la plaque alors si ses réponses sont pas très cohérentes, j'lui pardonnerais.
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MessageSujet: Re: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeMar 20 Jan - 0:41

Hey... Ho-ho-hey-hey. Ho ho hey hey. Ho-ho. Hey-hey. Yeah !

Moi, pendant ma clope, je re-détaille tout mentalement, et j'me dis qu'on fera encore mieux la prochaine fois ! Là ça faisait longtemps que j'avais pas baisé, j'ai pas duré, et je veux absolument qu'un mec nous tombe dessus pendant ! Oh oui oh oui ! Qu'il (ou elle) me voit avec une méga-teub dans le cul ! Avec les bruits même ! Oh chic ! Et puis il faudrait qu'il m'éjacule à la gueule, comme ça ça serait encore plus gore, que je sois sur le ventre, les mains attachées, bailloné, qu'il me frappe à coup de cravache, et, et, et...

Ah ma main ? Très bien merci.

En fait je ne l'ai pas regardé, et après que Shu ai posé sa fabuleuse question à trente mille dollars sur ma vie professionnelle dont on se branle magnifiquement, je constate que le bandage n'est plus qu'un lointain souvenir, mais que ça s'est pas rouvert. Youpi ! On peut re-niquer alors ? ... Oh, j'suis p'tète un peu naze sur la minute là, mais d'ici dix minutes un quart d'heure, je pourrais sûrement m'y remettre avec toute la violence et l'énergie que m'accorde mon jeune âge. En attendant je me re-cale encore plus confortablement contre sa personne. Il est confortable ce con, et en plus il baise pas trop mal. Mieux que moi en tout cas, parce qu'on peut pas dire que j'ai une sexualité penicentrée, loin de là, et pour quatorze putain de centimètres... OUI ! Voilà C'EST DIT ! Elle est minuscule, elle tient dans ma main droite, couilles avec, et je m'en sert pour crocheter les serrures ! MERDE !

- Ah, bah comme ça, le tabac est moins cher au Luxembourg j'ai dit à ma psy... Puis j'avais besoin de faire un truc idiot pour mes vingt quatre ans... Et toi ?

MINUSCULE ! On s'en sert pour observer les atomes ! Et même les photons quand il fait froid ! Je me branle avec une pince à épiler !
Merde, bordel de merde.
Dieu merci, Shu n'a pas fait de commentaire là dessus, et je l'en remercie, parce que y en a qui n'ont pas été particulièrement sympa au sujet du bébé lombric qui me sert de pénis. Mais bordel, vous croyez quoi ?! Vous avez vu les moyennes ? Pour chaque grosse teub que vous rencontrer, un lombric se cache. Est ce que ça m'empêche de bien baiser ? NON !
Irvin et son monologue sur son pénis. Ils ne sont pas copains, ils ne s'apprécient pas particulièrement, mais ils sont obligés de vivre l'un avec l'autre, et leur psy joue le rôle de médiateur quand l'un fait du mal à l'autre.

- Hey, on remet ça après ?

Faut savoir être entreprenant dans la vie, et t'inquiète, je sais réanimer quand il faut.

- ... Enfin quand t'es OK.

Bordel, j'ai déjà réussi à faire baiser deux fois de suite un mec de soixante neuf balais, je peux bien réussir avec un emo dépressif (pléonasme) gay (double pléonasme) putain ! Même avec une petite bite ! ... Non, je ferais mieux pas de dire « petite bite », ça froisse ma petite sensibilité personnelle, c'est tout pas bien. Enfin c'est pas comme si je me roulais pas dans la gadou du matin au soir en suçant un routier chauve au bord d'une nationale ou que je fasse un commentaire dans une salle de repos au boulot sur le trou de la cafetière qu'on dirait un anus.

Ma dignité, c'est un concept.
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MessageSujet: Re: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeLun 26 Jan - 0:20

HS - Bon, ça va encore, j'suis pas trop à la bourre.

