Cendres et Flammes
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Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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 Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]

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Luka Jan
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Luka Jan


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Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeMar 26 Mai - 1:38

Allées retour, contrarié, ton visage me laissait paraître que tu étais loin d'être de mon avis. Et la confirmation ne tarda pas à tombée. Je t'écoute, accusant le coup. Sur ce ton vexé, tu me reproche mes dires. « Si les gens n'étaient pas assez idiots pour tombé entre les quatre murs d'une prison... » Mais as-tu pensée que certaines personnes n'ont RIEN demandé justement. Et que c'est peut-être pour sa que du coup, la vie a perdue toute sa splendeur et son éclat. On les a fourré derrière les barreaux sans aucune raison pour certain. Certes, d'autre l'ont mérité, c'est indéniable. Ils purgent leur peine, point. Mais d'autre non. Simple personne comme tout le monde, se retrouve impliqué dans une histoire de meurtre alors qu'il n'a jamais fait couler le sang de ses mains. Ils se retrouve par la suite accusé, enfermé tel un vieux chien galeux trouvé au fond d'une impasse, et traiter comme tel... Alors que ses mains et son coeur ont toujours été pur. Comment ne pas haïr la vie après sa? Condamnés a perpétuité pour quelque chose que l'on a pas faite... pour moi c'est une raison suffisante pour se pendre dans la seconde.

Et ça, tu le sais, j'en suis certain. La mine impassible, je te regarde venir vers moi, prenant ma main dans la tienne. Je trouve sa frustrant de te voir si butée face à ton idée... De croire qu'ici on peut encore y apprécié la vie. Certains ont perdu toute raison valable d'accepter un semblant de vie... Un poids sur le coeur et l'estomac, une envie impatiente de partir, de courir abandonné, libre et sans chaine... n'est-ce pas ce que l'on ressent lorsque nous sommes abandonnés? Peut-être était-ce le cas de cet homme. Tu crois que sa ne me fais rien de voir la vie s'échapper des lèvres d'un humain? J'ai vu ça tellement de fois... N'oublie pas que j'ai travaillé au sein de la vie et de la mort pendant quelque temps.

« Il y a une personne que je ne laisserai pas ici. »

Me laissant dans le mystère le plus total, tu me vole un baiser et t'éloigne de moi. Interrogation... de qui parles-tu? Je ne dois pas espérer une seule réponse de ta part. Ton humeur atteins me pèse et me donne une sensation désagréable. De la culpabilité? Du coin des yeux je t'observe. Ton ventre un peu plus arrondis, tu le cache bien vite par un tee-shirt, pour enfin te couché, dos à moi, face au mur. Athis tente une approche désespérer avant d'obéir à ton ordre sec. Ta grossesse promets de te donner des sauts d'humeurs « drôle ». Je ne t'en veux pas... je suis juste vexé de voir que tu me crois si peu dépourvue de sentiments envers les autres. J'ai juste due me construire une muraille que personne ne pourrait franchir et encore moins mes sentiments. Voilà pourquoi j'ai l'air si « insensible ». Cherche un peu plus au fond mon amour. Je sais que pour le moment, ton esprit est trop tourmenté, mais ne va pas croire ce que je ne suis pas. Prenant sur moi, je ne dis pas un mot. Je sais a quel point tu peux être têtue et ne voulant pas attisé le feu, je me lève pour te laisser seule à tes réflexions, espérant que le levé du jour aura apaisé tes idées erronées.

Je n'ai pas eu le temps de me lever complètement, que je te sens me saisir le poignet pour m'attirer vers toi. Savourant ce long baiser où j'y retrouve tout ton amour. Le coeur s'allégeant un peu, je ne pus m'empêcher de sourire légèrement face à cette initiative de ta part. Mon amour, tu es parfois si imprévisible et c'est une partie que j'aime chez toi. Relâchant la faible étreinte, ton sourire si particulier au coin de tes lèvres, tu me souffles :

« Tu peux fermer la lampe? »

Acquiesçant en silence, j'éteins avant de moi même enlevé mon uniforme. Restant en caleçon, je m'empresse de te rejoindre, pour enfin sentir la chaleur de ton corps contre le mien. Agréable sensation, je ne m'en lasserais jamais. Avant tout, je fis sortir Athis dans le couloir, avec un sourire d'excuse. Désolé vieux, mais l'intimité humain sa s'entretient. Arrivant à peine sous les couvertures, je te sens te caler contre moi. La douceur de ta peau m'apaise et me calme. Mais l'idée que tu pense que je ne suis que de ceux qui ignore sans sentiments, me gêne. Je ne veux pas que tu ais cette image de moi. Certes, personne n'est parfais, mais à tes yeux, ce n'est pas ce défaut qui n'est pas le mien que je veux oser te montrer. Ma main effleure distraitement tes hanches et le creux de ton dos. Je sens ton corps frissonés et agir sous mes gestes. Souriant, je t'embrasse tendrement le front. J'aime ces instants de complicité nocturne, ou parfois les mots sont inutiles pour comprendre et ressentir l'amour de l'autre. Ici les gestes suffisent, aussi infime soit-il.

Pourtant, je viens brisé le silence d'une voix douce. Pardonne moi mon Ange, mais je n'aime pas laisser une idée fausse plané le long de tes neurones. Je te serre un peu plus contre moi , inspirant l'odeur de ta peau.

« Ne crois pas que tout ça m'indiffère... J'ai juste due apprendre à ne rien laisser paraître. J'ai été infirmier pendant quelque temps... La mort je l'ai côtoyé bien plus que tu ne le crois. »

Je veux que tu le comprennes, tout simplement. Plus je te serres contre moi, plus j'ai cette sensation que je ne serais jamais satisfait. Comme si je réclamais encore plus, comme si je voulais que ton corps se fonde dans le mien. Ce qui m'inquiète le plus a ce jour, c'est de me dire que je suis encore plus dépendant que toi tu ne peux l'être envers moi. A moins que nous soyons sur le même pieds d'égalité. Qu'importe, je t'aime. C'est tout ce qui compte au final. Me transporter dans un futur m'effraie, mais lorsque je me vois à tes côtés, je me dis que plus rien ne pourra m'arriver. Comme si tu étais devenue mon assurance et ma sécurité. Lorsque je suis loin de ta personne, je sens comme une faiblesse naitre au creux de mes entrailles. Un truc en moins, me rendant plus vulnérable. Mais tout ceci, tu ne le sais pas. Je suis fidèle un minimum au cliché masculin... Ne pas aimer étaler ses sentiments.

Mes mains glissent sur tes hanches et je finis par venir chercher tes lèvres pour un langoureux baiser, où ma langue retrouve sa jumelle pour un doux ballet. Tu es pour moi ce que l'héroïne est à un drogué avancé. Je plante mes yeux dans les tiens, murmurant doucement :

« Pardonne moi si je t'ai vexé tout à l'heure, ce n'était pas mon intention »

Venant embrassé le creux de ton cou, je ne doute pas que de nouveau malentendu viendront nous perturbé. Notre vie serait que trop tranquille et ennuyante sinon. Sentant te serrer un peu plus fort contre moi, je me dis qu'il y a des gens qui passent leur vie à chercher leur « Autre » qu'il soit ressemblant ou le total opposé. Te regardant à nouveau, l'idée que j'ai pus trouvé le mien, ou plutôt la mienne, me fit sourire de plus belle. T'embrassant cette fois avec un peu plus de fougue, mes mains passent très doucement sous ton tee-shirt où les caresses se font plus significatives. Vena nt mordiller le creux de ton cou, je prends le temps de te faire languir. Je connais par expérience que les envies des femmes sont largement plus accentués lors de leur grossesses. Je continue ma progression vers ton ventre où j'y viens taquiner ta peau de mes dents. Puis, ne pouvant m'en empêcher, je pose une oreille là où réside, celui -ou celle- qui honorera notre descendance mais surtout notre union. Enfant né de la passion et de l'amour, je lui connais déjà le caractère de sa mère. Souriant face à cette pensée, je viens de nouveau taquiné tes flancs. Ton rire timide et retenue face à ses « attaques » sont si appréciables. Mes lèvres retrouvent les tiennes, tendis que mes mains descendent suffisamment bas pour éveiller tes sens. Ma raison d'être au creux de mes bras, au creux de mon coeur, je ne pouvais pas être plus comblé qu'a ce jour. Je ne pourrais jamais t'expliquer pourquoi Moi ais-je tant besoin de Toi.

Le silence de la nuit, complice de nos étreintes, je me plais à attendre tes réactions et tes envies, continuant doucement la torture des gestes et des effleurements. Le coeur battant comme un fou, comme à chaque fois, mes lèvres se joignent une énième fois aux tiennes, mordant au passage ta lèvre inférieur. Taquinerie et jeux que tu aimes tant. Tu es à mes yeux bien plus qu'une amante. Une meilleure amie, une confidente, mon complément, ma raison, mon apaisement... La personne que l'on ne rencontre qu'une seule fois dans une vie.

Gorgé d'un sourire délicat, je finis par t'enlever le tee-shirt, sentant une nouvelle parcelle de ta peau contre la mienne...Silencieusement, je réclame tes mots, tes déclarations. Ceux qui me font vibrer comme à chaque fois, mais aussi pour qu'enfin je prenne bien conscience que tu n'es pas un rêve et que demain me permettra de t'avoir une nouvelle fois au creux de mes bras.
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Damara Galanis
2838 Douce Flamme
Damara Galanis


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeVen 29 Mai - 23:11

J'aurai aimé être l'un de ses poètes qui usent de beaux mots pour les finir en rime en toute délicatesse. A u lieu de ça, je ne suis que moi. Une femme qui a marché tant d'années sur les pavés d'un pays où prônait jadis la philosophie. La clairvoyance est mon fort, l'ignorance ma faiblesse. Si tu peux lire en moi comme dans un livre ouvert, tourner les pages procure-il un quelconque plaisir ? Inconnue au bataillon, je suis pourtant sur tes terres arides. Parfois, il est bon de laisse l'incompréhension de côté pour se plonger plus facilement dans nos pensées. Les laissées parler, dire ce que bon leur semble. En ce moment même le seul mot qui me vient aux lèvres est : je t'aime. En ne cherchant jamais à savoir pourquoi. C'est comme un devoir de philosophie qu'on rend. Qu'importe le contenu, tant que tu uses des bons mots et du savoir faire de la logique. Tu vois mon Amour, tout cela n'a aucun sens. C'est l'esprit Libre. Il convoite et sélectionne le vocabulaire qu'il désire pour former quelque chose d'approximativement honorable. Même si dans le fond, c'est comme le néant … Flou. Et je m'attarde de nouveau sur ta peau. Rien de tel pour brouiller encore plus mes pensées mais qu'importe … Dites leur que je me suis exilée sur ses territoires inconnus. Dites leur que j'avais besoin de m'évader. Dites leur que j'ai retrouver le morceau manquant au puzzle de ma vie. Dites leur, que si je dois mourir, c'est avec Lui. Dites leur, qu'il est tout pour moi … Demandez leur de me pardonner d'être ainsi si faible face à celui que j'aime. Plus ses caresses se faisaient présentes, plus j'en réclamais en silence. Avec prestance, j'essayais tant bien que mal de rester calme face à son abus de pouvoir. N'hésitant pas à jouer de mes sens, il me tente. Tu me tentes …

La gorge déployée, je sentais avec hargne et passion tes morsures à en vouloir me blesser. Prend plaisir mon Amour, de voir à combien je suis faible et fiable. Sans me débattre, je me redresse un peu pour que tu es plus facile à me ôter mon haut. Retombant par la suite sur le dos, subissant encore et encore tes assauts d'effleurements. Et comme si te sentir contre moi ne suffisait pas, je demandais d'avantages de toi. Plantant mes ongles profondément dans la chair de ton épaule. Le souffle court, mon autre main posée sur tes flans, les larmes à leur limite. Une autre forme de bonheur. Piégée au début du jeu, je n'opposais aucune résistance à mes gémissements incontrôlés. Puis, venant de nulle part, je me redressais en le repoussant. Pris au dépourvu, au dessus de toi, je me faisais plus agile. Mes lèvres rencontrèrent les tiennes sans jamais que nos corps se touchent. Seul, mes genoux de chaque côté de tes hanches et mes mains de ton cou me tenaient éloignés de toi. Tu aimes me savoir dépendantes de tes gestes mais moi, j'aime te savoir dépendant de mon cœur. Souriant avec une légèreté douteuse, je reculais lentement. Profitant au passage pour t'effleurer les muscles du bout des doigts. Te faire frissonner était mon but et ma hantise. Remontant finalement le long de ton ventre, mes lèvres trouvaient le contact de ta tempe, où je murmurais d'une voix plus joueuse :


« Je te pardonne … Mais tu vas devoir en subir les conséquences. »


Un sourire s'étira avant de prendre possession d'une partie de sa peau. Serrant dangereusement, je le menaçais d'un pincement. Je lâchais tout avant de le marquer sérieusement. Donnant un coup de langue, histoire d'humidifier pour oublier. Je descendais jusqu'à son torse, les mains caressants ses flans, les lèvres jouant sur l'espace offert. J'avais le souvenir qu'un instant apprécier tout particulièrement par ta personne. Osant, non sans gène, je te ôtais ton unique vêtement. Posant mon front contre ton ventre, mon cœur battait un peu plus vite. Décrivant de petits cercles insignifiants non loin de mon visage, je savais ce que tu attendais et à quoi tu t'attendais. C'est d'ailleurs ça, qui me faisait sourire. Repoussant un peu la couverture, je m'installais à mon aise, à côté de toi, la tête toujours sur ton ventre. Après un bon moment, mes doigts descendaient un peu plus bas, jusqu'au point de non retour …

L'hésitation de stopper la torture m'effleura mais c'était tellement bon de te voir pour une seconde fois, dans la position de la proie. Mes agissements t'influençaient dans ta descente aux enfers, t'y poussaient même. Avec cette envie débordante de prendre possession de tout ton toi. J'en venais à me rendre folle par ta simple respiration. Je me rendais même compte, que j'étais la seule détentrice de mon bon vouloir sur ta propre envie. Et l'écho de tes battements rapides ne me mentaient pas. Heureuse de t'entendre, j'arrêtais tout. Le début d'une douleur au poignet fut bien vite oublié. Je me remettais à califourchon assez haut sur ton ventre. En me penchant, vers l'avant, mes mains au dessus de ta tête, un air nias sur le visage. Pour finir dans un baiser langoureux. Ce qui animait une armée de choques électriques dans le bas de mon dos. Démangeant, je me retrouvais sensible à tes moindres caresses. Créant une envie bien plus grande encore, tapis dans le silence … Mon front collé contre le tien, je te regarde comme ça, à la lueur des étoiles. Soufflant doucement sur ton visage, je me rappelle de tous nos moments. Aussi bien ta venue que du premier baiser que je t'ai … voler. Disant par la suite, innocemment :


« Et puis ? »


Parce que je savais d'expérience qu'il n'était pas du genre à rester sur ce genre de chose. Alors, ironiquement, je lui soufflais une nouvelle fois dessus avant de vite « m'enfuir ». Riant au passage, je me calais contre lui, couchée sur le côté en lui tournant le dos. Serrant l'oreiller de ma main. Je ne me rendais pas compte que je me rendais, involontairement, fragile. L'éviter alors que je le voulais … Faisant exprès d'être intimidé alors que je savais qu'il viendra à moi d'une façon ou d'une autre. Et qu'au final, j'hurlerai à Satan de quitter son corps, tellement qu'il me brûlera les entrailles … Alors en attendant, je me recroqueville sur moi-même. Comme une créature apeurée dans le noir, je tâte les moindres bruits, ses moindres gestes sur ma peau. Les frissons dans mon dos ne m'avaient pas quitter. Je pleurais en silence, ce manque, cette envie de lui qui me tiraille à chaque seconde quand ses lèvres ne sont pas sur les miennes. J'espérais sentir sa chaleur m'envahir, ses mains glisser sur ma peau, son souffle dans mon cou. Le sentir lui tout court. Je fermais les yeux, respirant aussi lentement que possible, histoire de calmer ce cœur vagabond. Évitant le contact trop brusque de sa peau, je mentirai en disant que je tremble à cause du vent … C'est à cause de toi, si je me meurs. Seulement à cause de toi, si j'ai une folle envie de me brûler la peau de tes baisers.
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Luka Jan
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Luka Jan


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeDim 31 Mai - 1:15

Retournement de situation, je fus surpris par ton initiative. Tes gémissements très significatifs précédemment, ne m'aurais pas permis de prévoir ce mouvement de ta part. Te retrouvant à califourchon sur moi, me donnant un de ses baisers dont tu as le secret. Celui qui me projette loin de tout ici, n'importe quel endroit tant que je suis avec toi. C'est ce qui est le plus important. Ton corps touche le moins possible le mien et ça, pour le moment ça ne me gène pas trop, bien que je n'ai qu'une envie c'est de te sentir contre moi. Seulement, c'est sans compter ce petit sourire en coin qui en dit long sur tes intentions. Serais-tu d'humeur joueuse mon Amour? Le temps n'a plus d'importance. Contemplant le bleu de tes yeux, mon amour va grandissant pour toi. C'est comme si jamais il ne s'arrêtait de grandir. J'ai naïvement cru pendant un instant que je ne pourrais pas t'aimer plus qu'a la seconde où j'y ai pensé. Et pourtant, j'atteins un point, un sommet que je ne connaissais pas. Faisant la découverte d'une terre, d'un lieux encore inconnue. Si je dois donner ma vie pour conserver une âme entre les mains d'un être céleste, se serait la tienne. Je vendrais mon cœur et mon âme volontiers au diable pour toi. Ton souffle sur ma peau me rend fou, comme un possédé ne pouvant contrôlé son esprit et ses pensées.

Long frisson qui me parcoure chacun des membres, frisson de plaisir, tu obtiens satisfaction de moi. J'aime les contrastes de ta personnalité, imprévisible. Tantôt douce, tantôt féline, tu savais à merveille comment manipulé mon cœur et de faire contre poids sur la balance, afin que j'abdique à tes envies. Car tu sais que même si j'y mettais toute la volonté de tes Dieux, je n'arriverais jamais à te « résister ». Le plaisir est diverse, changeant selon les personnes qui le procure. Le tien que tu me procure est indescriptible et surtout incomparable. Dépassant toute l'espérance des hommes. Ta voix suave et joueuse, me parvient :

« Je te pardonne... Mais tu vas devoir en subir les conséquences. »

Alors je te réclames silencieusement cette punition que tu dois m'affligé pour le pêché qui est celui de t'aimer. Ma peau attaqué par tes lèvres et tes morsures, je suis condamnés, mourant de plaisir sous ton châtiment. Tes mains sur mes flancs n'étaient qu'un avant goût de l'extase qui m'attendais. Je te voulais partout à la fois. Je savais te rendre folle de mes gestes, mais tu te défendais extrêmement bien de ton côté. Rien que ton regard réussissait à chaque coup à me désarçonné et ce, sans échoué. Tes coups de dents agissaient comme de doux électrochoc, provoquant une série de frisson. Mes mains posé sur chaque côté de ta taille, j'en caressais la peau avec délectation. Ôtant mon dernier vêtement, décrivant des cercles sur mon ventre, tu finis par t'installer juste à mes côté, ta tête posé sur celui-ci. Je dois avouer que jamais je n'ai sentis mon cœur battre aussi vite de se sentiment si déroutant. Une certaine crainte mais aussi l'envie, me prenait à bras le corps, me jetant dans le vide avec grâce et subtilité. La tension était quelque peu palpable. En sachant tes intentions, ma respiration s'accéléra, accompagné des battements de mon cœur, à tel point que je sentais le sang battre à mes tempes.

Un hoquet de surprise s'échappe de mes lèvres lorsque je sens le plaisir m'envahir inévitablement. Que la lune repêche l'étoile que tu es et qu'à jamais elle ne t'inscrive à même ma peau. Tue moi sur le champs de ton amour avant que je ne succombe et que je ne devienne fou. Tes vas et viens me rende ivre, voulant toujours plus de toi. Te possédé a part entière. Touché le ciel du bout des doigts et sentir la douceur des nuages entrelacé mes doigts. Touché l'extrême, toujours plus haut et toujours plus loin. Atteindre ce que chaque homme recherche parmi les contrées inexploité alors que la plus part du temps, ils ont leur bonheur sous leur yeux. Mes soupirs et gémissements incontrôlés envahisse le silence nocturne, tendis que de ma main je viens chercher la tienne, libre afin d'y entrelacé mes doigts aux tiens. L'autre sur le visage, j'essaie au mieux d'étouffer ce qui me coince la gorge et qui menace d'exposé dans la seconde. Le bas ventre incandescent, je prends plaisir a sentir ce feu bouillant. Torture moi encore mon amour, continue la souffrance délectable. Mes pensées n'étaient plus ordonnées, totalement perdue dans ce havre d'extase. Pris au piège de tes gestes, je te suis vulnérable comme jamais. Comme cette fois sous la douche, où tu m'avais fais connaître une autre forme de désir. Ici, on y revient de plein fouet, voir encore plus que la première fois. Une nouvelle vague s'abat sur moi et m'emporte toujours plus loin de ces lieux.

L'esprit confus et fou, je viens furieusement agrippé le draps, tendis que mon corps commençait à lui même se tortillé dans tout les sens. Le feu prolonge sa course le long de mes reins pour atteindre de plein fouet mon cœur. Achève moi maintenant, je n'en peux plus. Brasier me rendant complètement fou de toi, j'ai l'envie sauvage de te posséder entièrement et d'entendre tes propres gémissements se répercuté contre le silence. Que notre amour s'étende encore plus sur ces terres arides, pour l'abreuver. Te sentir tout contre moi, caresser le creux de tes reins et effleuré ta peau. Saisir tes lèvres et comblés tes désirs. Saisir a pleine main ton cœur, non pour l'écraser de toute ma force, mais pour le déposé délicatement sur le piédestal érigé à ton effigie au sein de mon antre, où seule toi y réside. Le comblé de mon amour et le noyer dans le bonheur d'un « nous ». Le soleil de ton sourire engloutit mes douleurs et mes craintes, les brûles de tes rayons incandescent. De ces cendres naissent une plénitude, une bonheur non comparable... Qu'as-tu fais de moi?

Sentant le point culminant arriver, je me mords violemment la lèvre inférieur quand avant que tout explose en moi, tu cesse tout geste. Désarçonné, je ne dois pas être étonné. Je rage intérieurement que tu n'es tout stoppé mais souriant tout de même face à ton audace. Je voir clair en tes intentions, et sache que tu es parvenue à ton but. Éveillé et surtout désireux de ton corps et de ton âme, je ne laisserais pas le jeu se terminer ainsi. Confus et encore agar, j'accueille ton baiser en le savourant comme jamais. L'envie toujours élevé, la peau chaude, je sentais l'envie battre au creux de mon ventre mais aussi l'envie du jeu. C'est pourquoi mes mains remontent le long de ton dos, venant effleuré ta peau ne doutant pas que, m'offrant ce plaisir sur un plateau d'argent, ton éveille était bien entamé. Mon souffle encore saccadé, ta fausse innocence me fit rire... « Et après? » Laisse moi réfléchir. La vengeance est un plat qui se mange froid ou chaud, selon les personnes. La mienne? Elle ne saurait tarder. Maintenant la roue est lancée et rien n'y personne ne pourra y arrêter son jeu. Encore moins notre désir et notre amour. Au contraire, attisant la flamme, tu te cale contre ma peau, dos à moi. Voilà que tu me tente, attendant docilement que je poursuive notre étreinte. Souriant, je me délecte de te voir si joueuse. A l'affut de mes moindres gestes, je sais que le brasier ne fait que commencer au sein de ton âme. Alors pardonne moi de vouloir l'étendre pour que tu atteigne ce que tu n'as jamais connu, et ce, au creux de mes bras.

Il était attendrissant de te voir emprunté cette posture. Toute ta fragilité et ta douceur en ressortait. Souriant de plus belle, j'embrasse ton épaule avant de me détaché de ta peau, me tournant face à ton dos et ce, sans jamais te touché. Mon corps ne se trouvant qu'a quelque centimètre du tien, il était presque certain que tu puisse y sentir ma chaleur corporelle et ce, sans contact. Observant à la lueur de la lune tes côtes se soulevé de plus en plus face à ton attente. Je décide alors de mon index, de frôlé sans réellement te touché, juste assez pour te tirer une série de frisson incontrôlable, le creux de ta colonne vertébral. Remontant jusqu'à ta nuque pour refaire le chemin inverse en passant par le creux de tes reins, ta hanche, ta cuisse... Je sais que tu meurs d'envie de sentir ma main entière sur ta peau, la caressant doucement, me sentir tout contre toi. Mais patience, le jeu ne fait que commencer mon Amour. Souriant face à ta résistance qui menace chaque seconde de céder, je viens cette fois faire le même chemin et le même geste mais de la paume de la main. Tu ne pouvais sentir qu'un léger effleurement attisant ton envie. Ma main descend sur ton ventre légèrement arrondis avant d'arriver toujours plus bas et ce, toujours sans te toucher réellement. Juste en surface. Mes lèvres viennent effectuées le même processus sur tes épaules, tes omoplates, remontant le long de ta nuque et le creux de ton cou.

Cette torture que je t'inflige est spécialement baigné de mes sentiments à ton égard. Ne m'en veux pas de te faire tant languir mon amour, mais je ne fais que de te rendre « la monnaie de ta pièce » mais aussi le plaisir que tu m'as procurer. N'usant que de ma main sur le creux de ton dos, je te pousse à te mettre sur le ventre, tendis que moi même je viens me placé au creux de tes jambes au dessus de toi, toujours sans te touché. Appuyé sur mes deux bras de part et d'autre de ton visage, mes lèvres effleure le creux de ton cou, remonte le long de ta nuque où je viens y mordiller ta peau. Embrassant celle-ci, descendant le long de ta colonne, arrivant jusqu'au bout de l'os, je sens à ce moment là ton corps de cambrer. Dirigeant mes baisers vers le creux de tes reins, mon corps ne touche toujours pas le tien et pourtant, dieu sait que j'en meurs d'envie. Mais résistant avec prestance, j'accompagne ces langoureux baisers de ma main, venant te caresser la peau avec une douceur incomparable. Je viens alors te susurré à l'oreille, de ma voix la plus sensuel et attractive :

« Consume toi de tes désirs mon amour... »

Venant mordre plus franchement ta peau sans te faire mal, mes caresses ce font cette fois bien présentes et plus accentuer. Tes hanches, tes fesses, tes cuisses, tes reins, tes côtes... D'une main habile, je passe doucement sur ton côté droit, descendant le long de ton rein pour accéder à ton ventre. Te cambrant automatiquement, je poursuis ma course toujours plus bas, sentant le tissus de ton sous vêtements, je ne m'y introduis pas, ne faisant qu'attiser toujours plus la flamme. Empoignant ton intimité non sans douceur, mes lèvres continuent leur course. Te voilà transporter sur des lieux inconnue de tous, où l'amour et le désir ne font qu'un, partageant la même antre. Sur le bord du précipice, tu me réclame en silence de te poussé à faire le Saut de l'Ange. Souriant, je viens chercher tes lèvres tendis que je dépasse la barrière du tissu, pour y venir cette fois enclenché le processus du point « non retour ». Ta voix s'élève au fur et à mesure, et mon désir ne se fait que plus grandissant. Mes vas et viens se font plus présent, puis je viens stoppé tout gestes, ayant éveillé ton désir à un point culminant. Je sais que tu dois me haïr de te torturé à ce point...Mais pardonne moi. Car comme le loup amoureux de la lune, je suis fou de toi. Capable de mille et une folie pour comblé tes envies, je me met a genoux face à ta force naturelle, celle qui m'a fait plier sous l'effet d'un seul et unique regard.

