Cendres et Flammes
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Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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 Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]

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Damara Galanis
2838 Douce Flamme
Damara Galanis


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Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeMar 31 Mar - 1:09

Je doute de mes gestes, traçant avec violence l'envie de le mutiler, m'agripper. Chaque gémissement était un enfer qui faisait appel à tout abandon. Ce n'était pourtant que les préliminaires. L'instant propice se faisait attendre, loin de moi. Ne regardant que le plafond, quand ce n'était pas tes yeux, j'aspirais, écoutais en ravalant ma salive. Sursautant quand tu ne faisais qu'un bête geste pour prendre appuie. Oui, j'avoue, ce genre d'instant, je le redoute comme la fin du monde. Un monde meilleur devrait en naitre. La peur n'existe plus, seul mon envie de toi battait son plein gré comme, librement, le ferait un oiseau emporter par le vent. Hésitant à bouger, je sais qu'une fois le train en marche, je ne pourrai plus l'arrêter. Parce que, je ne le voudrai pas. Mais finalement, rien. Je t'attendais … Comme avant. Comme toujours et pour toujours. Sans relâcher mon emprise sur ton cou, je te laissais à ton aise, creuser la terre. Allant toujours plus profondément dans les abysses sombres d'un monde inconnu. J'ai mal, je me crispe. Me cambre, qu'importe. Soupirant, lentement mais sûrement, tu y allais. Et plus bas, encore et encore, tu arrivais à me noyer d'air. Ne savant plus comment on respire, je te tiendrai responsable de ma mort lente, mon amour. Tu gagnais à chaque fois, mes plaintes étaient brouillés. Je ne m'entendais même plus penser. Optant un instant d'arrêt, je prenais appuie sur mes mains pour m'aider à me redresser. Chevauchant, légèrement plus haute que toi, je continuais à te tenir fermement les épaules. Ton souffle se percutait contre ma poitrine, batifolant, je refusais que tu me lâches. Fermant les paupières, je piallais d'envie plus profonde au fur et à mesure. Je n'étais pas plus croyante que ça, mais le Lotus (fleur ), symbolisait la réalisation de l'être, de l'accomplissement spirituel. Un court instant de réflexion, même sans rien, on m'avait bien prévenu que les chances de porter à nouveau était très faible. En somme, je ne risquais pas de « réalisation de l'être » en moi. Les eaux farouches dansaient en brume autour de moi. Mon seul point d'attache qui me ralliait encore au monde des vivants, c'était toi. Même si de ton côté, l'emprise te faisait perdre la tête. Devenir dingue à chaque battement de cœur, devenir esclave de chacun de tes baisers, devenir une partie de toi …

Assez d'être choyée dans les nuages, me tirant vers le vide. Souriant, je ne me pose pas sans toi. En douceur, je revenais dos sur le lit. Son bassin toujours contre le mien, refusait de lâcher et continuait sa danse. Mon amour, en plus de me tuer, tu m'épuises comme jamais. Étouffant un réel cris, surprise de te voir partir comme un cheval au triple galop. Je sentais mon poils s'iriser, mes muscles se tordre et mes reines se cambrer d'avantage. Sans savoir comment me mettre, ni quoi faire, je relâchais un instant pour tout recontracter. Lâchant un appel au secours de vive voix, délivre moi de ce tombeau de terre. Agile et rapide, tes mains sur mes hanches m'aidaient à sentir une part de toi extérieur. D'un coup sec, je me redresse pour venir m'agripper d'avantage contre toi. Mon ventre contre ton torse s'entrechoquant en silence. Retombant lourdement, je serrai encore une nouvelle fois mon emprise sur ton bassin. Une douleur au niveau des cuisses, j'avais l'impression de me battre de tout mon corps pour ne pas que tu t'en ailles sans moi. J'avais trop chaud, humide, une sueur glissait. Pourtant, je te réclamais encore contre moi. Jusqu'au moment où, relâchant absolument tout mes muscles … Délecter. L'intrusion. Perdue. Calme. Mon ventre gonflait plus silencieusement. Mon souffle était moins saccadé. Mon coeur allait bientôt se calmer. Tirant mon visage vers le ciel, mes mains toujours sur ses épaules. J'aurai pu remercier n'importe quel Dieu imaginaire pour ce voyage au paradis des enfers. Je t'aime résonnait une nouvelle fois. Si tu savais à quel point c'était de même pour moi. Frissonnant de froid, ça n'était pas étonnant. Tremblant, suite à nos baisers, je me lovais sans attendre dans ses bras, tirant la couverture le plus haut possible jusqu'à ma joue.
Murmurant en confessant:


« Tue moi encore comme ça. »


Riant un instant, je me perdais une nouvelle fois dans le vide sombre des rêves …


Dormant pleinement, ton levé me tira avec douceur de mon sommeil. Sans bouger, les yeux presque ouverts, je te voyais t'habiller sans vraiment comprendre ni à chercher pourquoi. Je restais étendue, seul la faible lumière de la lampe de chevet éclairait le sol et ses murs. J'aime beaucoup cette ambiance de calme et de chaleur. Même si tu semblais partir mon amour, tu es encore là en cet instant précis. Contre ma volonté, je ne parviens pas à me redresser. Seulement à entrouvrir les yeux, après ton baiser voler et tes murmures que j'aime tant. Soupirant en m'étirant, je passe mes bras sous l'oreiller en me laissant une nouvelle fois sombrer … La pièce de nouveau dans le noir, la porte se ferme lentement en grinçant.

Je ne sais pas exactement combien de temps s'est écoulé mais à peine la porte ouverte, j'entendais déjà un grand oiseau chantonné de me réveiller. La tête enfuie dans l'oreiller, j'étais loin d'avoir envie de bouger. Mais comme d'habitude, sans protester, je me redressais en m'étirant après ton baiser. Regardant Luka, un peu bêtement. Chocolat. Les yeux illuminés, je saisis mes sous-vêtements et son t-shirt qui trainait au pied du lit en les enfilant. Il ne faut pas me prendre par les sentiments. J'avais une faim de loup. Dégustant mon petit déjeuner à tes côtés, je ne pus retenir un « Atchoum! », vestige de ma promenade nocturne. Puis, sans comprendre pourquoi, je te voyais me voler mon chocolat, te regardant d'un air surpris puis râleur. Vaut mieux ? Mais vaut mieux quoi ? M'abandonnant en t'éloignant vers la porte. Une boule noire fit irruption dans la pièce. Un large sourire sur mon visage, remplie de bonheur et de joie. J'hurlais presque son nom avec hâte. D'un bond, mon compagnon atterrit sur moi en me méchant la joue. Mes mains autour de son cou, la tête logé dans son poils, il sentait bon. Caressant sa truffe, je lançais un regarde vers toi. Fixant ta montre, j'arquais un sourcil. Étonnée de te voir enfiler ta veste d'uniforme. Assise sur le lit, tu reviens à moi en m'embrassant. De service ? Ah. Ne cachant pas ma tristesse. J'avais surtout envie d'être avec toi … Mais puisqu'il le fallait. Athis baissa la tête sur le côté. Il n'avait plus jamais toucher à un seul oreiller depuis qu'il avait huit mois. Grognant un peu, je lui tapota la tête en riant. Retombant sur le matelas, j'appelais ma grande boule de poils à moi. Posant son museau sur mon ventre, il le releva de suite en fixant d'un air bête. Comme s'il s'apprêtait à voir une souris sortir de dessous mon -enfin son- t-shirt. Fermant les yeux, j'attendais que le temps passe.

Trois bonne heures avaient suffis à me faire perdre patience. Tournant comme un lion en cage dans la chambre, sans cesse faire l'allée entre le lit et la fenêtre. J'avais finalement décider de me rhabiller. Heureusement, mes vêtements étaient enfin secs. Athis, couché au sol, me regardait. Il n'avait pas grand chose à la poitrine. J'avais bien entendu pris le soin de vérifier. Et puis, le voyant bailler d'ennui, je lui lançais un regard amusé. Rapidement sur patte … J'avais parfois l'impression qu'il était inhumain. Pour ne pas dire « «inanimal ». Ouvrant la porte, laissant ma veste là où elle était, je passais rapidement dans ma chambre en vue de prendre un paquet de mouchoir dans l'une de mes armoires. Mon compagnon lui, avait saisit dans sa gueule sa fameuse balle bleue. Haussant un sourcil :


« Tu ne comptes tout de même pas la trimbaler partout avec toi ?! »


Pris au piège, il la reposa finalement. Pour revenir la chercher. Riant bêtement, après tout, il avait le droit d'être par moment, un chien comme les autres. Finalement, j'avais tout de même enfiler un pull à capuche noir en plus. Je ne connaitrais jamais pire froid de toute ma vie, ça, j'en étais sûre. A moins de partir au pôle Nord. Je suis certaine qu'Athis pourrait prendre en chasse le père Noël … Éclatant de rire toute seule, je fermais la porte à clef. Il était dans les alentours de midi. Généralement, les gardiens prenaient une pose quand ils n'étaient pas de service au réfectoire. Prenant la balle bleue en main, je l'envoyais à l'autre bout du couloir, où malheureusement, elle descendit les escaliers. Regardant Athis avec un sourire en coin …

« Περίπατος? »


Joyeusement, le voilà défilant comme un lapin. Enfonçant mes mains dans mes poches, je me demandais où se trouvait Luka en ce moment. Avec un peu de chance, j'allais peut-être le croiser … Accidentellement bien sûr! Les escaliers passés, je tomba nez à nez avec un gardien. Prise de panique en le voyant accourir vers moi, je reculais d'un pas. Mal à l'aise d'être prise en chasse par un fous furieux.


« Dis dis! Tu vas mieux ? Bien ? T'es sûre hein ?? !! »


Le rassurant aussi bien que je le pouvais. Athis m'aida un peu en aboyant, histoire de me dire de me dépêcher. En m'excusant, j'accourais vers lui en lui caressant le dos. Je pourrai aller voir à l'accueil ses horaires d'aujourd'hui. Oh allez, on ne vit qu'une fois. M'avançant vers le guichet, je demandais poliment si Luka était au réfectoire. Chance ou non, oui, il devait y être. Juste après avoir fait circuler les prisonniers à l'intérieur de la cantine. Il faut bien les nourrir …. Marchant joyeusement dans les couloirs, Athis lui, semblait un peu plus fou fou que d'ordinaire. Mais qu'importe, c'était bon signe. Lâchant sa balle pour la faire bondir et l'attraper au vole, je venais même à me demander si on ne lui avait pas injecter de la morphine en trop grande dose … Bôh. Saluant les quelques prisonniers que je connaissais d'un ravissant sourire, je continuais mon chemin silencieusement. Trop même. J'évitais que mes pas résonnent en écho dans les couloirs. Athis lui, n'avait aucun problème, de nature effacé, il pouvait longer les murs sans qu'on le remarque. Une voix familière se fit entendre. Ordonnant, sec et dur. Le gardien type. Le couloir était long, mais le chemin choisit ne permettait pas qu'on me remarque de suite. Athis à mon côté, je te regardais tranquillement faire ton travail. Souriant intérieurement. Une fois les prisonniers qui trainaient dans le couloir partis, je me glissais derrière toi avant que tu n'es pu entrer dans le réfectoire. Te tirant par la main avec douceur pour te pousser contre le mur avant de t'embrasser en me redressant sur la pointe des pieds.