Un truc idiot… Il résume son arrivée ici par un truc idiot, un délire passager, histoire de faire quelque chose. Je ne comprendrais décidément jamais les gens. C’est vrai quoi, ils font un truc mais ils ont pas de but précis, ils le font mais n’en tirent rien. Ils ne savent pas pourquoi ils le font d’ailleurs, c’est comme un automatisme. Et quand on leur demande, ils nous regardent avec des yeux hagards et vides. J’aurais beau soupirer, ça changera rien. Et vu qu’il me renvoie la question, je lâche sur un ton détaché :

« Moi… Ca va te faire marrer, je pense. J’suis ici pour prouver aux gens que j’suis capable de m’gérer et d’assumer un tel poste. C’est un test, en fait, un test personnel. J’suis pas sur que ça change quoi que ce soit dans la mentalité des gens mais ça m’aura changé moi alors c’est un bon point. »

Quand je rêve, ma tête me transporte là où je ne peux aller. Quand je rêve, mon esprit préfère s'évader de cette réalité qui m'étouffe. Quand je rêve, je ne rêve que de ça. Et ça peut devenir mon cauchemar. Quand je rêve, je sais que cela est faux, et qu'il faudra se réveiller, demain. Quand je rêve, j'attends qu'un rayon de lune tombe sur moi.
Quand je me réveille, mes larmes de sang ont fait des tâches écarlates. Quand je me réveille, je sais que je ne devrais rien attendre de ce qu'il y a dehors. Quand je me réveille, je préfère passer sous silence, tout ce que je ne dis pas. Quand je me réveille, mes rêves flottent encore, vainement, devant mes yeux. Quand je me réveille, j'attends qu'un rayon de soleil me salue. Quand je me réveille, je rêve encore. Quand je rêve, je ne me réveille plus. Je vis dans un rêve dont je ne me réveille jamais.

Sentez comme le tonnerre gronde dans vos cœurs, dans vos peurs. Ressentez en vous la colère, la haine, qui vous soulève, vous emporte… Sentez comme cette vague lente vous transporte doucement. Ressentez cette tristesse calme, immortellement belle… Sentez cette joie qui s'empare de votre corps, vous fait sourire, comme si vous saviez ce que les autres ne savent pas… Ces sentiments, sensations qui vous passent sur le cœur, comme la vie qui défile devant vos yeux… Ce chaos de vie n'est-il pas la plus merveilleuse chose qu'on puisse avoir ? Pourquoi rechercher toujours plus, quand on peut tout simplement, se pencher vers son âme ? Pourquoi se détruire, chercher la mort, alors que la vie est déjà tout ? La haine, la tristesse et la joie forment ce flot de sentiments contraires et symétriques que certains appelèrent la passion, d'autres l'amour, et d'autres encore… la vie. Et pourtant, ce n’est là qu'une infime partie. Un simple fragment du puzzle humain. Comme je voudrais pouvoir décrire au monde ce qui est dans mon esprit. Comme je voudrais leur faire ouvrir les yeux. Encore faudrait-il qu'ils me voient, moi, et non pas celui qui a pris ma place, dehors. Encore faudrait-il, que ma bouche puisse prononcer ces mots, et que mes yeux trouvent la personne qui les entendra. Je garde l'espoir que mes paroles atteignent quelqu'un. Et qu'elles lui fassent ressentir ce que j'entends depuis toujours dans ma tête.

« J’suis okay, c’est quand tu veux. »

Quand tu veux, où tu veux, ça fait un peu pute version mec. J’assume. Mais sinon, j’suis sérieux, on échange les rôles. A lui de s’bouger un peu, je ferais que recevoir. Comme ça, on sera sur le même pied d’égalité, c’est pas chouette ça ? J’lui cède quand même mon corps alors faut pas trop m’en demander après. Et puis, nu dans la cuisine, il commence à faire frisquet quand on se relâche. De mes doigts, je relève sa tête et me penche pour lui voler un baiser. Je renchéris :

« Ca dépend si toi, t’es okay. »

Mais de ce côté-là, je pense pas que ça va poser de problème. Tu m’as l’air partant pour pas mal de choses, peu importe le domaine. J’veux du plaisir, j’suis persuadé que tu sauras m’en donner.
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MessageSujet: Re: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeLun 2 Fév - 15:30

Bon, on parle on parle tout ça c'est très bien, mais quand un mec commence par « je voulais prouver aux gens... », moi je décroche direct. Enfin je l'ai pas fait, mais j'ai été fortement tenté. Alors j'l'ai écouté en prenant un air très concentré, puis voilà. J'aime pas les gens qui parlent d'eux comme ça, j'trouve ça foncièrement égoïste, ils feraient mieux de parler de moi.
Ah, on va remettre ça finalement.

- Deux secondes, faut que j'me drogue avant, sinon j'vais être naze.