Je viens dégrafé ton soutient gorge, faisant glissé les bretelles le long de tes épaules, accompagné de baiser, longeant la clavicule. Te débarrassant de tout sous vêtements, j'effectue cette fois des baisers papillons au creux de ton cou... Brûle sous mes assauts, haïs moi autant que tu m'aimes, mais surtout que jamais tu ne m'abandonne. Laissant mes caresses en suspend, je te sens à cran, au point de non retour... Le moment est venue.

« Et maintenant...? »

Ombre d'un sourire...Que nos âmes se rejoignent... Mon amour.
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Damara Galanis
2838 Douce Flamme
Damara Galanis


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeDim 31 Mai - 22:22

Tes effleurements étaient comparables à une plume caressant ma peau. Je m'émerveillais en silence d'être ainsi, chaleureusement et délicatement aimée de ta personne. Malgré mon attente, je profitai allègrement du peu que tu m'offrais. N'ignorant pas le choque douloureux de mes frissons, tu n'arrêtes cependant jamais ta course aussi légère fut-elle. La tête dans les étoiles, ma main ne lâchait pas l'oreiller. Les yeux clos, je sentais sur moi, ton regard, ton souffle, ton envie. Et tes allées – retours du bout des doigts m'empêchaient de m'endormir, bien qu'autrefois, elles auraient été les bienvenue à mon sommeil. Soupirant de bien être, je ne pensais plus à rien … Tellement que je fus surprise d'être poussée pour me retrouver à plat ventre. Sans comprendre pourquoi tu voulais que j'abdique, en totale confiance je le faisais. Logeant mon visage sur mes bras repliés, je te voyais venir avec tes baisers empoisonnés, me tirant des coups d'électrochocs. Sans pour autant me laisser emporter, j'évoquais en confession tes gestes plus accentués. Et en effet, sous de multiples sursauts, tu arrives à me faire languir, à me laisser mourir de faim comme un loup sauvage. Mais ce n'est que lorsque dans la chute de mes reins, tu t'aventures à tes risques que l'envie se maintient. Suffocant difficilement, je te maudissais de te jouer de moi. Me relevant légèrement, te voilà maitre de la situation. Plus aucun contrôle, j'en venais même à te demander d'accéder à ma requête. Chose promise, chose due. En toute finesse,tu usais de tes gestes pour m'attiser en profondeur. Moi, je mordais ma lèvre inférieur en me laissant submerger par ta cadence. Le feu au ventre, les muscles tremblants, je te faisais comprendre une satisfaction honteuse par des cris étouffés. Puis plus rien, avant que je n'ai plus réellement tomber à terre, tu stoppes tout. Me sauvant ainsi d'une autre forme de suicide à ta peau. Comment puis-je t'aimer plus? Reprenant mes esprits, ma foi un peu perturbés, je sentais mes côtes se soulever et mon cœur battre la chamade. Avant de sauter du haut du précipice, je t'enchaine à moi. Si ma chute doit être fatale, je préfère que ce soit avec toi. Jouer les égoïsmes, juste pour toi et ton amour. Te conserver comme quelque chose de vitale. Un peu comme l'air, la chaleur et l'eau. J'ai besoin de te savoir là, de savoir qu'à chaque hiver tu me protègeras du froid glaciale. Qu'à chaque été, tu souffleras comme une braise sur ma peau. Qu'au final, tu sois présent …

Ôtant mes derniers effets, tu en profites encore pour user de ta douceur légendaire pour poser sur moi, ses perles rares. De tous les trésors du monde, tu m'as sans doute offert celui que n'importe quelle femme jalouserait. Un amour sincère. Une forte prestance. Un enfant. Une nouvelle vie. Je ne pouvais que t'aimer encore plus de me rendre si heureuse. Parce que j'étais bien consciente que ça aurait pu être une autre. Ce n'est pas de femme que manque le château. Juste de personne compréhensible. Chassant à l'appel mes idées, je revenais poser mon attention sur toi. Et maintenant ? Et maintenant mon Amour, je ne sais pas, je ne sais plus. Me redressant sur mes genoux, j'attrape délicatement ta nuque en t'approchant de mon visage. Ma main ne quittait pas ton cou, je ne voulais pas que tu en échappes. Je te murmurais faiblement :


« Aime-moi ... »


Avant de renouer mes lèvres aux tiennes. Je te sentais dans mon dos, vibrant. Si bien que je me collais d'avantage contre la chaleur de ta peau. Tu étais la seule porte de l'enfer qui ne me soit pas fermée à double tour. Ton poisson dans la peau, je me délectais du bout de ta langue. La saveur de tes baisers sucrés était spécial, elle était en quelque sorte mon deuxième péché mignon. La tête posée contre ton épaule, je sentais encore tes mains parcourir ma chair. J'oubliais peu à peu la réalité, profanant ainsi le monde des vivants et celui des morts pour me convertir à ta religion. Celle que tu me décris si bien à chaque seconde de mon existence. Celle dont tu es l'unique protecteur. Celui ton ton coeur … Mon autre main se posa contre la tienne sur mon ventre. De plus en plus fragile, voilà comment je me voyais entre son ossature d'homme. Par un simple regard, tu aurais été capable de me tuer l'âme. Par une simple parole, tu me rends folle. C'était une évidence. Plongée au plus profond du néant, j'étais à mon point le plus calme. C'était ce que je pensais, sans savoir que toi, tu étais encore bien disposé. Mes lèvres toujours suspendues aux tiennes, dans un hoquet de surprise, je me raidis d'un coup en retenant mon souffle. Enfonçant profondément mes ongles dans ta nuque, je la relâcha rapidement en plaquant mes deux mains contre le mur. Si c'était un effet de surprise mon Amour, je te maudis. Mordant rageusement ma lèvre, j'espaçais plus l'écart à mes hanches. Penchant mon visage entre mes bras, je suffoquais, oubliant de respirer tellement ça avait été hâtive. Un frisson qui en disait long vint me faire dresser les poils sur la peau. Décontractant mes muscles, tu n'avais plus forcé ton mouvement. Lâchant un soupire, je prenais mieux appuis contre le mur, refusant pour l'instant de flancher. Le cœur aux abois, les yeux aux bords des larmes. Les reins droits, je posais mon front contre mon bras en te laissant vaguer plus en douceur. Il m'arrivait de faire le chat en arrondissant le dos, ronronnant de plaisir. Et plus tu y allais, plus je mordais ma propre peau. Enfonçant à m'en blesser, les dents dans ma chair.


« Lu … Luka … »


J'en pleurais, les genoux tremblant. Mes coudes retombèrent lourdement sur le lit, je venais de flancher. Renfonçant de plus belle mes ongles dans l'oreiller. Partagée entre le souffle saccadée et les entrailles incendiés. Sur un coup de faiblesse et de rage, je plaquais l'une de mes mains sur son bassin pour arrêter. Mon ventre se gonflait et se dégonflait à une allure à me faire peur. Je me repositionnais correctement face à lui, le dos contre le lit avant de l'attirer à moi avec toute la fougue que j'avais emmagasiné. T'embrassant de nouveau, je serrais tes hanches de mes cuisses, mes mains dans ton dos … Je me cambrais de nouveau, tirant mon visage vers l'arrière, remontant la poitrine. Avoir le démon au corps devenait de plus en plus significatif pour moi. Sans oublier ma hargne du moment, mes doigts se faisaient pire que des lames de rasoir sur ta peau. Griffant aussi fort qu'était mon plaisir, hurlant presque un mal sur le point d'être comblé. Je ne te lâchais plus, prenant pour cible ton épaule, je mordais, les yeux gorgés d'eau. Encore et encore … Jusqu'à m'en tuer. Cessant toutes tortures à ton épaule, je calais mon front contre ta clavicule sans jamais défaire l'enfoncement de mes ongles dans ton dos. Je me hais de t'aimer autant à m'en faire perdre la raison. A m'en faire perdre les mots …
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Luka Jan
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Luka Jan


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeLun 1 Juin - 14:20

Ton visage non loin du mien, j'ai le cœur au bord de l'explosion. Tout est enivrant et prenant : l'instant, les sentiments, les regards, les gestes et les caresses à laquelle viennent s'ajouter les mots : « Aime moi... » Là est mon but premier : t'aimer. Je le fais constamment, à chaque seconde que je respire, à chacun de mes gestes, à chacune de mes paroles. Tout les moments vécue avec toi, de loin ou de près, je t'aime. Comme un fou, comme jamais mon cœur n'a oser se donner. Tes mots me transportent, me comble et me rende ivre d'un bonheur que je ne connaissais pas. Te serrant tout contre moi avec cette même crainte que tu t'échappe de l'emprise de notre amour. Je te sais pourtant aussi soudée que moi. Ta peau contre la mienne me brûle de plaisir, mes mains continue leur parcoure sur ton ventre, tes reins, tes hanches, tendis que mes lèvres sont happés par les tiennes. Je veux te voir à mes côtés à chacun de mes réveil, te retrouver chaque soir en rentrant du travail dans un « chez nous », toi et notre futur enfant. Que demander de mieux? Alors viens avec moi, prends moi la main et partons ensemble vers ces contrées qui ne demande que notre présence. Mes mains remontent le long de ta poitrine. Le corps d'une femme est toujours agréable à découvrir, mais le tien est un vrai trésors. Me procure une sensation bien distincte de ce que j'ai pus connaître.

Ayant comme complice la nuit, je me sens différent à tes côtés. L'âme protectrice, je serais l'Ange que l'on t'a envoyé pour veiller sur toi. Te protégeant de mes ailes fictives, je ferais en sorte que les douleurs t'atteignent le moins possible. Je serais ton bouclier premier, anticipant les chocs. Gardien de tes songes, je suis à présent lié à toi jusqu'à mon dernier souffle. Chaque respiration accéléré de ta part ne fait qu'accroitre mon envie et mon désir pour toi. Jamais je n'aurais crus l'homme capable d'aimer et de désirer un être à ce point là. Comme quoi, l'être humain peut être bien plus surprenant que nous ne pouvons le croire. Mes lèvres descendent le long de ton cou. Je te sens fin prête à ce que nous passions à l'ultime plaisir. Fébrile, tremblant de toute part, mon corps tendus par l'envie et l'amour, je reviens joindre mes lèvres aux tiennes avant de me glissé docilement en toi par surprise. Ta réaction fut immédiate. Ma chair sous l'emprise de tes ongles, je ne bronche pas, bien trop surprit par ce plaisir venue me frapper en plein dans le bas du ventre. Aussi fichue et déstabilisé que toi, je viens posé ma tête sur ton épaule, tentant de reprendre un semblant de souffle. Venant m'appuyer sur le mur de ma main droite, je viens de mon autre main, te serrer un peu plus contre moi et te mettre à l'aise. Atteignons ensemble l'extase et le point ultime mon amour, que jamais nos âmes ne se détachent.

Continuant mes caresses sur tes flancs, je commence alors un lent vas et vient. Damned! Si je te tue de mes coups de reins, crois moi mon amour, je me donne la mort à moi même. Et quel doux supplice! Frissonnant , la tête toujours contre ton épaule, je viens de temps en temps effleuré le creux de ton cou de mes lèvres mais aussi pour y venir le mordre lorsque le plaisir m'assaille de ses assauts répétés. Tes gémissements non contrôlés, viennent se mêler aux miens, qui pourtant, je tentais de les coincés dans le creux de ma gorge. Rien n'y fait, mon souffle en accord avec le tiens, j'accélère la cadence. Je me rends fou, tu me rends fou! Achève moi de tes cris! Perdue, l'esprit brouillé, je ne sais plus où je suis, n'y où je vais. Tout ce que je sais c'est que je suis avec toi. Emporté loin du monde des vivants, nous courrons au galop pour une dimension que nous nous sommes créer, propre à nous. Ma main se crispe sur ta taille... Le souffle court, il est déconcertant de sentir un plaisir grimpé les échelons. Calmant mes coups de reins, je tenais absolument a faire durée cet instant le plus possible. Être en toi était un moment de complétude qui dépassait l'entendement. C'était dans ces moments tout particuliers où nous ne faisions plus qu'un. Unis comme jamais.

Ta voix mêlés aux sanglots laisse échappé mon prénom. Je sais que tes larmes ne sont pas douloureuses, mais que seulement tu es dépassé par le plaisir procuré. Alors rassure toi, si moi je ne pleure pas, mon cœur lui hurle à la Lune qu'on le rende si fou. Lâchant prise, tu tombe lourdement sur l'oreiller. Aussi tremblant que toi, j'avais la sensation que mes jambes n'étaient que du coton ayant perdue toute force et résistance. Le bas ventre subissant le doux incendie, mon cœur tiraillé par un afflue de sentiments, mon esprit embrumé par l'odeur et le touché de ton corps. Je sens ta mains sur mon bassin, stoppé tout gestes de ma part. Obéissant difficilement, le front contre mon bras, j'attends docilement que tu te repositionne correctement face à moi. La fougue avec laquelle tu m'attire vers toi ne fait qu'attiser la flamme encore plus qu'elle ne l'était. Mes deux mains positionné de part et d'autre de tes hanches, je viens happé tes lèvres pour y dévoré leur goût. Nouveau coup de rein, tu te cambre, m'offrant ton cou que je viens mordre afin de te tirer une série de frisson incontrôlés. Je me crispa tout de même sous l'effet de tes ongles sur ma peau. Tel un chat, tes griffes longe ma colonne vertébrale tendis que j'accentue mes vas et viens qui me déboussole. Où est le nord, où est le sud? Je n'en ai aucune idée. Plus rien n'a de sens. Subissant tes ongles plantés dans ma chair mais aussi tes crocs sur mon épaule, je me sens au bord de la rupture. Cinglé, tu me rends cinglé ma parole! Les gémissements ne se font que plus bruyant et ma présence en toi plus profonde. Viens à moi, ensemble jusqu'à la fin, nous atteindrons le sommet. Plus l'extase menaçait d'arriver, plus tu enfonçais tes griffes tendis que moi, je tentais de contrôlés mes baisers sur ta peau, l'empoisonnant d'un désir non dissimulé. Tu m'as eu, tu m'as piégé au sein de ton âme pour me faire tiens à jamais. Enchainé à l'un de tes piliers je me suis résolue avec joie à être celui qui te hanterais jusqu'à la fin. Inscrit au creux de ta peau, au creux de tes reins, damné moi de l'aimer autant.

Mon visage se crispe, mon corps se tend de plus belle. Je sens la pointe de l'aiguille s'enfoncer un peu plus dans mon cœur. Venant cette fois mordre à mon tour la peau recouvrant ta clavicule, je me retiens plus que jamais de ne pas hurler ton nom. Mes gémissements cessent aussitôt... J'ai touché à pleine mains les nuages, le ciel aussi bleu que tes yeux est venu me couvrir d'une pluie que l'on appel « amour ». Le tien. Mon corps complètement détendu, un long frisson d'extase parcoure chacun de mes membres. Restant encore en toi quelques instants, savourant cette sensation, je viens t'embrasser langoureusement, essuyant au passage les quelques larmes que la marque d'un plaisir fou, est venue te laissé. Nos souffles saccadés se mêles et s'entremêles. Je viens alors te susurré au creux de l'oreille, d'une voix douce et gorgé d'émotion, prononcé dans un doux Français...

« Je t'aime... et qu'à jamais je ne sois tiens. »

Le poète de retour... faible sourire de ma part, avant d'embrasser tendrement le creux de ton cou. Ma main viens te caresser les cheveux, puis ta joue avant de t'embrasser de nouveau. Addict de tes lèvres et de ta personne, je suis un véritable drogué à présent. Le silence nous reviens. Ton corps tout contre moi, je pourrais rester des heures entières ainsi, ne me lassant jamais de la douceur que tu dégage. Est-ce un Ange, est-ce un rêve? J'ai aimer Maria comma jamais je n'aurais crus aimer... Pourtant toi, tu m'es tombée du ciel par je ne sais quel de tes Dieux, m'assommant de ton regard, me tuant de ton sourire. Je m'étais juré de ne jamais retombée sous le charme d'une femme, d'où la raison de mes aventures sans lendemain avec des hommes. J'étais loin de me douter que je trouverais ici, celle qui me complétais à ce jour. Croyant qu'Elle avait été la seule à me rendre ivre et fou de bonheur, voilà que je t'ai dans la peau. Toi me rendant totalement addict de ta personne, subjugué par tant de douceur et de beauté émanant de toi, les sentiments que j'ai à ton égard sont bien loin de ceux que j'ai déjà donné. Et ça, je te supplie d'y croire, que toi, Damara Galanis, tu es l'unique femme qui sait me faire plier et tombé à genoux. Mes barrières n'existent plus, nu face au monde, tu es ma seule protection. Je repense alors à notre première rencontre. Je n'oublierais jamais à quel point tes yeux et ton sourire m'ont fait chaviré le coeur. Riant légèrement face au souvenir de ta chute sur moi à cause d'Athis, le jour où tu es venue m'accueillir, m'envahis d'un bonheur inexpliqué. Je me remémore l'évolution de notre parcours, de l'ampleur du lien et à quel point tout cela avait été si rapide et si évident... Plus j'y pense et plus je t'aime.

Me retirant doucement, me tira une nouvelle fois un frisson. Souriant, je reviens à tes lèvres où langue cherche sa jumelle, avant de descendre le long de ton cou, embrassant le début de ton sternum. Puis curieux de ressentir une sensation de brûlure sur mon dos, je te vole un dernier baiser avant de remettre mon caleçon et de me lever vers le miroir. A la lueur de la lune, je ne pouvais pas les louper. Mes épaules portaient l'implantation de tes ongles... et c'était sans compté les griffure le long de ma colonne vertébrale. Je ne pus m'empêcher de rire face à tant de passion...

« La prochaine fois... fais attention de ne pas confondre mon dos pour des rideaux, vilain chat. »

Riant de plus belle, je viens te rejoindre sans tarder, te calant au creux de mes bras. Embrassant ton front, l'apaisement et le bien être est là. Je ne me suis jamais sentis aussi bien depuis longtemps et ça, je ne le dois qu'à toi. Effectuant des effleurement sur ton flanc droit, le sommeil m'avait quitter pour un petit moment. Le cœur sur un bateau de sentiments, je me sens d'humeur à l'aveu.

« Je n'ai jamais cru à un seul Dieu... et encore moins au mien. Mais je ne remercierais jamais assez les tiens de t'avoir mis sur mon chemin, mon Amour. »

Te serrant un peu plus contre moi, je te hais non sans un amour pur, de m'avoir enchainé au trône de ton cœur à m'en faire perdre le Nord...
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeJeu 4 Juin - 1:18

L'odeur de sa peau me rendait folle, j'abdiquais sans peine à ses maux et à ses assauts. Réclamant de toi, d'avantage comme à chaque fois. M'agrippant à toi comme si ma vie en dépendait, comme si c'était notre dernière nuit. Plus rien n'avait de sens et je ne prenais que pour seule boussole, ton cœur. Même si je savais pertinemment que jamais, je ne retrouverai mon chemin. Parce que c'était ça, aimer l'autre. Fermer les yeux et marcher à ses côtés, à sa trace sans jamais la quitter. Saisissant tes lèvres, là était la direction … J'avais beau contracter mes cuisses entre tes hanches, je n'arrivais pas à stopper cette envie de Toi. Toujours plus grande. Toujours plus présente. Prenant un malin plaisir à ressentir la chaleur ambiante de ton corps contre le mien. Je ne pouvais pas demander plus, tu arrivais à me combler dans tous les sens du termes. Un amour complet. Que même les larmes n'arriveront jamais à détruire. Celles-ci logées au coin de mes yeux clos, je serrais les dents alors que j'entaillais involontairement ta peau. La douleur abominable des enfers prenait bas sur moi. Suppliant la fin de rester loin de moi, je ne te lâchais plus. Les frissons sur le corps étaient semblable à des coups de couteaux, ta chaleur, un brasier. Où tu incendies mon cœur sans retenue. J'avais mal, une affreuse douleur qui coulait dans mes veines. Et je m'en portais comme un diable, cherchant toujours à te sentir plus proche de moi que jamais. Dressé de tous tes muscles, je me cambrais une dernière fois. T'affligeant l'ultime supplice à la torture. Et d'un coup, tout mes muscles se détendirent, la fatigue dans le corps. Je souriais en te regardant retirer les éclats de larmes sur mes joues. Transpirante, ton départ créa un vent frais qui venait me chatouiller la peau. Fiévreuse, je me laissais aller sous mes couvertures en te regardant face au miroir. Reprenant par la même occasion mes sous-vêtements que j'enfilais. Effectivement … Le dos lacéré de jolies traces rouges. Remontant la couvertures jusqu'à mon nez, je me défendis :

« Ce n'est pas de ma faute … »


Je me sentais tellement vide et lourde de fatigue que dès que tu arrivais de nouveau, je n'attendais pas une seconde de plus pour me laisser aller contre toi. Bâillant, je calais mon visage dans le creux de ton cou, l'un de mes mains posée sur ton torse. Cherchant toujours cette protection de Toi. Je la retrouvais bien vite, cachée aux yeux de la nuit. Au plus profond de ta chair. Tes mains vagabondaient encore sur mes flans. Je devinais sans peine que toi, tu n'étais pas fatigué … Me tenant toujours éveillée, je t'écoutais remercier mes anciens Dieux. Confuse de ne savoir quoi répondre, je me contentais de rire légèrement avant de déposer un baiser dans ton cou. Respirant profondément, je faisais encore un effort pour rester avec toi. Glissant ma main vers tes côtes, puis vers tes épaules. Je ne faisais qu'effleurer les marques, que j'ai vite fait d'abandonner en sentant ton petit sursaut. Fermant les yeux, je sentais mon ventre entrer en contact avec le tien. Et dire que dans quelques mois, j'aurai pris encore de volume … Je sombrais ainsi en murmurant que j'allais ressembler à un éléphant. Il me semblait même t'avoir entendu rire …

Le bras dans le vide, j'ouvrai les yeux. Assommée par une douleur à la tête, je cherchais à taton ma montre sur la table de nuit. Il était près de quatre heure du matin. Rageant, je fourrai mon nez dans l'oreiller. Mon Amour semblait dormir profondément pour une fois … Tournant les yeux vers lui, en effet. Sa main toujours posée sur moi ne m'avait pas quitter, dormant à point fermé. Essayant moi aussi de trouver le sommeil, impossible. Après quelques minutes, je me redressais en m'asseyant sur le rebord du lit, cherchant un médicament dans le tiroir. J'en avais à l'appel depuis quelques semaines. Une fois trouver, je me dirigeais vers le lavabo. Tournant le robinet, je laissais l'eau s'écouler dans une bouteille. Avalant le tout, je regardais en direction de la fenêtre pleine de buée. Reprenant une gorgée d'eau, j'allais un instant l'ouvrir, histoire d'aérer la pièce. Baillant à nouveau, je m'étirais en m'accoudant. La lune et les étoiles ne nous quittait jamais et c'était quelque chose de magique quand on savait que ses boules de poussières étaient, elles aussi éphémères. Dans mon élan, je cherchais les constellations, l'étoile de la Vierge … Athènes était autrefois, la ville du savoir. On y étudiait pour s'instruire. Rappeler à l'ordre par mon mal de tête, je cessais toute activité pensive pour retourner me coucher. A mon grand désarrois, je me retournais dans tous les sens. Impossible d'être à mon aise. Au final, même si j'étais mal installée, je me couchais sur le ventre, les main sous l'oreiller … Pour finir de nouveau sur le dos.


Soupirant, j'avais la tête lourde et la fatigue sans jamais la trouver. Sentant une brise, j'ouvrais les yeux pour me rendre compte que j'avais oublier de refermer la fenêtre. Maudissant la terre entière, je me relevais pour aller la fermer. Manquant de me prendre le coin du bureau sur la cuisse. Ce qui fit, évidemment un bruit suivit d'un « Zut! ». Massant, je n'avais rien, heureusement. Retournant rapidement dans le lit. J'attendais quelques minutes en espérant que tout passe. Que je m'endorme jusqu'à demain … Les rêves sont beaux, quand ce n'est pas Toi qui n'a pas sommeil, c'est moi. Mais Contrairement à toi, j'avais envie de dormir. Puis, en me tournant vers toi, je te fixais tendrement. Passant un doigt sur ta joue .. Aucune réaction. Alors, je reposais mon visage contre l'oreiller, les yeux perdus dans le vide. Et comme si cela ne suffisait pas, il fallait que je me plaigne …

« Luka.? J'ai faim et j'ai mal à la tête. »

Prise d'un coup de foux-rire, je me logeais contre toi. Étant sûre de t'avoir réveillé; si ce n'était pas déjà fait bien avant. Me serrant contre ton torse, j'écoutais le battement de ton coeur … Il chantait la sérénade du petit matin. Et comme par miracle, je m'apaisais au doux rythme de ta mélodie ...
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeSam 6 Juin - 16:37

Parfois, tu es comique à ton insu. Ressemblé à un éléphant... crise de fou rire mais aussi moment de solitude car tu t'endors bien vite au creux de mes bras. Souriant de plus belle, je viens t'embrasser le sommet du front avant de chercher le sommeil à mon tour. Le regard directement diriger vers la fenêtre, je me remémore les événements passé à tes côtés. Bien que cela faisait six mois que nous étions ensemble, à ce jour j'avais l'impression que nous nous connaissions depuis des années. La complicité c'est lié entre nous sans aucune difficulté. Je me souviens de ce soir où pour la première fois nos lèvres se sont unis. J'étais tellement frustré par ton petit manège que l'essentiel m'avait échappé. Nous avons tourné autour du pot, comme deux adolescents. Riant doucement face à se souvenir, la vie peut parfois être surprenante. Je te regarde dormir paisiblement contre moi... Tableau attendrissant, je sens mon cœur ce gonflé de bonheur. L'amour a fait du porte à porte, jusqu'à tombé sur nous. J'ai souvent haïs Cupidon de nous offrir de sa flèche, le sentiment le plus célèbre. Mais j'avais oublié à quel point il était bon de l'avoir au creux de soi mais surtout, représenté par une personne devenue Universelle.

Seul le bruit de ta respiration calme et apaisé se faisait entendre. Finalement, je sentis mes paupières s'alourdirent à leur tour. Ne luttant pas plus longtemps, je me laisse allée, l'apaisement me gagnant complètement...

Il me semblait que tu bougeais furtivement à mes côtés. La tête lourde de sommeil, je ne réagis pas tout de suite. Ta chaleur avait quitté le lit et c'est avec mauvaise joie que j'accueille soudain un grand courant d'air, venant de la fenêtre que tu venais d'ouvrir. Un long frisson venait cette fois me réveillé dans la totalité... C'est pas que je t'aime pas ma Belle... mais j'ai vraiment envie de dormir. Alors j'sais pas ce que tu as dans le comportement qui te rends si agitée, mais vient donc te calmé dans le creux des draps. Bizarrement, c'est comme si tu obéissais à mes demandes silencieuses. Ne bougeant toujours pas d'un millimètre, je ne sais pas comment j'ai fais pour retenir cette crise de fou rire qui menaçait d'éclater au moment où j'entendis un « Boum » suivit d'un rageux « Zut! ». T'imaginant à la perfection te cogner contre un meuble, la maladresse devenait de plus en plus présente chez toi. Te retrouvant enfin, c'est ton doigts que je sens sur ma joue... Retenons nos rire Luka. J'ai l'humour farceur et il aurait été tellement facile de te surprendre avec un « Bouh! » et s'en était finis de moi. Je te voyais déjà me surplombé de coup sans douleurs provoqué par la peur et par une colère passagère.