- Un civile dans les couloirs. Tu devrais m'arrêter. … , souriant avant de reprendre plus sincèrement, tu me manquais …
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Luka Jan
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Luka Jan


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Avr - 1:59

La matinée se passa sans encombre. J'étais charger du couloirs où se trouvait le réfectoire pour aujourd'hui, ainsi que la salle commune et la salle de sport. Les prisonniers circulaient tranquillement, l'un d'eux provoqua une petite bagarre pour une histoire de cigarettes soit disant volées. Avec l'aide d'un de mes collègues, ils furent vite neutralisé et repartir chacun de leur côtés. Je me doute bien qu'ils finiront par régler leur compte à la loyal et ce, à l'abri de nos regards. Ça m'regarde pas, j'ai appris à l'armée de faire abstraction de tout sentiments et surtout de pitié dans le métier. Même si j'avoue que l'idée de deux hommes s'entretuant pour un paquet de cigarettes me travaille un peu. C'est pourquoi lorsque le prisonnier qui réclamait son due passa près de moi, je posa ma main sur son épaule avant de lui donner mon propre paquet de cigarettes. C'bon me regarde pas comme ça, j'ai juste pas envie que t'ailles péter la face à un type pour si peur. Je lui murmure :

« Pour éviter de faire une connerie qui pourrais te coûter cher. »


Oui, les gardiens qui se préoccupent des prisonniers sa existe. Bon, vaut mieux pas que le grand patron sache que parfois, j'suis super docile avec eux sinon j'me ferais virer dans la seconde. J'sais qu'il recherche un profil type de gardien. Ceux qui aime torturer sans retenue mais aussi sans remords. Je ne suis pas de ce genre là, s'il savait. Je suis juste avec eux, point barre. J'avoue que parfois je laisse passé quelques petites choses tout à fais banal, mais ils savent à qui ils s'adressent. Je sais maintenir le respect. Je n'ai aucun problème de ce côté malgré quelque petites représailles. Disons que pour moi, il était inutile de leur rajouter une pression. Ils sont ici pour la plupart, condamné jusqu'à la fin de leur vie, à quoi bon en plus de cela, leur serrer la corde autour du cou?

Le prisonnier presque aussi grand que moi, me regarde et me gratifie d'un petit signe de tête en guise de remerciement. Le regardant s'éloigner, je hausse les épaules. Bon, il me reste à faire un tour à la salle commune et à onze heure trente, c'est l'entrée des prisonniers au réfectoire. Le pas tranquil je continue ma ronde en silence. Mon esprit constamment détourné vers toi, je me demande ce que tu fais à l'heure actuelle. Revoyant ton visage si heureux à la vue d'Athis, fit naitre un sourire au coin de mes lèvres. Tu me manques déjà... Ca va pas ça! Être si dépendant c'est déconcertant, surtout quand vous n'avez pas l'habitude de ce genre de chose. L'esprit ailleurs, je suis tout de même aux aguets du moindre mouvements suspect dans la salle. C'est calme, les prisonniers jouent aux échecs, aux dames, voir, aux cartes. L'un d'eux me propose une partie... Coup d'oeil à droit, coup d'oeil à gauche. Je suis seul... Je m'installe face à lui, déplaçant mes pions. Han le vilain garçon ne joue qu'a moitié son rôle de gardien... Pff bande d'abrutis. Si vous saviez à quel point cela facilitait les relations entre le personnelle et les prisonniers. Ils savent qu'elles sont les limites à ne pas dépassés avec moi, voilà pourquoi ça fonctionne très bien, puisque le respect est mutuel.

Jetant de temps en temps des coups d'oeil à l'ensemble de la salle pour vérifier si tout se passait bien, je jouais trois parties, où je fus vainqueur de l'une d'elle, perdant de l'autre pour finir avec un match nul. Le moment était agréable.

« Une autre partie Mr?! »


Je regarde ma montre... Aouch! Il va être l'heure de ma ronde au réfectoire. Je me lève en déclinant poliment l'invitation d'un sourire « Une prochaine fois, vous allez pas tarder à entré au réfectoire. »
Je sors de la salle et attends patiemment les prisonniers. Onze heures trente précise, je les vois arriver en groupe, aussitôt un brouhaha se forme. Crispant la mâchoire, je hais cette forme de bruit. Sa a tendance à me mettre rapidement sur les nerfs. Étant un grand calme, un bruit de groupe me mettait toujours mal à l'aise, voir nerveux. Pense a elle et tout ira mieux. Effectivement, l'effet fut immédiat. Toi mon amour, voguant parmi les allées de mon cœur, ta seule pensée m'apaise et ma calme. Seulement, face à ce troupeau, j'ai plus l'impression d'être avec des collégiens qui se battait pour savoir qui passerait en premier... La tension augmenta d'un cran :

« Hep du calme! Dernière avertissement, sinon c'est à jeûne jusqu'à demain matin! »


Et voilà, le calme revient. Pourtant j'ai eu vent de la nourriture d'ici et franchement, ça n'a pas l'air très glorieux. J'imagine qu'ils préfèrent ça plutôt que de mourir de faim. En parlant de faim... Mon estomac se mit a grogner. Faut avouer que j'ai pas beaucoup manger ce matin et que je suis un très grand gourmand. Nan j'ai finis ma croissance, mais à croire que mon estomac lui, n'en a pas finis avec la période du « je bouffe tout et n'importe quand » de l'adolescence. Je m'apprête à entré dans le réfectoire lorsque je sens doucement une main saisir la mienne me tirer vers l'arrière et me plaquer contre le mur. Des lèvres que je connaissais que trop bien mais aussi un goût qui me transporte, viennent se joindre à moi.

« Un civil dans les couloirs. Tu devrais m'arrêter... Tu me manquais... »


Je souris face à ses dires avant de la prendre dans mes bras et de lui embrasser le front. T'arrêter? Si je le fais, je t'emmènerais bien loin d'ici, au delà de tout ses barbelets mais surtout à distance de toute douleurs et enfermement. Je viens de nouveau chercher tes lèvres avant de te murmurer :

« Moi comme prison est-ce que ça te va? … Tu m'as terriblement manqué aussi. »


Et c'était vrai. Elle loin de moi, c'est comme une partie de moi qui est effacé. Mais dès qu'elle réapparait, je retrouve ma consistance. Venant loger ma tête dans le creux de son cou, je respire son odeur qui m'enivre déjà. Là bizarrement, j'ai plus envie de bosser. Mais plutôt de prendre mes clics et mes clacs et de partir loin d'ici, avec toi. Un jour peut-être... du moins je l'espère. Ma seule envie est d'être avec toi, rien de plus, rien de moins. Sentant mon estomac se contracté et emmètre un bruit assez peu discret je me met a rire :

« Je termine mon service dans deux heures, sa te dis de venir manger un morceau? »

Prenant ta main dans la mienne, je nouais mes doigts aux tiens, te souriant comme un enfant. Je sentais mon cœur moins lourd et plus joyeux que d'ordinaire. Je regarde Athis qui avait l'air d'être en meilleure forme à chaque seconde. Celui-là m'épatera toujours autant. Attendant ton approbation, je retourne dans le réfectoire, toi sur mes talons. A croire que tu voulais observer comment je me débrouillais en tant que gardien. Je te souris... Ta présence me mets un coup de pression. Tu risque peut-être de ne pas approuver ma familiarité particulière avec quelques uns d'entre eux. Toi qui est si respectueuse des règles, je suis en grande partie ton contraire. L'un des prisonniers vient me donné une légère accolade pour me saluer avec un léger sourire. Lui tu vois... j'ai juste fais passé un bijoux qu'il voulait offrir à sa femme pour leur anniversaire de mariage, le jour où elle est venue. L'échange d'objet dans cette prison est strictement interdis... Mais comment veux-tu que je fasse l'insensible face à ça? Je continue ma ronde pendant que tu es posté non loin de la porte, ayant une vue général de la salle.

Aucun débordement, tout se passa très bien. Les deux heures de repas, je flâne à droite à gauche, l'intention pleinement concentré sur eux. Je m'imagine parmi les prisonniers... Si j'étais l'un d'entre eux, est-ce que tu serais tombée amoureuse de moi? Est-ce que notre relation aurais été la même? Après tout si nous étions vraiment destiné l'un à l'autre... il n'y aucune raison du contraire.

Fracas contre le sol, les plateaux volent. Bordel, peuvent pas rester tranquille un instant! Je me presse vers les deux hommes en conflits, déjà l'un sur l'autre. Je saisis le premier qui me menace d'un coup de poing qui m'atterit droit dans l'estomac... Souffle coupé, je prends appuie un instant sur la table avant de le saisir par la gorge et de le plaqué au mur. Deux autres de mes collègues se chargèrent du second. Toujours le souffle court, tendis que la douleur se propageais jusqu'au thorax, je réussis à lui mettre les menottes et à le plaqué au sol, bien que ma vue fut brouillé. J'avais pas trop conscience de ce qu'il se passait autour de moi... Des gouttes de sueurs perlaient sur mon front. Zen Luka, respire. Petites étoiles cassés vous de ma vue... Bordel il l'a bien placé son coup... Je le force à se relever. J'sais pas ce qui me retiens de t'en foutre une... Peut-être ta présence. Je le fourgue à un autre gardien avant de m'assoir sur un des bancs. Ils se chargèrent de sortir les prisonniers de la salle tendis que je me retrouvais seul, tentant de reprendre mon souffle.

Je passe une main sur mon visage lorsqu'enfin je sens ta présence non loin de moi. Calmant les battements de mon coeur, tentant d'oublier la douleur qui envahissait tout l'intérieur de mes côtes, je te souris légèrement crispé.

« Ca va t'inquiète! »


A tel point que pour le moment j'peux pas me lever sans avoir le tournis. Résistant ou non, chaque personne avait un point faible corporelle et celui là, savait apparemment où il fallait frapper. Au bout de quelques minutes, je finis par me levé, un peu tremblant. Maitre de ma situation, je tente de ne rien laisser paraître.

« Toujours partante pour partager un morceau avec moi, mon ange? »


Je viens t'embrasser longuement avant de te saisir doucement la main. Ta présence m'apaisais déjà. Je souhaites être ton âme sœur et la présence que tu supplie chaque nuit au fond de tes draps, dans le creux de ton cœur. Celui qui viendra bercer ton sourire, taire tes douleurs et faire naitre la fleur de ton bonheur.

Aime moi, jusqu'à ton dernier souffle.
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Damara Galanis
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Damara Galanis


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Avr - 17:53

Tremblant de bonheur au contact de tes lèvres, je ne pouvais décidément pas me résoudre à te laisser vagabonder même durant le service. Espiègle, si tu dois être ma prison, pense au moins à laisser la porte ouverte. Tu sais à quel point j'aime batifoler à l'extérieur. Le sourire aux lèvres, tu aurais pu sans problème me demander de circuler ou de retourner à ma chambre. Mais non, à la place tu me tends une invitation que j'accepte de bon coeur. Que puis-je te refuser, mon amour ? Me tirant pour que je te suive, je ronchonne discrètement de ne pas avoir eu un dernier baiser. Athis lui, se contentait de me suivre, la balle toujours coincée dans sa gueule. Nos mains se séparent, et je te vois partir. Pour ma part, je restais bien près de la porte, là où j'avais une vue totale sur ce qui avait été autrefois, une salle de bal. Les vitraux paraissaient gigantesques voir même démesurés. L'ère d'aujourd'hui à totalement modifier cette image de l'époque de la chevalerie. Brisant cette saveur moyenâgeuse. Elle était remplacé, négligé même par un simple réfectoire aux allures grotesques et à l'odeur douteuse. Tu vois, mon amour, autrefois c'était des hommes d'une noblesse et d'un charisme inégalable qui faisaient tournoyer des femmes plus belles, les unes que les autres sur ce même sol. Ramener de force à la réalité par le temps assassin d'époque, je baissais les yeux. Je ne devenais pas folle. Athis s'était couché contre ma jambe laissant sa balle reposée entre ses pattes d'ours. Le dos contre le mur, je ne quittais plus Luka des yeux. Surveillant ses moindres faits et gestes. Il semblait un peu hors d'atteinte, dans un univers qu'il connaissait que trop bien. Là où, il se posait des questions. Secouant la tête de droite à gauche, je me revoyais lors de mon premier service. Un peu perdue je dois dire, mais Luka lui. C'était … Enfin ça lui semble si facile. En même temps, depuis combien de temps es-tu là maintenant? Bientôt cinq mois. Je le sais, c'est moi qui était venue te chercher … D'ailleurs si Athis n'avait pas été aussi foufou ce fameux jour, je ne l'aurai peut-être jamais effleurer. Je ne serai peut-être jamais devenue rouge pivoine à son regard. Plus le temps passe, plus je t'aime.