Irvin et sa confiance en soi à géométrie variable, Irvin et sa sexualité exubérante, Irvin et son manque de pudeur, Irvin et sa drogue. Irvin Irvin Irvin. C'est moi ça. Et c'est peut être un peu toi aussi dans le fond, si t'as une petite bite et que t'es cocaïnomane. Allez viens on fonde un club !
Là dessus je chope mon fut' d'une main qui reposait pas loin, je sors le sachet, je me fais un beau rail, et je colle mon nez sur la table dans un bruit répugnant de reniflement. Mais comme c'est de la drogue, c'est pas anti-sex, ça fait juste classe. Bouhouhou junkie tout ça. Si je rencontrai Christiane F., je lui ferais la bise sur les deux joues, cette nana a prouvé que avec les drogues dures, on pouvait se faire un paquet de blé en vendant un livre malsain, devenir l'icône d'une génération un peu perdue et faire mouiller toutes les ados de quatorze ans avec des histoires scabreuses de prostitution. Merci pour elle.
Oooooh, ça moooonte dans ma tête, une big méga explosion ! D'un coup ça explose, une grosse baffe dans ma tête, tout se dédouble. Mes neuro-transmetteur font la fête, ils ont eu leurs doses respectives de conneries, de foutre, et de coco, ils sont heureux, et me le font savoir. Je pousse un gros râle de plaisir contenu en fermant les yeux, allongé sur le ventre.

***


Désolé, j'ai pas parlé, j'avais la bouche pleine. Et c'est pas poli de parler la bouche pleine, c'est ma... qui l'a dit. Et faut toujours écouter sa...
Ou pas.

***


Me voilà écrasé par la fatigue sur la poitrine de Shu - pauvre homme - retenu par mes seuls avant-bras. Là, j'ai duré plus longtemps (normal la deuxième fois) alors j'suis tout naze. Surtout que comme un con, pendant, j'ai pensé à Maïté, ce qui a failli me faire perdre le truc (c'était le but, mais Maïté c'est vraiment le modèle king size, j'utilise ça en cas de grande urgence). J'ai changé plusieurs fois de position pour me laisser faire redescendre la machine, et j'ai fait reculer Shu à un moment aussi. Excuse officielle : Qu'il ne passe pas par dessus bord, excuse officieuse : Pour faire un peu redescendre la machine. Je comprend pas pourquoi un mec doit placer l'honneur sur la durée, c'est complètement con (notez que je peux pas placer ça sur la longueur de ma bite), c'est comme cette histoire d'orgasme simultané, j'ai jamais marché, mais j'essaye quand même de le faire (par contre, excusez que le point G me passe complètement au dessus de la tête). Ca fait très 90's tout ça quand même, le sexe à papa et tout le bordel. Mon petit coté vieux jeu on va dire (et non je ne garde pas mes chaussettes pour niquer, c'est mal, je sais pas pourquoi mais ça fait vraiment pécore, qu'on m'a dit).
Alors si avec tout ça Shu a pas jouit, je sais plus quoi faire moi.


Dernière édition par Irvin Durand le Lun 2 Fév - 15:33, édité 1 fois (Raison : Balises foireuses, casse couilles, j'ai tout enlevé, voilà. è_é)
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MessageSujet: Re: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeVen 20 Fév - 1:03

Encore du plaisir, à l’état pur. Pas celui que t’achètes périmé au coin d’une rue, sur un parking ou sur le bas-côté d’une nationale. Non, celui-là est plus brut de décoffrage, il te bousille le cerveau et annihile tout autre envie. Il te crie : ‘J’en veux plus’ et t’as l’impression de plus pouvoir t’arrêter tellement c’est bon. Je crois que c’est dans ces moments-là que je me sens le plus vivant. Sans doute parce que tu t’occupes de toi, entièrement et par la même occasion, tu fais une bonne action en contribuant au plaisir de ton prochain. Si c’est pas fantastique ça !

Et puis pour couronner le tout, ça fait la deuxième fois que je jouis.

Bordel, Irvin a le don de m’exciter, quelque chose de bien. Donc j’en profite. J’ai pas dit que je profitais de lui (en partie, certes) mais je profite de l’occas’ parce que p’t’être qu’elle ne se reproduira plus. En faite, j’en sais rien, j’fais beaucoup de suppositions, histoire d’occuper mes pensées de choses utiles autant pour moi que pour la communauté. Et oui, j’me remets sans cesse en question. C’est chiant mais j’y peux rien, on peut pas agir contre sa nature, enfin ça me paraît inenvisageable. Bref, j’ai refermé mes bras sur Irvin qui reprend son souffle allongé contre moi. Pour ma part, je finis de savourer, les yeux fermés, les doigts parcourant allègrement sa peau au gré de mes envies. Tu vas finir par me plaire si tu continues comme ça. Non pas que j’en ai pas envie mais j’suis pas sur que ça te plaise le trip relation stable et tout le bordel qui va avec. C’est pour ça que j’suis pas du genre à m’attacher, ou tout du moins je fais gaffe à pas devenir accro, collant. Vous m’aurez compris, je fais en sorte de pas tomber amoureux. Juste l’histoire d’un soir, une aventure et c’est fini. Parce que, lorsqu’on est amoureux, ya des tas de sentiments qui entrent en jeu comme la jalousie, les reproches, la monotonie. Et dit comme ça, on peut pas dire que ça fait rêver. Donc je préfère rester éloigner de tout ça, pour le moment.