« Luka? J'ai faim et j'ai mal à la tête. »

V'la autre chose. Cette fois je ris de bon cœur. J'avais oublié à quel point une femme enceinte pouvait être d'humeur en mode : chiantise. J'ai faim, j'ai froid, j'ai chaud, j'ai envie de vomir, me touche pas, reviens vers moi, j'ai mal, j'suis fatigué... Ce sont les joies de la grossesse. Riant de plus belle, je m'apprêtais à me lever pour aller te chercher quelque chose à manger... et là, foutage de gueule : ELLE DORT! Déconcertant parfois... Je sais pas si j'dois rire ou pleurer là. Il est quatre heures du matin, je l'ai sentis tourné viré dans tout les sens entre les draps, se levé, ouvrir la fenêtre alors qu'il fait zéro dehors, elle revient, me réveille, me réclame à manger. Alors en bon gentleman et parce que je peux rien lui refusé, je m'apprête à me levé... et voilà que mademoiselle dors comme un gros bébé.

Soupirant, je souris comme un benêt. Les prochains mois risquent d'être très drôles. Mais maintenant... me voilà comme un con parce que j'trouves plus le sommeil. Bordel. J'pourrais pas dire : « j'aurais ma vengeance quand se sera mon tour! » Parce que bon... a ce que je sache j'ai pas encore la capacité de tombé enceinte hein! Okay, je me vengerais pas... C'est bien parce que je t'aime plus que ma propre vie. Bon et bien, maintenant t'as plus qu'à jouer à saute mouton dans ta tête... c'est tellement étroit la dedans que j'suis pas sur que se soit pratique. Je serais capable de me faire un traumatisme crânien dans mon propre crâne...J'sais pas si c'est le fait de m'avoir réveiller « tout en douceur » en pleine nuit qui me rend si abrutit, mais j'me fais peur parfois. Bon okay... chantons alors! Je suis un homme de Cromagnon, je suis un singe ou un poisson... Moi en poisson. Ouais bien sur, j'pense que j'serais plus le genre Poisson Clown! Tiens sa m'fais pensé à Némo...

Ouais là j'pense vraiment à me jeter du haut de la fenêtre.

La culture Française me manque quand même... Tu vois j'suis pas un homme, je suis le roi de l'illusion, au fond qu'on me pardonne, je suis le roi, le roi des cons! AH ça me va plutôt bien ça! Je trône sur ma propre connerie. Même les dix prisonniers les abrutis rassemblé ne pourrait pas atteindre mon niveau. Non je ne suis pas non plus tombé du berceau lorsque j'étais gamin. Moi et ma connerie dans toute sa splendeur...

Je te lance un regard bourré de reproche... qui s'évapore aussitôt. Avouons, c'est à cause de toi quelque part si je suis dans cet état. Heureusement que tu ne me laisse pas l'opportunité de parler parce que tu dors, sinon je crains le pire. Souriant, je t'embrasse le sommet dur crâne avant de patienter de nouveau. Je n'ai pas trouvé une seule minute le sommeil depuis mon éveil. Je prends délicatement ta montre sur la table de nuit... Six heures du matin. Le temps me paraît long mais bizarrement, ce n'est pas désagréable. Tout simplement parce que tu es logée contre moi. La présence de ta personne à des effets surprenant sur moi parfois. Ton visage serein et apaiser m'attendris. Évoquant la douceur d'un ange, il reflétait aussi l'innocence et la fragilité. C'est toute ta petite personne qui m'a frappé en plein cœur la première fois où mon regard c'est posé sur toi. Je me souviendrais toujours de la sensation que tu as provoqué à l'intérieur de mes entrailles à cet instant. Le plus merveilleux, c'est qu'il se produit toujours lorsque je te regarde effectué un des gestes les plus banal. Tout en toi m'émerveillais. Une femme parmi tant d'autre... la mienne. Celle qui a sue bravé mes barrières et mes vents contraire. J'étais avant son arrivé, comme un loup errant de lieux en lieux, sans but précis. Tu as été … comme l'Etoile du berger.

Je laisse aller mon esprit vers mes souvenirs avec toi, des moments passés aussi magique les uns que les autres, nos rire et nos jeux. Le jour où tu m'as annoncé que tu étais enceinte... Comblé, je ne demande pas plus de la vie. Le cœur allégé, il sourit face à sa propre guérison. Je me rends compte en cet instant, à quel point j'ai changé. Le goût de vivre, le renouveau... Qu'il est bon de retrouver tout ces éléments, mais aussi de voir qu'au levé, vous n'êtes plus seul. Une personne à vos côtés, l'être aimer comblant le trou béant que vous vous êtes créer. Sa peau douce contre la votre, ses baisers papillons qui tentent désespérément de vous éveillé, le frôlement de ses gestes sur votre corps... Nouveau sourire. Décidément, j'suis abonné à la Smile Attitude. Le temps passe et je me souviens de ta phrase juste avant de te rendormir : J'ai faim et j'ai mal à la tête...

J'imagine pas ce que ça va être au réveil. Me retirant doucement de toi, je quitte le lit afin de m'habiller d'un bête tee-shirt noir et d'un jean. Ne faisant aucun bruit, je sortis dans le couloir après t'avoir donné un dernier baiser sur le front. En cours de route, je croise Athis qui vient m'accueillir avec un enthousiasme contagieux. Ou plutôt est-ce la faim qui l'a guider vers moi. En même temps, vu ton gabarit, sa m'étonne pas. L'invitant à me suivre d'un coup d'œil, je descendis jusqu'au réfectoire des Gardiens où je trouva le nécessaire pour calmer ton estomac. Je servis des croquettes à Athis avant de remonté dans la chambre avec une tasse de chocolat chaud et une poche en papier kraft contenant des pains au chocolat et des croissants. Pour le moment, je n'ai pas eu le droit à des envies particulières. C'est le propre d'une grossesse... Subitement elles vont vouloir des fraises, des fruits de mer ou je ne sais quoi d'autre. Enfin ne parlons pas trop vite. J'ai pris le temps discuté avec certains collègues qui me demandaient de tes nouvelles. Leur répondant que tu allais parfaitement bien, je me souviens des « blessures » que tu m'as infligés. Souriant timidement, je poursuis ma route. Tu ne m'avais pas loupé, je ne te savais pas si féline. Tu me surprendra toujours.

Je te retrouve toujours endormis, la respiration apaisé. Souriant je viens posé ta tasse sur la table avec la garniture. Je viens te rejoindre, assit sur le bord du lit, contemplant ta personne. Embrassant ta joue, je viens replacé une mèche de cheveux derrière ton oreille sans te réveiller. Tu es si belle mon amour, que je pourrais te regarder ainsi pendant des heures. Je me dis que chaque jour, je ne me rends pas assez compte de la chance qui m'a été donné de te croiser. Je me suis souvent dis qu'on ne disait jamais assez « je t'aime ». Alors je ne te noierais de tout mon amour pour que jamais tu n'oublie tout ce que j'éprouve à ton égard. Souriant tendrement, je replace le drap sur ton épaule découverte avant d'aller à la fenêtre. Le ciel était bleu comme tes yeux, parsemé de léger nuage. Rare sont les fois où le temps est d'humeur joyeuse ici. Contemplant le soleil se levant au dessus de la forêt, me baignant de quelques rayons.

Le soeil est égale à l'amour que je tu me porte... Balayant de sa lumière, l'ombre terni du tableau qu'est ma vie.
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeMar 16 Juin - 0:03

On allait me tuer … C'était une évidence. Les yeux gorgés de pénombre, la conscience plongée dans le néant, je me laissais quitter ce corps contre le tien. Inanimée, presque sans vie. La mort me fait peur même si c'est naturel. Tremblant en sentant Morphée me prendre, je ne suis plus d'ici mais d'ailleurs … Inconsciente dans mon sommeil, ma peau était toujours soudée à la tienne. Il était difficile de se quitter de corps, voire impossible. Surtout la nuit. Les étoiles sont à la lune, ce que les nuages sont au soleil. Ils s'accompagnent un instant sans jamais se quitter, juste laisser la place à d'autre. C'était comme ça parfois.


« Damara ? »

Ouvrant difficilement les yeux, tout était brumeux. Le lit vide, je me réveillais seule. Prenant appuie sur mes avant-bras pour me redresser, aucun vêtements ne trainaient sur le sol. La voix qui venait de me tirer de mon sommeil ne m'était pas inconnue. Avec tout mon courage, je me laissais retomber sur le matelas. Les yeux perdus dans l'ombre de la nuit noire. Quelques minutes s'écroulèrent, assez pour que je somnole. La voix reprenait son chant glaciale, m'appelant sans cesse. Forcée, je me lève donc de la chaleur solitaire de mes draps. En simple t-shirt, je m'approche de la porte en l'entrouvrant. Jetant un regard dans le couloir. Rien. Ce devait être mon imagination. La refermant, la voix reprit de plus belle. Fronçant les sourcils, je me plantais contre le mur du couloir. Longeant celui-ci, je n'étais pas à mégardes. Comme si j'étais forcée d'y aller, de la suivre. Descendant les escaliers, la pierre froide agressait ma peau mais je tenais bon. Toujours cet air glacé dans l'air qui me procurait des frissons et des tremblements. Posant enfin le pied sur la dernière marche, je cherchais du regard quelque chose ou quelqu'un … Ne fut-elle pas ma surprise de voir une petite silhouette au beau milieu de la nuit ? Elle dansait presque entre les ombres des murs. M'agenouillant à terre, je l'appelais à moi. Agile dan ses gestes, elle sautillait sur le sol, comme si elle jouait à la marelle. Intriguée par l'enfant, je le suivais du regard. A la lumière des étoiles, elle s'avançait enfin vers moi. Le visage plongé dans l'ombre, ce n'était que ses mains sur mon ventre que je sentais. Le contact était froid et désagréable. De son rire cristallin, il s'écarta de moi en courant dans le couloir. Jusqu'à ce que je la perde de vue.

Me relevant, je marchais sur ses pas. Sans savoir où ils me mèneront, ni pourquoi. L'endroit me paraissait mort même si un rire résonnait entre les murs. Il n'y avait personne ici. Le chemin était brouillé par le silence. Je voulais retourner dans ma chambre mais impossible, je devais savoir pourquoi elle m'appelait. Des sanglots me parvinrent jusqu'aux oreilles. Écoutant, je me dirigeais vers la sale commune. Plongée dans le noir, je distinguais le petit corps dans un coin de la pièce, replié sur lui-même. Sans attendre, je m'approchais en hâte en m'apprêtant à soulever son visage de ma main. Devancée, ses yeux bleus électriques plantés dans les miens me laissaient sans voix. De ses larmes, un sourire réapparut. « Pourquoi tu m'as abandonné ? ». Sans comprendre pourquoi, une douleur affreuse vint me tirer sur le ventre. Une petite main blanche posé sur mon mal, le garçon se redressa en me murmurant encore la même phrase. J'avais beau lui répondre que je ne le connaissais pas, il ne cessait pas. Baissant les yeux, d'une main hésitante, je redressais mon t-shirt. Suffocant, je voyais des entailles sur mon ventre. Gorgé de sang. L'enfant riait. Et moi en panique, je me relevais, vacillante et tremblante. Tenant fermement le tissus sur mes plaies. « Pourquoi ?! », Hurlait-il en me tournant autour comme un loup. Crachant mes larmes, il avait disparut comme par enchantement. A nouveau seule, je me précipitais en dehors de la pièce, pleurant après Toi. Courant presque dans les couloirs, deux mains chaleureuses stoppèrent mon pas en m'attrapant par les poignets. «  Tout va bien ». Prenant en compte, je ne sentais plus rien sur mon ventre. Le souffle chaud venait jusqu'à mon cou. Le torse contre lequel, on voulait que je me blottisse m'apaisait un instant. Fermant les yeux, le rythme d'un cœur n'existait pas … Luka ? Relevant la tête, je ravalais ma salive. Frisson garantis. Je me reculais, les yeux écarquillés. Bafouant.


« Anth … »


Un cauchemar. Devant moi se tenait un mort tellement vivant. Mon dos entrait en contact avec le mur froid. Lui s'approchait encore et encore jusqu'à revenir contre moi. Ses bras autour de ma taille. Je n'arrivais pas à le repousser. Trop peur. Des bruits de pas venaient d'arriver. Tournant mes yeux, je te voyais. L'expression de ton visage était comme si on venait de te perforer le cœur. Puis, demi-tour. Tu t'en allais, m'abandonnant. Sans chercher à savoir pourquoi, je me dégageais d'un coup pour voir tomber en poussière le fantôme d'un mort. Hurlant ton nom, la voix en larme. C'était un malentendu! Une erreur! Pleurant de plus belle, je n'arrivais pas à te suivre. Tu étais de plus en plus loin. Tombant à genoux, j'étais seule et détruite. Le cœur serré, prêt à exposer sous la pression douloureuse.


La porte se ferma, ce qui me tira de mon sommeil. Agitée, de ne pas t'avoir à mes côtés, je m'apaisais cependant à me dire que tout cela n'avait été qu'un rêve. Refermant un instant les paupières … Un bruit de métal, un effleurement puis, plus rien. Ouvrant les yeux, je te voyais debout face à le fenêtre. Ton regard levé vers le ciel me prédisait du beau temps. J'en étais moins certaine … Me levant, je savais que tu m'avais entendue. Sans un mot, je me glissais derrière toi, enlaçant mes bras autour de ta taille, le visage posé contre ton dos. Je n'attendais pas moins de toi. Te tournant vers moi, mes lèvres sur les tiennes avant de te sourire gaiment. Je garderai le silence sur ma hantise de cette nuit. De cette douleur qui m'a semblé si réelle quand tu es parti, le coeur meurtris. Me serrant d'avantage contre toi, je voulais m'assurer que j'étais bien éveillée.


« Je n'ai plus vraiment faim … »


Souriant de nouveau en te tirant la langue. Je glissais ma main sous le T-shirt pour sentir des éraflures. T'attirant sur mon lit, je te ôtait ton dessus. Fixant d'un air ahuris les marques, je ne pouvais contenir un fou-rire. Certaines étaient ensanglantées, sec. Prenant un bout de tissus trempé d'eau, je frottais doucement pour enlever et peut-être même calmer l'échauffement. Embrassant ton cou, je me glissais à tes côtés afin d'engloutir les petits pains. J'espère que tu ne m'en veux pas de picorer dans le tien … L'estomac remplit, je me laissais tomber sur le lit en bâillant. La journée promet d'être remplie en émotion … Déjà, dehors, le temps virait au gris. Sans gêne, je m'essayais à califourchon sur ses jambes. Embrassant avidement ses lèvres.


« Ne tarde pas trop … Tu travailles aujourd'hui. »


Chercher à me faire haïr ? Jamais je n'oserais. Et puis, j'avais aussi de mon côté, quelque chose à faire. M'étirant, je mis pied à terre. Fouillant rapidement dans mon armoire des vêtements humbles. Jeans et un pull noir … Tournant le dos, tu connaissais les moindres courbes de mon être mais ça ne m'empêchait pas de jouer les pudiques. Loin de là. Enfilant mes effets, je me passais de l'eau sur le visage par la suite. Bella m'attendait depuis plusieurs jours … Je ne pouvais pas la faire attendre plus. Prête, j'attendais le bel oiseau. Nous descendions ainsi les marches de l'escalier. A la fin de la journée, je me promettais de lui en parler.

Je t'aime ... Avant de partir.
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Luka Jan
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Luka Jan


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeVen 19 Juin - 3:04

T'entourant de mes bras, c'est avec consternation que je t'entends dire que tu n'as plus vraiment faim... Tu es quelqu'un d'imprévisible, mais depuis que tu es enceinte, j'ai l'impression que tu bats tes propres records. Souriant face à tes changements d'avis et d'humeur, je souris de plus belle lorsque tu m'attire sur le lit pour découvrir « le carnage » que tu as effectué sur ma peau. Oui tu es loin de m'avoir loupé. Je prends ça comme l'expression de l'amour que tu éprouves pour moi... On peut dire qu'il est violent et fougueux. Riant intérieurement à ma propre bêtise, c'est avec un soupire de soulagement que j'accueille ce bout de tissu trempé dans de l'eau fraiche, apaisant les marques. Venant chercher tes lèvres, qui glissent langoureusement sur ton cou, je te laisse au final engloutir les petits pains que je t'ai ramené... Pour quelqu'un qui n'avait pas faim. Caressant tes cheveux et affichant un sourire tendre, j'embrasse ton front avant d'aller m'habiller. Enfilant ma chemise blanche puis ma veste, je reviens m'assoir à tes côtés, te regardant amoureusement te nourrir pour deux.

La beauté ce trouve dans beaucoup de chose, seulement l'humain est trop aveuglé pour s'en rendre compte. Ils trouvent leur satisfaction dans l'argent, les bijoux, les tableaux, l'écriture... Le plus beaux des trésors se trouve pour moi dans le fond de tes yeux et dans le creux de ton âme, là où je trouve mon plus grand apaisement, ma raison de vivre et de respirer chaque jours qui naissent. A califourchon sur moi, je réponds au quart de tour à tes baisers surplombé d'amour. Glissant mes mains dans le creux de ton dos, je ne me lasserais jamais de sentir ta peau sous mes doigts, comme lorsque l'on apprécie de sentir l'eau tiède filé entre nos doigts ou de saisir un morceau de soie. Mes mains à présent sur tes hanches, mes lèvres descendent vers ton cou mais tu me stop dans mon élan... « Tu travailles aujourd'hui. ». Étouffant un grognement d'insatisfaction, je te laisse quitté mon corps à contre coeur. Enfin bon, ce n'est que parti remise. C'est pas d'ma faute si j'suis devenue un droguée à l'odeur fruité de ta peau...


Après quelques minutes de préparation, nous descendions ensemble jusque dans le couloir où apparemment tu avais quelques chose à faire du côté des cellules. N'insistant pas sur tes intentions, je te vole un dernier baiser long et langoureux, avant de répondre à ton 'je t'aime'. Je te regarde partir avec un certain pincement au cœur. La sensation d'éloignement est quelque chose que je n'aime pas forcément, j'avais l'impression de cette manière, de t'abandonner. Faible sourire en coin, je décide de bouger que lorsque tu as complètement disparut de mon champ de vision. Aller vieux, c'est partit pour une longue -très longue- journée sans elle...

« Luka Jan? »

Je me retourne vers la droite. Un de mes collègues de taille assez imposante vient à ma rencontre. J'affirme sa demande avant de lui serrer la main par politesse. L'interrogeant du regard, je ne tarda pas à a avoir ma réponse.

« Il y a quelqu'un pour toi au téléphone... une certaine Yveline Martin. »

Mon sang ne fit qu'un tour, mon estomac se tordit sous l'effet du nom de famille. Je sentis mon teint devenir blanchâtre, sans compter les sueurs froides dans le creux du dos. 'Martin'... Je n'avais pas entendu le son de ce nom depuis des années... Déglutissant et reprenant mon sang froid, je le suivis jusque dans une salle où les gardiens pouvaient passé un coup de fil en intimité. Je saisis le combiné lorsque mon collègue sorti de la pièce... La voix de sa mère me figea sur place et me réouvrit sans le vouloir, une plaie béante que j'avais mis tant de temps à refermer. Jusqu'ici tout va bien. Formalité. Elle voulait juste avoir de mes nouvelles après tant de temps de silence de ma part. Je m'en excuse, sincèrement. Ils avaient été d'une grande aide lors de la disparition de Marie, me soufflant encore et encore que si j'avais besoin, ils m'accepteraient toujours au sein de leur famille... « Alors, quoi de beau dans ta vie? » Oulà... un tas de chose. Je dis, ou je ne dis pas? Je n'ai rien à cacher et surtout pas à eux. Et puis, en tant que bon beaux-parents, je suis presque certains qu'ils seront ravis de cette nouvelle. Avec une légère appréhension, je lâche le morceau : Damara, ma demande en mariage, notre futur enfant et notre départ en Grèce... Et là c'est le cataclysme. Long moment de silence, avant la question ultime : 'Depuis quand tu la connais?!'... Six mois, bientôt sept. Grave erreur, les injures et les reproches affluent de toute part... 'Comment peux-tu l'oublier et la remplacer si vite?!', 'Tu as mis si longtemps avant de t'installer avec Notre Marie!'... 'Si tu avais été aussi presser qu'avec cette femme, Marie aurait pus donné un enfant avant de sa disparition!!'. Les mots coincé dans le creux de ma gorge, je vois arriver la culpabilité à grand galope venant me frapper de ses sabots en plein cœur.

Fermant les yeux, retenant mes larmes comme un gamin, je n'arrive pas à décrocher une seule parole pour ma défense. La rage venant se mêler à l'incertitude, je m'assoie sur le bord de la table, une main sur le visage. Le corps tremblant, la voix me paraissait à présent si lointaine. Seul les bruits d'un long bip interminable venait m'envahir, traduisant un arrêt du cœur. Le froissement de tôle d'une voiture lors d'un accident, l'odeur du sang, son sourire et la souffrance ressentit lors de la vue de son corps inerte. Les larmes roulent silencieusement... Je donnerais n'importe quoi pour t'avoir à mes côtés mon Amour, si tu savais à quel point. Sentir la chaleur de tes bras, voir la douceur de ton sourire, sentir le parfum de ta peau, ton ventre arrondis par notre conception. Entendre ta voix me murmurer à quel point tu m'aimes, mais aussi que je ne suis pas le moins que rien que j'ai toujours cru être à la suite du départ de ce qu'on qualifie de mon premier amour.

Le néant total, la rage au point culminant, je sens qu'on va avoir le droit au mauvais moi, et ce contre ma volonté. L'effluve des reproches me poussent au bord du gouffre et c'est dans un élan non contrôlé que je réplique d'une voix sèche :

'Vous devriez apprendre à avancer comme tout le monde! Arrêtez vous constamment au passé si vous le désirez mais c'est pas ce qui ramènera Marie. J'ai une vie à continué et j'ai trouver avec qui la construire! Et ça, même tout les reproches du monde ne me feront pas changé d'avis. Sur ce, Bonne journée!'

J'arrive même à être encore poli... je raccroche, avant de me lever et faire les cents pas. Les larmes roulent toujours en silence, tendis qu'une main sur le front je tente d'apaiser mes nerfs. Inévitable, le téléphone vole à travers la pièce et vient s'écraser violemment contre le mur. M'adossant contre celui-ci, je sens mon mon cœur se compresser face aux souvenirs. Et si... elle avait raison? Abrutit! Je réclame avec force en silence, ta présence. Je ne sais pas ce que fais Damara en cet instant, ni où elle est précisément, mais je suis à deux doigts de la rejoindre. Juste l'entra-percevoir. Et si je la perdais elle aussi à cause de mon incompétence? Rien que l'idée me donna la nausée. Jamais je ne veux te perdre. Plutôt mourir que d'être séparer de toi! La culpabilité me tiraille le corps et l'âme mais aussi, je retrouve ce sentiments de n'être rien. Un pauvre type qui n'arrive même pas à conserver son bonheur. Si jamais, tu devais m'échapper. Je ne paye pas cher de ma durée de vie....Puisque tu es ma raison d'être.

*.*.*.*.*.*

La journée passa sans que je ne la voie défilé. L'esprit tourmenté par ce foutu appel me bousilla tout mon temps. Quoi que je fus 'divertis' par ton ami, l'espagnol. Alexandre. Con sur les bords, enfin au début. Au final... il est sympa. C'est une longue histoire et j'suis pas mécontent de l'avoir rencontrer dans ce foutu couloir. Les mains dans les poches, je vogue dans les couloirs sans but précis, si ce n'est que la retrouver au plus vite. Me perdre au creux de son cou et lui murmurer à quel point je tiens à elle. Ne pas lui dire : 'je m'excuse d'être un raté' même si ça me démange. Je prends la direction de ma chambre où tu n'es pas encore là. Je prends alors mon nécessaire pour me doucher et file vers les lieux. Laissant avec une certaine joie l'eau tiède glisser le long de ma peau, mon esprit ne cesse d'être envahit. Tentant tant bien que mal d'oublier avant de te retrouver, j'enfile un tee-shirt blanc et un pantalon noir léger avec une pair de basket. Se mettre avant tout à l'aise...

Décidément, je ne veux pas rester ici. Me sentant oppressé, étouffé, j'avais besoin de prendre l'air. M'aérer l'esprit et les idées. Prenant dans ma poche mon badge de gardien, je parcoure les couloirs sans jamais te croiser. Ressentant un léger pincement au cœur, je suis frustré de me voir si emphatique et sensibilisé. Je n'avais pas été dans cet état depuis longtemps et ressentir de nouveau cette boule au fond de ma gorge me déplait. Je sais que tu sauras me trouver... je ne m'en fais pas pour ça. Au pire, je fais confiance au flair d'Athis. Arrivant dehors, c'est avec un léger apaisement que j'accueille les doux rayons de soleil. Il devait être un peu plus de vingts heure, le moment de la journée où l'air était le plus agréable. Le visage fermé, je n'adresse aucun regard à qui que se soit, si ce n'est au gardien de permanence a la sortie de la prison pour lui montrer mon badge. Il me laissa passé sans broncher. D'un pas lent, je parcoure les lieux pour me retrouver à cet endroit que j'appréciais. Assez loin de la prison mais pas assez pour ne pas apercevoir les mur, je viens m'installer contre un arbre, dans le genre de lieu ou personne ne vient foulé. Face au coucher de soleil, je sens l'amertume, la culpabilité et le manque de Damara formé un beau mélange. Etais-je vraiment cet homme dont j'ai vu le reflet il y a déjà plusieurs mois? Celui qui n'était plus bon à rien, a part se saouler dans les bars pour noyer sa peine. Suis-je l'image même de mon père... Une larme traitresse glissa le long de ma joue que j'essuyai avec une certaine rage. Et pour la première fois depuis que je l'ai rencontré, j'allumai une cigarette en espérant que cela me détendra les nerfs. Première bouffée... foutaise. Que dale. Je viens l'écraser presque aussitôt contre l'arbre avant de re-regarder le ciel. Aussi bleu que tes yeux. J'estime en ce moment même la chance que j'ai de t'avoir dans ma vie. Je suis devenue un autre homme grâce à toi, et je ne te remercierais jamais assez de ce bonheur que tu me sers sur un plateau d'argent chaque jour. Mais, est-ce que je le mérite vraiment? J'aime cette femme au delà de ma vie, jusqu'à ce que mon âme en soit détruite. Comme jamais on a pus voir un amour au monde, le mien est unique et immense. Tout les reproches envers le décès de Marie ne me fera jamais changé d'avis pour mes sentiments envers toi mon amour... Damara Galanis, Femme Grec, Femme d'un jour, Femme d'une histoire... Mon histoire. Seconde larme... Merci à la vie de m'avoir donné cette foutu sensibilité! [/size]
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeSam 20 Juin - 1:59

Ils venaient de partir depuis une bonne dizaine de minutes. Me laissant seule avec Athis devant le pont déjà baissé. Sans cesse harcelée par l'envie de fuir loin d'ici, je ne bronchais pas. Laissant les pleurs de mon cœur de côté, je ne partirai jamais sans lui. Je scrutais l'horizon, là où le soleil donnait la bénédiction de quelques uns de ses rayons. Le sol gorgé d'eau, refusant de la boire créait des flaques. Tournant le dos à la grille à présent fermée, je regardais le chien fixer son propre reflet. La cour n'avait pas été épargnée non plus. M'abaissant à ses côtés, mon visage était toujours animée par la joie. Trempant un doigt dans l'eau, intrigué, il approcha sa truffe. Trop près, peut-être. Je n'ai pu faire taire mon envie de lui jeter ses perles froides … Sortant victorieuse, je me détournais de lui en regardant l'heure. Il était assez tard pour que Luka ait fini sa journée. Gaiment, je m'activais à aller le rejoindre. Laissant mon pauvre ami à l'abandon, trempé. Me hâtant dans le couloir, j'aperçus un prisonnier assis sur le rebord de l'escalier. Visiblement en pleine réflexion. Vu sa posture, il me paraissait troubler. Haussant un sourcil, je m'approchais de lui en lui demandant si tout allait bien. Sa voix métallique et rauque me fit sursauter : « Un jour, on finira tous par regretter ... ». Ses yeux d'acier plongés dans les miens me firent froid dans le dos. Sans chercher à comprendre, je m'éclipsais rapidement vers les chambres. Ce n'était qu'un vieux fous qui perdait la tête. Mais les vieux fous, n'étaient-ils pas des grands sages ? Secouant vivement la tête pour me chasser ses idées trompeuses. Non, les philosophes avaient un esprit d'enfant innocent. Et non celui d'un fou. Malgré tout, cette phrase restera gravée à jamais dans ma mémoire.