Regardant les prisonniers attablés, j'en reconnaissais. Certain calme, d'autre perturbant. Le comportement propre de l'être humain enfermé. J'en viens à me demander ce qu'aurait été la vie d'un tel, s'il n'avait pas briser les règles de vie. Prenant une jeune femme au hasard. Britany Adams, âgée de vingt cinq ans. Arrêtée au Danemark après avoir tuer son mari qui la trompait. Elle a un petit garçon d'à peine trois ans. J'étais un jour, tomber sur elle dans les couloirs. Lors de son premier jour d'ailleurs, on avait beaucoup parler même si c'était au travers des barreaux. Ce qui me faisait le plus mal pour elle, c'était de savoir que loin d'ici, un enfant pleurait sa mère. Finalement, elle sera peut-être acquittée dans les mois à venir. Je l'espère pour elle. Revenant à mon grand oiseau, je le voyais encore et toujours marcher droit entre les tables. Plutôt charmant dans son uniforme qui lui allait de plus, très bien. Athis redressa la tête et pointait ses oreilles vers le ciel. Un bruit sourd, il était prêt à intervenir mais je le retenais. Observant calmement la scène. Je me mordis la lèvre. Ce soir, je ne paie pas cher de voir un bleu sur ton ventre, mon amour. Je te sentais de plus en plus nerveux, tes gestes étaient certes calculés mais hésitants. Allez plus loin ou non ? Si je n'étais pas là, j'étais persuadée que tu ne te serais pas retenu. Sans broncher, je ne bougeais pas d'un millimètre même si tu semblais avoir mal. Les bras croisés sur ma poitrine, je finis toutefois par m'avancer vers toi. Les prisonniers perturbateurs furent emmener à l'extérieur. Pour les autres, c'était en train de se faire. Tu ne sais pas me mentir, mon amour. Tu ne vas pas bien. Silencieusement, je profitais égoïstement de ton baiser avant de sourire en te tirant vers moi. Non, tu ne t'échapperas pas comme ça. Te forçant à t'assoir sur le banc, je viens mettre un genoux au sol en palpant doucement de ma main ton estomac.


« En effet pas de quoi m'inquiéter. »


J'étais loin de plaisanter, tu n'as pas besoin de me cacher tes douleurs sous tes airs machos mon amour. Te pardonnant, je posais mes lèvres contre les tiennes et ce, rapidement, avant de me remettre debout. Les deux gardiens ne semblaient pas très adeptes pour ce qui était de faire sortir plus d'une vingtaine de prisonniers restant dans la salle. Soupirant, je savais que derrière moi, il jubilait d'impatience. Tournant la tête accompagné d'un: « Go », Athis accourut entre les tables. Aboyant, menaçant de mordre s'ils n'avançaient pas. Du groupe, un homme se détacha en hurlant de vive voix «  El Lobo ». Courant vers la sortie, j'oubliais que ce prisonnier là était un mexicain très peureux sur mon fameux loup. Évitant de rire, je me retournais vers Luka en chantonnant presque :

« Vite fait, bien fait. »


Mon compagnon se rua sur sa balle avant de partir dans le couloir des prisonniers. Nous laissant seuls avec seulement quelques gardiens dans le réfectoire, les techniciens n'allaient pas tarder à arriver pour nettoyer le champ de bataille. Saisissant ta main, je te tirai en douceur pour que tu me suives. Si nous avions un temps pour nos rires, il y avait aussi un temps pour notre intimité. Ouvrant la porte de la cuisine, je m'enfonçais sans peine à l'intérieur. Vide, une cuisine normale en somme. Sans attendre et surtout, sans demander ton avis, te voilà forcer de prendre place sur l'une des tables surélevées. De mon côté, je trouvais rapidement un essuie dans les armoires. Ouvrant l'un des congélateurs, j'en extrais quelques morceaux de glaçons, prenant soin de les enfermer dans le tissus. Revenant vers toi, je déboute sans assistance ton dessus après avoir relever ton t-shirt. Cherchant l'endroit de ton mal, vite localiser par tes quelques sursauts, j'y plaçais sans ménagement l'essuie froid. Mais avant de t'entendre te plaindre, je fis ce qu'une femme savait faire de mieux … Mes lèvres contre les tiennes.


« Fais attention à toi, mon amour. Tu deviens vite nerveux dans ce genre de situation. Je ne tiens pas à découvrir des hématomes tous les soirs ... »


Je ne fais que te mettre en garde, je devine que passer par l'armé, ne calmait pas vraiment les ardeurs d'un corps à corps. Quoiqu'il en soit, tu t'en remettras très vite. Le froid n'a jamais de mal à paralyser une pierre, alors un coup … Passant une main dans mes cheveux, ils redevenaient sauvages à mon grand désespoir. Après quelques minutes, où ton mal semblait enfin se calmer, j'ôtais l'essuie en le posant jetant dans la vaisselle. Enlaçant son cou, j'avais un peu du mal à atteindre son visage. Je n'étais déjà pas très grande à la base mais si en plus tu étais plus haut que d'habitude. Riant de la situation, j'abandonnais tes lèvres au néant pour ne fixer que tes yeux. Tout est si différent, certain pourrait dire que tout avait été très vite. Pour ma part, l'allure me convenait. Puisque sur nous, le temps n'avait peut-être jamais eu d'emprise …

Ronronnant de bien être, les échos tintaient dans le couloir. Toi et moi, côte à côte au milieu d'un monde éparpillé. Marchant dans le couloir, je ne pus m'empêcher de regarder bêtement un duo de prisonniers. La fille était assise sur le rebord de la fenêtre, le garçon. Lui, dévisageait avec hargne ceux qui semblaient poser un regard envieux sur elle. Le jeune espagnole et son air absent, tirait sur sa cigarette. Venant chercher la main de mon bien aimé, je n'avais rien à jalouser le monde. Aussi bien, à notre passage devant eux, je ne pus m'abstenir de sourire au jeune homme. Complice juste par le regard, combien de fois ne l'avais-je pas croiser? Toujours en silence. N'oubliant pas ta faim, je ne savais décidément pas où tu voulais aller. Personnellement, je n'avais pas très envie de descendre au village aujourd'hui. Te trainant vers le local des gardiens, il n'était pas vide mais qu'importe. Si tu voulais te rassasier d'une nourriture saine, c'était là et non ailleurs. Une fois arrivé sur place, il n'y avait au finale que trois gardiens prenant leur pose café. Tout en les saluant, je me dirigeais vers l'extrémité libre de l'unique table. Tournoyant un peu, je t'abandonnais un instant pour aller chercher de quoi rassasier cet estomac hurlant. Petits pains et chocolat chaud au menu. Parcourant le frigo, je saisis une pomme et une petite bouteille d'eau. Mon appétit n'était visiblement pas au rendez-vous aujourd'hui. M'avançant vers le lavabo, je passais mon fruit sous l'eau …
« Atchoum! ». Sentant les larmes me picoter aux yeux, je reviens rapidement m'assoir à ta droite. Jouant à faire tourner ma pomme sur elle-même. Amusée, du bout des doigts, j'attrapais le bout en la faisait tournoyer … Il m'aime ….

« Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ... »


Murmurer comme si je le disais au creux de ton oreille. La pomme se détacha à la folie. Laissant passionnément mon cœur sur les rives de tes baisers. Beaucoup, ou pas assez noyer … Jamais assez, toujours trop peu. Souriant de ce hasard, j'entrepris ma première bouchée. Même elle, n'est jamais aussi sucré que ta peau. Même elle, ne sera jamais aussi prisée de mes sens. De mon cœur. Sous la table, ma main se posait sur ta cuisse. Souriant comme si de rien n'était à nos collègues. Riant par moment à leur histoire stupide et grotesque. Crois-tu, mon amour, qu'un jour nous aussi, nous aurons notre propre déluge?
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Luka Jan
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Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Avr - 0:30

Lorsque tu dépose l'essuie froid sur ma blessure, je sursaute et me contracte. D'une sa fais mal et de deux, c'est absoluement glacé. Un long frisson me parcourut le corps entier tendis que je commençais à grogner :

« Bordel c'est f... »


...fabuleusement agréable. Tes lèvres sur les miennes et mon intention se concentra sur toi et uniquement toi. Faire attention à moi? Nerveux?... Je souris face à ton inquiétude. Nous sommes tous humains avec des sentiments et de voir la personne que vous aimez, s'inquiéter pour vous, fait toujours chaud au coeur. Il est vrai que j'ai eu du mal tout à l'heure à garder mon calme. Je t'avais prévenue mon Ange, certains recoins de mon être reste encore vierge de ta curiosité. Mais je te promets qu'au final, je te donnerais accès à mon passé, te donnant la clef de ce labyrinthe qui n'est pas vraiment plaisant de découvrir. Pourtant, si tu dois faire partie de ma vie à part entière, l'heure viendra où les masques tomberont. Révélés ses faiblesses, ses douleurs et ses peurs. Enroulant tes bras autour de mon cou, je suis bien trop haut pour que tu n'atteigne mes lèvres. Riant de la situation avec toi, la douleur avait presque définitivement disparut. J'aime lorsque tu prends soin de moi assit et je n'ai pas honte de le dire. Je m'abaisse vers toi, non sans une légère grimace de douleur, pour venir embrasser tes lèvres qui me tentaient comme le serpent tenta Ève a croquer dans la pomme.

Te suivant dans le couloir, je porte un regard alentour. Un couple de prisonnier que tu observe. Je connais la jeune femme, une certaine Angéla. Tempérament de feu, elle a la réputation de ne pas se laisser marcher sur les pieds. Quand au jeune homme à ses côtés, il ne me disait trop rien. Il me semblait l'avoir croiser une ou deux fois. Je te sens chercher ma main que je sers doucement dans la mienne, me tirant doucement de mes pensées avec douceur. Parfois j'ai du mal à croire que cette prison est la naissance d'un amour aussi fort que le notre, ainsi que celui d'autre d'entre nous. Preuve que même dans l'ombre, il existe une infime parcelle de lumière qui nous guident vers la sortie. Ma lumière, c'est toi. Guide de mes pas et de mon cœur, je me laisse aller à tes côtés sur le chemin imprévisible de la vie. Même dans un lieu si lugubre, j'ai su trouver celle qui me complète à ce jour. C'est souvent dans les endroits les moins souhaité que l'on trouve l'inespéré.

Nous finissons par arriver au local des gardiens qui étaient, à mon plus grand bonheur, peuplé que de trois personnes. Je leur fis un signe de tête avant de suivre ma douce pour aller ma s'asseoir, tendis que tu pars chercher de quoi manger. Je m'installe, passant une main sur mon ventre parce que d'une la douleur se calmait et de deux, parce qu'il s'amusait à grogner comme un fou. J'avais pas l'air bête comme ça... Hey ç'va hein! J'peux rien faire contre les lois de la nature! Ton éternuement attira mon attention. Pas étonnant que tu sois enrhumé après ce qu'il c'est passé hier. Revenant vite vers moi, tu viens t'asseoir à mes côtés, me mettant sous le nez un chocolat chaud et des pains au chocolat. Sourire jusqu'aux lèvres, on aurait pus me prendre pour un gosse devant un petit déjeuner de Noël. En revanche, on peut pas dire que tu es l'estomac aussi ouvert que ce matin avec ta pomme que tu fais tournoyer sur elle même. J'entends tes faibles murmures « Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... » la pomme se détache au même instant. Une pomme intelligente existe? Je ris intérieurement. A la folie... Je dirais bien plus que ça. Ce n'est pas explicable. L'ampleur des sentiments sont nés le jour de notre première rencontre. Encore naïf, nous n'avons pas relever ce qui nous gagnait, jusqu'au jour où les cœurs on prit le relais. Il était temps. Ta main posé sur mon genoux me fit légèrement sursauté, mais je souris. Je m'approche de ton oreille pour te confesser ces mots... 