Mais bon, j’viens de passer un super bon moment, ça j’peux pas le nier et ça commençait à faire pas mal de temps que j’avais pas pris mon pied comme ça. Donc j’ai le sourire aux lèvres et je peux pas m’empêcher de lâcher dans un murmure :

« Merci… »

Je tarde pas à m’endormir.
J’aime ce rêve malin aux doux reflets perlés, qui chasse l’onde des doutes… Je puise alors en Toi, comme dans un puits de lumière. Je respire la fleur de ta chair, et bois en tes veines comme dans une oasis au milieu du désert. Comment renvoyer les papillons du silence et permettre à nos cœurs de rejouer ce tempo de douceur ?…Ouvrons la porte du temps et voyageons sur les ailes du désir, dans le voile bleu azur. Goûtons aux fruits de la passion, quand nos cœurs se pâment au vertige de l’amour… Prenons la passerelle qui unit ces deux mondes, et mettons enfin nos cœurs en étoile… Je voudrais m’envoler sur tes ailes, et ne laisser derrière moi, que la trace de notre sillage, dans les feux de la vie ! Laissons-nous emporter par cette douce torpeur, et retenons de nos mains l’éphémère… car aujourd’hui je sais, que du plaisir en devenir, l’aurore ouvrira sa lumière en diamants de rêves… à nos paupières closes.

***


Quelques heures plus tard. J’ouvre lentement mes paupières, la lumière est aveuglante mais je m’y habitue rapidement. Un coup d’œil dans la pièce, personne. Au moins un souci de moins. Je jette un regard vers la fenêtre et constate que le soleil est en train de se coucher, ça signifie que les détenus vont bientôt se rendre au réfectoire pour manger. Je fronce les sourcils et bouge un peu. Irvin est toujours contre moi mais je ne vois pas s’il est réveillé ou pas. Ma main se fait baladeuse tandis que je chuchote à son oreille :

« Il est temps de se réveiller… »

Non pas que j'ai peur de m'faire chopper, plus parce qu'il est bientôt l'heure de manger et que c'est pas trop l'heure pour dormir. Bref, question de principe, d'éthique, de morale dont on a fichtrement rien à foutre ici mais c'est pas grave, j'aime bien emmerder le monde. Donc désolé si j'te réveille mais j'y suis contraint.
N'empêche, tu sais que t'es pas mal, endormi...
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Irvin Durand
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MessageSujet: Re: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeLun 23 Fév - 3:09

Posé sur le flanc, mort, fatigué, naze, à tuer, je me débrouille pour attraper une clope et satisfaire mon vice (parler de nicotine avec le mot « vice » après une sodomie des plus haletante, avouez que c'est abusé). J'ai même pas froid, j'suis juste mort, mais vraiment. La coco est redescendu là, et ne laisse derrière elle qu'un cadavre froid et raide (musculairement parlant, bande de merde !). J'me sens même trop fatigué pour dormir, alors je fume. Plein de clopes. J'ai pas envie de penser, je me sens déshydraté, j'ai la dalle (mais avec des pierres dans l'estomac, comme les chèvres, ce qui gêne un peu), j'ai du carton au fond de la gorge, et j'ai envie de pisser. Mais je fais rien de tout ça, parce que j'ai les jambes dans un liquide froid et gluant, entièrement, et que je peux pas marcher. Je peux juste fumer, ce que je fais, vous noterez. J'ai mal à la main aussi, celle que je me suis coupé, la plaie brûle un peu et je suis pas capable de la bouger. Ca fait mal d'être en vie, à jeûn.
Finalement, après ma sixième clope, je me dis que je peux pas rester comme ça, sinon « demain » Shu il arrivera pas à me réveiller parce que je serais mort. Ou peu s'en faut. Donc je me lève avec la grâce d'un phoque mort - et avec la tête de quelqu'un qui a un sandwich Subway dans le cul – pour récupérer les restes du bandage, boire un peu d'eau, ce genre de trucs. Shu ? Il dort comme un bébé, et il mignon comme ça, je vais essayer de pas le réveiller. Le moment après le sexe devrait être un moment très doux, mais je crois que ma vie m'a goudronné ma tendresse, alors je vais me démerder tout seul comme un grand garçon - que je suis pas. Reprendre de la cocaïne ? Oh, je crois que c'est pas une putain de bonne idée lumineuse qui troue le cul ça, l'overdose il paraît que ce n'est pas qu'une légende urbaine. Puis mourir la tête étalé dans la farine de la morve partout, ça manque de classe, on dira ce qu'on voudra. Puis je pourrai pas dormir après ça.
Parfaitement nu, je fume et je me démerde pour subvenir à mes besoins les plus impérieux rapidement. Peu importe où je dors, si l'endroit où je le fais est inconfortable ou quoi, mais il faut que je dorme. « Demain » (enfin une unité de sommeil plus tard) je me sentirai mieux. Je me cale contre Shu, balance mon mégot, et m'endors en prenant la position la plus tendre possible (avec des mains un peu partout et le visage collé contre sa peau, les jambes mélées aux siennes).