Ma chambre était vide, pas la moindre trace de ton passage ici. Tournant rapidement mes talons à la pièce, je croisais les doigts pour te trouver dans la tienne. Loin d'être fructueuse, je sentais son odeur flotter dans l'air. Ainsi que son uniforme posé sur son lit. Il avait négliger de ranger ses vêtements, marquant une certaine hâte dans ses gestes. Soupirant, je rangeais donc, correctement ses affaires en quelques secondes à peine. Me laissant tomber sur le lit, je m'enfonçais dans l'oreiller. Les quelques objets posés sur sa table de nuit. Souriant en voyant une photo de nous deux, je ressemblais réellement à un mouton avec mes boucles sauvages. Lui par contre avait toujours son vague sourire sur les lèvres. Celui qui disait ouvertement au monde entier qu'il se fichait pas mal d'eux. Ses clefs de voitures étaient aussi là, non loin d'un livre dont je me sais sis : Les enfants de la liberté. J'admirais en silence la couverture, illustré par un enfant. Tournant les pages, je lus au hasard : « On était à la fête, les filles du renseignement étaient là et nous étions heureux d'être ensemble. Bien sûr, ce repas dérogeait aux règles de sécurité les plus élémentaires, mais Jan savait combien ces rares moments nous guérissaient de l'isolement qui touchait chacun d'entre nous. Si les balles allemandes ou miliciennes ne nous avaient pas encore atteints, la solitude, elle, nous tuait à petit feu. Nous n'avions pas tous la vingtaine, à peine davantage pour les plus âgés d'entre nous, alors à défaut de remplir nos ventres, la présence des copains nous remplissait le cœur. ». Refermant le bouquin, il n'était pas très judicieux de le laisser à la vue de tous. Surtout que Luka a tendance parfois à ne rien ranger. Ouvrant le tiroir de la table de nuit, j'y déposais le bien. Juste avant d'entrapercevoir une photo. Haussant un sourcil qu'elle soit ainsi cachée du monde. Entre mes doigts, je pouvais aisément reconnaître Luka. Plus jeune, plus fougueux aussi. Son t-shirt blanc mettait en évidence sa peau mat. Joueur avec ses deux compagnons, ils étaient plongés dans leur jeu de football. Le décor n'était pas celui des beaux quartiers de Paris. Plutôt seyant, une ruelle d'un quartier peu connu. Je me demandais si cette époque là lui manquait … En même temps, pour cacher la photo, il ne devait s'en délecter visuellement que lorsque l'envie de plonger dans le passé le prenait au ventre. Reposant l'image a sa place, je m'étirais de tous mes muscles. Remarquant une balle sous le lit … Pourquoi avait-il le jouet d'Athis ? Hm, je supposais que ça lui arrivait de jouer avec lui ici. Riant, je m'en saisis en sortant de la pièce. Allant dans ma chambre, je laissais tomber le jouet sur la couverture du chien. Soupirant, j'avalais difficilement un anti-douleur. Faisant le tour de la pièce, je jetais un regard par la fenêtre, allant jusqu'à poser ma main sur celle-ci. Elle était assez chaude. Haussant les épaules, j'ôtais mon pull pour enfiler un simple t-shirt noir à courte manche. Je prendrai ma douche plus tard … Fermant la porte derrière moi, j'entrepris une longue recherche dans les couloirs. En vain. Plus qu'agacée, j'allais directement demander aux gardiens. Il était sorti dehors prendre l'air. Descendant l'escalier, je retombais encore sur l'homme de tout à l'heure. Il n'avait pas bouger d'un millimètre. Se concoctant de se balancer d'avant en arrière en bégayant : «  Il n'était pas content ce garçon. ».. J'appris par la suite qu'il s'agissait de Luka. Son comportement avait été plutôt étrange …

Marchant sur le pont de bois, je baissais les yeux vers l'eau trouble. Les créatures ressemblaient à des chimères. Leur yeux rouges disparaissaient au fin fond de des abimes. Je continuais mon chemin sur les plaines arides sans jamais croiser âme qui vive. Je savais que de temps en temps, tu t'éclipsais loin de tout. Mais tu ne faisais cela que lorsque tu te sentais mal ou que tu avais besoin de reprendre un peu de souffle, j'hésitais encore entre les deux. Au bout de quelques kilomètres et minutes, je l'aperçus enfin. Plongé dans ses réflexions? Je m'approchais à pas de loup, je ne faisais rien pour masquer ma présence. Trainant mon ombre derrière moi, j'arrivais à ses côtés. Les joues portaient sur elles, la marque de larmes. Fronçant les sourcils, je murmurais son nom … Sans attendre de justification, j'ôtais les perles d'eau salée en venant me mettre à califourchon sur ses jambes, je passais mes bras autour de son cou. Le serrant tout contre moi, calant son visage dans mon cou. Il était calme dans son corps d'homme mais fragile dans son âme d'enfant. Je le berçais de mes battements, le couvrant de mon amour. Après un long moment, je reculais mon visage pour planter mes yeux dans les siens. Rare était les fois où je l'avais vu verser des larmes. Posant mes lèvres contre les siennes en tenant son visage entre mes doigts.


« Mon Amour, dis-moi ce qui ne va pas ... »

Qu'est ce qui te rendais aussi nerveux et mélancolique, mon Amour ? Peut-être avait-il peur de ce qui l'attendait. Je ne t'en voudrais pas si tu doutais un peu de toi, tu sais. Mais je savais intérieurement que c'était autre chose. Parce que depuis quelques mois, tu avais déjà tout laisser tomber pour qu'on soit ensemble. Sentant mon cœur battre de peur. Je restais cependant calme face à ses émotions. Qu'il m'était insupportable de le voir dans cet état. Aussi impuissante que désarmée, je me contentais donc de lui apporter mon cœur, ma présence … Un mégot de cigarette écrasé jonchait l'herbe. Le vent n'arrivait pas à l'emporter. « Un jour, on finira tous par regretter. ». Et si c'était nous qui n'allons pas bien? Pour me montrer rassurante, j'effleurais ses lèvres … J'étais la seule à pouvoir le calmer. Souriant faiblement, je le cherchais des yeux.

« ... »

Je récitais … Tu es le seul homme que j'aime. Et ce, plus que tout. Au point d'accepter un peu de toi en moi. Au point de vouloir ta présence à mes côtés et ce, chaque nuit qu'il me reste à vivre. Dis-moi que ton cœur est encore debout et que tu ne regrettes rien. Une pointe de frustration me serra l'estomac. Que tu ne regretteras jamais rien …
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeSam 20 Juin - 19:24

Ce n'est que lorsque je t'entendis prononcé mon prénom que je pris conscience de ta présence. Comme pris en faute, je lève un regard à la fois surpris mais aussi soulagé vers toi. Te voilà enfin... Avec une certaine gêne que tu puisse me voir dans cet état. Oui mon amour, tu à décidée de faire ta vie avec une tafiole de première zone. Ironisons un peu tout cela. Te plaçant à califourchon sur moi, je te sers contre mon corps sans retenue. La douce chaleur de ton corps m'envahis et me rassure. Mon cœur explose de joie de t'avoir ici, présente à mes côtés. Le visage dans ton cou, j'inspire à plein poumon ton odeur. Je suis si bien que je pourrais rester des heures ainsi, avec seule protection, ton toi tout entier. Déglutissant difficilement, les craintes des hommes sont parfois bien étrange. Peur de ne jamais être à la hauteur de la femme qu'ils aiment, ils ont avant tout pour idée que c'est à eux, d'assurer jusqu'au bout. Étant homme... ils se doivent de protéger et d'apporter tout le nécessaire au bonheur de leur promise. Et ça, on aura beau leur dire que dans un couple nous sommes deux, que c'est ensemble que l'ont gère tout ça, ils ne démordront pas. C'est comme ça, c'est tout. Ici, c'est ce qui me tiraille. Je n'ai pas réussis à protéger celle que j'ai aimé... est-ce que j'arriverais à te protéger Toi, celle qui me complète et me rend entier?

J'embrasse le creux de ton cou, passant une main dans ton dos pour ensuite te tenir par les hanches. Ton regard viens saisir le mien, à une telle intensité que je sens le sol se dérober sous moi. Désarçonné par l'amour qui s'en dégage, par la force et l'union, je reste béa devant toi, comme un imbécile. Mon visage entre tes mains, j'accueille tes lèvres avec joie. Sentant ton inquiétude au travers de tes gestes, ta voix te trahis.

« Mon Amour, dis moi ce qui ne va pas... »

Je n'ai pas envie de t'impliquer dans ces histoires imbéciles, où le passé vient se mêler de mes affaires actuelles. Je me fous de ce qu'ils peuvent dire, je me fous de leur avis et je me fous de savoir si oui ou non ils sont d'accord avec mes choix... Tout cela, je te le dis dans un murmure. Ta peur et ton inquiétude, tambourine à la porte de ton cœur. Inutile de t'en rajouter une couche. La seule chose qui m'effraie actuellement, c'est ta perte. Je sais que je ne suis pas un sur-homme, que malheureusement, jamais je ne pourrais te protéger des décisions que prends la vie... Mais je préfère sacrifier ma propre âme et mon cœur, plutôt que de m'imaginer vivre sans toi demain. Je t'entends dire que je suis le seule homme que tu aimes et ce, plus que tout. Au point d'accepter l'enfant que je t'ai donner. Te serrant un peu plus fort contre moi sans te faire mal, je prends possession de tes lèvres avant de souffler dans un murmure : « Je ne veux pas te perdre, Mon Ange » Que jamais tu ne me quittes... C'est peut-être égoïste, j'en ai conscience, mais est-ce mal de t'aimer au point d'en mourir si tu venais à partir? Voyant que tes craintes ne se retrouvaient que multiplié par mon comportement étrange, je viens te confesser en douceur, comme un enfant avouant sa faute. Un appel téléphonique de la part de mon ex belle famille, tout à fait banal. Juste pour prendre des nouvelles. Je précise que malgré moi, j'ai jouer le muet, sans donner aucun signe de vie. Voulant me reconstruire du mieux que je pouvais, loin du passé. Mais lorsque je leur ai parler de toi, de notre futur mariage mais aussi de notre futur enfant, qu'elle n'avait pas été leur réaction! Une pluie de reproche m'est tombée sur le coin du museau, sans que je ne la vois arriver. Ce qu'il ont encore moins apprécié... c'est de savoir que mon amour pour toi, dépassait tout ce qu'un homme pouvait espérer et imaginer...

« Ce qui me fais peur... c'est seulement que je ne veux pas te voir filer entre mes doigts et de ne pas être à la hauteur. Tu es la femme universelle à mon coeur.»

Je ne regrette en rien mes décisions, je sais que tu peux le voir au fin fond de mes yeux puisque nous cessons de dire qu'ils sont le reflet de l'âme. Jamais je ne regretterais de t'avoir demander en mariage, de t'avoir donné un enfant et tout simplement... de vivre le reste de ma vie à tes côtés. Alors, ils peuvent me dire tout ce qu'ils veulent, rien ne changera mon amour à ton égard.
Venant prendre à mon tour ton visage entre mes mains, je te couvre de baisers, te soufflant un « je t'aime plus que tout» à la Française, sortant gracieusement et amoureusement d'entre mes lèvres. Le soleil continue de décliner doucement, offrant une vue magnifique sur l'horizon. Restant un instant silencieux, je viens te placé entre mes jambes, ton dos contre mon torse. T'entourant de mes bras, je viens embrasser ta tempe avec douceur. Contemplant l'oeuvre de la nature face à moi, je finis par te demander :

« Comment c'est passé ta journée? »

J'écoute ton récit avec avidité, mais aussi la confession de tes intentions qui me donnait la solution, à certaine allusion que je ne comprenais pas. Souriant, je ne suis en aucun cas surpris de tes décisions. Fidèle à toi même, tu seras toujours cette main secourable à ceux qui en ont le plus besoin mais aussi, à ceux qui le mérite. Attendris, j'embrasse le creux de ton cou, glissant sur ton épaule pour ensuite remonté vers tes lèvres que je cherche. Je viens finalement te murmurer que je suis fier d'avoir une femme comme toi dans ma vie... Dis moi que toi, tu ne regrettes pas d'avoir un homme tel que moi au sein de tes bras...
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeDim 21 Juin - 23:38

J'avais une envie soudaine de pleurer à chaude larme. Pas parce que j'étais triste ou émue, juste parce que tes  « je t'aime » avaient sur moi, un effet d'apaisement. Rassurée dans mon âme et dans mon cœur, tout ce qui t'effrayais, tu pouvais l'oublier. J' aurai aimer te dire que jamais, je ne tenterai de t'échapper. Que j'avais volontairement sceller ma vie à la tienne. Me serrant d'avantage contre toi, je me laissais aller sans retenue. Que pouvions nous y faire ? Nous sommes si impuissant face à nous-même. Et devant toi, je ne serai qu'un vulgaire oiseau, essayant de se débattre face à la mort. J'étais d'office, perdue, condamnée à errer dans un monde … Je le voulais, avec toi seulement. Apprends-moi donc à marcher droit, les yeux fermés. Je ne pourrai certes, jamais t'apprendre le verbe aimer mais j'avais au moins le bonheur de te montrer ce que cela faisait. Je m'accroche désespérément à toi pour ne pas perdre pied. Pour ne pas être l'une de ses créatures errantes, blessées par amour. Je ne pouvais pas me permettre de te dire cela. Parce que ça aurait été injuste. Je t'avais déjà tout dit, ou le plus important. Chercher tes lèvres pour ne pas tomber dans l'oublie, c'était une façon honorable de reprendre vie. Moi, j'avais choisi de ne pas te laisser partir. T'aimant peut-être de trop. Je ne doutais cependant plus, de ne pas le faire assez. Fermant les yeux, logeant mon visage dans ton cou. Je crois que si tu osais me quitter … Je ne payerai pas chère de mon cœur. J'avais besoin de te savoir là, de te sentir présent à chaque instant. J'avais peur que tu me manques trop. Puis, flanchant à tes désires, je prenais appuis contre toi. Fléchissant les jambes contre mon ventre, nous regardions dans la même direction. Le soleil frappait encore le sol de ses rayons. Au loin, on le voyait pourtant décliner son invitation à rester encore des heures. La lune sera-t-elle plus froide avec nous ? Puis, brisant le silence, tu me demandais comment c'était passée les quelques heures qui nous avait séparer.

« Je lui avais promis … »

Repensant au commencement, je n'avais plus rien à couvrir, ni à cacher. Alors je lui chantonnais presque fièrement comme un coq mes exploits. La libération de ma protégée, ses retrouvailles avec son amie. Ce qu'avait été son passé, son présent et ce que serait son futur. Loin des murs de cette prison. J'allais même jusqu'à lui confesser que j'avais hâte que notre tour vienne. N'oubliant pas de lui raconter ma journée avec Thierry. Même qu'il aurait été heureux de le voir avant Sebasten. J'en riais. Toutes les images me revenaient en vrac : la joie d'Athis, les mots de Bella, l'arrivée subite de la jeune femme, les au revoir. J'étais heureuse pour Bella même si au plus profond de mon coeur, j'avais un pincement de ne plus la revoir avant un long moment. Elle avait sa vie à vivre, à rebâtir … Jouant de mes doigts sur tes lèvres, je te regardais, le visage sur ton épaule. Quoi demander de plus ? Tournant les yeux vers le ciel, j'y cherchais une réponse. En vain, j'avais tout le bonheur du monde pour être comblé. Tirant plus la tête vers l'arrière, les feuilles de l'arbre formaient une épaisse broussaille que seuls, de rare rayons arrivaient à percer. Un oiseau était lové dans son nid, couvant ses œufs. Le printemps était là depuis un bon moment. Tu m'avais d'ailleurs fait ta demande à son début. Quelques grésillements attiraient mon attention. Regardant dans l'herbe, un grillon sautillait de brindille en brindille. Alors que dans son épanouissement, un papillon d'un blanc éclatant battait des ailes pour monter haut dans le ciel. Je souris …

« C'est plutôt bon signe. »

Murmurant pour moi-même. Je n'avais pas fait attention, tu m'écoutais. Le symbole du renouveau. Ma mère adorait cette créature. Aussi étrange que gracieuse. Typiquement moi. Soupirant de bien être, mon regard retombait sur la prison. A contre cœur. J'avais cette folle envie de fuir loin. Même de loin, ses murs sombres me donnaient des vertiges et des maux aux ventres. Me blottissant d'avantage contre toi, j'exprimais mon mal aise d'être là-bas. La Grèce me manquait à en pleurer. Ses gens, ma famille. Tout. Même ses maudits goélands voleur de nourriture. Essayant d'oublier cette image sombre, je tournais mon regard dans le tien. Tu y vois de l'amertume, n'est-ce pas ? C'était plus fort que moi … En me retournant pour me jeter à son cou, je te réprimandais la voix tremblante que les journées étaient de plus en plus longues. Que j'avais du mal à tenir mon impatience. J'avais envie de me perdre dans tes bras. Je ne pleurais pas, mais je n'étais pas très loin d'une triste mélancolique. C'était la deuxième fois que ça m'arrivait de ressentir le manque des miens. Trop fort pour mon coeur, j'y flanchais avec facilité. Cachant mon visage au monde entier contre ton torse, serrant de mes mains ton t-shirt. Comment puis-je réagir face à l'empressement ? J'avais encore la chance de pouvoir passer mes nuits à tes côtés …. Soupirant, après quelques minutes, je me redressais, effleurant tes lèvres au passage.

« On devrait peut-être rentrer. Raph en a plus qu'assez de toujours t'ouvrir le portail quand il est de service. »

J'éclatais de rire. C'était le seul gardien avec qui je m'entendais aussi bien d'ailleurs. Attrapant la main de mon Bien Aimé, je le tirais vers moi. En me redressant sur la pointe des pieds pour gouter ses lèvres. Les yeux à nouveau pétillant, il me fallait peu pour être heureuse. Juste toi. Caressant ta joue de ma main .. Je me demandais encore comment tu avais pu tomber sur moi. Ou plutôt, comment j'avais pu tomber sur toi. Tout ce qui était futile prenait des allures importantes. Toujours ses pourquoi sans réponses. J'avais juste envie d'y répondre : Parce que c'est la vie. Filant entre les mailles du hasard, plus rien n'était à tirer aux cartes. Nous devions à présent compter sur nous, avoir confiance en l'avenir. En demain … En nous. Portant la main sur mon ventre, je me sentais beaucoup mieux. Dans quelques mois, il sera là. Et nous,nous serons loin. L'implorant des yeux, je voulais que tu me sers contre toi. Chose dite, chose faite. Il était étrange de voir à quelque point deux être humains pouvaient être attachés l'un à l'autre. Certain serait effrayer, d'autre non. J'avais fini par abandonner les autres à leur sort, me concentrant sur ma réelle raison. Vous deux.

Il s'en va le temps d'un automne, revient au printemps le cœur charger d'amour et d'histoire. Le vent avait beaucoup de récits à nous raconter. Si seulement,nous nous forcions à l'écouter … On persiste à croire qu'il n'est qu'une braise. Pourtant, c'est le seul à traverser les mers, les sables, les plaines .. Le monde. Il est le seul à connaître le réel bonheur des richesses de la vie. A Tes lèvres, tu en es la preuve mon Amour.
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Juin - 1:05

Je regarde avec toi ce fabuleux papillon blanc qui vient volé fièrement autour de nous. Il me fait un peu pensé à toi : Pur et insouciant. Souriant face à ta remarque. Si tu jugeais que c'était bon signe, alors je te fais confiance. Comme à chaque seconde de ma vie. Continuant à regarder cet être batifoler comme un fou, exprimant sa joie de vivre à sa façon, je te sens te serrer un peu plus contre moi. Intrigué, je vois alors que tu fixe la prison et quand ton regard se plante pour finir dans le mien, je sens mon cœur se serrer d'un coup. Es-tu si malheureuse ici? Ces deux dernières semaines te paraissent-elle comme une torture? Fronçant les sourcils d'un air impuissant, je ne trouve pas mieux que de te serrer dans mes bras lorsque tu te jette à mon cou. Je savais que les siens lui manquaient, mais jamais je ne pourrais prendre conscience à quel point. Seulement, il m'a suffit de le voir dans ton regard, pour saisir toute cette tristesse et mélancolie qui s'en dégageait. Je viens doucement caresser tes cheveux, avant de t'embrasser le sommet de la tête, te murmurant que tout ira bien et que ce ne sera plus long à présent. Je n'aime pas te voir ainsi. Si démuni et si fragilisé par ce manque, j'avais l'impression que l'on frottait mon cœur contre un mur de pierres entaillées. Te soufflant à quel point je t'aimais, j'espérais de cette manière de t'insuffler un zeste de courage, juste assez pour tenir jusqu'à la fin. Je te berce doucement et tendrement. Je sais que malgré tout les sourires que tu pourras m'offrir, chacun seront parsemé de cette attente qui devenait insoutenable.

Puis au bout de quelques minutes, tu viens effleurer mes lèvres avant de me dire que nous devrions rentrer. Raph?! Je ris face à cette remarque. C'est l'un des rares gardiens avec qui l'ont peut s'entendre. Je t'avais déjà entendu l'évoquer de temps à autre, mais j'avoue ne jamais avoir prit le temps de lui parler. A croire qu'arriver ici, j'ai jouer les associables. Me redressant, j'accueille tes lèvres avec délices, te prenant par la taille pour te serrer un peu plus contre moi. Chaque jours étaient déconcertant... simplement parce que j'avais l'impression que tu devenais de plus en plus belle mais aussi que mon amour pour toi ne cessait de s'agrandir. La vie fait parfois merveilleusement bien les choses tu ne trouve pas? Tes yeux implorants diffusaient un message assez clair pour moi. Souriant tendrement, je viens te serrer tout contre moi sans te faire mal, t'emprisonnant de mes bras masculin dégageant pour toi une certaine sécurité... celle que tu as toujours recherchée. Tu es le cœur, je suis ta muraille. Personne ne t'atteindra, pas tant que je vivrais sur cette terre. Te protégeant du mieux que je le pourrais, toi et notre enfant. Cette évocation me fit sourire de plus belle. Te prenant par la taille tout en te gardant contre moi, je t'entraine vers la prison sachant pertinemment que la douleur te tiraillait l'estomac à l'idée de remettre un pied là bas. Te serrant un peu plus contre moi, je te pris par la même occasion la main. Ne t'en fais pas mon Ange, tant que je suis là, je ferais en sorte que les moments passés ici deviennent moins insupportable.

« Hey vieux... je sais que j't'ennuie mais tu peux nous ouvrir s'il te plait? »

Arrivé devant le portail, j'avais interpellé ce fameux Raph. Me regardant d'un air désolé mais aussi de lassitude, il me répond qu'il a hâte que je me casse d'ici pour enfin avoir la paix. Tout ceci avec une pointe d'ironie bien entendue. Il est marrant, je l'avoue. Heureusement ici, il n'y a pas que les mauvais. Je lui offris un sourire de reconnaissance avant de continuer mon chemin, toi à mes côtés, le long de la cours. Nous arrivons rapidement aux chambres ou apparemment, tu devais aller prendre ta douche. Souriant, je viens à toi te levant le visage par le menton, avant de t'offrir un langoureux baiser qui en disait long sur mon amour pour toi. Je serais le phare qui guidera ton bateau à bon port, ne t'en fais pas pour ça. Te murmurant que j'avais un coup de fil à passer, je viendrais te rejoindre aussitôt que cela aura été fait. Je vois bien que tu obéis à contre cœur... Saisit par une folie fuguasse, je te plaque contre le mur avec un mélange de fougue et de tendresse avant de te capturer les lèvres. Depuis que tu étais enceinte, tes hormones étaient comme qui dirait facilement éveiller. Jeux trop dangereux, je cesse à contre cœur, mais pour 'ton bien' le baiser avant de te souffler un je t'aime. Je crois que même tout les sentiments du monde n'arriveront jamais à égaler ce que j'éprouve à ton égard, Mon Amour.

Je te regarde partir... le cœur déjà en manque de toi. Chuuut ne pas le dire, garder son statut d'homme non dépendant... Hein? Oui je sais, j'suis déjà depuis longtemps grillé et j'm'en fou. Bien au contraire! M'assurant que tu n'es plus dans les couloirs, je saisis mon téléphone portable, sélectionné le seul et unique contact en qui je pouvais avoir confiance ici...

« Rayan?
-Hey vieux Luk'! Comment tu vas?
-Bien et toi? »

Formalité habituelle. Une chose est sur, ce coup de téléphone est bien plus agréable que celui de ce matin. A mon habitude, je marchais de long en large durant tout le long de la conversation. C'était un collègue d'ici, un homme agréable à qui parler. Cela dura au moins un bon quart d'heure, lorsqu'enfin nous finissons par raccrocher. Un demi sourire aux lèvres, je me dis qu'on ne peut pas changer une équipe qui gagne. Prenant soin de fermer à clef derrière moi, je viens alors te rejoindre. Pas un chat à l'horizon, juste le bruit de ton jet étalant son eau chaude à même le sol. Sans faire un bruit, je viens derrière toi, enlevant mon tee-shirt. Même enceinte, ton corps de femme m'émerveillais toujours. Même avec ta prise de poids, tu n'en étais pas moins resplendissante. Appuyé face au mur, tu laissais l'eau chaude coulé avec légèreté sur ton dos. Je savais à quel point au fond, tu étais tendu. C'est pour ça que je mis dans ma main un peu de gel douche, avant de venir te masser doucement les épaules et le dos

« Et on ne crie pas au violeur... Personne viendras à ton secours! »

Riant de ma connerie pure et simple, je continue mon petit jeux avant de t'embrasser le creux du cou puis ta nuque. Cette douche à déjà connue une de nos étreintes enflammés, mais pas ce soir... Du moins pas de nouveau ici. Je tenais à te ménager, bien que tu me paraissais plus en forme que jamais. J'évitais comme je le pouvais le jet d'eau en venant t'embrasser tendrement et te dire que je t'attendais juste à côté de la cabine. Et que ce n'est pas la peine de râler pour avoir mit fin aussi vite à notre étreinte, que nous avions toute notre nuit pour jouer à ce genre de petit jeux... Tout en te décochant mon sourire le plus sensuel! Haha... que j'suis con quand j'm'y met. Mais il s'avère que la femme que j'aime plus que tout à plus besoin de ma connerie actuelle que des mes beaux mots.... Quoi qu'un mélange des deux ne lui déplairait sûrement pas. Enfilant de nouveau mon tee-shirt, je t'attends patiemment, jouant avec tes bracelets. Ces objets qui faisaient que souvent, on t'entendais venir à des kilomètres à la ronde. Ricanant avec tendresse, tu étais comique sans le vouloir parfois. Et pour penser ça, je me remémorais en premier lieux notre première rencontre. Ta maladresse en premier plan sur le tableau de notre vie.

Au bout de quelques minutes, je te passa au fur et à mesure tes vêtements afin que tu t'habilles. Je pus constater avec une certaine satisfaction que tu avais encore pris du ventre. Le fruit de notre union tenait à te faire pleinement profiter de son évolution on dirait...
Nous sortons de la pièce, tendis que je cherchais ta main afin de la saisir dans la mienne. Nous rencontrons au passage quelques collègues dont certains nous ignorais, d'autre nous regardaient d'un air... trop content pour être sincère. Mais qu'importe, je les emmerdes tous. Pardonnez moi ma vulgarité... mais c'est la vérité. Et en plus ça rime! Chuut Luka. Observe donc cette douce colombe que tu tiens à tes côtés. Rien que cette vision suffit à calmer mes ardeurs d'homme bête. Embrassant ton front, je te dirige vers le réfectoire...