« A la folie... et bien plus, mon amour »


Effleurement de ta tempe d'un baiser, avant de venir croquer de bon cœur dans mon pain au chocolat. Tu croque dans ta pomme tendis que mon estomac accueille avec joie cette nourriture. Le temps à tes côtés passent si vite mon ange. Le calme est là, mais aussi une demie intimité. La présence des gardiens ne me gênaient pas, en vérité, je m'en fichais royalement. Saisissant ta main que je viens serrer dans la mienne, je finis mon chocolat lorsqu'un énième éternuement vient te perturbé. Je la regarde avec douceur. Petite fleur à été trahis par la fraicheur des flocons de neige. Ne t'en fais pas mon ange, je vais régler ce petit soucis bien vite. Une petite idée venait de germer dans le creux des mes cellules grises. T'entrainant avec moi, je viens tout d'abord te collé au mur en sortant de la pièce. Oui, tes lèvres me manquent déjà... Fou de toi? Peut-être, sûrement même. Et alors, je ne vois aucun problème puisque même si je suis la cage d'or protégeant le jolie oiseaux que tu représente, je ne t'enchainerais jamais à moi, te laissant ta liberté, pouvant respirer et gambader comme tu le souhaitais. Passant une main sur ta joue, je pose l'autre sur ton coeur. Le sentir battre est quelque chose que j'apprécie particulièrement. Son rythme et le son qu'il émet, m'émerveille. C'est peut-être ridicule certes... mais j'aime. Un baiser sur le front et je plante mon regard dans le tiens :

« Vu le rhume que tu te traine, je pense qu'une bonne douche ne te feras pas de mal. »


Je te prends une nouvelle fois par la main. Il est hors de question que je te laisse mourir de froid de cette manière. Je t'emmène d'abord par ma chambre où j'arrive à détecter un peu ton odeur. Douce et enveloppante, j'aime la sentir non loin de moi. Elle me rassure... Lorsqu'elle est loin de moi, j'ose m'avouer que c'est une sorte d'étouffement qui se manifeste. Un poids qui me compresse légèrement le coeur et qui me fait dire que quelque chose me manque. La réponse tourne alors vers toi. Mais maintenant, le problème n'est pas. Tu es bien là, à mes côtés. Je prends le nécessaire en double pour se doucher, tendis que tu reviens vers moi avec tes propres affaires de rechange. Je te dirige vers les douches des gardiens. J'ouvre la porte, par chance la salle était vide. De toute manière, c'étaient des cabines ou alors la grande baignoire. Mon regard joue entre les deux. Le bassin, l'eau était tiède voir froide, et pas très hygiénique. Les cabines en revanche, on avait plus de chance d'obtenir de l'eau chaude, de quoi te requinqué.

Venant t'embrasser une nouvelle fois, je prolonge un peu plus que d'habitude le baiser, m'y perdant comme un homme sombre dans la folie. Sauf que la je plonge tête la première dans une effluve de bien être. Douce chaleur que tu me procure, je te saisis la taille avant de te regarder en souriant. Si on me condamnais a errer sans fin et sans but, c'est avec joie que je le ferais dans le bleu océan de tes yeux. Si je devais être enchainé à un endroit, je choisirais ton corps sans hésitation. Si je devais choisir un tombeau, se serais ton coeur...

Je te fais entrer dans la cabine qui est juste assez grande pour toi et moi. Je pose mes effets à côtés des tiens, sur le support mit pour cette cause. Te voyant enlevé toi même ton haut,je t'arrête doucement d'un geste.

« Non, cette fois c'est moi qui prends soin de toi, mon ange. »


Doux baiser volé, je viens enlevé ton haut laissant à nue tes épaules que je viens embrasser doucement. Mes lèvres parcourent ton épaules droite, vient doucement rejoindre ta nuque que je dégage de ta longue chevelure, descends légèrement sur ta colonne pour revenir à ton épaule gauche cette fois. Souriant, je te retourne face à moi et continue ma lente progression, en enlevant tes vêtements un par un. La pudeur n'était plus de mise, juste toi et moi. Un bien être qui se joins à nous. Mes vêtements ne font pas long feu sur ma peau et viennent rejoindre les tiens. J'allume alors le jet que je viens régler. L'eau qui s'en dégage est agréablement chaude et je t'y entraine sans forcé. Mes lèvres viennent chercher les tiennes une nouvelle fois tendis que je saisis un gant et le gel douche.

« Aller hop mademoiselle, on se retourne c'est l'heure du nettoyage! »


Je ris comme un gamin avant de lui frotter en douceur le dos. Faisant des formes sans aucune logique, je prends mon temps pour passer sur tes épaules, tes clavicules, revenant sur ton dos où je viens frotter sur tes reins. Puis, l'âme de l'enfance prenant le dessus, je viens te barbouillé le visage de mousse en riant aux éclats. Si je pouvais faire un vœux, c'est de pouvoir passer le reste de ma vie à tes côtés, sans la crainte qu'un autre homme ou même la vienne te voler à mon cœur. Le temps est une chose qui souvent, ma déconcerter mais aussi blessé. On se rend compte au fur et a mesure des tours qu'il nous joue... et l'expérience acquise m'a suffit pour profiter de chaque instants passé avec toi. Continuant nos jeux d'enfants, je viens t'embrasser, comme si je cherchais une bouffée d'air.

« Tu es libre demain soir? »


Interdiction de dire quoi que se soit de plus, il était juste temps de mettre en place mes intentions. Un demi sourire, j'attends sa réponse. Jouant avec une mèche qui te collait au visage sous l'effet du jet d'eau, je scrute ton visage qui est absolument parfait. Ses formes, sa douceur, son expression... Tout lui va.

Mes propres cheveux collés à mon visage, je viens te mordiller le bout du nez avant de rire de nouveau. Qu'importe si le monde tourne à l'envers, qu'importe si c'est nous qui ne marchons pas droit, tant que tes bras sont ma barre de direction, que ton coeur joue le rôle du bateau et la couleur de tes yeux, celui de l'océan, alors je partirais conquérir de nouveau horizon, avec ton âme pour compagne éternelle...
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Avr - 14:50

Trembler de froid, trembler de peur. Moi ,mon amour, je tremble d'amour, d'envie. Chaque secondes qui passent me donne un peu plus le tournis. Simplement, en me trainant à l'extérieur du monde, plaquant à ce maudit mur. Te faisait déjà naître en moi une ébullition. Fais attention à ce que tu fais si tu ne veux pas me réveiller, une seconde fois. Je t'écoutais, à moitié peut-être. Tes paroles étaient comme un cristal qu'on fixe, tellement émerveillée que je m'en absente de cet univers. Nos pas … tes pas, nous mènent de nouveaux à nos pièces. Douche ? Pourquoi pas. Je t'abandonne sur le seuil de ma chambre en prenant au passage, de nouveaux vêtements. Les minutes s'écoulent, et j'étais déjà derrière toi avant l'heure. Souriante de te voir si … Je ne sais pas décrire réellement la chose. Tu es tout simplement toi, c'était tout. Cherchant ta main, le paysage défilait sous mes yeux jusqu'à s'arrêter net sur une pièce carrelée de blanc. Frissonnant, je te suis à la trace. Les miroirs me montrent notre reflet, assez surprise de me voir si dépendante de toi. J'inspirais à une peur profonde, celle de te perdre. Même avec tous les mots du monde, je ne pense pas que je serai en sécurité de cette crainte. Ne pas penser à demain … J'entre finalement dans la douche, soulevant mon pull, tu m'arrêtes. Sans vraiment comprendre pourquoi tu tenais temps à me mettre à nue de tes mains. Je te laisse faire, avec une pointe de gêne tout de même. Croisant les bras sur ma poitrine, je te tourne le dos en regardant le mur en face de moi. Les tuyaux de métal glissaient à même le carrelage, jusqu'en haut de nos têtes. Généralement, les robinets étaient très capricieux entre eux. Chaud, froid, tiède. Seule ma peau pour couverture, je n'avais aucun mal à perdre la tête sous tes baisers. Mon poils s'irisait, me tirant des élans de frissons. Logée contre son torse, il ne me laissait pas le choix. Entrainée sous le jet d'eau, je me sentais de plus en plus frêle. Les yeux fermés, noyer sous les eaux, je n'avais que pour seul repère tes lèvres. Trempée jusqu'au os, l'eau dégoulinait de partout. Tu osais jouer à des jeux comiques sans avoir peur du ridicule. C'est aussi une chose que j'aime en toi. La peur de rien. Ou presque. Retirant la mousse sur mon visage, je n'hésitais pas à venir te lancer de l'eau. Après un bref instant, place à la parole. Demain soir ? Qu'as-tu encore prévu de faire? Réfléchissant, je lui tourna le dos en m'appuyant contre son torse. Cherchant ses mains de part et d'autre de ma taille, je les serrais contre ma poitrine. La tête légèrement tirée vers l'arrière, joue contre joue …

« Hmm, laisse-moi réfléchir. Je serai certainement dans les bras de mon homme. Mais je pourrai toujours m'arranger pour me libérer … »


Éclatant de rire, je ne pouvais pas préciser plus. Je voulais être qu'avec toi et rien de plus. En me relevant sur la pointe des pieds, j'arrive à toucher ses lèvres. Cherchant de plus en plus sa langue, jouant, dansant. J'arrêtais après un instant. Un creux béant se formait dans mon ventre. Je n'avais pas envie de savoir pourquoi, ni comment. Me détachant de toi, j'attrapais le gel douche. La tête du produit renversé, je fixais le liquide tournoyer dans le creux de ma paume. Au premier abord, l'image de la coquille d'un escargot me semblait parfaite pour décrire ce que je voyais. Reposant celui-ci sur le côté, ma main se posait sur ton torse. Je préférais sentir ta peau contre la mienne. Dessinant les contours de ta poitrine, de ton ventre … Les bulles moussaient, je trouvais ça drôle. Et par Œdipe, tu me rendais folle. Les yeux plantés dans les tiens, la main caressait ta joue. La où, maladroitement, tu avais laisser naitre une barbe de quelques jours. Trois, pas plus. Mais qu'importe puisque ton visage était pour moi … Irrésistiblement et adroitement attirant. Glissant dans ton dos, j'en viens à caresser tes épaules parfaitement batties. Retrouvant certaines traces de la nuit dernière. Rouges mais pas profondes, elles n'étaient qu'en surface de la peau. Au moins, mon amour, tu pouvais faire preuve d'un self-contrôle dans des situations. Autre que le travail. Gloussant à l'idée. Sans donner d'explication. Mes mains glissaient sur ses reins, mon visage appuyer contre son dos, même si l'eau était tiède, ton corps m'apportait bien plus de chaleur. Revenant devant lui, l'eau ressemblait à une cascade sur ton torse. Toi, la roche solide et infaillible. Reculant d'un pas, je viens me coller au mur glissant, t'invitant à me rejoindre. En silence, avec douceur. Tu trouveras rapidement ta voix. Coincée entre ton corps et la pierre, j'enviais de ne pas te dire au travers des mots ce que je voulais … Puisque tu me comprenais sans effort. Je mourrai sous tes baisers, je me suiciderai sous tes caresses, je me brûlerai sous tes je t'aime. J'enlaçais vivement ton cou, dépouillant tes lèvres de ta langue. Je faisais tienne, mienne. Toujours plus fougueusement, sauvagement. Je perds la tête. Sans te lâcher, avec force, je te réclamais toujours encore plus … Le vide se faisait de plus en plus grand. Tes mains parcourant hasardeusement mes hanches m'éveillaient. Une charge électrique, mon coeur partait au galop. Mon amour, je n'arrive pas à user de ma voix, comme si j'étais coincée. Je m'acharnais à te vouloir plus contre moi sans savoir pourquoi. Prise de panique à ce comportement, je te repoussais vivement de mes mains, en murmurant :


« Stop! »


Clair et net. Mes mains, posées sur ton torse pour éviter que tu ne reviennes à mes lèvres, tremblante. J'ai peur de l'envie trop pressante de toi. J'ai peur de ne plus savoir me contrôler, d'aller trop loin. Peur de ne plus être moi. Je suis demandeuse de tes baisers, demandeuse de tes caresses. Mais quand autre chose prend place dans votre ventre, c'est incontrôlable. C'est nouveau et ça m'effraye. Pulsion ou non, je ne me pardonne pas un moment d'inattention. Je ne pardonne pas qu'autre chose que ma volonté prenne le dessus sur mes désirs. Je te libérais de notre distance, appuyant sur le bouton pour que le jet d'eau s'arrête. Fixant le sol, les gouttes tombaient en venant se fracasser contre la surface glissante sous nos pieds. Je commençais à avoir froid. Est-ce normal d'avoir peur ? Les yeux aux bords des larmes, je venais me réfugier dans tes bras. Comme si je venais de faire une erreur. Une erreur de stopper mes désirs … De stopper l'inconscience. Pourtant, le trou béant était toujours présent dans mon ventre. Faut-il parler ou se taire dans ses moments là? Arrêter ou continuer ? Je n'aime pas avoir le choix. Rappuyant sur le jet d'eau, il revenait nous tremper. Moi, je revenais à toi, te glissant à l'oreille :


« έχω την επιθυμία εσένα.. *»


Plus calmement, j'entreprenais mes caresses sur ton corps . Mon oreille posée contre ton cœur, je fermais les yeux, laissant ma main libre de son chemin. Toujours plus bas. Mordant ma lèvre, dans un élan, j'y allais sans retenue. T'entendant gémir, ça aurait pu m'effrayer. Mais le temps passe et fait que sans comprendre pourquoi, j'étais à nouveau adossée au mur. Réclamant de toi, tout ce que tu pouvais me donner.