...

J'ai senti les doigts de Shu sur moi, j'ai entendu sa voix, et ça m'a tiré de trèèèèès trèèèèès loin. Je dormais vraiment comme une grosse merde, et d'un coup j'ai eu très froid et tout ça. Mal partout aussi, comme si j'avais dormi sur une table (hin hin). Le matin, je n'ai pas vraiment la classe (surtout qu'on était le soir), enfin au réveil quoi. Les yeux gonflés, l'haleine pas très fraiche, pas trop rasé – et oui, aussi fort que je le veuille, je ne suis pas imberbe, dommage c'est sexy – et l'air un peu con. Vite ! Reprendre ma combinaison de con !
Je jette un regard très fatigué, las, à la pièce. Il fait froid partout et je bouge les doigts avec raideur.
Je m'ébouriffe les cheveux d'une main, me retourne – dévoilant ainsi mes fesses et plus accessoirement, tout mon dos – et chope mes fringues que j'enfile avec un naturel tout simulé. Intérieurement, je suis mort de fatigue, j'ai vraiment besoin d'un rail. J'en ai besoin pour fonctionner normalement, pour me lever, pour me raser, pour m'habiller. Je n'attend donc pas, et avec l'impatience du drogué en manque, sans un regard pour Shu, je me fais en vitesse un rail. J'ai besoin de ne pas être un homme, un vrai, avec une grosse bite et des couilles à poser sur la table, j'ai besoin d'être une grosse fiote. J'y travaille là d'ailleurs, en absorbant tout ça.
Grands bruits de reniflement plus tard, je reprend plus contenance. Je me jette sur Shu à moitié nu et je lui roule une grosse galoche (un machin avec la langue là) en lui mettant une main au cul. Si il me fait remarquer que j'ai des signes de puberté sur le visage (les trucs qui piquent là) je lui fout ma main dans la gueule et je me mets à pleurer.

- Han ouais, bonjour ! T'as vu, j'me réveille trop vite !

J'allume une cigarette, me colle à Shu là debout au milieu de cette cuisine, la tête palpitante à cause des produits que j'ai consommé, un peu perdu, et puis je suis bien, somme toute. Mais ça dure pas, mais j'en ai méchamment rien à foutre, le second rêve de toute ma vie entière vient de se réaliser. Des gens viennent de rentrer, et on est dans les bras l'un de l'autre pas trop habillé, il y a du foutre sur la table et des capotes partout (une dans la poubelle, jetée gentiment par Shu et l'autre par terre, ça c'est moi). Je me plaque contre la poitrine de l'autre là, parce que la recherche d'une protection masculine, c'est un peu mon hobbie au quotidien, après gober du foutre et des excta. Shu gèrera bien le merdier, il l'a promis pusiqu'il m'a enculé.
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MessageSujet: Re: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeMar 24 Fév - 1:52

HS - Je t'avais dit que je te répondrais vite =]


Suddenly, I don’t feel so insecure.
Tu m’étonnes, tu me fais sourire, tu me rends autre. Continue, je te prie, parce que connaître la joie n’est pas chose aisée et l’avoir à porter de main est jouissif. Alors je te laisse prendre le contrôle de ma vie, j’ai besoin de changer d’air et tu me parais parfait pour jouer ce rôle. Irvin alias Breeze, cherchez pas, il en faut pour tous les goûts. Bref, il était réveillé et j’ai l’impression qu’il est en grande forme ou alors il est toujours comme ça peu importe son humeur en faite. Okay, la drogue y participe. Mais j’vais oser dire que ça me dérange pas. Je fume bien pour ma part, c’est pas plus glorieux. Tandis que je me redresse, je l’observe se rhabiller, amusé. Puis je décide de faire de même et me lève de la table, non sans difficulté (étrangement c’est pas très confortable pour dormir). Je remets mon boxer, enfile mon pantalon et j’ai pas le temps de faire autre chose parce qu’Irvin s’est littéralement jeté sur moi pour m’emballer. Ca a le don de me réveiller pour de bon et j’en profite pour presser son bassin contre le mien, les mains calées sur ses hanches.