« Oublies pas que tu dois manger pour deux! »

Je voulais pas que tu meurs de faim ou te voir faire un malaise pour ne pas t'avoir assez bien nourris. Le réfectoire était vide, l'heure ayant dépassé les vingts et une heure. Je te laisse remplir ton plateau à ta guise, tendis que le miens était aussi remplis que le tien. Oui je sais d'ors et déjà quelle réplique tu va me lancé. Répliquant, d'un air faussement boudeur...

« Oui mais moi contrairement à toi, j'ai ma connerie à nourrir. »

Éclatant de rire, je me délecte de ce moment passer à tes côtés. Notre complicité en premier plan, je ne me lasserais jamais de t'avoir avec moi, riant et parlant de tout et de rien. Nous restâmes encore une bonne heure ainsi. Toi me contant quelques mésaventure de ta jeunesse, et moi en faisant de même avec une certaine retenue. Tu pue découvrir à quel point j'étais un effronté lorsque tenant tête à un plus grand que moi au collège, je lui avais vulgairement baisser son pantalon, attrapant -sans le vouloir et ça j'insiste!- son caleçon au passage... Et enfin, courant à toute allures hors de l'établissement avant qu'il ne m'attrape et ne me fasse une tête au carré.
La fin de notre repas sonnant le glas de notre sortie, je sentis une certaine appréhension et une excitation à l'approche de la chambre.

Ouvrant la porte après t'avoir de nouveau voler un baiser, j'allume la lumière. Cette fois, la nuit avait enveloppé la totalité du ciel, ne laissant que la lune comme office d'éclairage. Te laissant t'installer sur le lit en position assise, un sourire timide commençait à apparaître sur mon visage. Je me diriges vers la table où était posé une enveloppe avec un mots dessus « Un jour tu me revaudras ça... peut-être. Ryan ». Riant doucement, je saisis les papiers à l'interieur constatant avec satisfaction qu'une fois de plus... il a bien fait son boulot et ce, sans trainer. Je sens ton regard curieux et insistant, sur mon dos. Te voir comme une enfant attendant la présence du père noël, était parfois un pur délice. Riant face à ta mine à la fois agacée et étonnée devant mes agissements, je viens à toi, me mettant à genoux pour être à ta hauteur. C'est en cet instant que je viens capturé de nouveau tes lèvres avec amour et tendresse, tendis que d'une main discrète je libère ma poche d'une petite boite ovale. Te regardant dans les yeux, je l'ouvre face à toi...

« Je me disais qu'une femme demandée en mariage sans bague autour du doigts... »

Laissant ma phrase en suspend, je te laisse découvrir l'anneau couleur or surmonté d'un saphir pas plus grand qu'une perle, il reflétait la couleur de tes yeux a la perfection. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule...

« J'ai vu à quel point tes proches te manquaient... J'ai reprogrammé notre départ à ce weekend. Si tu es d'accord, bien entendu. »

Je lui tends à présent les nouveaux billets que j'avais fais échangé par Rayant en l'espace de deux heures à peine. Sans que tu ne t'aperçoive de rien. Tout ça pour quoi... Pour te combler toi. Femme que j'aimais plus que ma propre vie. En qui j'aimais voir dans son regard, tout l'amour que je lui portais et qu'elle m'offrait en retour. Car c'est dans tes yeux que je vois toutes la beauté et les trésors du monde. C'est au creux de tes bras que je trouve l'assurance et la délivrance. Et c'est au creux de ton cœur que je trouve ce que j'ai toujours recherché... La moitié de mon âme; celle reconstitué grâce à ton être entier. Enfin, c'est ton âme que je veux pour tombeau, lorsque mon dernier souffle s'échappera de mes lèvres... et tout cela, je te le murmure, comme lorsque l'on confit à un enfant, que les rêves peuvent devenir réalités.
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeJeu 25 Juin - 18:38

Il est bête et idiot, c'était peut-être pour ça que je l'aimais par dessus tout. Sa simplicité et sa complexité étaient en parfaite symbioses, bien que son idiotie soit un atout majeur inconnu. Allez savoir si c'était naturel ou non. Le quittant, j'avais deviné sa retenue, le cœur a ses raisons que la raison ignore. Filant comme l'éclair vers les douches, j'agrippais déjà le bas de mon t-shirt. Ôtant mes effets en les laissant trainer sur le sol, je serrais les dents sous cette eau brûlante. Maudissant je n'sais quoi. Les flots m'empêchaient d'entendre mais je savais que tu devais arriver d'un moment à l'autre. Profitant que le jet d'eau ne soit pas encore trop envahissant, je relevais mes cheveux en évitant soigneusement de les mouiller. Las d'attendre, j'entrepris la course des lignes sur le mur en sentant les filets chauds descendre le long de mes reins. Deux mains que je connaissais bien à leur douceur me firent sursauter, plutôt surprise, je dois l'avouer. Aussi silencieux qu'Athis, c'était déconcertant. Me laissant aller à ses baisers comme le ferait toute femme amoureuse. Les muscles détendus, il n'y en avait plus que pour lui et moi. Mais je n'oubliais cependant pas que j'étais dans un nid de fourmis. Nonchalamment, j'ouvrais les yeux à ses paroles. M'attendre à côté … D'accord. Mais étais-je habituée à la râlerie pour une interruption ? En me retournant, les sourcils froncés, je lui lançais de l'eau en décrétant sur un ton de protestation :

« Espèce d'idiot ! »

Tu avais beau avec le sourire de tentation du Diable, faire chavirer mon cœur, je n'oublierai pas cette douce attention verbale, mon Amour. Essayant de me dépêcher, l'eau commençait à me brûler la peau. Sans oublier de demander au passage, à ce que tu me donnes mes vêtements. Tu pouvais bien faire ça non ? Incrédule, je le suivais sans broncher. Les nôtres étaient de services on dirait, je n'accordais pas vraiment d'attention, préférant me cacher derrière toi. Il était rare que l'envie de ne pas saluer de simple passant m'atteigne. J'avais un peu honte de me dire que je partirai d'ici et que la plus part d'entre eux ne le seront même pas. Mais qu'importe dans le fond, ils n'ont jamais été réellement -pour la plus part- de ce qu'on qualifierait d'ami. Nous marchions depuis quelques minutes et je savais où tu m'emmenais. Manger pour deux. Si je le pouvais crois-moi que je ne mangerai que pour lui seulement. Un peu comme les oiseaux. Ils ne mangent pas vraiment leur nourriture, ils le gardent précieusement dans le gosier pour leur petit. Remarque, au moins la mère ne prenait pas de poids Elle. Mais j'avais tout de même faim. A contre cœur, j'entrais dans le réfectoire … La nourriture était infecte, j'allais donc me forcer un peu. Assise en face de toi, j'avalais la purée coupé d'eau, tout en t'écoutant me raconter tes bêtises d'adolescent. Vois-tu, ça ne m'étonnait même pas venant de toi. Riant au passage. Comparé à toi, j'ai toujours été une enfant calme et soucieuse. En même temps, papa comptait sur moi pour faire de mon maximum à l'école. Ce que je n'avais aucun mal à faire. Et puis, les seuls bêtises que j'ai fait tournait autour de Sebasten. Comme lui cacher des papiers important sur ses recherches. A force il en riait parce que je les mettais toujours au même endroit : sous son lit. Ou alors il m'était arrivé de voler des bonbons chez le marchant en bas de chez nous. Bien évidemment, je ne savais pas que c'était gratuit … Avant qu'on me l'apprenne.

Une fois terminé, nous remontions vers la tour des gardiens. Te voyant me tirer vers ta chambre, je te suivis aisément. Il faisait sombre, tellement que je devais faire attention ou je mettais les pieds. Mais après quelques secondes, j'arrivais à mieux distinguer sous les reflets lunaires, la pièce. M'asseyant sur ton lit, je t'observais. A quoi joues-tu encore? Haussant un sourcil, je ne te quittais pas des yeux alors que de ton côté, avec ta moue amusé, tu revenais vers moi. Ébahis et mal à l'aise de te voir t'agenouiller face à moi, je me reculais un peu plus sur le lit. Tu éliminais bien vite la distance en m'embrassant. Tu arrivais toujours à faire battre mon cœur pour un rien. Moment de stresse, de nervosité et d'angoisse. A croire que tu t'amusais de ses ressentis. Puis, comme cela paraissait évident, le bijoux se présentait sous mes yeux. Interloquée par l'azur de la pierre … Elle était pure. Et puisque tu avais décidé de ne pas en rester là …Ce weekend ? Mais comme sommes nous ? Lundi, mardi ? Partir plus vite et plus tôt, voilà ce que tu m'offrais en plus. Fixant le mot « Grèce » sur le billet, oui, c'était tout ce que je voulais. Puis, avec un sourire amusé, je frappais le haut de ta tête avec les papiers :


« Tu m'agaces à toujours me prendre par surprise. Gros bêta! »

Posant la bague et les billets sur sa table de chevet, je me redressa en te poussant avec entrain sur le sol. Capturant tes lèvres avec un appétit plus que douteux. Assise à même ton ventre, les mains placés de chaque côté de ton visage. Suis-je si imprévisible que ça, mon Amour ? Souriant face à ton air interloqué, je n'exprimais qu'une joie immense à l'idée de partir. Une bonne façon de faire comprendre au monde entier que j'étais apte à tout faire avec toi. Te murmurant à l'oreille :
« Le 21 Juillet ... ». C'était la date à laquelle je souhaitais me marier, sans raison valable. Il est dur le sol, hein? Capturant avidement tes lèvres une nouvelle fois, j'avais en tête d'autre projet pour la soirée … Glissant ma bouche le long de ton cou, je mordais plus fort que d'habitude alors que mes doigts se refermaient sur les pans de ton t-shirt pour te l'ôter. Caressant tes côtes, je me collais d'avantage à ton corps. A la fois pressée et patiente, je prenais sur moi, le temps. Souriant en me mordant la lèvre inférieur, je redressais mon dos en retirant mon dessus. Te gardant à l'oeil, j'attrapais tes mains pour les glisser sur ma poitrine, mon ventre. Finissant leur course sur mes hanches. Je savais à quel point la simple chaleur de ma peau pouvait te rendre aussi dingue qu'un fou. Dis-moi que tu me désirais … Soulevant mes hanches, d'un main habile, je parvins à déboutonner ton jeans. Ta peau prenait rapidement une chaleur incandescente, à ma plus grande joie. Sans cesser la torture, je savais me montrer plus sauvage et désireuse. L'homme devant moi avait beau n'avoir peur de rien, il était faible face à mes envies. Mordant sa lèvre, mes doigts sur son bas ventre, descendaient avec une lenteur insupportable. A bon niveau, je souriais, satisfaite de te sentir désireux … Et d'une pression fougasse, j'ôtais sagement ma main. Te regardant droit dans les yeux avec un sourire moqueur :

« Ne boude pas … Nous avons toute la nuit, mon Amour. »

Avant de remettre mon t-shirt en restant, toutefois assise sur toi. Posant mes lèvres sur les tiennes. Je n'avais pas besoin de me faire pardonner, riant de bon cœur, j'entendis un hurlement. Ah ça, c'était Athis. Puis, dans une hâte, je me redressais en t'envoyant ton dessus pour que tu te rhabilles. Des pas résonnaient dans le couloir, ce qui m'alarmait que certain de nos collègues étaient déjà de retour. Faisant comme si de rien n'était, j'attrapais ton badge en le glissant dans ma poche. Ouvrant la porte, en te tirant par la main. Le temps de passer dans ma chambre pour aller chercher ma ceinture de gardien, ma lampe torche et mon propre badge. T'entrainant dans les couloirs, éclairé de notre unique source de lumière. Les rayons lunaires se reflétaient à travers les vitres sur le sol. Mais cette fois, je n'en prenais pas garde. Plutôt hâtive dans mes pas. Arrivant devant une porte, je toquais. Celle-ci s'ouvrit après quelques secondes, laissant apparait un jeune gardien fatigué. Dans son dos, j'en remarquais un second. Une jeune fille. Tous deux des débutants arrivés depuis peu de temps. Sur un ton aimable, je décrétais :

« On prend la relève. Allez vous couchez. »


Surpris, ils ne disaient rien. Je les avais tous deux accueillis, et puis, ils ne pouvaient pas discuter puisque j'étais dans le service depuis beaucoup plus longtemps qu'eux. Les saluant, je les suivis du regard jusqu'à ce qu'ils disparaissent complètement de ma vue. Souriant à mon bien Aimé, je le tirais dans la pièce en la fermant à clef dans mon dos. Le tour de garde … Personne ne passait jamais ici de plus, elle était loin de tout et offrait une jolie vue sur l'ensemble de la prison et bien au-delà. On devait être deux en général, l'un pouvait se reposer quelques heures sur le lit pendant que l'autre veillait sur la cour. Souriant de plus belle, je plaquais sans attendre Luka contre le mur pour lui voler un baiser. Mes mains enlaçaient son cou,en le fixant droit dans les yeux :

« On peut être de service en s'occupant, non? … »
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeSam 27 Juin - 21:57

Riant, je fus surpris de te voir me pousser sur le sol, capturant mes lèvres avec avidité. Plaçant mes mains de part et d'autre de tes hanches, je te rends ton baiser avec ardeur. Sentant mon cœur tambouriner avec force contre mes côtes, je me sens comme transporté par un chant qui n'est autre que celui de ton amour. Rien n'est plus beau que le sourire et le regard pétillant d'une joie non dissimulé, que tu m'offre à l'instant. Étonné par ta soudaine audace et envie, je t'entends me murmurer à l'oreille une date bien précise, celle qui liera définitivement nos deux vies pour de bon...21 Juillet. Je te laisse me conquérir de tes lèvres une nouvelle fois, tendis que mon cœur ne cesse d'augmenter son rythme. A tel point que j'étais presque certain que tu le sentais battre contre toi. Gémissant faiblement sous tes crocs à la fois prononcés et doucereux, je t'aide à enlever mon tee-shirt avant de te serrer tout contre moi. Je savais que les femmes enceintes avaient parfois les hormones en folie, mais là c'est bien plus que ça. Sentant dans le moindre de tes gestes l'envie, la fougue et l'amour, je me sentais à des milliers de lieux de ce monde. Tu activais un par un mes propres ressentis. Un feu incandescent commençait à naitre au creux de mes entrailles. Puis tu viens enlevé ton propre haut, prenant mes mains pour les guider sur tout ton buste. Ventre, côtes, poitrine... La gorge sèche et l'âme débordante d'un sentiment qui me dépassais, je te regardais avec attention. Admiratif et éblouie par ta beauté, je ne me priva pas de te détaillé avec douceur dans les moindres détails. Voulant entrer au sein de mes cellules grises, chaque recoin de ta peau si douce. De tes yeux à ton cou, de ta poitrine à tes côtes, de ton ventre arrondis à tes hanches... tout en toi m'émerveillais.

L'envie se faisait que trop présente et elle monta d'un cran lorsque tu déboutonna mon jean. Rien que le fait de touché ta peau, me mettais déjà l'esprit sans dessus-dessous... mais lorsque tu viens me mordre la lèvre alors que ta main descendait sur mon bas ventre avec une lenteur inhumaine, je crus devenir fou. Tout ce qui émanait de toi en ce moment, tambourinait avec fureur contre mon âme, allégée par tant d'envie de toi. Je te désirais plus que tout. Encore plus qu'Eve ne désire croquer à la pomme. Tu es mon pêché, je suis ta tentation... La peau incandescente, je viens embrasser le creux de ton cou, descendant sur ta clavicule. Mais mes gestes furent stoppé par le propre arrêt des tiens, puis ton regard dans le mien...

« Ne boude pas... Nous avons toute la nuit, mon Amour »

Traitresse... Voilà une vengeance en bon et du forme. Mon désir à son point culminant, il était frustrant de te voir me laisser sur ma faim de cette manière. Mais tes lèvres sur les miennes me fit sourire et même prendre part au jeu... Dents pour dents, oeil pour oeil, mon Amour. Riant avec toi, j'entendis le hurlement semblable a celui d'un loup pleurant à la lune. Athis? Parfois ce chien était.... étrange. Je te regardais d'un air amusé remettre ton haut avec hâte lorsque tu entendis des pas résonner dans le couloir. Je ne pus retenir un rire face à ton empressement. J'enfile mon propre tee-shirt avec un demi sourire avant de te suivre à l'extérieur jusqu'à ta chambre pour aller chercher quelques effets qui t'appartiennent. J'avoue être très surpris par ton comportement... Où veux-tu nous emmener mon Amour? Te suivant avec une certaine pointe d'excitation, j'avoue avoir du mal à retombé de mon nuage de tout à l'heure. Hey... Je ne suis qu'un homme après tout... Un homme totalement fou de toi et de tout ce que tu peux représenter. Ma curiosité pleinement éveillé, je te suis avec l'entrain d'un gosse de dix, un sourire béat accrocher aux lèvres. Te laissant maitresse de la situation, je suis plutôt surpris de te voir frapper à cette porte et même de prendre la relève de ce jeune duo de gardien... Comprenant de moins en moins, j'ai envie de te rappeler que c'est notre journée de repos, ainsi que demain. Et que sincèrement, je n'avais pas envie de faire des heures supplémentaires.

Te voyant fermer la porte à clef derrière toi, je ne pus m'empêcher de sourire. Alors voilà tes intentions... tu es bien joueuse se soir. Ce qui me plaisais énormément. Et puis te voir si souriante et dynamique, me mettait du bôme au cœur. Je pouvais lire sans conteste un bonheur complet sur chacun de tes traits. Le fait de te voir si hâtive me faisais penser à une sorte de scène de cinéma, où un jeune couple fugue leur responsabilité pour vivre pleinement leur amour. Me plaquant contre le mur, je te saisis aussitôt par les hanches, te collant un peu plus contre moi, tendis que nos lèvres s'unirent avec douceur et fougue à la fois...

« On peut être de service en s'occupant, non?... »

Je rie aux éclats face à tant d'audace de ta part. Je pouvais voir par dessus ton épaule les petites fenêtre donnant une vue plus que magnifique sur l'ensemble de l'extérieur de la prison. La lune éclairait avec grâce notre petit univers de sa lumière d'argent. Venant te capturer de nouveau les lèvres avec une pointe de Sauvagerie, je retourne la situation en te plaquant à mon tour contre le mur. Descendant sur ton cou, je ne m'y attarde pas, juste assez pour te déclencher une série de frissons. Je pus sentir ton parfum, y gouter, m'enivrer de lui, de Toi. Plantant mon regard teinté de vert dans le tiens, emprunt d'un de ses airs a laquelle tu ne résiste jamais, je viens te souffler …

« Mlle Damara Galanis joue la vilaine gardienne... Thierry ne serait pas content de te voir si négligeante envers ton travail... »

Mes lèvres descendent de nouveau le long de ton cou où je viens y mordiller ta peau. Mes mains se veulent tentante et lente à la fois. C'est toi qui à voulu joué... alors les dés sont lancés. Je me glisse sous ton tee-shirt où je viens effleurés tes côtes alors que mes lèvres ont déjà rejoints les tiennes. Enlevant ton dessus, je me presse contre toi, sentant la température de ta peau s'enflammer tendis que mes mains poursuivent leur course en t'effleurant seulement. Hanches, creux des reins, poitrine... chaque partie de ton buste y passe. Se sont ensuite mes lèvres qui viennent joué sur ton sternum, le haut de tes seins, ton ventre puis, je viens mordiller le creux de tes reins. Mes mains se font joueuses avec les tiennes et lorsque je me relève pour venir de nouveau à toi, je viens également les coller de chaque côté de ta tête. T'embrassant de nouveau, je viens y mordre ta lèvre inférieur, mes mains déboutonnant ton pantalon, je te tourne dos à moi, te plaquant contre mon torse, mes lèvres à l'orée de ton cou. Mes mains poursuivent leur chemin sur tes reins tendis que ma bouche suit la lignée de ta colonne vertébrale, effectuant des baisers papillons. Éveillant en toi un furieux désir, je me plaisais à jouer de tes sens, jeux que je trouve des plus agréable. Ta respiration s'accélérait au fur et à mesure, tendis que je restais maitre de moi même, m'empêchant avec violence de succombé trop vite à la tentation que tu représente. Quand j'y pense, tu peux être à la fois Eve et le serpent. Le serpent pour réussir à me tenter jusqu'à me rendre fou d'amour et de désir à ton égard. Eve pour succombé à la tentation qui est présenté face à toi.

Je viens moi même enlevé mon tee-shirt pour mieux sentir ta peau contre la mienne, ce qui je sais, attisera un peu plus la flamme. Je me fais détestable à te faire languir ainsi, mais il est si bon d'attiser les sens vers la limite et de la repousser un peu plus chaque fois. Puis, toujours dos à moi, ma main gauche effectue de petit va et vient sur ton flanc, tendis que la main droite descend dangereusement vers ton bas ventre. Je sens sous mes doigts le fin tissu de ton sous vêtements. Je viens alors effleurer ton intimité par dessus celui-ci, te sentant affamé de ma présence. J'effectue une légère pression sur le point le plus sensible. Ton corps se cambra légèrement contre le mien. Mordant le creux de ton cou d'un léger coup de dents, je continue ma progression sous ton sous vêtements où cette fois je viens m'immiscer avec douceur. J'eus un sourire en coin de constater que mes agissements ont eu leur effets sur ta personne... C'est pourquoi, après quelques vas et viens, je me retire, embrasse une dernière fois ton épaule et m'écarte de ta personne. Un large sourire sur les lèvres, je pose un regard sur toi bourré de désir mais aussi évoquant une pure tentation. J'aimais nos petits jeux, me faisant pensé à un couple d'adolescent à la fleur de l'âge et de la découverte. Mais aussi à l'orée de leur amour qu'ils jugent pur et infinie. [

« Jusqu'où seras-tu capable de pousser notre petit jeu mon Amour...? »

Empruntant un voix douce et mais aussi provocatrice, je m'adosse contre le mur, un pied sur celui-ci. J'avais déjà dans la tête d'autre projets mais j'attendais de voir ce que tu me réservais pour la suite. Il était déconcertant de voir à quel point tu pouvais être douce et tendre comme fougueuse et tentatrice. C'est une partie de toi imprévisible que j'aime énormément. Les quelques rayons Lunaire éclairait avec merveille tes deux yeux bleus qui m'ont toujours fasciné. J'avais l'impression que ta grossesse te rendait de plus en plus belle et ce, de jour en jour. Je t'entendais souvent râler sur ta prise de poids et l'ampleur de ton ventre... Pourtant, tu n'en reste pas moins des plus sexy et fabuleuse à mes yeux. Encore aujourd'hui, je ne saurais expliquer l'ampleur de mes sentiments à ton égard. Souvent, il était agréable de repensé à notre première rencontre. Ta maladresse, ma frustration, ta distance, mon approche... Puis tout ce qui s'ensuivit depuis ce jour ne fut qu'une succession d'évènement qui ne fit que combler le vide que la vie m'a creuser.

Patiemment, je continue à te regarder, m'émerveillant toujours un peu plus face à toi. Si les hommes mettent des années pour trouver sur cette terre le plus beau des trésors, c'est peine perdue pour eux... Puisque le plus beaux des trésors est là... Juste devant moi.
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeJeu 2 Juil - 18:15

Tu savais parfaitement bien que j'avais horreur quand tu jouais ainsi de mes sens, ça n'éveillait en moi qu'une sourde d'envie incontrôlable. Me retrouvant dos à toi, mon estomac se soulevait alors que tes baisers me rendaient déjà fiévreuse. Ce sentiment de tout vouloir faire basculer, de tout passer pour en venir au « meilleur » me tiraillait dangereusement les nerfs. Je suis certaine que j'aurai passé outre les préliminaires … Mais tu préférais encore jouer, m'attiser, me rendre dingue. Appelez ça comme vous le souhaiter. Ta peau contre la mienne me procurait des chocs électriques tellement insupportable. Mais le pire restait à venir, comme une chute à l'histoire, tes doigts glissaient avec une telle facilitée sur mon ventre. Réduisant de plus en plus à néant mon bon sens. Les mains posées contre le mur, je serrais les dents à chacun de tes vas-et-viens. Je n'avais pas honte de clamer que j'avais une irrésistible envie de toi. Et comme perdue dans la pénombre, je suffoquais sous mon manque d'oxygène. Oubliant plusieurs fois comment on faisait pour respirer. Mais toi et ta raison avaient pris une nouvelle fois le dessus en me laissant à l'abandon. Soupirant, je me sentais plus que brûlante. Jusqu'où serais-je capable ? La provocation venait d'être mise en avant dans l'écho de sa voix cristalline. Et moi, sans gêne, je répondais à cet appel si envoutant en me promettant à l'avenir, de faire plus attention à ta tentation naturelle. Sans un mot, je te dévisageais dans la pénombre. Droit et fière, tu savais parfaitement que je ne te laisserai pas en suspend.

« Va savoir ... »

Un demi sourire aux lèvres, je me laissais improviser la suite des événements. Te tournant le dos, j'ôtais mon jean, ravie de voir que mes jambes étaient toujours dans la norme. Laissant tomber mes cheveux sur ma poitrine, je te faisais enfin face. M'approchant à l'allure d'un fauve essayant de séduire son compagnon. Je me savais désirante mais je te savais aussi désireux. Si toi, tu avais le potentiel des gestes sur la peau, moi j'avais bien plus encore. Le savoir de te faire tomber à genoux sans user des gestes sur ta peau … Je me montrais plus persévérante et joueuse que jamais. Une fois devant toi, je te fixais dans les yeux avant de descendre les miens vers tes lèvres. Glissant un doigt qui se voulait léger sur ta bouche, j'y entrais jusqu'à sentir le bout de ta langue. Replongeant mes pupilles dans les tiennes, j'allais jusqu'à te provoquer en calant mon ongle entre mes dents. Je sentais le goût sucré de ta salive. Tes yeux pétillaient à la lueur de la lune. J'avais presque envie de rire. Effleurant tes lèvres des miennes, je te trainais par la main jusqu'au lit où je te poussais vivement sur le dos. Fière d'avoir une présence féline dans la peau, je prenais mon temps pour venir me mettre à califourchon sur ton bas ventre. Traçant les lignes de tes muscles du regard, ta peau m'était si parfaite qu'il était presque dénigrant d'y toucher. Le tissus de mon dessous était humide, j'aurai râler si je n'avais pas eu aussi envie de toi. Prendre moi-même le contrôle du navire était risquer, je voulais qu'il chavire. Prenant appuis sur mes genoux, je m'élevais légèrement, agrippant d'une main l'arrière de ta nuque que j'approchais de mon visage. Affolant tes envies de baisers. Il m'était donné de faire ce que bon me semblait et je n'allais pas m'en détourner. Loin de là … Mon autre main caressait ton poignet en glissant jusqu'à tes doigts que je dirigeais toujours plus bas. Et tu savais parfaitement ce que je désirais. Soupirant, mes muscles se contractaient et se détractaient sous tes caresses. Mes ongles se refermaient sur ton épaule, aussi calme que jamais. Mais j'en voulais encore plus, souriant, je stoppais ton geste après un bref instant. Je m'occupais de déboutonner ton jeans jusqu'à le faire tomber au sol. Tu étais consumé par le désire, avoue-le mon Amour. Je murmurais à ton oreille :

« Peut-être plus loin que tu ne le penses. »

Glissant ma langue sur ta tempe, je m'en écartais en me redressant. Posant mes deux genoux au sol, j'avais le cœur qui battait d'un coup. Comme si je m'apprêtais à sauter du haut d'une falaise. Était-ci si apeurant que ça ? Inspirant l'air, je chassais toutes pensées de ma mémoire. Mes lèvres jouaient sur ton torse alors que ma main passait sous ton boxer. Tu m'avais appris à ne pas avoir peur du nouveau mais je ne pouvais m'empêcher d'appréhender. Ce qui semblait si normal pour les autres, était pour moi, inhabituel. J'étais surtout animée par l'envie et la curiosité. Agrippant le rebord de ton sous-vêtement, je le faisais glisser. Tenant mes cheveux d'une main pour éviter d'être ennuyer, ma langue découvrait, jouait timidement de ton envie … Jamais les étoiles ne m'auraient deviné. Jamais la lune ne se serait doutée. J'aimais de plus en plus être l'ombre d'une autre en restant moi-même. Ravalant ma salive,j'étais comme un oisillon rassasié. Je me plaisais à entendre tes râles étouffés alors que je m'enivrais d'un peu de toi. Je n'avais plus peur de cette acidité sucrée que je m'en faisais un plaisir d'en jouer. Jugeant que ça suffisait, je posais un baiser ton torse avant de revenir sur toi. J'observais ton tatouage un court instant, me tenant droite, je laissais retomber mes cheveux sur mes reins. Caressant du bout des doigts cette colombe sauvage. Puis, replongeant dans le vert de tes yeux. Il m'en fallait peu pour que je flanche sous tes airs d'homme désirant. Embrassant tes lèvres, une fraction de seconde plus tard, je me relevais une nouvelle fois en te forçant à me suivre. Calant mon dos contre le mur froid, je ne cessais de te chercher à m'en faire perdre la raison. Si seulement avait-elle exister … Parcourant tes épaules, plus aucune marques ne semblaient y résider. Te serrant d'avantage contre moi, d'instinct, je calais ma cuisse autour de ta taille. Ayant toujours mes sous-vêtements, je me faisais souffrir de te sentir si apte et prêt, alors que moi, je me languissais d'attendre encore que tu écrives des tes baisers, la suite de notre histoire. Les yeux perdus dans les tiens, je me sentais trembler sous mon propre poids.