A Ton cœur, je suis le plus offrant.




*J'ai envie de toi.
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Luka Jan
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Luka Jan


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Avr - 2:28

Tes caresses de part et d'autre de mon corps, me firent frissonner violemment. Ta peau sur la mienne à un effet magique et désirable. Je me laisse aller contre toi, lorsqu'une partie de toi que tu caches bien profondément prends le dessus. Agréablement surpris, je me laisse attiré à toi, prenant fougueusement possession de mes lèvres. Il en fallait peu pour m'enflammer à ton contact, mais me voilà maintenant qui me consume aussitôt. Même le jet d'eau ne saurait calmer mon ardeur, mon amour. Ravivant ma flamme avec tes baisers et caresses, je m'appuie contre ton corps sentant ton envie grandir bien au creux de toi. Ma peau incandescente réchauffe la tienne sans grande difficulté. Mon cœur tambourinant contre ma poitrine, un jour tu me tueras de ta sensualité mais aussi de ton emprise sur moi mon ange. Mais quelle douce mort qui m'attends là. Je serais près à subir milles et une tortures si ce sont celles de tes baisers et de tes caresses.

Mes mains partent à la conquête de ton corps, glissant encore plus doucement sous l'effet de l'eau sur ta peau. Je suis déconcerté par les sentiments ressentis à l'instant présent. Fulgurant, saisissant, transportant. Ça bouillonne au creux de vous et vous rends dingue. Comme si vous perdiez tout contrôle de vous même, mais aussi vous avez cette envie que votre moitié, soit partout sur votre corps à la fois. Comme si jamais vous ne serez rassasié de sa présence, de ses gestes, de son odeur, de ses caresses... de son tout. Devenant de plus en plus entreprenant vis à vis de toi, mes mains remontent le long de ton corps et mes baisers se font plus profond. Disons que l'étreinte se fait toujours aussi douce mais avec une pointe de sauvagerie. Et j'aime cette partie de toi. Sans retenue, tu me réclame, me rend ivre de toi... Jusqu'à ce que tu stop tout, de ta voix et de tes gestes. Surpris, je m'arrête te laissant m'écarter lentement de toi. Ton visage n'exprime plus la même chose qu'il y a quelque seconde. Déconcerter, je me demande ce qu'il se passe. Alors la crainte d'avoir fait un mauvais geste ou même d'avoir été trop vite pour toi me saisit. Cherchant ton regard, il devient insaisissable. Que t'arrive-t-il mon amour? Tu éteins le jet d'eau, avant de venir te réfugier entre mes bras. Je sens alors tout un flux d'émotion qui me transperce le cœur, d'où le fait que je te sers fort contre moi. Un détail qui ne m'a pas échappé depuis le début, refais surface. Tu es tellement sûr de toi et sans crainte lorsque nous somme ensemble... Mais quand vient les moments plus intimes, où nos corps se réclames, je sens inévitablement de la peur de ta part. La question « pourquoi » me titille les neurones depuis déjà pas mal de temps. Embrassant doucement ton épaule, je te serres un peu plus contre moi. Je suis là, tout ira bien tu sais que jamais je n'oserais te faire du mal.

Je te regarde... tu es tellement toi. Avec tes peurs et ta fragilité. C'est aussi une part de toi que j'aime. Plusieurs facette de ta personnalité se révèle à moi de jours en jours. Et ce n'est que merveille. J'avoue que ce moment d'arrêt de ta part, éveille plus en moi de la crainte qu'autre chose. Te caressant doucement le visage, je tente de te rassurer d'un regard. N'ai crainte, là où je t'emmène, tout ne sera que douceur et bonheur. Murmure... Déclic. En cinq moi tu m'avais appris les rudiments du Grec et je n'eus presque aucune difficulté à te décrypté... ton visage contre mon coeur, ta main descendant... Je me crispe aussitôt. Sensation d'électrochoc dans le bas du ventre, je sens mes jambes devenir d'un coup sec, faible. Je me mords la lèvre, retenant un premier gémissement. Me retenant à ton corps comme je me retiendrais à une bouée de sauvetage, je viens mordre docilement ton épaule. J'aurais été sur un matelas, soit certaine que je me serais tortillé dans tout les sens. Le plaisir est tel, saisissant, et surtout surprenant, que je ne savais pas comment me mettre. M'envahissant de tout les côtés, mon esprit s'éparpillent vers toi et devient flou et confus. Tue moi je t'en pris, achève moi de tout l'amour que tu me portes et surtout fais le bien. Prends le temps qu'il te faut, tant que tu reste à mes côtés jusqu'à ce que je rende l'âme. Mes mains se crispent sur tes hanches tendis que l'envie s'exprime par la voix. Ne pouvant retenir plus longtemps ses gémissements, ils se laissent aller au gré du silence qui nous entoure. Me sentant de nouveau animé et en flamme, la sauvagerie charnelle me saisit par le cœur.

Je veux que tu t'éveille, je veux que tu te lâches et te laisse aller. N'ai pas peur de la femme que tu peux être, de l'être humain se laissant porter plus par le désirs que la raison. C'est moi que tu as en face de toi, et non un autre homme. La seule personne qui sera capable de t'aimer ainsi, celle qui te respectera le plus dans ta vie, qui te chériras et prendra soin de toi. Alors laisse éclaté ton désir au grand jour, tes envies les plus secrètes et les plus refoulés. Pour enflammé le tout, je viens te collé fougueusement contre le mur, tendis que nos corps étaient de nouveau trempé par le jet. Mes lèvres viennent saisir les tiennent tendis que mes gestes qui ont toujours été d'une douceur et d'une lenteur minutieuse, laisse place aux actions plus franche mais toujours aussi douces. Mes mains se font partout à la fois, aussi bien sur le haut de ton corps, qu'en bas. Venant plus que jamais t'éveiller et te rendre ivre de moi, mes lèvres s'acharnent sur les tiennes, doucement et durement à la fois. Prends en main l'ampleur de mon amour pour toi, serre mon coeur entre tes ongles jusqu'à le faire saigner s'il le faut mon amour. Cherchant sa jumelle, ma langue entame une danse avec la tienne. Ma main s'aventure toujours plus bas jusqu'à effleuré et je dis bien seulement effleuré ton désir.

Mon but n'est pas de te frustré, seulement de te faire agir et réagir. Mais surtout, de laissé tombé les barrières et de ne plus avoir peur de ce que tu pourrais être. Mes lèvres viennent alors se détacher des tiennes venant survolé ta bouche, la tentation à un centimètre de toi. Mon corps fait de même avec ta peau tendis que je ne fais qu'effleurer ta partie intime. Je descends doucement te donner des baisers papillons, qui ne font que survolé ta peau, pour accroitre tes envies. Passant au creux de tes seins, je descend vers ton nombril pour venir par la suite dans le creux de tes reins. Ta peau me rends dingue, ton odeur fou de toi.
Viens à moi mon amour...

Et l'explosion se fait, l'initiative aussi. Attiré comme un aimant, nos deux corps se rejoignent après un ballet corporel intensifiant notre folie de l'autre. Venant de nouveau te coller au mur, je te saisis par les fessiers et te soulèves du sol pour que tu viennes t'agripper à mon bassin. Mon baiser se fait plus langoureux et me chavire en même temps que toi mon ange. Plantant mon regard au fin fond du tien, je viens en toi attentif à tes réactions. Une nouvelle fois, le feu d'artifice papillonnant au creux de mon ventre me déconcerte. Me laissant cette fois complètement aller, perdue en toi, dans ton amour. Arrache moi l'âme pour en faire tienne, baptise la de ton nom et de ta possession. Élève moi en tes cieux et punis moi de tes sentiments. La chaleur m'envahit, ta peau m'enivre. Mon oreille contre ta poitrine, je pus entendre l'affolement de ton cœur, battant au rythme du mien. Aussi fou l'un que l'autre, ils s'appellent, se cherchent et se capturent. Prisonnier de la même cage.

Atteignant une nouvelle fois l'extase, je me laisse aller contre toi, le souffle court. Mon amour déborde de mon être, atteignant ton Toi. Enveloppe moi de tes bras... je ressens soudainement l'envie de te sentir contre moi plus que jamais. L'eau coulant toujours sur nous, je viens l'arrêter. Mes yeux dans les tiens, j'espère que tu y liras tout l'amour que je te porte...

"Tue moi toujours de cette manière... »

Je ressusciterais de tes baisers... Love Me.

Le reste de la soirée et le lendemain passa rapidement. Chacun de service, je pensais à elle la plus grande partie de ma journée. Les prisonniers furent calme pour cette fois, aucun débordement. Mon lieux de ronde était le couloir des cellules. Je repense à ce que j'avais prévue le soir même avec toi, je dois avouer que cela ne faisait qu'accentuer mon impatience. Regardant ma montre toute les horaires, la journée fut longue sans ta présence.

Enfin nous arrivons à la fin, et c'est d'un pas pressé que je vais à ma chambre me vêtir d'une chemise noir avec un jean tout à fait banal. Prenant mon blouson et y glissant le « sujet » dans la poche intérieur, je viens t'attendre devant ta porte où tu étais déjà toi même dans ta chambre. Souriant je te regarde... Sublime jusqu'au bout des ongles et ce, au naturel. De jour comme de nuit, ton regard pétille toujours de cette étoile si particulière qui t'es propres. Venant te saisir la taille, j'embrasse le creux de ton cou.

« La civile devient gardienne maintenant? Je crois que c'est à mon tour d'être arrêter pour tentative d'enlèvement auprès de toi... »

Je rie en attendant que tu sois prête. Jolie comme tout, tu me fais penser à la beauté des fleurs de printemps. Saisissant ta main je t'entraine avec moi.