Sa remarque me fait marrer et après s’être intoxiqué les poumons, je lui vole sa clope et en tire une taffe. Puis je lui rends tout gentiment, c’était la taffe du matin/soir (c’est ça de dormir à ces heures-là). Bref, on aurait pu tout connement en rester là mais j’crois que techniquement, le type d’en haut (dieu si vous avez pas compris la métaphore) a décrété qu’on avait dépassé notre temps de clémence. Du coup, nous voilà avec des gens dans la cuisine qui nous observent avec des yeux ronds, du genre ‘J’suis super choqué par c’que j’vois. Mon dieu…Dis-moi qui sont ces gens qui se montrent indécents, qui s'embrassent en public ?’ Tout ça accompagné par un signe de croix, la main sur la bouche, au bord de l’évanouissement, bref la totale. Dans ces cas-là, t’as deux options. Soit tu te mets à rire comme un con parce que la situation est tellement comique à tes yeux qu’il y a que toi que ça fait marrer. Soit tu toussotes légèrement et tu vas te cacher sous la table en espérant qu’ils ne t’ont pas vu et qu’ils ne savent pas qui tu es. On peut pas dire qu’au sortir du lit (ou plutôt de la table ici), je sois tout rayonnant de bonnes idées, faut pas trop compter sur ça. Et dire que je m’apprêtais à l’embrasser…

Un soupir, profond, significatif et je brise le silence, contraint, significatif lui aussi. N’as-tu pas l’impression qu’on peut palper la gêne ? Et le dégoût, tu le sens ? Est-ce que tu ressens ce mépris envers nous, nos actes ? Ils croient déceler en nous une perversion ignoble, un acte impardonnable mais en vérité, ils n’en savent rien. Ils se voilent la face et préfèrent jouer la carte du moule préconçu de la société et de ses préjugés merdiques.

J'ai noyé mon chagrin dans le creux de tes reins,
J'ai noyé ma tristesse dans le creux de tes fesses.


Un sourire en coin et mes doigts se resserrent sur Irvin. J’en ai rien à foutre de vos putains d’idées et si vous croyez que ça va m’faire changer d’avis, vous vous mettez l’doigt dans l’œil. J’aime les mecs et j’vous emmerde. Tu vois, t’as pas choisi d’avoir les yeux bleus/verts/marrons, ba l’homosexualité, c’pareil. J’vais pas m’étendre, j’préfère rester poli. Et puis jouer un peu provoc’, mes lèvres s’emparent légèrement de celles d’Irvin puis je reviens poser mon regard sur eux et leur dis simplement :

« Bonjour. Ya un problème ? » - Un regard vers la table, un autre sourire et je rajoute – « Oh, vous inquiétez pas, on va ranger. »

Je murmure à Irvin de finir de s’habiller. Intérieurement, je suis mort de rire mais je préfère pas exploser de rire maintenant, ça risquerait de faire tâche. J’enfile mon tee-shirt, mes van’s que j’prends pas la peine de lacer et puis je ramasse les mégots, capotes qui traînent sur le sol, les jette à la poubelle. J’me grouille et finis par prendre la main d’Irvin et l’entraîne dans le réfectoire à proprement parlé. En passant à côté des gens (en faite, j’crois que c’est les cuisiniers mais j’en suis pas sur), je leur intime :

« Désolé du dérangement. »

Le tout avec une très grande classe, du grand standing quoi. On est au Château des Terres Brûlées s’il vous plait, pas à la gargote du coin. Que tout est noir autour de nous, comment te dire, comme j’ai besoin d’une présence. Quand soudain le néant fait place à l'infini, quand enfin le silence nous ramène à la vie, alors jaillit la lumière. On est dans le réfectoire et je me mets à rire, ma main encore dans la sienne. Entre deux éclats, je parviens à déclarer :

« Tu as vu leur tête ?! »

La folie en gagne d’autres, je ne ferais pas parti de ces autres. Ca fait du bien de rire, de rire des autres, se laisser aller quelque peu, comme si je découvrais que je sais rire. Mon regard dans le tien, dis-moi ce que tu penses de tout ça.
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MessageSujet: Re: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeMer 25 Fév - 19:09