Minuit sonnait, j'étais comme le vent, ailleurs. Indomptable et intouchable. Pour seul maître ton âme, pour seule force tes croyances. Pour seul amant, ton corps. Je souriais sous tes caresses et baisers; plus heureuse que jamais. Personne ne pourra jamais expliquer pourquoi, je t'avais choisi toi pour ultime sacrifice de mon âme. Personne ne sera jamais pourquoi je t'avais désiré au premier regard, à la première parole,... Cherchant adroitement tes lèvres. Je souhaitais rester dans le silence pour l'instant, histoire de mieux écouter les battements de ton cœur.


« sé agapo »
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeVen 3 Juil - 3:33

Je le sais déjà. On peu décerner au fond de tes prunelles bleutés toute la malice dont tu sais faire preuve. Je te regarde te déshabiller avec une certaine pointe d'amusement dans le sourire. Savoir pimenté une relation, nous n'avions aucun mal pour ça. Nos jeux étaient si simple et si naturel que nous n'avions aucune difficulté à nous entendre. Même au delà de la relation physique. En parfaite osmose, toi et moi c'était si évident que ça en devenait parfois déconcertant. Je me plaisais souvent à imaginer les âmes des personnes comme les pièces d'un puzzle. Parfois, elles s'unissent et s'emboitent à la perfection. D'autre non. La mienne est tombée sur toi par le plus grand des hasard qui c'est transformé en simple destin. A la lueur du soleil qui éclairait ce jour là ton fin visage d'ange, ton sourire rayonnant et tes yeux pétillants de joie à la vue de la neige. Je n'oublierais jamais cette première image de toi. Gravé à jamais dans le temple de mon cœur, elle orne la place que j'ai créer à ton effigie. Mes yeux ancrés dans les tiens, je te regarde approcher lentement. Les rôles se sont considérablement inversé. Je suis la proie, tu es le prédateur. Avide de gouter à ma chair, à ma saveur, à mon cœur.

Le cœur battant à tout rompre, je sentais mes sens perdre leur raison au fur et à mesure de tes regards, mais aussi de tes gestes. Ton doigts à l'entrée de mes lèvres, j'esquisse un doux sourire. La tentation se lis dans tes yeux, attisant ma propre flamme. L'envie se fait présente, oppressante. Voulant conquérir nos contrées, jalonné les vallées de nos âmes pour atteindre le Saint Graal qui n'est autre que notre amour. Se jouant l'un de l'autre, je me sentais de plus en plus désireux à ton égard. Lorsque tes lèvres se joignent aux miennes, je me laisse guider par ton corps et même me jeter sur le matelas. Cette fougue soudaine me fit sourire de plus belle. A califourchon sur moi, je n'osais te toucher. Comme si tu étais l'une de ses reliques précieuses et de grande valeur. A la fois parfaite et insaisissable, c'était comme si le simple fait de te toucher était une profanation à ton antre. L'envie compressait chaque partie de mes cellules nerveuses. Le feu brûlant de te vouloir contre moi, s'insinuait de seconde en seconde. Je tente tant bien que mal de ne pas succomber à cette tentation qui me tiraille le cœur, celle de laissé explosé tout l'amour que j'éprouve à ton égard et ce mélanger à mon désir de toi, pour te plaquer contre ce mur et te rendre ivre de mes baisers et de mes caresses. Il est déjà bien trop tard pour moi, condamnée à la douce torture qui est celle de tes gestes et de ton regard. Ramenant mon visage vers le tiens, je me noie de tes baisers avec une plénitude inégalable. Une explosion de saveur et de plaisir au simple contact de tes lèvres est parfois déconcertant mais tellement plaisant. Devinant tes intentions, je te laisse me guider vers ta propre envie, toujours mon regard plongé dans le tien. Effectuant de lente et langoureuse caresses, ton plaisir était comme communicatif. Ma respiration tout aussi incontrôlée que la tienne, j'accélère la cadence pour la ralentir par la suite. Histoire de te faire languir le plus longtemps possible pour au mieux, apprécier ce que l'on appel « l'extase ».

Toujours soumis à tes envies, c'est avec une certaine surprise que je te laisse me dévêtir. Mon désir était visible et je n'en avais pas honte, au contraire. Je ne pouvais plus nié à qui que se soit que ton corps de femme me rendais fou, que j'étais esclave de ton cœur et ce, de mon plein gré. Ton murmure me fit frissonner de toute part... « Peut-être plus loin que tu ne le penses. ». Piquant au vif ma curiosité, ma surprise grimpe en flèche lorsque je sens ta main sous mon boxer. La chaleur incandescente me consume de seconde en seconde et lorsqu'enfin mon vêtement glisse sur le sol et que je te vois ramené tes cheveux en arrière, je devine sans faute ton intention.

« Damara tu... »

...n'es pas obligé... souffle coupé. Mon cœur vient de louper un battement, mon cerveau est en arrêt. Je me mords violemment la lèvre inférieur face à cette vague de désir et de plaisir qui vient s'abattre droit sur moi. Tu t'étais déjà risquer sur ce terrain, mais jamais de cette manière. Une sensation nouvelle nait au creux de mon bas ventre; à tel point que je suis partager entre la furieuse et douloureuse envie d'en finir mais aussi de la conserver. Je devenais fou, perdant la raison au rythme de tes gestes. Plus rien n'existait, plus rien n'avait d'importance. Je me fichais éperdument de la pluie et du beau temps, seul ta présence et tes agissement trônaient sur ma conscience. L'esprit embrumé, je sentais le plaisir grimper avec une lenteur des plus inhumaines mais aussi dès plus délicieuse. Mes gémissements rauques incontrôlés, mon corps tremblait de toute part, parsemé de frissons successifs. C'est comme si j'étais une bombe à retardement et que j'allais exploser dans les prochaines secondes qui suivent. Je te hais tellement mon amour de m'aimer ainsi. Est-ce qu'au moins je mérites tout cela venant de toi? Parfois j'en doute... Ne te méprends pas. J'ai confiance en notre amour, en notre vie. Mais, suis-je l'homme qu'il te faut? Je me souviens alors de tes mots, de tes phrases chanté par ta voix douce et cristalline. L'homme de ta vie, le seul et unique que tu voulais posséder. Je suis un de ceux qui on besoin d'être rassurer, d'entendre ces mots pour se dire que oui, je suis à la hauteur. Ces mots qui me redonne la force de croire que je suis capable de te protéger, que je suis apte à te rendre plus heureuse que tout les hommes de cette terre réunis en un. Je ne suis qu'un humain... mais pas n'importe lequel à tes yeux, j'en suis conscient...

et mes mains s'agrippent violemment sur le drap. Le désir vient de franchir une nouvelle étape et mon bas-ventre s'enflamme en même temps que l'envie de te faire mienne et de te donner à mon tour, ce que tu cherche. C'est avec une certaine frustration que je te sens t'arrêter mais elle fut bien vite balayer par ta présence à nouveau sur mon corps. Tes doigts glissant sur mon torse, je découvrais à nouveau tes hanches cachés par tes longs cheveux noirs corbeaux, ressemblant à une cascade égale à celle des ailes noires de l'animal. Ton âme faisait ironiquement contraste à ce détail. Aussi douce qu'un lit de plumes, ta peau éveille mes sens. Tes courbes parfaites se dessinaient sous mes caresses. Seul nos respirations saccadés se mêlaient au silence. Je veux que dans mon tombeau, y réside ton cœur lorsque tu seras aptes à me rejoindre, car même après la mort, mon âme attendra ta venue, fidèle à sa moitié et à son autre. Cela peut paraître parfois effrayant, voir absurde, de penser et de parler de cette manière... Mais je n'ai pas d'autre mots pour exprimer la pur et simple vérité.

Tes lèvres de nouveaux scellées aux miennes, je te suis avec plus de fougue que la première fois, te plaquant au mur. Ma langue s'insinue pour rejoindre sa jumelle et effectué leur danse langoureuse habituelle. Mes mains de part et d'autre sur tes reins, mon corps se presse contre le tien, voulant te sentir au plus proche possible de moi. Ta cuisse autour de ma taille, je la saisis d'une main ferme et douce à la fois, laissant mes lèvres jouer dans le creux de ton cou. Je suis de nouveau le prédateur et toi, la proie offerte à mes crocs acérés. Ceux qui ne te feront jamais saigné le cœur. Je débordais d'amour, je n'étais plus maitre de mes sentiments à l'heure actuelle. Ils contrôlaient de leur plein gré mon corps et mes intentions. Laissant libre cour à l'homme que j'étais réellement, je me dévoilais à toi sans artifice. C'est pourquoi, je ne pus retenir la perle salée s'échappant de mon regard, traitresse comme jamais, à l'écoute de ton 'je t'aime'. Il résonnait avec une tel clarté et sincérité, trempé dans la source de ton amour et de tes sentiments, que mon cœur en fus chaviré, déporté au loin sur des contrées encore inexploités.

Mon visage enfoui dans ton cou, cachant à tes yeux ma sensibilité, mes caresses continuaient leur route toujours plus bas. L'heure n'a pas encore sonné, et ce malgré les douze coups de minuits. Mes lèvres suivent le même chemin. Je sais que tu vas me maudire, mais le jeu n'est pas terminé. Encore un peu de patience et je te promets que cette nuit, je te ferais découvrir chaque recoin de mon amour à ton égard. J'ai beau te le répéter chaque jours, je sais que ce n'est pas assez et que ça ne le seras jamais. Alors je te l'écrirais et ce, sous différentes formes pour que jamais tu ne t'en lasse. Mes baisers parcourent ta peau, descendent vers ton nombril, tendis que mes mains effectue de lente caresses à l'intérieur de tes cuisses pour finir par te débarrasser de ton sous vêtement. A mon tour à genoux sur le sol, je positionnais ta jambes sur mon épaule pour avoir un accès plus aisé vers toi. J'embrassais avidement le creux de tes cuisses pour en venir à ton envie. Je te goutais comme tu l'avais fais précédemment sur mon propre corps. Doux nectar salé/sucré, j'acceptais avec joie l'écoute de tes gémissements. Te retenant du mieux que je pouvais afin que ne t'éffondre pas sur le sol, je m'amusais avec le point le plus sensible de ton intimité, sentant tes ongles se crispé de nouveau sur ma peau. T'éveillant un peu plus chaque seconde, je remonte vers ton ventre lorsque je te sens au moment où tu ne pouvais plus taire ton désir de me sentir en toi. Ce moment si magique où nous ne faisions qu'un, unis comme jamais nous ne pouvions l'être. Par le cœur et par le corps.

Je viens cette fois ôter ton soutient-gorge pour y déverser une pluie de baiser sur ta poitrine, soulevé par une respiration essoufflé. Moi même j'étais au bord de la rupture à pousser nos limites aussi loin, l'attente de l'autre devenait presque insoutenable. Essayant toute fois de prendre mon temps, je viens mordre avec fougue le creux de ton cou sans te faire mal avant de placer tes jambes autour de mes reins, te soulevant du sol en prenant appuie contre le mur. Le soulagement explosa au creux de mes entrailles lorsqu'enfin, je fus en toi. Un long frisson de bien-être parcoure la totalité de ma colonne vertébrale tendis que mon corps se mit a trembler. Toutes les fois où nous avions fais l'amour toi et moi, chaque nuit était particulière, enivrante, unique... Mais celle-ci était différente. Atteignant des points que nous n'avions jamais touché auparavant, tout se lisait dans les gestes et l'empressement. Je viens de nouveau chercher tes lèvres avant d'effectuer de lent vas et vient. Mon sang battait à mes tempes, d'une telle force que j'entendais les propres battements de mon cœur, mais aussi les tiens se mélangeant à ma symphonie.

L'une de mes mains s'agrippait à ta hanche, tendis que l'autre prenait appuie contre le mur pour nous donner le plus d'aise possible. Mon esprit sans dessus dessous, n'avait plus de logique, plus de sens. Seule toi résidais encore parfaitement au sein de mes neurones, ton corps contre le mien. Esclave de l'un et de l'autre, mon désir grimpait dangereusement les échelons accompagné du tiens. Le plaisir était à la fois tortionnaire et délicieux. Un mélange de sentiments illogique et incompréhensible. Mon front contre ton épaule, j'en viens même à mordre ta clavicule, peut-être un peu trop fort. Mes jambes elles mêmes tremblaient sous l'assaut de la tentation assouvit au fil des minutes passées. J'étais en ce moment submergé par tant de choses à la fois que je ne savais plus où était le Nord et le Sud. Te procurant un plaisir égal au mien, ma cadence s'accéléra sans conteste, et cette fois je due m'appuyer contre le mur de mes deux coudes si je ne voulais pas m'effondrer. Mes gémissements résonnaient en cœur avec les tiens, nous ne formions en cet instant un seul et unique être. C'était ce moment si particulier que je trouvais magique. Là où les deux âmes viennent de nouveau se chercher et se lié, s'emboiter comme deux pièces d'un puzzle trop longtemps égarées.

Tu me rendais plus fou que n'importe quelle autre femme. Universelle à mon cœur, tu es peut-être aux yeux des autres, qu'un jeune femme banale. Mais aux miens, tu es tellement de choses à la fois. C'est ce qui fais de toi l'être qui me complètera mieux que quiconque dans ma vie. Je sentais l'explosion me menacer, et c'est lorsque mon corps se crispa contre le tien que je laissa échappé ton prénom avec mon accent français. Atteignant une nouvelle fois le ciel où j'ai de nouveau frôler du bout des doigts les étoiles, je me laissa tomber à genoux, toujours ton corps contre le mien. Jamais je ne pourrais supporter de t'avoir loin de moi. Possession? Ne m'en veux pas... je ne suis qu'un homme éperdument amoureux de toi. Nos souffles se mêles en même temps que nos lèvres, aussi confus et déboussolés que deux jeunes adolescents venant de se découvrir. Je viens alors te murmurer au creux de ton oreille

« Je t'aime... Tu es tout ce que j'ai. »

Toi et Lui... celui qui prenait forme chaque jours un peu plus au creux de toi...Tu avais fais de considérable progrès en langue Française et je ne doutais pas une seule seconde que tu avais compris chaque mot prononcé. Souriant, j'embrasse le coin de tes lèvres avant de venir te déposer en douceur sur le lit où je viens te caler contre moi pour éviter que tu n'es froid. Mes doigts effectuent de douces et infimes caressent sur ton ventre, le creux de tes reins et de tes seins. Je ne me lasserais jamais de ton regard, de leur expression et de leur vivacité mais surtout de leur authenticité. La lune formait un parfait halo clair et pâle, venant chatouiller ta peau et l'éclat de tes yeux. Ton cœur était l'équivalent d'un coffre contenant mille et un trésor que jamais personne ne c'était oser à découvrir. Terrain vierge de la douleur qu'un homme est capable de procurer, seul y résidait une plaie bien plus profonde que la trahison ou le délaissement. La perte de celui que tu as eu au creux de tes bras pendant tout ce temps, mais surtout celui que tu as aimer d'un amour fou. Peut-être aussi fou que le mien. Vivre avec un fantôme n'est jamais bon, je l'ai appris moi même durant toute ces années. Je sais que tu le garde bien au fond de ton esprit, dans une pièce bien spécial qui lui ai propre et que personne... ne viendra souiller de leur regard, de leur souvenir et de leur voix... jamais personne.

Te serrant un peu plus contre moi, je te jure dans un murmure que jamais je ne te quitterais et que quoi qu'il arrive, je serais à tes côtés te protégeant de mon amour et de mon corps... Quittes à y laisser mon âme au diable.

Le coeur à ses raisons... Que la raison ignore
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Damara Galanis
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Damara Galanis


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeMar 7 Juil - 0:29

D'un oeil perplexe, je te regardais dans ta descende. Animée par des frissons, tout n'était que mélange dans mon esprit. Est-ce raisonnable ? Ou est le Nord? Quand vais-je sangloter après tes lèvres ? Vais-je vivre de mal cette nuit ? Toutes mes pensées furent rapidement balayés en coup de vent par tes caresses. Je prenais appuie sur ton épaule et sur le mur pour ne pas perdre l'équilibre. Je ne pouvais empêcher mon regard de t'observer un instant. A la découverte, tu connaissais sans peine les moindres parties de mon corps. Pourtant, c'était toujours de nouveaux frissons qui m'assaillaient la peau, à m'en faire perdre la raison, j'étouffais ma surprise. Priant pour que cet instant passe rapidement, n'allez pas croire que j'étais pressée … J'en voulais juste plus. Ou plutôt : mon corps en réclamait plus. Tremblante dans ma posture, je n'en pouvais plus, mes muscles me faisaient atrocement souffrir. Par mal et par instinct, mes ongles s'enfonçaient dans ton épaule. Peut-être cherchais-je à te faire comprendre que c'en était assez. Quoi qu'il en soit, après quelques minutes de torture, tu revenais à moi du haut de ta taille. Je reculais plus contre le mur alors que tu t'acharnais déjà sur ma peau. Et comme prise dans un tourbillon d'extase, j'étranglais ma lèvre entre mes dents. Démunie de mon soutien-gorge, tu parcourais encore et encore à m'en rendre complètement perdue, désorientée. Je souhaitais te repousser un instant, mais déjà, tes mains agrippaient mes hanches. Au final, tu avais opter de ne plus nous faire attendre. Encore secouée, je serrais comme je le pouvais mes cuisses autour de tes reins. Le dos collé contre le mur me procurait une sensation de froid, assez agréable. Bien vite détruite à ta venue. Ravalant ma salive, j'entrouvrais les lèvres en sentant mon cœur faire un bond brusque. Ne tues pas le temps, tues seulement l'espace qui sépare les secondes. Rends les neutres et sans boussole. Que pour une fois, l'heure n'ait plus aucune signification, plus aucun droit sur notre monde, ni sur la nuit. Subissant tes assauts, mes cambrures, mes gémissements n'étaient que par pur plaisir. J'avais beau te sentir résistant et déboussolé, je sursautais par moment. Mais nous étions là, toi et moi dans le même bateau. Prêt à sombrer dans les flots sombres d'un océan qui nous était propre. Elle montait lentement l'envie, accroupis au coin de ton être, nous l'attendions avec avidité. La main crispée sur ton épaule, je ne pouvais pas me permettre de penser à autre chose, c'était de toute façon impossible. Tes râles me soufflaient dans le cou, alors que je couinais de douleur. Entendons-nous bien, je ne souffrais nullement pas physiquement mais mentalement. J'avais mal de sentir mon corps pris de feu et de sang. Les os saillant de tes hanches n'arrêtaient jamais leur chemin. Profondément introduit en mon for intérieur, j'abdiquais sans peine à l'unisson.

Toucher du bout des doigts les étoiles, souffler l'Amour au vent, chanter la joie d'un enfant. Je ne pouvais plus tenir, je ne pouvais plus me résigner à résister face à toi. Lâchant un soupire, je grinçais mes mots entre mes dents. Le courant m'était trop fort, je me serai déjà certainement noyée si tes mains ne me tenaient pas fermement. Cherchant tes lèvres encore et toujours. Donnez-moi une seule raison de ne pas l'aimer comme une folle ! Même si le monde me donnait sous les yeux, le pire de ses défauts … Je t'aime. C'est tout. La déraison avait eu raison de moi, je tombais toujours autant dans l'antre de ton univers. Découvrant de nouveaux horizons. Scellée à tes souffles, mes reins se cambraient d'avantage jusqu'à m'en blesser le bas du dos. Mais tout ça n'avait aucune signification puisque là était tout. Agrippant ton cou, j'observais à la va-vite la fenêtre. L'ombre gagnait toujours de plus en plus le ciel. Puis, m'exclamant à en perdre la tête, je succombais. Tout contre toi, je te sentis flancher lourdement. Au sol, j'y posais mes genoux, fatiguée par tant d'ardeur de ta part. Tes paroles m'arrivaient comme une douce mélodie. Piallant à l'allure d'un oiseau heureux, je me serrais d'avantage contre ton torse. Moi qui te croyais épuisé, tu arrivais encore à me soulever jusqu'au lit. Calant mon dos contre ton ventre, je fermais les yeux sous tes caresses. Tes yeux m'embrassais du regard et ta confession atteignait de nouveau mon cœur de plein fouet. Je savais déjà tout ça mais il m'était important de te l'entendre dire. En me retournant sur le dos, je te fixais en t'offrant un sourire. Ma main effleurait ta joue, pour glisser dans tes cheveux en bataille.


« Tant que tu me laisses ton cœur ... »

Riant un instant, je t'approchais de mon visage, posant mes lèvres sur les tiennes. Tentant un baiser plus passionnel, je me perdis un instant sous ses baisers. Respirant calmement, je me retournais face à toi en me lovant, mes deux mains entre ma poitrine et ton torse. Je n'avais pas froid mais les draps eux, l'étaient encire pour une histoire de minutes. Qui aurait pu résister à ta chaleur brûlante ? Aussi naturellement et spontanément que jamais, je me mis à parler de tout et de rien. De ma mère. Cette femme si élégante, calme et sereine. Les gens qui l'avaient connu, ne pouvaient s'empêcher de marquer ma ressemblance avec elle. J'avoue que sur les photos qu'il restait d'elle … Je pouvais y reconnaître quelques traits qu'elle m'avait laisser. Il y avait même dans un album du grenier, le parcours de sa grossesse. Et comme elle, nos courbes s'assemblaient parfaitement. J'étais un peu rassurer que si c'était comme pour elle, je n'allais plus grossir autant. Juste voir le ventre s'étirer. Plantant mes yeux dans les tiens. Nous savions que d'ici quelques jours, tout allait changer pour nous. Mais je ne craignais nullement ce changement puisque c'était pour moi, du déjà vu. Je retournais chez moi, là où je connaissais les moindres rues, maisons, habitants. L'Athènes n'avait plus de secret pour moi à ta différence, mon Amour.

« Sebasten a hâte de te voir enfin. »

Combien ne l'avais-je pas entendu me le répéter au téléphone ? Trop de fois certainement. D'un doigt habile, je dessinais les contours de ton torse. Il n'était pas imposant, juste parfaitement tailler pour me faire succomber. Même les statues grecques, qui pourtant naturelles, n'avaient pas ton assurance dans le regard. Venant ensuite à ta joue, je sourirais en sentant que tu piquais un peu. Après un bref moment, je me pencha vers le sol pour récupérer ton sous-vêtement. Que je te lançais vivement avant de me lever récupérer mon boxer sans trouver mon soutien-gorge au passage. Entourant ma poitrine de mes bras croisés, je m'avançais vers la fenêtre, juste histoire de regarder. Tout semblait calme et allait certainement le rester pour le reste de la nuit. Prenant appuis contre le rebord, mon visage tourner vers le ciel, je fixais la lune. Je n'avais pas honte, l'obscurité couvrait ma peau. Pour quelqu'un de pudique, le noir était non seulement une protection mais aussi une couverture contre la honte. Aussi stupide soit-elle. Je revenais à toi en repoussant légèrement les draps. Je n'avais pas froid. Ta peau me suffisait amplement pour le moment. Posant mon visage contre ton torse, je fermais les yeux. Remontant tout de même le fin tissus jusqu'à mes reins. Qui sait, j'attendais peut-être que Morphée vienne m'enlever de tes bras …

«  Quand sommes-nous ? »
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Luka Jan
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Luka Jan


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeVen 17 Juil - 1:46

Mon cœur t'appartiens et ce, dès la première seconde où j'ai croiser ton regard, l'enchainant pour de bon lorsque tu as effleurer mes lèvres. Te tournant vers moi, je te serres avec tendresse contre mon torse, te calant la tête contre mon cou. Si d'autre préfère se réfugier près d'un mur barbelés froid et terne, je préfère pour ma part la chaleur de ton corps et la douceur de ta peau. Rien ne vaut l'amour d'une femme, tendre et sincère. Celui qui vous transporte et qui vous donne la sensation de ne pas être rien. Mon âme et mon cœur on former le complot de t'enlever loin de tes cauchemars et de tes peurs. Transporter dans un monde que tu as fais tiens, déposant ta marque indélébile sur le mur de mon antre comme lorsque l'on joue avec le feu, léchant la peau de sa flamme incandescente. Ici, aucune douleur, seulement un bien être démesuré, sans aucune possibilité d'établir le moindre chiffre de conscience. Chiffre de conscience? Juste le degré d'amplitude de notre amour. J'écoute ta voix me dictant ton passé, le souvenir de ta mère...

Mes esprits s'abreuvent de tes paroles avec avidités, j'imagine sans peine une image a peu près juste de ta mère, te portant encore dans le creux de son ventre. Je détecte toute fois une pointe de nostalgie dans ta voix. Je ne sais pas ce que c'est de ne pas connaître l'un de ses parents. Certains disent que le fait de ne pas l'avoir connue, ne leur apporte du coup, aucun manque. Pourtant, je ne peux m'empêcher de penser que de cette situation, naît un nid de regrets et peut-être même de reproches envers soi même. Rejetant la faute sur sa personne, du départ de l'être qui n'a fait que de vous donner la vie, une âme et une chance de respirer. Te serrant plus contre moi, bien que je sais que tu n'es pas 'mal' à se souvenir, j'ai l'espérance que mes bras et mon être pourront être une ultime protection contre les aléas de la vie. Puis j'entends cette fois le prénom de ton père. J'ai autant envie que lui de le connaître, sachant sans aucune hésitation que c'était un homme bon. Mais c'est sans compter l'appréhension. Toujours cette peur de ne pas plaire et satisfaire aux attentes... en espérant qu'il ne soit pas trop exigeant sur le passé des amants de sa fille, sinon avec moi il risque d'être servit.