« Ce soir, c'est toi qui choisit notre destination. »

Puisque mon seul intérêt était d'être à tes côtés où que se soit, même en Enfer. Je viens embrasser tes lèvres qui m'ont terriblement manqué, TU m'as manqué... Leur douceur me redonne du baume au cœur, ton sourire me donne l'effet d'avoir des ailes et que tout allait bien, merveilleusement bien. Puisque c'était le cas, mon ange... Avec toi, les mots « Bonheur » et « Parfais » prennent alors tout leurs sens...
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Damara Galanis
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Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Avr - 19:52

Rythme cardiaque. Faible. Rapide. Le point zéro. Coma. Vivant. Mort. Cris. Rire. Pleure. Bonheur. Peine. Amour et Haine …
Je n'aime pas la plus part de ses mots, il me rappelle la zone sombre que je ne supporte pas. Pourtant, eux, mêlés aux autres, pouvaient définir ce que je ressentais. Une douce mort semée de joie, bonheur, rire et de tout Ton amour. Mon cœur contre le tien, bondissait d'effroi. Mes émois perdus je ne sais où. Peut-être à l'abri loin d'ici. Mon état est comateux, j'en perds la tête. Serrant mes cuisses contre son bassin, ma main sur son épaule, l'autre cherchant pour aide l'appuie du mur. Tu vaguais comme un serpent, contractant le moindre de mes muscles. J'eus presque envie de rire. Baissant la tête, j'étais plus élevée que toi, l'eau ruisselait sur ton visage, tes épaules. Partout. Gloussant de surprise en sentant tes doigts s'agripper avec plus d'entrain sur mes hanches. Me laissant aller, je n'étouffais plus rien. Ne me retenant plus. Et j'en réclamais d'avantage. Nos lèvres scellées entre elles, ne calmaient pas cette ardeur déclencher de tes mains. L'eau limpide s'éternisait à même ma peau, refusant de partir, elle finira par s'engouffrer, se perdre. Comme mes amours, noie-les dans ton cœur. Ne me perds plus, ne me cherche plus … Hurlant en silence à la mort, je m'agrippais à ton cou avec plus de douceur. Décelant toute fin, je me tordais au dernier contact, me collant d'avantage à toi. J'oublie que je ne suis qu'une femme dans tes yeux … Reprenant pied à terre, je te le lâcherai pas au tournant d'une avenue. Reprenant mon souffle, tes mots vinrent me tirer un sourire. Promis, je te tuerai avec tout mon amour …


Le temps passe sans qu'on s'en rend compte. Papillonnant dans les couloirs, le ventre léger mais lourd. Je faisais silencieusement ma ronde accompagné d'Athis. Faisant tournoyer mon trousseau de clef, j'étais un peu tête dans les nuages aujourd'hui, sans savoir pourquoi. Et à en finir, je m'en moquais éperdument. Tout me semblait d'une simplicité hors-norme, pas un seul bruit, à croire qu'on avait volontairement déserté l'allée. Haussant les épaules, je continuais ainsi, tranquillement ma « promenade ». Être amoureux ça rend fous d'amour. On pense un peu à tout, surtout à lui. Cessant de jouer avec mes clefs, je les rangeais dans ma poche. Mon compagnon marchait d'un pas aussi léger que le vent. Ses ongles ne faisaient qu'effleurer le sol. Relevant la tête vers le plafond, tout était insignifiant depuis. Je me voyais perdre de plus en plus ma captivation pour le lieu en lui même. Mon unique occupation de temps libre, ne me plaisait plus. Je connaissais que trop bien les moindres parcelles de roches. Noire, grise. Provenant de tel ou tel lieux. Les dates. L'histoire en somme. Elle me lassait presque. L'incendie, l'odeur qu'elle avait laisser dans certaine pièces. Les rénovations, les destructions. J'aurai pu passer ma vie à la bibliothèque si je n'avais pas déjà dévorer les livres les plus intéressants. Athis lui, semblait ne jamais perdre son amour pour le travail. A ma connaissance, il n'était pas programmer que pour ça. Écartant le sujet de mes pensées, ce n'était pas encore l'heure de se poser une multitude de question. Les yeux posés sur les fenêtres, le soleil semblait reprendre possession de ses terres. Effaçant à coup de rayons la belle blanche. Enchantée de voir le printemps revenir à nos portes, je m'approchais de la vitre. Un groupe d'oiseaux passaient au dessus du château. La liberté était au rendez-vous. Fixant ma montre, je fis rapidement demi tour, croisant l'un de mes collègues, je lui chantonnais avec gaité que c'était à lui de prendre la relève. La seule véritable motivation à ma joie, était de le retrouver … Plus tard dans la soirée. Montant dans ma chambre, je suis étonnée de ne jamais croiser « ma colocataire ». Enfin soit, déliant ma ceinture, je la pose sur mon lit. Sans faire attention, je sursaute à ton contact. Reconnaissant de suite ta voix et ta façon de poser tes baisers dans mon cou, je tressaillis. Me retournant pour te faire face, un sourire taquin aux lèvres :


« Tu ne perds rien pour attendre! »


La veille avait encore laisser ses traces sur ma peau et dans mes souvenirs. N'avais-tu pas quelque chose en tête ? Étonne-moi donc, mon amour. Posant mon uniforme sur le lit, je cherchais vivement après mes vêtements. Vu ta décontraction et que le temps semblait se réchauffer tout en douceur … J'attrape au hasard, une jupe en jean et un t-shirt. En les enfilant, je me rend compte que non seulement, c'était un peu décolleté mais qu'en plus, mon dessous m'arrivait à demi-cuisse. Tant pis si l'été n'était pas encore au rendez-vous et tant pis s'il fait froid! Attrapant ma petite veste, je m'assoie sur mon lit en enfilant mes bottes. Fin prête, j'arrive attraper mes effets, avant que tu es pu m'entrainer avec toi en dehors de la pièce. M'arrêtant toutefois, je t'attire à moi en te volant un baiser, joyeusement :


« D'accord, mais cette fois-ci, on prend ma voiture …  »


Reprenant, enthousiasmée notre marche main dans la main. Je n'avais évidemment rien oublier de mes affaires. Le fait de me promener à pied ne me gênait gère. C'est juste que cette fois-ci, j'avais envie d'aller encore plus loin que d'habitude. Loin d'ici. Quitte à rouler des heures, on finira bien par trouver l'endroit de mes attentes. Calme et sauvage. Je voyais plus ou moins où aller. Te tirant presque pour accélérer ton pas, ma foi trop calme. Nous descendions la colline, il ne faisait pas encore sombre, clair même. De loin, j'apercevais une Peugot grise dans le parking. La tête toujours dans les nuages, je ne laissais pas le temps au temps de prendre sur moi, son emprise. D'un clique, la voiture se déverrouilla. Tu as bien dit que c'était à moi de choisir la destination? D'accord. Ouvrant le côté conducteur, désolé mon amour, tu seras mon passager. Souriant, Je prenais place en attachant ma ceinture. Depuis combien de temps n'avais-je pas fait tourner son moteur ? Oh qu'importe. Je retrouvais les odeurs familières et quelque babioles trainantes. Le porte-clef de Phaedra était suspendu au rétroviseur, je ne pus m'empêcher d'expliquer sa provenance à Luka. La petite fille blonde comme les blés, du marchant qui vendait des souvenirs … Un cadeau qui avait toute sa valeur puisqu'il venait d'un enfant. Les yeux sur la route, une bonne heure était passé. Mais n'avait pas encore tanner le ciel de son voile de nuit. Jamais beaucoup ce bleu pâle de fin de journée. Je ne savais pas trop où nous étions et qu'importe puisque mon souhait était d'être loin de tout. Tellement loin, qu'en sortant de la voiture, je ne découvris qu'une colline et son étendue d'herbe parfaitement verte. Les airs de campagne, de liberté. Les quelques arbres en masse ou solitaire ne faisaient qu'accentuer l'état sauvage. Entendant ta portière se fermer, je m'adossa contre la mienne. T'attendant calmement. Là ,était les vastes étendues qu'aucun homme n'avait touché. Au loin, le ciel se dégradait en couleur apaisante. L'horizon ne semblait jamais toucher le sol. Comme si tout n'avait jamais existé. Pourtant, je sais que tu es bien là, mon amour. T'attirant à moi, un baiser de plus, vient d'être volé à un ange. Agrippant ta main, je te traine dans cette espace dégager, vide de présence humaine. Je reconnaissais les quelques chants des oiseaux, repérant les nids. Le printemps était le signe d'un renouveau. Mes pensées se dirigeaient sans problème vers ma mère. Toi qui aimait tant tout ça … Mon seul vestige est ancré dans ma peau. Me laissant tomber sur l'herbe sèche et douce …


« Et après? »


Enivre moi encore ...
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeSam 4 Avr - 1:51

Phaedra... Ce prénom aux consonance de ton pays, fait déjà rêver. Je t'écoute, me racontant l'histoire de cette petite fille du marchand de souvenirs. Je fixais le porte clef comme hypnotisé. Au son de ta voix, je pouvais détecté le lien que tu avais eu avec cette enfant. Proche, peut-être comme ta propre fille qui sait? Je regarde le paysage défilé sous mes yeux. Le printemps frappe aux portes de la nature et sa se voit. Les bourgeons naissant, les animaux gambadant en toute liberté, mais surtout l'odeur. J'ai toujours trouvé que les saisons avaient chacune leur odeur particulière. Ouvrant légèrement la fenêtre, j'inspirais à plein poumon cet air frais et pur m'arrivant en plein visage, m'ébouriffant les cheveux au passage. Ce qu'il y a de superbe en cette saison, c'est que les soirées sont agréables et douces. La température ne nous fait pas tremblé de froid, bien au contraire. Tout ces détails me ramène inévitablement, à mon enfance. Les souvenirs remontent, les jours où je partais vagabonder avec « la bande ». Je me souviens que trop bien de ces moments passés au stade, allongé dans l'herbe a refaire le monde... Le bon vieux temps me manque parfois... Parfois.

Le trajet en ta compagnie fut loin d'être long, mon ange. Nous discutions de tout est de rien, tout était si simple, si facile que s'en était parfois, presque irréel. Te regardant d'un œil discret, j'ai peine à croire que tu n'as eu personne d'autre après Lui. Ta jupe légèrement relevé sur tes genoux due à ta position de conduite, je pus voir sans difficulté tes jambes que je trouvais par ailleurs, absolument sublime. Parfois, j'avais l'impression que ton corps était taillé dans la sensualité et la grâce même. La chance de t'avoir à mes côtés, est inestimable. Frôlant du bout de mon doigts ta joue, ta peau restera à jamais aussi douce à mes yeux. Puis, nous arrivons enfin. Je descends de la voiture et m'émerveille devant ce lieux qui n'a pourtant rien de particulier. Enfin, aux yeux de ceux qui ne savent pas voir réellement. Ici, que du sauvage, rien d'humain, rien de destructeur. Juste toi, moi, l'herbe et le vent... La simplicité et la beauté parlait d'eux même. Le soleil déclinait et rendait les couleurs du ciel de plus en plus beau. Le bleu qui se trouvait le plus loin des rayons de la boule de feu, me faisait pensé aux tiens. D'ailleurs, je viens te rejoindre alors que tu es toujours adossé à ta portière. Me volant un baiser, je retrouve l'espace d'un instant ta douceur, celle qui t'est propre.

Je te suis, venant m'assoir avec toi dans l'herbe qui se trouvait être douce et confortable. Le chant des oiseaux m'apaisaient. Appuyer sur mes bras, légèrement penché vers l'arrière, j'écoutais cette symphonie, tout en me laissant transporter, fermant un instant les yeux.

"Et après?"

Me sortant de ma rêverie, je te souris. Je vois que la curiosité vient te titiller un peu. J'avoue avoir une légère appréhension, même si... Attrapant une poignet d'herbe discrètement en main, je viens te le souffler sur le visage, riant aux éclats. Me levant en vitesse avant que tu ne me sautes dessus par vengeance, je cours essayant au mieux de t'éviter. J'appréciais particulièrement nos moments de jeux. Notre complicité s'en faisait ressortir plus que jamais. Et après? Après c'est toi&moi, nous et le futur, nos cœurs et notre amour. Nos mots et nos gestes, nos rires et nos je t'aime. Liés à toi, je le serais quoi que tu dise. Je ne peux concevoir le reste de ma vie sans toi. Sans ta présence à mes côtés. Non, rien que l'idée me fait frissonner et me fait naitre une douleur au creux de l'estomac.