Je regarde les types, ils nous regardent, et c'est irrésistible. Nous aurions été un homme et une femme, ils se seraient peut être marré, là ça fait juste franchement malsain (pour eux). Bah oui, on joue à pousse-caca, attends quoi. C'est comme si on suçait un mort ou qu'on lèchait une chèvre, enfin ça dépend des gens, y en a qui s'en tamponne le coquillard et qui se disent pas que homo égal mec qui s'enculent, mais avouez quand même que les facho sont plus marrants. Et puis bon, même moi, en tombant le soir sur deux mecs à moitié dénudé dans les cuisines d'une prison, j'aurais fait une gueule de poule d'eau, rassurez vous les gars. Mais en attendant c'est pas moi qui ai l'air d'un caniche crevé hein, alors j'peux me marrer (oui OK c'est moi le mec à poil mais c'moins la honte ! J'ai dis !).
Enfin Shu m'embrasse sans que j'ai rien vu venir, et s'excuse platement avant de tout ranger, ce qui certes est de bon ton dans ce cas de figure et nous fait passer pour des fiotes sérieuses, mais est du coup vachement moins drôle. Pendant ce temps, comme Shu me l'a chuchoté, je me rhabille rapidement et je donne un coup de pied dans la tranche de jambon pour la jarter sous une table discrètement. Le pain de mie est sec et le beurre est fondu par contre, désolé.
Docile, je me laisse entrainer quand Shu me prend la main pour qu'on sorte. Dernier regard aux mecs qui nous sont tombés dessus après notre chouette partie de jambe en l'air et hop par ici la sortie. Il se met à se marrer, et je me marre un peu du coup aussi, tout en le matant soigneusement (lui il rigole, il note pas). Shu ne se contente pas d'être mignon et de baisser sa culotte rapidement, il a d'autres qualités bien sympathique, il est gentil et tout doux, tout ça. Un juste milieu entre le collant et le « retourne toi », c'est sympa. Puis il sourit tout le temps, ça change du dépressif de base, enfin il est cool quoi. Il a même pas angoissé avec ma drague subtil et délicate (putain, combien de rateaux je me suis mangé, vous imaginez même pas, genre 80% quoi), et ça m'a pas l'air d'un pervers fou non plus, on devrait en faire plus des mecs dans ce modèle là, ça faciliterait la vie. P'tète même qu'on se reverra pour niquer (j'ai pas grandes conversations à par pour ça) et que ça me saoulera même pas... Oh là Irvin, t'y va fort quand même !

- Putain mais E-NOR-ME quoi, genre on a éjaculé dans leur cuisine ça va plus !

La vulgarité me sied si bien.
Bon en fait et maintenant ? Je continue de lui sourire comme un dément, bien conscient que toutes les bonnes choses ont une fin, et je crois qu'il en est arrivé à la même conclusion que moi. Peut être par timidité d'aller plus loin, peut être parce qu'il a un truc à foutre, j'en sais rien. Je suis pas très doué pour le social. Allez, au premier qui dira ce qu'on pense tout les deux !

- Hum, j'vais aller dans ma piaule dormir plus... Confortablement... Euh... Hum. On se revoit plus tard ? Comme tu veux.

J'espère qu'il ne croit pas trop à une relation sérieuse, je suis pas trop chaud pour ça, mais du fuckin'friend, à la limite, c'est cool, je veux bien. Le truc étant de changer régulièrement de gonzes parce que le cul tout seul avec les mêmes personnes, ça lasse, c'est comme courir le même itinéraire au jogging, faut changer de temps en temps. Mais en attendant, Shu il est cool et tout doux, et même si on parle jamais bouquin (je parle jamais de ça, j'ai l'impression de péter plus haut que mon cul) je veux bien le revoir.
Le pire étant que j'espère que c'est réciproque.
Je lui roule une pelle monumentale, pour fêter ça, avec tout plein de salive et tout ça, histoire de pas partir comme un voleur, et je lui fais un petit sourire triste pour dire que les bons moments ont tous une fin, que c'est bien triste ma brave dame tout ça. Puis je lui fait un petit signe et je me casse, genre on va jamais se revoir de notre vie et tout ça et l'émotion me bouleverse, ou pas en fait. Moi ce que je vais faire là, c'est aller lire un livre, un truc qui m'arrive assez régulièrement, qui fait parti de mon intimité ultra privée que personne il est au courant de ce douloureux secret. Le pire étant que je lis des bouquins sans images et écrit petit, comme si j'étais intelligent et tout.
Alors si vous vous posez la question, oui je me sens particulièrement idiot.
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MessageSujet: Re: Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou]   Rien que d'y penser je jouis facile ! [PV : Shu, alias chou] Icon_minitimeJeu 26 Fév - 3:22

- Hum, j'vais aller dans ma piaule dormir plus... Confortablement... Euh... Hum. On se revoit plus tard ? Comme tu veux.