Ma main effectuant des allées et retours le long de ta chute de rein parfaitement dessiné, je te laisse jouer de mes contours d'homme, souriant silencieusement à se bonheur qui nous enveloppais de son drap de soie depuis déjà plusieurs mois. Je te laisse à contre cœur t'échapper de mes bras, ta chaleur corporelle me manquant déjà tendis que j'enfile mon boxer, et que tu fais de même. Puis me viens la plus belle des visions. J'ai déjà vu dans les livres et les films, des déesses grecs représenter sous leur plus beaux profils, mettant en valeur leur beauté sans égale... Mais ce que je vois en cet instant, n'est pas comparable. Ton corps face aux reflets de la lune, je restais ébahis face à toi. Les courbes de ton corps donnaient l'impression d'être dessinés par la lumière même de ton amie de toujours, mettant en valeur la courbe de tes reins. Comme si tu avais une sorte d'aura, ton corps donnait l'impression d'être entouré d'une pluie d'étoile. Tes longs cheveux retombant en cascade dans ton dos, je ne me lasserais jamais de contempler ton être. Une âme d'Ange dans un corps pur. Combien avais-je de chance de tombé sur une personne comme toi? Infime soient-elles, tu étais là et c'était tout ce qui m'importait. Je n'aurais laissé ma place pour rien au monde. Savourant la sensation qui remontait le long de mes veines jusqu'au cœur, celle qui me faisait prendre pleinement conscience de mon amour à ton égard, mais aussi de la tempête de bonheur faisant rage avec allégresse sur moi.

Revenant à moi, je te serres avec douceur contre mon corps. Je me laisse aller au silence, savourant l'instant. Rien ne venait perturbé le mutisme nocturne, mise à part le vent soufflant doucement contre la vitre. L'attirance est quelque chose que je trouve mystérieux. Certaines personnes ne seront que nos simples coups de cœur éphémères, d'autre nos amants de toujours. Nos expériences et notre tout. La vie est une coupe garnis de tentation diverses, de fruits aussi alléchant les uns que les autres. Croque le fruit défendu et qu'a jamais tu ne sois lié à moi.

« Quand sommes nous? »

Je regarde ma montre, minuit passé. L'échéance du départ approchait à grand pas. Un demie sourire aux lèvres, j'annonce « le 15 avril, pourquoi? ». Profitant encore de ta présence contre moi, ma main ne cesse de te caresser doucement la peau. Manie que j'avais, même lorsque je te tenais simplement la main. Fermant les yeux, je sombrais malgré moi dans une torpeur somnolant. Puis, mon cœur s'emballe et mes sens se mettent en alerte. Des bruits de pas résonnaient dans le couloir. Ni une, ni deux, je sautais hors du lit enfilant le reste de mes vêtements à la hâte, en te balançant les tiennes et ce, sans ménagement je dois l'avouer.

« Quelqu'un arrive! »

Prise d'une crise de fou rire coincé dans le creux de la gorge, je t'aidais à mettre tes vêtements, quelques peu encombré par ton ventre de grossesse. Sincèrement, la situation était des plus comiques... te voir si empoté était même hilarant. Ne pouvant retenir mes rires, je n'avais même plus la force de t'aider à mettre ton tee-shirt. Pardonne moi mon amour, mais tu étais tellement adorable dans cette situation que je ne pouvais m'empêcher d'être attendris quelque part. Peu de temps après, pas manqué, quelqu'un frappa. Tentant, tant bien que mal de retrouver mon sérieux, j'ouvre la porte. Un gardien, d'un grade supérieur au mieux, me jauge du regard. Arquant un sourcil, je demande d'un ton calme:

« Oui?

-Tout ce passe bien? »

Lançant un regard suspect vers Damara, qui je l'avoue, avait l'air très suspicieuse avec ses cheveux en bataille et ses vêtements mal arrangés.

« Tout va très bien merci. »

Dernier regard profond vers moi et ma douce, regard que je soutiens sans gêne et sans retenue. Bah quoi... J'm'en fou j'm'en vais dans trois jours! Genre j'ai plus rien à leur devoir... Je le regarde s'éloigner avant de fermer la porte et de ricaner en te voilant de mes yeux. Je viens à toi te volant plusieurs baiser et murmurant doucement... « bientôt, nous serons loin de tout ça, retrouvant le soleil et la terre de ton enfance. »

Et moi... entamer un renouveau et croquer l'inconnu à pleine dent et ce, dans tes bras.
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Damara Galanis
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Damara Galanis


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeLun 27 Juil - 1:59

Comment parler d'amour si nous ne l'avons jamais vécu? Comment donner une signification à un sentiment sans l'avoir eu dans la peau ? Beaucoup ne comprendront jamais, ne sauront pas, juste parce qu'on n'explique pas ce genre de chose. Et que moi même, j'ai déposé les armes à la compréhension de tes lèvres, à l'éclat de tes yeux, au vent de tes maux. Mes pensées me semblent répétitives, sans arrêt, je pense encore et encore à toi et un peu aux autres sans contrefaçon. Mais surtout à toi. Comme tout cela paraît lointain, une simple page blanche sur laquelle tout s'écrit dans la seconde. C'est tellement … Fascinant de se sentir libre de penser, réfléchir, comprendre avec pour seul professeur, notre propre logique. Bien qu'à tes lèvres, il m'est impossible d'être rationnelle. Refoulant comme un cheval au galop les poussières perturbatrices à ma course, je plonge dans l'émeraude de tes pupilles. A quand remontera mon dernier je t'aime? Glissant ma main sur ta peau … Et puis, les rêves s'en vont comme une volée d'oiseaux sauvages. Nos lèvres scellées … Demain est comme une hâte à la délivrance, un appelle à la vie. Et dans seulement trois jours, tout prendra enfin un sens. Me serrant d'avantage contre ton torse tiède, j'imaginais en panorama comment tout allait se passer. Aucun détail ne m'échappait, c'était un peu comme dans les films ou encore dans les livres. Tout en méticuleusement choisie pour une bonne cause. Sauf que dans mon cas, que je le veuille ou non, l'air aura l'odeur salé. Puis, tu t'agites et moi, je ne comprends pas. Quelqu'un arrive ? Restant un instant assise, le temps que l'information arrive à mes cellules grises. Mais pourquoi on viendrait nous déranger maintenant ? Sans attendre, je sentais déjà mon t-shirt descendre sur mes épaules. Te fixant d'un air biais, ce n'était qu'au son des pas dans le couloir qu'enfin, tout devenait clair.

« Et Zut ! »

Sautillant de droite à gauche, j'arrivais à enfiler mon jean en retombant lourdement sur le lit. Je lançais un regard noir à mon Bel Oiseau qui riait à gorge serré. Oui Monsieur Luka ! Vous n'êtes qu'un idiot. Faisant mine de regarder vers la fenêtre quand la porte fut ouverte … Un haut gradé. Enfin, plus haut que mon « apprentis ». N'étais-ce pas lui qui m'avait demander d'aller t'accueillir, il y a encore quelques mois ? Possible, quoi qu'il en soit, je souriais bêtement alors qu'il me fixait d'un œil perçant. Oui, il m'a fait l'amour comme un dieu … Où est le problème ? Nulle part. Rougissant à mes pensées de « luxures », que m'avais-tu fait pour que je sois si mentalement libre ? Je me ferai presque honte. Quoiqu'il en soit, une fois la porte fermée, je me détendis, arrangeant mes cheveux en désordre. Alors que de ton pas silencieux, tu revenais à moi. Murmurant tes mots voilés par un sentiment d'animosité. Dans quelques jours tout ça ne sera plus qu'un vague souvenir dans les lignes d'un passé. Notre passé … Passant mes mains autour de ton cou, je venais prendre place sur tes genoux. Puis-je garder le meilleur en mémoire pour le restant de mes jours. Je parle bien évidemment des gens qui m'ont apportés un petit plus dans ce lieu. Mais malgré tout, mon gros coup de cœur était pour toi, mon Amour. Souriante comme toujours, j'admirais ton courage du renouveau. Ö combien n'ont pas fait demi-tour par peur et angoisse? Alors que toi, rien ne semble te faire frémir de froid. Comme un soldat au garde-à-vous prêt à combattre ciel et terre pour imposer son nom dans l'histoire de ma vie.


« Όσο είμαστε μαζί … C'est le plus important. »

Je venais de forcer inconsciemment sur mon accent du Sud pour parler dans un français, ma foi, qui te faisait trembler de plaisir. Déposant un baiser au coin de tes lèvres, je me redressa en m'avançant vers la fenêtre. Observant comme il se doit, la cour plongé dans un calme les plus profonds. Même Athis était retourné erré dans les couloirs. A moins qu'il ne soit retourné dans ma chambre. Qu'importe. Les lumières m'aidaient à mieux voir les moindres coins de l'espace libre. Rien et il n'y aura rien. Tournant mon visage vers toi, je te voyais là dans la pénombre. Soucieux de m'observer, j'haussais un sourcil sans comprendre pourquoi tu t'obstinais toujours à vouloir me regarder avec ton petit sourire en coin. Parce qu'en plus d'avoir l'air bête, tu étais irrésistiblement envoutant. Pinçant ma lèvre inférieur, je n'attendais pas le tic-tac de la seconde, je la devançais pour venir t'arracher l'un de ses baisers langoureux. Murmurant à ton oreille : J'ai quelque chose à te montrer. Allez savoir ce que j'allais encore faire. Quoi qu'il en soit, la prison était jadis un château. Et même si on modernise un lieu, on ne peut pas tout effacer de son temps d'autrefois. Tirant la langue avant de rire aux éclats, je t'agrippais le bras en te tirant en dehors de la pièce. Ma ceinture autour de la taille,les clefs tintaient entre elles. Descendant l'escalier, j'allumais ma lampe torche pour éviter de me prendre les marches raides. Main main dans ta tienne, je t'entrainais ainsi sur mes pas. Vérifiant que personne n'était là, je continuais le chemin jusqu'à la tour Est. Te faisant comprendre de ne faire aucun bruit, j'avançais jusqu'à l'une des portes en bois. Poussant celle-ci, aucun grincement. Je m'engouffrais à l'intérieur en fermant ma source de lumière. A ce que l'on pourrait croire, la salle était éclairée par une multitude de bougies. J'avançais entre les bancs, passant devant l'hôtel et le confessionnal. Je me tournais vers toi en voyant très bien tes yeux pleins d'interrogations. Pourquoi la Chapelle ? … Une question, une réponse.

« Quand tu es petit, tu t'imagines toujours qu'il y a des endroits non-exploités dans les vieilles maisons. Le principe de la chasse au trésor si tu préfères. Tu cherches et tu trouves. »

Où voulais-je en venir? J'aimais te faire languir un peu dans tes raisonnements. J'ai étudié l'Histoire de l'Art entre autres. Les vieux châteaux-fort, Église, … Et j'en passe, sont très intéressants. Marchant les quelques marches, le bois était vieux. L'odeur n'avait rien de neuf. Je savais que tu n'aimais pas trop ce genre d'endroit. Mais mon but n'était pas de te montrer comment sera l'église le jour de notre mariage, loin de là. L'endroit en lui-même était abandonné, il était même rare que quelqu'un y vienne. Seule, j'étais un peu du genre touche à tout. Les habitudes revenaient peu à peu. T'appelant à moi, j'allais jusqu'au fond de la pièce, sous le Christ. Certaines pierres bougeaient sous mon poids. M'agenouillant, j'agrippais les coins brisés d'une des dalles en pierre du sol en la soulevant. J'avoue que c'était Athis qui l'avait remarquer en premier … Mais chut. Utilisant ma lampe de poche pour mieux éclairer, on pouvait y voir un trou rond sous la pierre. Plongeant ma main, j'en retirais un rouleau. Le papier était vieilli, gris et fragile. En le posant délicatement, on pouvait voir des inscriptions italiques dans un vieux langage, ainsi que l'emblème de la royauté française : le Lys. Sans expérience, on pouvait facilement croire que ce n'était qu'une babiole bonne à mettre à la poubelle. J'expliquais en quoi c'était unique. Si une annotation du roi de France était en ses lieux, j'osais tracer le chemin de l'histoire de ce château. Avait-il était, jadis le centre culte des moines français? Et-ce la raison de l'incendie ? … La possession des lieux entre deux clans? Tout était envisageable mais cet écrit valait plus chère qu'on ne le pensait pour les collectionneurs, ou encore pour le musée. Serait-ce la suite d'une histoire inachevée ? Peut-être allez savoir.

Après un bref résumé de la chose, je rangeais le bien à sa place. Je ne voulais pas m'encombrer de ça. Et puis, si cela avait été mis là, c'était peut-être pour une bonne raison. Fière de ma découverte et de mon partage avec toi, je te tirais à nouveau par la main avant de sortir de la Chapelle … La prochaine fois que cela aura lieu, ce sera sur les marches d'une Église.
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Luka Jan
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Luka Jan


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeSam 1 Aoû - 3:46

Attisant ma curiosité, c'est en arquant un sourcil que je te suis. Riant aux éclats, tu m'entraine dans ta course. Seul le bruit de tes clés et celui de nos pas résonnaient dans le silence. Je ne sais pas où tu me conduis, mais je suis de plus en plus intrigué, connaissant ta nature parfois aussi imprévisible que la mienne. Une chose est sûr, c'est que notre couple ne risque pas de tombé dans la monotonie avec un caractère comme le notre. Allant de couloirs en couloirs, ayant pour guide la lueur de ta torche, nous finissons par arriver à ce qu'il me semble être la tour Est. Obéissant aux moindres de tes ordres, je fis le moins de bruit possible en m'engouffrant dans la pièce à ta suite... Avé Maria, nous voilà dans la chapelle? Euh m'amour, c'est pas que je ne t'aime pas... Mais sincèrement me marier ici? Jamais... Mais je nettoie bien vite mes pensées de cette idée face à tes mots. Chasse aux tresors? Pour le coup, si tout à l'heure j'avais l'impression que nous étions deux adolescents en fugue amoureuse, ici nous sommes comme deux enfants animés par une curiosité aventurière.

La Chapelle pouvait faire réellement froid dans le dos. A part de multiple cierges qui illuminaient l'endroit, rien ne servait d'éclairage. Des bancs étaient disposés face à l'immense croix, où le Christ était représenter. Je le regarde avec une certaine grimace. Les personnes venant du même milieu que moi, comprendrons mieux que quiconque pourquoi nous étions Athée. Les choses sont simples... Si vraiment tu existais, toi ayant soit disant les pleins pouvoir sur notre monde, créateur et bienfaiteur, tu ne laisserais pas autant de misère derrière l'homme. Réflexion puéril ou non, je m'en fous royalement. Puisque c'est au creux des bras de la rue que j'ai appris a vivre et à me rendre compte que nous ne pouvions compter que sur soi même. Je te regarde furtivement... Si être autant attaché à toi me fais si peur, c'est pour cette simple et unique raison. Durant toute ma vie jusqu'ici, je n'ai compter que sur moi même. Je me suis risqué à me laissé un temps soit peu, allé avec Marie, et elle m'a été enlevé. Qu'adviendra-t-il de moi si tu devais toi aussi, quitter ma vie? Je ne donne pas cher de ma vie. Autant être franc, lorsque vous avez trouvé votre oxygène, inutile de vous leurrer sur le fait que vous ne pourriez pas vivre sans cette personne. Je ne pourrais pas vivre sans toi? Sans ta présence... tout s'écroulerait autour de moi. Et ce n'est pas qu'une image, ce serait réellement le cas. Perdre pieds alors que pourtant je serais bien ancré sur le sol... Tout deviendrait fade, sans vie, sans joie, sans but. Le monde me ferait peur. Désarçonné...

Je te suis sans rien dire, jusqu'à ce que je t'observe soulevant une des pierres et en tirant un rouleau qui avait bien cent ans d'age. Je reconnu sans hésitation le Lys, qui n'était que l'emblème de la royauté de mon propre pays. Je ne sais pas si tu te rends compte que tu tiens entre tes doigts, un trésors historique. La bouché légèrement entrouverte par la surprise, je t'écoutes avec avidité, m'abreuvant de ta propre culture. Je fus de plus en plus étonné de constater à quel point ta culture général était aiguisé. Souriant, je me dis que tu étais Einstein et moi ton élève. Apprenant toujours un peu plus, tu ne cessais de m'en faire découvrir chaque jours durant et ce, à mon plus grand bonheur. En revanche, le seul point sur lequel tu ne pouvais pas me « coller » était l'époque qui a touché le plus mon autre pays, si je puis dire. La Pologne et la douleur de cette époque... Une guerre qui a laissé bien plus de marque que l'on ne pourrait le croire. Et ce, dans tout les camps. Plus je te regardais t'animer dans ton discours et plus je te trouvais tout simplement radieuse et irrésistible.

Malgré moi, je me sentais quelque peu oppressé en ses lieux. Je ne me suis jamais réellement sentis à l'aise dans la maison du Seigneur et encore moins, sous les yeux de ses moutons les petits anges. Rangeant avec délicatesse le rouleau, je me laisse tiré cette fois vers l'extérieur de la Chapelle. Je viens doucement te plaquée contre le mur avant de te voler farouchement un long baiser avant de te murmurer :

« Tu m'étonneras toujours par ton intelligence et ta vivacité d'esprit. »

Souriant, je te pris la main avant de nous reconduire dans ma chambre. La lumière de ta lampe nous guidaient toujours, tendis que je serrais ton corps contre le mien. Tout était si... bien. Calme et posé, je ne me souviens pas m'être sentis si bien dans ma tête depuis des années. Et tout ça, je ne le dois qu'à toi. Penchant la tête de côté, je t'offre sans rien dire un sourire qui se calqua aussitôt sur ton visage, avant de t'embrasser le front. Arriver devant la porte que j'ouvre en silence, je te laisse passer la première, avant de constater une nouvelle fois que mon colocataire n'était pas présent. Grand bien lui fasse... Fermant à clef derrière moi, je quitta mes affaires une par une, me retrouvant en caleçon avant de me glisser près de toi sous les draps. Te serrant contre mon torse, je sentais ton ventre légèrement arrondis par un nous en un seul être. Je ne te cachais pas ma hâte de le voir naitre. Mes lèvres parcourant l'orée de ton cou, je te murmurais qu'il allait sans conteste possédé ton intelligence... mais que j'espérais qu'il possèderait la même connerie que son père car il pourra comme moi, faire chavirer un cœur comme le tien.

« Parles moi encore de tes terres... »

Décidément, je ne me lasserais jamais de ta voix et encore moins de tes récits en ce qui concernaient la Grèce. Je m'imaginais que trop bien, finir le reste de mon existence là bas. Avec toi et notre (nos?) enfant(s). Me laissant bercé par la douceur de tes paroles, je me surpris à sombrer dans un sommeil sans rêve avec pour seule compagnie, ton cœur battant contre le mien, au même rythme...


La veille du départ, je te sentais particulièrement tendue. Un peu inquiète des dernières formalités avant notre départ, tu ne cessais de grogner après untel ou untel... voir après des détails futiles. Et face à ça, je ne pus m'empêcher plus d'une fois d'en rire. Ce qui provoqua... une légère irritation chez toi. Intérieurement, j'en riais de plus belle. Il était quelque peu comique de te voir si énervée pour si peu. Genre, lorsque tu te cogna par mégarde contre la table. C'était ma dernière journée de travail et je te laissa régler tes propres affaires seule. J'avais bien saisis que tu ne voulais personnes dans tes pattes pour le reste des choses à finir. J'avais oublié a quel point les femmes enceintes étaient rendue si lunatique à cause de leur hormone. Personnellement, j'ai toujours trouvé ça drôle. Te voyant râler contre un papier que tu ne retrouvais pas dans ta chambre, je me glisse derrière toi en t'embrassant le cou avant de te murmurer d'une voix tendre et douce :

« Arrête de te stresser ainsi... tout ce passera bien, tu verras. »

Je viens capturer tes lèvres avant de te souffler un « je t'aime » et partir pour mes dernières heures de dur labeur si j'puis dire. Je dois avoué, que j'étais moi même quelque peu stressé pour le départ qui était le lendemain. Mais je tentais tant bien que mal, de relativiser les choses. Me voulant rassurant face à toi, je ne devais pas me permettre d'exposé mon appréhension, surtout vue ton état d'aujourd'hui. Vêtue de mon uniforme et équipé de tout l'attirail du parfais petit gardien, je commence ma ronde dans les couloirs, en passant par le réfectoire. Tout ce passait pour le mieux, les prisonniers étaient calme. Puis, je viens retrouvés « mes habitués » dans la salle commune. Trois ou quatre d'entre eux avec qui, j'avais noué un certain lien.

« Hey M'sieur Luka, c'est votre dernier jour! Une dernière partie de dame avec nous, ça vous dit? »

Me laissant aller face à cette proposition et sous la complicité d'un de mes collègues, je m'installa avec un léger sourire. Il était bon de voir que prisonniers et gardiens, pouvaient aussi avoir des relations humaines et sans dérapage. D'égal à égal, pendant ces moments là nous n'étions que des hommes et rien d'autre. Effectuant plusieurs parties, je fus surpris à quel point le temps passait vite. La dernière heure achevé, je salua tout le monde d'une poignée de main chaleureuse avant de te retrouver le chemin d'un pas pressé, qui me menait à toi.

« Luka? »

Me tournant vers la droite, j'eus face à moi une gardienne aux cheveux blond couleur blés. De taille moyenne, elle avait en guise d'yeux, deux billes d'un vert émeraude. Il était certain qu'elle avait due en charmer plus d'un et il était aussi évident qu'elle avait mit le grappin sur ma poire il y a déjà quelque temps. Et bien qu'elle avait vue Damara en ma compagnie, enceinte qui plus est, cela n'avait pas l'air de l'avoir freiner dans sa volonté. Mais je ne pouvais pas nié qu'elle avait été une bonne connaissance ici, voir une bonne amie. Et n'avait jamais rien tenté de malsain envers moi afin d'essayer de mettre mon couple en péril à son profits. D'une nature douce et calme, elle m'avait même été d'une très bonne aide.

« Hey Lucille!

-Alors, comme ça tu viens de terminer ta toute dernière journée?

-Oui c'est exact. Je m'en vais demain avec ma fiancée, Damara. »

Elle me sourit doucement, son regard éclairé par la malice. Haussant un sourcil, je penche la tête de côté, intrigué :

« J'ai ce que tu m'as demandé! »

Puis c'est là que tout me revient. Je lui avais demandé il y a quelque temps, de passer chercher deux colis pour moi. J'affichai alors, un sourire radieux. S'approchant vers moi, elle me tendis deux petites boites bien distincts et me dit d'une voix clair que je vais lui manquer et ne se gêna pas pour... me serrer bien fort contre elle. Me voilà comme un con maintenant... Résigné, et surtout bien gêné je l'entoura légèrement -mais vraiment légèrement hein!- de mes bras, en lui tapotant le sommet de la tête avec maladresse, bien que je lui fus reconnaissant de son aide apporter. Je n'étais pas très a l'aise pour les « câlin-câlin » Bisousnours avec les autres, mais je lui devais bien ça. Je lui murmura alors un « Toi aussi... Merci pour tout... »

Seulement... je perçus un mouvement sur ma droite... Aouch. Ton visage décomposé et affichant une douloureuse trahison, les larmes commençaient déjà a perlé sur le rebords de tes yeux. Et tu ne perdis pas une seconde pour t'enfuir loin de ma vue. C'est alors que je sentis mon cœur se serrer violemment entre mes côtes. Il était évident que tu avais crus en ce moment même, des choses erronées et que vu ton humeur actuelle, j'étais a peu près sur que...

Rageant contre moi même et contre les mauvaises idées que les femmes pouvaient se faire en l'espace d'une demie seconde, à la vue d'une brève étreinte entre deux amis, je courus à ta recherche. Le cœur battant, le souffle court sous la crainte et l'empressement, je cria ton prénom en t'ordonnant de m'attendre. Peine perdue d'avance... j'avais face à moi une entêter de première mais surtout.. une femme enceinte, se croyant trahis par son unique amour. Bien que je n'étais fautif de rien, j'avais le coeur à l'envers et envie de vomir à la simple idée du mal que tu te faisais sans raison en cet instant, mais aussi de savoir que tu pouvoir voir en ce moment même, l'image d'un homme que je n'étais pas... Je ne suis que celui qui t'aime au delà de sa propre vie.
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Damara Galanis
2838 Douce Flamme
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeDim 2 Aoû - 2:13

La course contre la montre sera bientôt terminée et nous pourrons enfin respirer un air plus frais et plus pur. Je pouvais sentir la hâte sous forme de frissons sous ta peau. Sans peur, sans angoisse, juste du bonheur ; voilà ce que je pouvais lire dans tes yeux. M'étirant, j'ôtais mes effets en me glissant sous les draps froids. Je te regardais durant quelques secondes avant de plonger mon visage dans l'oreiller sous la couette. La lumière me gênait par dessus tout à m'en bruler. Soupirant, je touchais du bout des doigts mon ventre en y posant ma main … Juste avant de te sentir arriver et de me serrer contre toi. Tes yeux sur ma peau, oui, je sais que tu l'aimes déjà ce petit être. Et dans quelques temps, je le saurai agité et jamais fatigué. Maintenant, je ne peux pas dire comment il sera … Un mélange de nous. Peut-être calme en étant un grand dadet comme toi. Qu'importe dans le fond, puisque je l'aimerai plus que tout au monde, comme une mère. Gentiment, je répondais à tes attentes, je parlais comme si je lisais un livre sur mon pays. Décrivant le doux vent matinal au soleil levant, la joie des enfants, les rires des anciens. L'odeur de pain chaud qui venait de la cuisine. Le craquement du plancher sous les griffes d'Athis. Le chant des oiseaux venant du jardin. Les miaulements d'un chaton recueillis par Phaedra. L'odeur de café que préparait l'un de mes collègues au poste de police. Le regard de Thierry sur mon bureau vide. Le ronronnement des rares voitures traversant l'allée devant chez moi. Les visiteurs se pressant pour découvrir l'acropole. Puis les vagues … Et nous. N'entendant aucune réaction, je souris bêtement à l'idée que tu te sois endormis comme un enfant au son de ma voix. Tellement si rare que je sois encore réveillée avant toi. Mais un pure bonheur de pouvoir veiller sur tes songes. Paisible, rien ne semblait pouvoir te tirer de ton profond sommeil. Étirant une dernière mes muscles endoloris, je me blottissais d'avantage contre toi, attendant à mon tour que Morphée vienne me chercher. Seulement fallait-il encore qu'il daigne se montrer. Mes pensées s'envolaient vers Sebasten. Je l'imaginais très bien tourner en rond dans la maison, impatient. Surtout pas nerveux. Je savais d'avance qu'il allait adoré ta personne. Même qu'au final, personne n'allait mal te voir. Il y aura peut-être la jalousie de certain homme désireux de conquérir mon cœur mais qu'importe. Nous vivions tous dans un juste équilibre. Baillant, Morphée était enfin là …


J-1 avant le grand départ et la moitié de nos affaires n'étaient pas encore ranger. Je me voyais faire la navette de ma chambre à la tienne. J'avoue, je voulais terminer ça au plus vite. Et le fait de gérer deux valises pour moi toute seule avec les nerfs qui grimpaient de peur d'oublier quelque chose, et de mal naturel … C'était un paris risqué. Tournant en rond dans ma chambre en vidant le reste mon armoire. J'y retrouvais l'un de tes t-shirt. Râlant, je revenais dans ton espace pour le ranger dans ta valise. Puis un détail m'avait échappé : les billets. Paniquant à l'idée qu'ils soient restés dans ton jeans, rangé au fin fond de la maille ne m'enchantait gère. En proie d'un gros doute, je commençais à défaire tes affaires repliés … Jusqu'au moment où, miraculeusement, je m'arrêtais. Ils étaient sur la table de chevet avec tes clefs. Baissant les yeux, je rangeais à nouveau. En étant sûr de n'avoir oublier aucun de tes affaires, je faisais l'inspection de ton armoire et tiroir vide. Me prenant au passage le coin du bureau dans ma hâte.


« Arrête de te stresser ainsi... tout ce passera bien, tu verras.