Balayant toutes questions, je fais abstraction et concentre tout mon intention sur toi, et seulement ton mon ange. Je viens à la charge te criblant le corps de chatouille. Ton rire cristallin me chavire le cœur et me le gonfle de bonheur. A cheval sur toi, tu me suppliais d'arrêter, ce que je fis doucement. Essoufflé autant de rire que de course, je prend chacune de tes mains, nouant mes doigts aux tiens pour venir les déposé à chaque côté de ta tête, me baissant pour venir cueillir tes lèvres qui me sont offerte. Ce moment est si parfais et simple... J'en avais oublier la saveur. La saveur de ce que c'était d'être libre avec la personne que l'on aime. Le soleil nous tenait compagnie, balayant ton visage de ses magnifiques rayons mauves. Ce que je trouvais aussi magnifique c'était parce que tes yeux pétillaient d'une telle force lorsqu'ils rencontraient un rayon. Comme si, on y avait déposé une pluie d'étoile.
Frottant mon nez contre le tiens, je dis en riant :

"Et voici le bisous du n'esquimau! "

Ce que je pouvais être con parfois... ridicule jusqu'à la racine des cheveux, je viens replacé une mèche derrière ton oreille. Mes lèvres viennent retrouvées le goût de ton cou avant de trouver une nouvelle fois tes lèvres. Est-ce qu'un jour je me lasserais de tout ça? De ses moments, de ton odeur, de ton toi tout entière? Je ne crois pas non, ou alors que l'on me tue sur le champs. Car toi sans moi, ça n'existe plus, ce temps est révolue. Toi au creux de mes bras, je serais la muraille contre tes peurs et douleurs. Doucement je t'aide à te rassoir, tendis que juste à tes côtés, ta main toujours dans la mienne je te souris. J'embrasse le creux de ta paume avant de te demander :

"Comment c'est passé ta journée?"

Je me fais moi même languir. C'est comme si la présence au creux de ma poche me brûlait la peau au travers de ma chemise. Ma main dans la tienne, je penche la tête sur le côté, t'écoutant avec tendresse. Ta voix restera le guide de mes pas, tentant de me sortir de ce labyrinthe. Ancré à jamais dans l'écho de mon cœur. Mon ange, regarde moi bien droit dans les yeux. Y décerne tu toute la vérité? Tout ce que je suis est à toi... j'ose espérer que tu pourras supporter sur tes frêles épaules l'être que je suis. Complexe et blessé, comme un chiot perdue dans le caniveau. Je viens de nouveau t'embrasser, goutant tes lèvres pour la énième fois mais jamais je ne pourrais m'en lassé. Puis, mon regard planté dans le tiens...

"Est-ce que tu m'aimes?"

La question est bête, la question est ridicule, la question est question dont je sais déjà la réponse. Mais... il existe des êtres qui ont souvent besoin de l'entendre. Quand ce n'est pas de vive voix c'est sous la forme des gestes ou des intentions. Je fais partis de ce genre de personne, la peur de soi, le manque de confiance. Je ne le cache pas, que l'on me montre de temps en temps que l'on m'aime ou que l'on tient à moi, me met du baume au cœur. Avec toi mon amour, je ne suis pas déçue. Tout tes gestes et tes je t'aime m'ont comblés.
De nouveau je t'embrasse, mais cette fois je retire discrètement de ma poche « le sujet » pour finir par le glisser dans ta main...

La réaction est stupéfaite, étonnée. Les questions doivent fusées j'en suis certains... Doucement tu ouvres et là c'est l'explosion. De ma place je pouvais moi même lire :

"Aller le 18/04/2009 : Départ de l'aéroport du Luxembourg à 07h15
Arrivé de l'aéroport d'Athènes à 12h20.


Retour le 27/04/2009 : Départ de l'aéroport d'Athènes à 06h45
Arrivé à l'aéroport du Luxembourg à 10h »


Trois billets... Toi, Athis... peut-être moi. J'avais parfaitement mesuré le besoin de revoir les tiens, d'où le pourquoi de ce cadeau. Mais aussi parce que je ne souhaites qu'une chose pour toi, c'est ton bonheur. Alors envole toi loin des lieux lugubre et malsain, pour retrouver le soleil de tes racines... Afin que ton coeur se complète.

Envole toi avec moi mon amour.
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeSam 4 Avr - 14:20

Mon amour, plus le temps passe, plus j'ai la sensation étrange que tu me cherchais. A la première occasion, agile comme un félin, tu t'enfuies loin de moi. Craignant d'être pris à ton propre jeu. Mes rires se font de plus en plus fort à l'impacte de tes mains sur mes flans. Je te maudis, te condamne à m'aimer pour le restant de tes jours ! Je me retrouvais bien vite étendue dans l'herbe, toi sur moi. Tes yeux remplis de malices me faisaient d'avantage sourire, tu pouvais être d'une stupidité grotesque. Mais j'aimais ça. Plus calmement que d'ordinaire, tes lèvres viennent se poser sur les miennes. J'apprécierais en silence sans que cela me rende folle et incontrôlable. Avec modestie, le déroulement de ma journée à été d'une simplicité remarquable. Je ne m'en privais pas de t'en faire part. Ainsi que mes rêveries, mon manque, mon abandon pour le lieu. Ce n'était pas comme à Athènes, là-bas, je m'émerveillais toujours autant après plus de vingt ans devant l'Acropole. Même si je le connaissais par coeur, c'était mon chez moi. Le lieux de ma vie … Alors oui, je t'avouais également avoir penser à toi sans relâche. M'aidant à me redresser, me je mets en tailleur devant toi, sans quitter la chaleur de ta main. Tes yeux sculptant les miens, m'obligeaient à me poser quelques questions sur ce que tu allais me dire ou faire. Haussant un sourcil, si je t'aime ? De mon autre main, je caressais ta joue. Un demi sourire accroché aux lèvres, je fixais avec plus de vigueur l'éclat qui dansait dans tes pupilles. Au delà de toutes compréhensions humaines, il y en avait une qui ne trompait jamais. On dit souvent que les yeux sont le reflet de l'âme. Et sans me tromper, je pouvais lire en toi comme dans un livre ouvert. Non seulement, je t'aime mais plus que tout. Rapprochant mon front du tien, je viens seulement te murmurer un simple : « ναι ». Un simple mot qui voulait tout dire. Qui affirmait tout. Oui, je t'aime. Et je ne te le répèterai jamais assez, je le sais. Tu entrepris de nouveau une approche, me soutirant un nouveau baiser. Les yeux clos, je sentais tout de même une chose inhabituelle se passer. Ouvrant les yeux, croisant les tiens. Je ne comprenais plus rien, le monde venait de tomber. Glissant mon regard vers les morceaux de papiers. Je reconnaissais sans peine … Étouffée par la joie. Je ne me fis pas attendre. Relâchant ce que je tenais dans les mains, je te sautais vivement au cou. Les yeux larmoyants de bonheur. Eux, glissèrent lentement jusqu'à se poser en douceur sur l'herbe. Dans mon élan, blottie dans tes bras, je ravalais mes sanglots. Étais-tu assez fous pour faire ça ? Mon amour, tes surprises ne me font pas rire, elles me font pleurer … Je n'avais qu'une seule chose à dire.

« Espèce d'idiot! »


Me retenant d'éclater de rire, j'enfuis mon visage dans tes bras. Tu savais depuis un bon moment que ma famille me manquait, tu le savais encore plus que moi. Pour le dix huit avril … Une histoire de trois-quatre semaines. Rien de plus avant d'aller rejoindre ma terre natale. Le soleil, les Athéniens, les cris des enfants, le chant des mouettes, la plage, le sable fins, l'eau turquoise … Ma vie. Là-bas. Sebasten … Le bonheur au complet, si en plus de ça, tu m'accompagnes. Me redressant, je ne pus m'empêcher de te voler tes lèvres un long moment. Un long moment qui me semblait durer des heures. Dans mon élan, je me retrouvais au dessus de toi. Mes mains posées sur ton torse, je te regardais du haut, assise sur ton bas ventre, les genoux de part et d'autre de ton bassin. Souriant de bon coeur, je me débarrassais de ma veste qui me gênais dans mes faits et gestes. L'envoyant valser un peu plus loin sous un arbre. Je fixais un court instant mon ventre découvert, j'abaissais vivement mon t-shirt. Me tenant droite, je jouais du bout des doigts. Faisant des cercles sur ta poitrine, irrégulier. Avant de venir me coucher sur toi, tes lèvres encore et encore. Dans l'action, on ne réfléchit plus. Heureuse et comblée, je ne niais pas que … Sentant ta mains se promener sur ma cuisse, remontant … Je l'attrapais en la retirant, riant.


« Μετράτε να μου κάνετε την αγάπη κάθε φορά θα έχετε την ευκαιρία?* »


Un coup de vent vint souffler, glisser sur mes épaules dénudés. Plus doux, plus chaleureux. J'appréciais cette saison qu'était le printemps. En me soulevant, je restais à califourchon, regardant autour de nous. La faune est timide, la nuit est tardive. Non loin, un couple de mésanges bâtissait leur nid au creux d'un arbre. L'oiseau me faisait rire, petit de taille, il portait en son bec une mousse. Secouant frénétiquement la tête avant de s'élancer dans les airs. Parfois, mon amour, j'aurai aimer être une créature volante, libre d'aller où bon lui semble. A la place de ça, je me retrouve avec un grand oiseau. Lui volant surtout des baisers. Le ventre gonflant, je baissais mes yeux vers les tiens. Pétillant. Attendant que le temps passe, je me contentais de te regarder. Tu es devenu mon tout à partir de presque rien. Au premier regard, mon cœur a chaviré d'incompréhension. A la première nuit, je n'ai jamais trouver le sommeil. A tes appels sourds, je n'osais pas répondre. Maintenant regarde nous. Mais, s'il te plait, n'essaye jamais de comprendre pourquoi. Je veux garder en moi, notre mystère même s'il m'est inconnu. Qu'importe puisque même le plus sage des sages ne parviendra jamais à me l'expliquer. Et même si on essayait, je jouerai la sourde oreille. Il y a des choses qui doivent rester dans le coeur des gens. Comme les mythes grecques … Reste mon histoire. Le ciel se voilait peu à peu de sa couverture. Les oiseaux calmes, nichaient sans bruit. Et moi, étendue à tes côtés, les yeux levés vers le haut, ma main dans la tienne.


« Oh regarde! Les péliades …. »


En plus d'aimer l'histoire et la nature, je me passionnais aussi pour l'astronomie. Je ne savais pas qu'on pouvait voir si bien la constellation du taureau. Les péliades en faisaient parties. Je traversais ainsi, les quelques histoires grecques dessiner dans le ciel. Au bout d'une heure, je bâillais de fatigue. Je savais qu'à présent, tout allait dans le même sens. Nous. Puis le reste. En me relevant, je m'étirais. Récupérant ma veste, j'enfonçais les billets dans la poche. Sans la mettre, je me contentais de la tenir contre ma poitrine. Te fixant, je revins vers toi en retirant l'herbe perdue dans tes cheveux. T'embrassant à nouveau, main dans la main, nous remontions la colline … Les paupières lourdes, j'avais du mal à contenir ma fatigue. Surtout qu'il nous restait encore une bonne heure de trajet à faire. Frottant mes yeux, aucun effet. Un peu maladroite, tu n'avais sans doute aucun mal à deviner que c'est toi qui devrait conduire … Arriver devant la voiture, je me laissais aller un instant contre toi. Ta douce chaleur m'enveloppait, je n'avais pas envie de me détacher de toi. Je suis si … Bien. Habituée à m'endormir dans tes bras, quand je suis encore consciente, c'est autre chose. Confortablement chaleureux. Garde-moi contre toi encore. La fatigue prenait de plus en plus de place. Faisant le tour de l'auto, j'ouvrais la portière, côté passager après t'avoir laisser les clefs. Il ne fut qu'un ronronnement du moteur … Et j'étais déjà en train de sombrer.

La tête appuyée contre la fenêtre. J'ouvrais difficilement les yeux. Ma veste sur mes genoux, je m'étais assoupis une petite demi-heure. Envoyant mon habit sur la banquette arrière, je frissonnais. Il faudra que tu m'expliques comment tu peux rester si facilement éveiller, mon amour. Sans encore en avoir la force de parler, sonner par mon réveille. J'allumais la radio pour me tenir dans le monde des vivants. Posant ma main sur sa jambe, je fixais le paysage sombre défiler. La nuit était calme et majestueusement silencieuse. Les quelques réverbères sur chaque côté de la route, permettaient d'identifier notre direction. Bercée par les chants grecques du poste, le vent se faisait timide dans les branches des arbres les plus fragiles.