J’avoue qu’une table, c’est pratique mais ça a ses limites. Bonjour les courbatures… Ca n’empêche pas que ça reste pratique. Okay, j’me répète mais c’est parce que le ‘On se revoit plus tard ?’ a fait tilt dans mes neurones qui se font une joie d’ébouillanter mon cerveau de pensées pas très claires. J’imagine même pas le scoop : Un employé de la tristement célèbre prison mondiale mort de neurocution (cherchez pas dans le dico, ce mot n’existe pas). Ce qui est bien, c’est qu’il me laisse le choix. Il impose pas comme certains qui, le couteau à la gorge, te font comprendre que si t’essayes de les revoir, t’es mort. Du coup, j’suis tout content, ça se traduit par un énième sourire que j’agrémente de quelques mots :

« Ca me ferait plaisir qu’on s’revoit. La prison est p’t’être grande mais il reste le quartier des gardiens pour se croiser. »

J’préfère me taire sinon je sens qu’un fusible va sauter et que j’vais dire une connerie. Et j’pense que j’m’en voudrais parce que la situation paraît tellement parfaite et inouïe que les mots sonneraient faux de toute façon. J’ai le droit au deuxième patin du jour, que j’apprécie du début à la fin. Faut faire gaffe parce qu’on peut vite basculer dans le pathos.
Un signe de la main et sa présence s’évanouit comme évaporée. Il ne restait plus que le goût de ses lèvres sur les miennes et des souvenirs bien ancrées dans mon esprit. Pas l’ombre d’un doute que la tentation de le revoir me terrasser. Mais il était parti, et plus rien ne pouvait le ramener à moi. Mon cœur battait la chamade. Les papillons du silence vinrent assombrir mon regard, pendant que tu parcourais les méandres de la nuit, sans espoir du lendemain. Voie sans issue pour des songes floconneux, tu deviens cet inconnu de passage, et le temps semble suspendu à une œuvre inachevée. Ton cœur s’en est allé… images d’une vie disparue, où les souvenirs s’égrènent vers une dormance inconnue. J’écoute cette voix de l’éternité, perdu dans ce jardin des vertiges. Je longe les murs du passé sur des traces indélébiles, essayant de m’accrocher au fil invisible d’une amitié perdue. Chambre noire… déchirure du cœur… devant cette absence éternelle, je suis prisonnier, et ton départ me hante. Emportés dans le naufrage, les mots n’ont plus de sens et se meurent. Mon corps agonise, pleure et souffre… supplice en profondeur, quand je me noie dans la douleur… Pourquoi es-tu parti si vite ?

STOP.

Une fois ma seconde lyrique passée, je réponds à son sourire et accompagne le tout par un geste de la main. J’me retrouve seul dans le réfectoire et j’ai vite l’air d’un con, planté là comme un piquet, à attendre le messie. J’ai p’t’être même la même tête qu’une poule devant une fourchette. Ridicule. Je soupire, comme soudain atteint d’une immense fatigue, et sort du réfectoire en poussant le battant de la porte d’une façon magistrale. J’aurais été dans une pièce que les gens auraient applaudi face à tant de splendeur. En fait, j’crois que baiser m’arrange pas. Ca peut entretenir physiquement certes mais niveau réflexion, ça rend un peu con et j’imagine même pas si tu rajoutes les sentiments qui vont avec. Qu’est-ce qui est pire qu’un con ? Ca, c’est d’la question, faudra que je pense à y réfléchir.

Les couloirs sont vides, autant d’âmes que de sens. Le blanc écaillé pique les yeux et je me surprends à fredonner un air vaguement classique. Dans la chambre, il y aura p’t’être Thorkel, j’me rappelle plus de ces horaires de garde. Ou alors, il est en train de se rendre au réfectoire où il apprendra par les cuisiniers que y’avais deux mecs pas nets dans les cuisines en train de s’bécotter. Qui sait… les nouvelles peuvent aller très vite dans des lieux confinés.
Mais qu’importe, Irvin souhaite me revoir, il n’y qu’ça de vrai. Je ne demande pas d’amour, juste un peu d’affection pour les fois où j’me sentirais seul. J’suis sur que tu comprends, j’crois qu’on est dans l’même bâteau tous les deux.

- THE END -
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