-Oui mais ... »


Coupée dans mon élan, j'essayais de me calmer un minimum. Pas la peine de stresser, j'ai toute la matinée pour ranger et vérifier. Me délectant de ton baiser rapide, je te voyais partir à ton service. Une fois seule, je fixais la porte close. Marmonnant un : «  Tu aurais pu m'aider! », avant de m'y remettre. Mon lit couvrait un nid d'affaire … J'y découvris plusieurs photos ou dessins égarés, ainsi qu'un jouet d'Athis. Celui là était d'ailleurs assis devant moi en me regardant courir dans tous les sens. Ou est-ce que j'avais mis mes clefs de voiture?! Après dix bonnes minutes de recherches, ça me revenait : Thierry. Soupirant désespérément, je n'avais plus de place dans ma tête pour relater des faits anciens visiblement. Une fois ma valise posée au pied de mon lit, je repliais mon uniforme que je laissais à l'abandon avec tout le reste. Demain, je rendrais tout ça et se sera une page tournée. Seulement, je me devais d'aller saluer une dernière fois les habitants des lieux. Fermant la porte derrière moi après avoir laisser Athis sortir, chacun allait dans sa propre direction. Les cellules étaient mon premier lieu, j'étais sûre d'y trouver Siriel ou encore Alix. Par la suite, je repasserai à l'infirmerie …


Tournant au coin d'un couloir, j'espérais te voir. Et en effet … Mon corps se bloquait d'instinct. Un froid me parcourait la peau en me faisant bien vite comprendre que j'étais de trop. Je dois rêver. Toi dans les bras d'une autre avant notre départ. Un violant coup de rage s'emparait bien vite de moi. Sous l'émotion, je mordais ma lèvre pour contenir ce trop pleins de dégouts. Si tes heures de services c'étaient ça … Va au diable! Tournant rapidement le dos, je marchais plus rapidement que d'ordinaire en claquant des talons sur le sol. En plus de ça Monsieur Jan, vous me mettez enceinte alors que vous avez une train... maitresse ? Et ensuite ? Tu m'aurais laisser partir toute seule après m'avoir annoncé que tu te faisais marche arrière ? Idiot IDIOT! Mon nom se répercutait sur les murs. Mais je ne m'arrêtais pas pour autant à ta demande. Me prendre pour une imbécile ? Jamais! Deux bonnes minutes passaient alors que tes lamentations résonnaient encore dans ma tête. Et là, je faisais volteface en ne faisant que trois pas vers ta direction. CLAQUE. Ma main venait de partir mais ça ne suffisait pas … Mes yeux gorgés et noyés de rage lançaient des éclairs.


« J'espère pour toi que tu as une bonne excuse !  »

En toute beauté, je me détournais de toi en venant croiser mes bras sur ma poitrine, le dos collé au mur. La moue râlante et les âmes encore orageux. Et j'attendais … Tellement sincère et blessée que tu n'osais pas rire cette fois-ci. Le vent froid continuait de souffler autour de moi comme si l'atmosphère de ma bulle était en dessous des zéro degrés. C'était le cas. Regardant à l'autre bout du couloir, un petit homme passait. Se sentant mal à l'aise sous mon regard froid, il accéléra sa marche. Me faisant penser à un chiot qui avait peur d'être gronder. Puis, fermant les yeux, calmant ma respiration et les battements de mon cœur. Je me trompais peut-être … Non! Jamais tu n'aurais pris une femme comme ça dans tes bras. Refusant d'entendre quoique ce soit, je me retournais à ma marche rapide en te lançant un :

«  Tu n'es qu'un beau salaud ! »

C'était une évidence … Je t'aimais trop pour ne pas être blessée.
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Luka Jan
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Luka Jan


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeMer 5 Aoû - 20:13

Luka, tu n'es vraiment qu'un gros boulet de première... Je voyais ton corps frêle tentant de me fuir, tendis que je te courrais après pour te faire entendre raison. C'est lorsque je te vis faire volteface et qu'enfin ton visage m'était visible, que j'eu la sensation que mon cœur c'était arrêter de battre. Déformé par la rage mais aussi par la trahison, je n'ai jamais vu une douleur comme telle sur tes traits. Comme si le temps c'était arrêté, mon cerveau bloquait sur cette expression qui à jamais, me hanterais. C'est en voyant la force de ta douleur, que je pris réellement conscience à quel point tu pouvais m'aimer... Et je me serais damné de t'avoir fait tant de mal, même si c'était inconsciemment. La gifle que tu me procura dans les secondes qui suivirent me ramena à la réalité. La douleur qui chauffait ma joue n'était rien comparé à ce que je pouvais lire dans tes yeux. Je dois l'avouer, ton geste m'a refroidis. Partagé entre la culpabilité et la déception de voir que tu pouvais me considérer comme ce genre d'homme, je hausse un sourcil. Une explication? Je la tiens au creux de ma main, dans une petite boite...

Dos à moi, appuyer contre le mur les bras croisés sur ta poitrine, tu avais l'air d'une petite fille fragile. Des bruits de pas se font entendre... Un homme de petite taille passait par là, mais disparut bien vite sous le regard de ma belle. J'attendis que nous soyons de nouveau seul pour entamé la discussion.

« Damara, tu trompe sur ce que tu as pus voir! Jamais je n'aurais... »

Mais en te voyant revenir, furibonde, vers moi, je crains une nouvelle claque. Serrant les dents, j'attendis le geste fatidique... Mais rien. Juste ton regard me lançant des éclairs et me haïssant. Mon cœur se serra un peu plus à chaque seconde. L'idée que je puisse te perdre se glissa alors gentiment dans mes veines, pour venir me pourrir les organes comme si l'ont m'avait injecter un poison sans antidote. Je sais que l'imagination d'une femme peut être très débordante lorsqu'il s'agit de l'homme aimer, et je ne doute pas une seule seconde ce que tu as pus toi même imaginer... Moi me donnant à Lucille derrière ton dos. Cette idée me répugnais. Jamais je ne serais capable de te tromper, pas toi. Plutôt aller me pendre que de faire ça. Mais lorsque le cœur d'une femme est en colère, n'importe quelles phrases ne pourraient suffire à calmer la tempête.

« Tu n'es qu'un beau salaud! »

Ouais là non hein... Je te regarde doucement. Arquant un sourcil, je ne pus m'empêcher de répliquer non sans un sourire en coin :

« Beau? Je savais que j'étais beau gosse mais quand même, tu me fais trop d'honneur. »

Oui je sais, là je mérite une autre « ultime gifle à la Grec », mais je préfère dédramatiser la chose. Parce que c'est quoi au fond? Qu'un pur malentendu, et qu'il était évident que si je la trompais, jamais je ne lui aurais fait d'enfant et jamais je ne l'aurais demandé en Mariage. Crois-tu une seule seconde que tout mes aveux fait à ton égards n'étaient que du vent? Qu'en l'espace de quelques semaines mon amour pour toi aurait pus changé? Détrompe toi mon amour... Tu es la seule femme que j'aime ici, dans ce pays, dans ce monde et dans le confins de l'univers. Je suis un homme de coeur, qui a des principes mais aussi des sentiments. Et jamais je ne me permettrais de te faire subir une telle chose. Pourquoi? …

« Tu es mon ancrage Damara. Le port à lequel vient s'amarrer mon bateau. Sans toi, je ne suis plus rien. Comment veux-tu que je réussisse à te faire souffrir comme tel? »

Baissant les yeux... Si un homme a toujours retenu ses larmes, je n'en ai pas toujours fais autant. Juste que ces foutus yeux me piquaient... Oui bon d'accord, ils étaient légèrement humide, mais il faut bien vous foutre dans le crâne que sans elle, c'est tout mon monde qui s'écroule. Sans elle, je ne respire plus...

« Sans toi, je suis perdu. La fille que tu as vue tout à l'heure n'est rien d'autre que Lucille, une collègue avec qui je m'entends très bien, c'est tout, rien de plus. »

Je te pris de me croire. Regarde au fin fond de mes yeux et vois à quel point je suis sincère. Décèle dans mes prunelles combien je t'aime. Capte l'étincelle qui scintille lorsque mon regard se pose sur toi... Tes yeux bleus glace ne cessait de me charmer et de m'envoûter. Jamais je ne pouvais être plus sur que maintenant, de mon amour pour toi. L'idée même que tu m'échappes m'en faisais terriblement souffrir. C'était une douleur incomparable mais surtout inexplicable. J'aurais beau m'épuiser dans un long débat disant que si tu venais à me filer entre les doigts, j'aurais perdue plus que la moitié de mon âme. Que si tu venais à me quitter, je ne serais qu'un corps avec une âme morte. Que si tu venais à disparaître de ma vie... Je n'en survivrais pas.

Bon sang... Je frissonne à cette pensée. Il est terriblement effrayant de me voir si attaché à toi. Mais aussi terriblement dangereux pour nous deux d'être si liés et dépendant. Mais comme nous avons pus le voir... Le jeu en vaut la chandelle. Si c'est le risque à prendre pour t'aimer, alors que je me porte garant sans aucune hésitation. D'une voix tendre et légèrement tremblante, celle qui trahissait mon angoisse, je te souffle en te tendant deux petites boites :

« Je lui ai seulement demander de me ramener deux colis pour moi... »

J'attendis que tu les ouvres avant de reprendre sur un ton encore plus radoucit :

« Ce sont nos alliances... Ne pouvant aller moi à la bijouterie, j'ai juste demander à ce qu'elle me les ramènes. La scène que tu as vue tout à l'heure n'est qu'une étreinte fraternel due à mon départ... Jamais je ne pourrais te faire du mal et tu le sais. »

Pourtant tu en as douté... La force de ton amour t'en as fais douté. Je n'avais qu'une envie : te serrer dans mes bras pour sentir que tu ne m'échappais pas. Parfois, les sentiments vous font perdre la tête. Vous considérant comme un humain parmi tant d'autre, on ne saisit pas forcément l'importance que l'on a aux yeux des autres. N'osant te toucher, j'étais là comme un... con. Les bras ballants le long du corps, j'attendais ta propre réaction. Suppliant en silence ton pardon, me mettant à genoux face à tes volontés, j'aurais donné n'importe quoi pour que tu comprennes mais aussi pour que me crois. Puisque de ma bouche, ne sortira que vérité et sincérité... Comme le « oui » que je prononcerais le jour de notre union...

"Je t'aime comme jamais je n'ai aimé qui que se soit..."
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Damara Galanis
2838 Douce Flamme
Damara Galanis


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Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeJeu 6 Aoû - 0:24

La déraison, voilà ce qui me faisait perdre le nord. Je m'emportais sans peine dans des flots de colères sans fondement. Parce que oui, je devais bien me l'avouer. J'avais cru ce que mon esprit m'avait de suite envoyer comme image, comme histoire. Trompeur diriez-vous. Moi je dirai traitre, vicieux. Et sans raison, je ne bronchais pas face à tes mots. Oui, j'ai été trop hâtive, oui je suis nerveuse, oui , tout ce que tu veux. Mais je ne suis pas parfaite. Je ne suis que moi et mes fantaisies. Baissant les yeux en les frottant à l'aide de mes doigts. Comment j'ai pu croire ça ? Douter de toi ? Je m'en voulais à un point inestimable. Je t'es involontairement condamné avant d'avoir écouter ta défense. Les deux boites dans ma main … Je n'avais aucune envie de les ouvrir, je me contentais de te les rendre en me jetant à ton cou. Stupide. Oui je l'étais. Et encore plus que jamais je n'aurai pu l'être. Cachant ma honte dans ta nuque, je n'arrivais pas … Je tombais en sanglot. Puis là, sans jamais te lâcher, je m'excusais en silence, en murmure. Respirant, le goût des larmes dans la bouche. J'avais surtout besoin de toi en ce moment. Parce que je prenais de plus en plus conscience que demain, nous ne serions plus là. Cherchant tes lèvres, ma poitrine compressée contre ton torse, j'avais envie que tu me sers plus fort que jamais. A m'en faire mal s'il le fallait, mais je ne voulais pas me sentir libre. Plutôt l'envie d'être étouffée sous ton ossature protectrice. Je blâmais, mes larmes ne cessèrent de couler. Sans savoir pourquoi. A bonne âme, je te tirais par la manche de ton uniforme. Nos valises étaient prêtes, Athis faisait son dernier tour dans la prison et je désirais plus que tout être d'avantage à tes dispositions. Que tu me pardonnes d'être une bête femme …

Une fois dans ta chambre, je fermais la porte. Allumant seulement la lampe de chevet qui trônait sur ta table de nuit. Ici ou ailleurs, on aurait pu dire que ça n'aurait rien changer à nos amours. Mais être là-bas pour moi, c'était être justement « chez moi ». En ce moment, ce n'était que toi et moi. M'avançant vers la fenêtre alors que tu te changeais … Je te faisais d'ailleurs remarqué que tes affaires étaient déjà prêt pour demain. Te connaissant, tu voulais être à la fois présentable devant mon père mais aussi décontracter. En même temps, il allait faire facilement plus de vingt degré demain … Je jubilais en stressant. Pathétique, j'avoue. Le cœur encore serré par mon manque de confiance. Non, ce n'était pas possible, je t'ai tout donné, aussi bien ma raison, mes rêves, mes rires. Ce n'était pas un manque de confiance … Juste un cauchemar d'illusion. Venant me blottir contre toi, à moitié nu, je sentais ta peau sous la mienne. Suppliant du regard, marmonnant des « désolé ». Je me savais d'avance pardonnée, mais j'avais peur. De quoi ? Allez savoir. Le cœur a ses raisons que la raison ignore. Après un bref instant, je me détournais de toi en ôtant mon jean et mon pull avant d'enfiler un de tes t-shirt. Tant pis, je le rangerai demain matin … Tout en me glissant sous les draps, j'appréhendais follement la journée de demain. Passant ma main sous l'oreiller, le dos appuyé contre ton torse. Je savais d'avance que j'allais avoir trop chaud, d'un geste ludique, je repoussais la couverture jusqu'à mes hanches. Ou d'ailleurs, je sentais ta main faire son chemin de caresses habituel. Le sommeil viendra sauf si tu ne le souhaites pas …



« Debouuuuut! »

Sautant presque sur toi, chantonnant gaiment ma joie en t'embrassant. Dur réveil ? Je n'osais pas y croire un seul instant. A califourchon sur ton ventre, un grand sourire aux lèvres. Heureusement que je ne te sautais pas dessus comme ça chaque matin. Sautillant hors du lit pour m'habiller d'une robe d'été légère. M'observant rapidement dans le miroir, je laissais tomber mes cheveux sur mes reins, enfilant un bandeau pour les tenir en observant la finesse de mes jambes. Au moins ça, ça n'avait pas changer. Le tissus m'arrivais jusqu'à mi-cuisse, les motifs coloré jouaient sur un fond blanc; légèrement décolleté. Enfilant par la suite des petite sandales, je tirai mon homme du lit pour qu'il se dépêche. L'air de rien, ils nous restaient que 2h avant notre départ. Et puis dehors, il faisait déjà clair et bon … Jubilant patiemment, assise sur ton lit, j'attendais encore et encore. Puis, une fois terminé, je sortais de la chambre en courant jusqu'à la mienne pour aller récupérer mes affaires. Valise à la main, uniforme sous le bras, et … Athis?! J'avais sa muselière et son collier mais pas le chien. Te jetant un regard .. Oui, il devait être en bas à nous attendre. Descendant en hâte les escaliers pour aboutir dans le hall, je m'avançais vers l'accueil droite, avant de déposer mon uniforme et tout le reste. Cherchant du regard mon compagnon, il était effectivement là devant la grille fermée.


« Bah alors on nous quitte déjà ?! »

Souriant à notre « ami » le plus proche ici, je le regardais d'en bas. Lui, dans l'une des tourelles. J'acquiesçais sans peine avant de faire mes aurevoir et de traverser le pont en bois. Athis observait une dernièrement fois ses affreux poissons. Et dans un ultime soubresaut, il passa devant moi en allant jusqu'à l'eau, le museau enfoncé vers les profondeurs, il piqua du bec en saisissant une créature noire ressemblant à un thon en plus petit. La bête gesticulait entre les crocs du chien … Celui-ci allait juste le déposer devant la porte … Par manque de chance un gardien passait par là … Glissa … Tomba. J'éclatais de rire, parce que non seulement il s'agissait d'un « ex-collègue », un peu trop sûr de lui et trop … En bref, je ne l'aimais pas. Athis aboya en courant le long de la colline, de mon côté, je tournais le dos en tenant de ma main libre, la tienne. Dansant presque en sautillant, je chantais de vive voix : «  elle descend de la montagne à chevaaal ! ». Comme si le fait de partir me rendait encore plus enfantin que je ne l'aurais été. En même temps, j'allais rejoindre mon père et toute l'Athènes! Une fois arrivé à la voiture, j'ouvrais la portière avant afin de laisser Athis aller derrière. Ouvrant le coffre, j'y déposais mes affaires puis, une fois les tiennes, je fermais en un claquement. Allant gentiment m'assoir sur mon siège, je bouclais ma ceinture … Attendant que tu démarres, j'observais une dernière fois la prison … Sans mélancolie, je m'acharnais sur les fréquences radio augmentant le son alors que derrière Athis regardait le paysage défilé. L'appelant à moi, il vint mettre son museau sur mon épaule. Le gratifiant d'une caresse, il retourna à son observation du paysage. De mon coté, je te regardais du coin des yeux, souriant bêtement …


« Tu vas devenir officiellement un grec ... »


Prise d'un fous rire. Tu parlais déjà mieux la langue qu'au début, certes mais ça me faisait drôle. Et puis, on parle un peu le français là-bas, pas de quoi s'en faire. Histoire de me faire pardonner pour ma moquerie, je me penchais vers ta joue pour l'embrasser. Je me sentais d'un coup, plus sotte … J'ouvrais la vitre en y passant une main. Comme une promesse, tout recommence autour de nous, mais justement nous, nous continuons. Le soleil brillait de mille éclat, j'entendais déjà d'ici, les vagues, les cris de Phaedra et les joies de mon père …
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Luka Jan
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Luka Jan


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 3 Icon_minitimeJeu 6 Aoû - 2:55

Je fus totalement déstabilisé par tes pleures et tes murmures soufflant milles et une excuses. Te serrant contre moi, je humais ton parfum, ressentant ta présence au plus profond de mon être. Te voir dans cet état est quelques chose de poignant, voir insupportable. J'aurais été capable des pitreries les plus farfelues et ridicule pour t'entendre rire et voir sourire. Je te murmurais que ce n'était rien... Oui rien du tout. Ce n'est pas grave, ce n'est pas non plus la fin du monde. Le plus important, est notre amour et notre présence l'un pour l'autre. Caressant doucement tes cheveux en signe d'apaisement, je pouvais concevoir que parfois tes hormones te jouaient de sale tour. Et puis... Il fallait bien que notre couple se « dispute » au moins une fois. Arf! Je te serres un peu plus contre moi, comme si tu pouvais m'échapper dans la seconde, comme souvent je l'ai pensé. Tu sais, on m'a souvent dit que l'on se rendait compte à quel point on tenait à quelqu'un que lorsqu'on l'a perdu... Je ne veux pas attendre ce moment. C'est pourquoi, je me dis que je risque de te perdre chaque jour. Car même si cette idée est douloureuse, je vis pleinement mes moments avec toi. Prenant conscience que tout peut basculer du jour au lendemain.

Dans la chambre, mes bras ne te quitta pas une seule fois. Voulant une bonne fois pour toute te rassurer que ce n'était rien et que j'étais loin de t'en vouloir. Je souris face à ton organisation. Mes affaires étaient déjà soigneusement ranger dans ma valise ainsi que les vêtements que je porterais le lendemain. Je pus constater que tu avais fait le bon choix : Un tee-shirt à col blanc, avec un pantalon noir assez léger. Te serrant de nouveau contre moi, je te remercia pour tout ça, mais je fus bien vite devancé par de nouvelles excuses de ta part. « Non je ne te pardonnes pas... je vais te pendre haut et court » Riant doucement face à cette remarque, je viens t'embrasser tendrement avant de me glisser entre les draps, t'attendant patiemment. Je savais à quel point tu pouvais être tourmentée par les regrets et la culpabilité, c'est pourquoi je te faisais sentir plus que jamais ma présence en te calant contre mon torse lorsque tu m'eus rejoints. Pour t'apaiser, je ne trouvais pas mieux que d'effectuer de douces caresses le long de tes flancs pour arriver à tes hanches. Réveillant une nouvelle source de frissons chez toi, je ne pus m'empêcher de rire avant d'embrasser le long de ta nuque, puis l'orée de ton cou... Une nouvelle fois nos corps se rejoigne au creux du silence nocturne...

… Lorsque tu étais enfin endormis, épuisé par une nouvelle extase, je passa la plus grande partie de ma nuit à te regarder, assoupis. Je dois dire que le stress du départ ne cessait d'augmenter. Voir les valises jonchés le sol, les billets sur la table et ton excitation débordante à l'idée de retrouver tes proches, ne cessais d'accentuer mon appréhensions. Ce n'était pas une question d'être peu sur de son choix... Mais peu sur de soi, oui. Et si, je me révélais ne pas être à la hauteur? Là reste ma plus grande frayeur : Au final, te décevoir. Ainsi que tes proches... Mais qui dis nouveau pays, dis aussi nouvelle vie donc nouvelle adaptation. J'étais conscient que j'allais ramer et être totalement perdue. Il était évident que ta présence serait primordiale les premières semaines si je ne voulais pas me perdre dans mon propre néant. C'était réellement repartir de zéro. Pour de bon. L'inconnu me tendait les bras et je fonçais tête baisser dedans. Mais, le plus crucial était là... Ta présence. Avec toi à mes côtés, je trouvais en moi une assurance peu commune. Ce ne fut que lorsque les premiers rayons du soleil firent leur apparition, que Morphée se décida à me faire part de son pouvoir...

DEBOUUUUTT

Je sursauta violemment, jetant autour de moi les draps. Qui quoi?! S'passe quoi?! A califourchon sur moi, je leva un sourcil. J'avais l'impression de m'être endormis à peine 10 minutes... Je regarde le réveil. Ah bah j'étais pas si loin que ça : j'avais à mon actif plus ou moins trois heures de sommeil. Et pourtant, j'étais frais comme un gardon! Aller hop hop !! On s'bouge la demoiselle, j'ai mes affaires à préparer! Je te renversa sur le côté avant de te voler un baiser, laissant apparaître un sourire qui trahissais ma surexcitation... Qui retomba très vite lorsque je pris conscience du pourquoi j'étais aussi enthousiaste que toi. Départ = Avion = Grèce = tu connais personnes = tu vas ressemblé à un gogole perdu = t'auras de nouveau l'air con...

Je te laisse bondir hors du lit tendis que je me dirigea vers ma propre valise, y fourrant les derniers effets. Notamment le tee-shirt que tu m'avais emprunté qui portait à présent ton doux parfum. Tout était prêt : Accessoires, uniforme, papier et badge. Je fis alors ma toilette habituel avant de me vêtir. Muni d'une petite robe d'été, tu étais plus belle que jamais. Tes cheveux ballants chatouillaient le creux de tes reins, tes yeux bleus étincelaient plus que jamais d'une joie qui était indéniable. Je dois l'avouer, il était bon de te voir ainsi enjoué. Et je sais que ce sera désormais, toujours le cas puisque tu retrouvais les tiens. Les tiens... Il m'était bizarre de me dire que de mon côté, il ne restait plus que ma mère. Un léger pincement au cœur, j'espérais m'intégrer au mieux dans ta propre famille. Après t'avoir voler un dernier baiser, je te suivis hâtivement à l'extérieur. En premier lieu nous déposons nos effets à l'accueil, puis j'eus le droit à certain au revoir... Mais surtout à la connerie de ton chien qui me fit rire aux larmes. Voir ce gardien s'étaler de tout son long fut pour moi un magnifique cadeau d'adieu. Et mes rires redoublèrent lorsque je t'entendis chantonner cette célèbre chanson « Elle descend de la montagne à cheval », air que j'entamais avec toi. Nous avions plus l'air d'être ivre qu'autre chose là... Je te laisse t'installer dans la voiture, tendis que je mis les restes des valises dans le coffre. M'installant à mon tour mais face au volant, je démarrais le moteur avant de jeter un dernier coup d'œil au château. Qu'on le veuille ou non, c'est ici qu'aura eu lieu ma plus belle rencontre et ma plus belle histoire : la tienne mêlée à mon propre court. Un nœud se forma au creux de mon estomac. Non pas que j'étais désolé de quitter ces lieux, bien au contraire. Juste que j'appréhendais mon arrivé là bas. Toujours les même craintes. Et puis même, un renouveau est toujours accueillit avec joie mais aussi appréhension. Quoi de plus normal au fond? Je te laissais naviguer sur les stations radios, tendis que je m'engageais sur la route nous menant à l'aéroport. Athis quand à lui, était d'un calme serein. Parfois ce chien me faisait penser à un homme... Je vous assure que quand vous le regarder à cet instant même, tout dans sa posture et dans sa façon d'être, laissait à croire qu'il pensait et imaginait sa vie futur sur ses nouvelles terres...

A croire que tu as bouffé du lion ce matin... Durant tout le trajet j'eus le droit à tes chants divers au rythme des chansons passés à la radio. Chant que j'entonnais avec toi. Comme deux adolescents partant à l'aventure. Mise à part ce détail, le trajet ce fit tranquillement. Arrivé à l'aéroport, ce sont les nausées me tenir compagnie. Essayant de paraître le plus détendu possible, je t'accompagna jusqu'à l'enregistrement des bagages dont je me chargea des formalités. Puis bien sur vient le moment où, nous passons sous le contrôle des vigiles... Et c'est là que nous rigoles mes amis. Je passe « Bip » « Enlevez vos effets métallique s'il vous plait » … bon okay. Je repasse « Biiip » « Enlever vos chaussures et vos chaussettes Monsieur » … On reste zen hein... Je passe... « Biiiip »... Le vigile un peu plus grand que moi, mais avec la carrure d'une armoire à glace, me regarde d'un air suspect... Quoi tu veux pas que je me foute en calbute non plus?! « Veuillez passé de ce côté-ci »
Génial! Une fouille ras le corps par un vigile... Je te regarde en grognant tendis que tu fus prise d'une crise de fou rire. Non j'ai pas caché une pince a épilé dans mon estomac pour ensuite la sortir par les voies naturelles et tout ça, pour prendre en otage un avion en crevant les yeux du pilote! Plan vigie pirate... Plan Vigie paranoïa plutôt. M'enfin... Au moins une belle petite anecdote à raconter! D'ailleurs, tu ne cessa pas de me taquiner avec ce détail et je dois avouer qu'en y repensant, je ne pouvais m'empêcher d'en rire.

Pendant qu'enfin nous attendions pour monter à bord, ce fut une toute autre couleur qui peignait mon visage... Oui parce que : Okay j'étais ravis de retrouver un autre pays mais j'avais une certaine crainte... Mais elle n'était rien comparer à ma peur de l'avion. Bah quoi! Ce gros bourdon tout bruyant et pas beau était loin de me rassurer. Je te regarda un faible sourire aux lèvres avant de t'embrasser « Je t'aime my love. » Si c'est pas beau ça... Français soigneusement mélangé à l'anglais... Pour me détendre j'imaginais alors une nouvelle fois tes terres, mais aussi le jour de notre mariage. Toi magnifique dans ta longue robe blanche et moi dans mon costume de pingouin... j'vais encore avoir l'air fin. Pour finir, la venu d'un nous en un seul être.... Mes nerfs se détendirent sensiblement.

Ta joie de vivre actuelle était pour moi le plus beau des cadeaux. Et elle sera partager lorsque j'aurais enfin foulé les terres Grec... Qu'importe, puisque tu étais là. Là était le plus important. Toi & Moi...à Jamais.
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