Tu comptes me faire l'amour a chaque fois que tu en auras l'occasion ? *
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeDim 5 Avr - 1:27

Là haut dans le ciel,
Si un jour je m'en vais,
Ce que je voudrais de nous emporter avant tout,[
C'est le sucre et le miel,
Et le peu que l'on s'aime
N'être qu'à nous...


Riant avec toi, je ne prenais pas mal tes mots. Je ne suis pas non plus l'un de ses obsédé qui prenne possession d'un corps dès que l'occasion se présente. Surtout avec toi. Certes tu es désirable, et bien plus que toutes ses femmes que j'ai pus rencontrer dans ma vie. Tu me diras : une femme est une femme. Mais pour moi, tu es différentes de tout celles là. Car ce ne sont pas elles qui ont fait chavirer mon cœur comme tu l'as fait, ce ne sont pas elles qui savent me sourire et me regarder comme tu es entrain de le faire, ce ne sont pas elles qui ont ton charme, ta gentillesse et ton âme... Tes yeux rivés sur les miens, je joue avec ta main, sentant la douceur de ta peau sous mes doigts. Tu viens t'allonger à mes côtés, je m'approche de toi, voulant sentir la chaleur de ta peau non loin de mon corps. Au fur et a mesure que les minutes passèrent, le ciel s'assombrit et la fraicheur printanière prenait place. Je remarque alors qu'en plus d'être une spécialiste de la faune et flore, tu es aussi très bien calé sur l'astronomie. En plus d'être d'une beauté qui m'émerveille, tu es une femme intelligente. Souriant, j'apprends les constellation grec comme un bon élève que je suis aujourd'hui.

Au bout d'une heure, je sens la fatigue te gagner. Te faisant plus silencieuse et plus calme que d'origine, je t'entends bailler. Je me relève avec toi, accueille tes lèvres avec douceur et descend la colline main dans la main. Je me ressasse sans cesse ta réaction face à ce cadeau. Les yeux brillants de larmes de joies, tu avais sauté à mon cou. Je ne m'attendais pas à ce que tu sois si joyeuse. Certes je savais parfaitement à quel point tes proches te manquaient, ta terre natale aussi. Et je sais aussi que cela te ferais un bien fou de tous les revoir. Je ne connais pas aussi bien que toi ce manque. Certes, j'étais assez proche de ma mère. Mais en ce qui concerne mon père, la relation à toujours été très difficile entre nous...
Quand nous arrivons devant la voiture, tu viens te réfugier dans mes bras. Ce que je ne donnerais pas pour que cet instant soit égal à l'éternité. Ne plus me détacher de toi, vivre ma vie hors de là bas à tes côtés. Est-ce trop demander? Respirer, la paix, que mon ancien moi lâche prise et sombre sans emporter ce que je suis aujourd'hui. J'aimerais... partir loin à tes côtés. Découvrir d'autre lieux, me libérer des chaines qui parfois sert mon cœur à l'en faire saigner. Te serrant un peu plus contre moi, faite que jamais tu ne me laisses. Ta tête sous mon menton, je ne bouge pas, restant ainsi et profitant de cet instant, seul le léger souffle du vent vient perturbé le silence qui nous est offert.

Te voyant si fatiguée, il me paraît évident que je serais conducteur pour le retour. Repose toi mon ange, tu as l'air d'en avoir bien besoin. Pour ma part, étant parfaitement éveillé c'est avec plaisir que je prends le volant. J'ai toujours apprécier conduire et te savoir à mes côtés m'enchante. Seulement le fait de retourner dans ce lieux... m'agace un peu. Disons que certes, ça change d'environnement, mais je n'y resterais pas bien longtemps. Trop lugubre, trop de douleurs concentré en un même lieux. Je sais, en même temps c't'une prison, il ne peut pas en être autrement. Qu'importe puisque tu es avec moi et bizarrement, tout est supportable. Je démarre la voiture, voulant t'offrir un dernier baiser mais je vois que tu es déjà bercé par les bras de Morphée. Souriant, je commence la route.

La circulation n'était pas encombré, fluide je dirais. La nuit était tombée définitivement. Le ciel était dégagé laissant entrevoir une nuée d'étoiles. M'arrêtant au feu rouge, je profites de cet instant pour posé mon regard sur toi. Profondément endormie, tu ne bouge pas d'un millimètre. Plus je te regarde et plus je t'aime. Je n'avais pas conscience que des sentiments pouvaient atteindre ce point, comme s'il n'y avait jamais de limite. L'impression que je ne prendrais jamais assez conscience de l'envergure de cette chance, prit place. J'aurais beau te dire un million de fois je t'aime, cela ne sera jamais suffisant tellement mon amour va grandissant au rythme des secondes
Ce n'est qu'au bout d'une demie heure que tu te réveille. Je te laisse émergé en douceur. Tu viens allumé le poste radio, chose que je n'avais pas faite de peur de te réveiller. Un jour, j'irais me brisé la voix une dernière fois a cent vingts décibel contre un grand châtaignier d'amour, pour toi. Ta main posé sur ma jambe, je la saisis un instant, tendis que les chants grecs viennent nous tenir compagnie.

"Alors belle endormis, tu étais déjà partis rêver des horizons de tes racines? "

Sourire, je caresse tendrement le dos de ta main avant d'y déposé un baiser. Nous arrivons à destination une demie heure plus tard, le reste du trajet étant bercé par ton magnifique chants accompagné par la voix des tiens. J'avoue avoir la fatigue qui commençait à frapper à ma porte et c'est sans refus que je viens accueillir l'idée de t'avoir auprès de moi cette nuit. Je coupe le moteur avant de te regarder longuement. Complice de la nuit, je viens te voler un baiser, tendis que ma main viens caresser ta joue. Je sors de la voiture et tu viens me rejoindre en peu de temps. Ta main dans la mienne, nous entrons de nouveau dans ce que pour beaucoup, est désigner comme l'enfer sur terre. Le mien est au creux de tes lèvres et de ton cœur, un enfer paradisiaque, les flammes léchant mon âme de leur douces chaleurs, pour la consumer. Quelle douce douleur... exquise.

Les couloirs sont vides, mise a part quelques uns de nos collègues faisant leur ronde. Tout sourire, toi près de moi, mon état d'esprit c'est métamorphosé. Tout est devenue plus clair et plus beau, l'ombre qui me gagnait chaque jours se dissipe au fur et à mesure. Tu es l'unique, tu es celle dont j'ai besoin, tu es tout, absolument tout ce que j'ai encore vivant sur cette terre qui tienne un temps soit peu à moi. De nouveau, je t'emmène vers ma chambre où j'y déverrouille la porte avant de te laisser entrer. Je posa ma veste sur la chaise et tes clefs de voiture à côté de ce qui semble une petite enveloppe. Intrigué, je m'appuie contre la table avant de l'ouvrir. J'en sors une courte lettre de quelques lignes seulement écrite d'une manière que je reconnaissais que trop bien...

"Luka, mon fils,

Je t'adresse cette courte lettre pour de mauvaises nouvelles, à mon plus grand regrets. Ton père est décédé hier matin d'une cirrhose du foie. Je sais qu'avec lui ça n'a pas toujours été facile... mais sache qu'il regrette de ne pas avoir été comme il aurait due l'être avec toi...Il t'aimait. Je ne serais pas surprise de ton absence à l'enterrement... et je comprendrais. Saches que je pense bien à toi et que j'espère que là où tu es, tu es heureux...

Bien à toi, je t'embrasse,
Maman. »

Boum...Le processus est immédiat. Le sang se glace, les muscles se tendent, le visage se ferme. Je ne sais pas comment décrire la sensation qui m'envahit. Est-ce vraiment de la tristesse ou de l'indifférence? Confus, je sens une sorte de creux dans l'estomac, chiffonnant inconsciemment la lettre dans ma main. Pas de larmes, pas d'expression, encore moins de mots. J'ai comme les cordes vocales étouffées. Je me passe une main tremblante dans mes cheveux. Le plus déconcertant dans tout ça c'est que je ne sais pas comment réagir face à la nouvelle. Le passé me rattrape au galop et me saisit le cœur de son épée. L'alcool, les coups, les cris et les pleures... Son visage déformé par la colère, son haleine fétide et ses yeux injectés de sang... tout me revient en rafale. C'est alors que ta présence rassurante et chaude me rappel à toi. Tu viens saisir le morceau de papier que je coinçais étroitement dans ma main. Mon amour... que jamais tu ne me laisses. Te voir partir serait la pire des prisons existantes. La pire des tortures...

L'âme pendue au bout de la corde, je tente de retrouver mon souffle au creux de tes bras, le visage enfouis dans ton cou. Viens moi en aide, je crois que je me perds. Je sais que tu risque d'être choquée face à ma non réactivité face à cette nouvelle. Je sais aussi que si tu avais été à ma place, tu aurais pleurer toutes larmes possible, hurlant ta douleur comme un loup le fait à la lune. Seulement... je suis froid. Tout est trop neutre en moi, vide. Toujours sans un mot, je viens défaire ma chemise, enlevant mon jeans et le reste, m'allongeant dans mon lit en caleçon. Tu viens vite me rejoindre... Ne tarde pas trop, mon ange. Tu te love contre moi, tendis que je t'embrasse doucement le front. Pardonne moi pour ce que je suis à présent. Je sais que tu dois te demander pourquoi je réagis si peu face à la nouvelle. Me lancé dans le récit du passé et des douleurs est-il venue? Toi seule en décide. Je pense surtout à ma mère... A présent seule. Victime des coups, prenait-elle ce départ comme une sorte de libération? Je me love contre toi, plus que de nature, comme si je voulais que ta peau se soude à la mienne...

Mes lèvres cherchent ses semblables, que je viens embrasser amoureusement. Et si demain c'était toi qui partais? Frissonnant, je viens me calé plus contre toi, m'accrochant à ta taille comme un désespéré. Je respire à fond ton odeur... donne moi la main et guide moi.

Aime moi jusqu'à ce que tu ne puisses plus le faire.
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeDim 5 Avr - 3:05

Le regard posé sur le paysage, la prison apparaissait déjà au loin. Les lumières qui l'éclairaient n'était, pour ainsi dire, fort peu discrètes. Aux allures de château hanté, j'avais peine à croire que nous vivions là-dedans depuis près de huit mois pour ma part. Refroidie de devoir y retourner, ni toi, ni moi avions le choix. Et puis, tu es là, ce qui allège déjà fortement mes journées. Depuis que je te connais, j'ai l'impression que les jours deviennent lourds si je suis loin de toi. Je n'ai presque plus de plaisir … Bien que j'aime toujours autant croiser, parler avec mes protégés, ce n'était décidément plus pareil. Tu bouleverses ma vie sans t'en rendre compte, la joie au cœur. Nos meurs loin, à l'autre bout du monde. Tirer un trait, tirer sa révérence face à la vie. Partir, fuir même dans tes bras. Je sais que je me coupe un instant du monde quand tu es dans les parages, ce qui n'est pas dans mes habitudes. Mais après tout, personne ne me l'a jamais reproché. Ni toi, ni eux. Prenant en compte notre allée, je fixe le sol sombre. J'ai rarement fait les rondes de nuit et heureusement. Bien qu'Athis aurait apprécier le faire plus souvent. Passant devant ma chambre, la porte était entrouverte. Mon compagnon y était. Je le savais. Laissant la porte derrière moi, l'évidence était là. J'allais de nouveau passer une nuit à tes côtés. Baillant de nouveau, Je ôta ma veste en la posant sur le lit opposé au tien. Te tournant le dos, j'entends un déchirement. Sans y prêter attention, je fixais bêtement le mur. Comme captivée. Décidément, la fatigue ne me valait rien. Faisant une demi rotation. Quelque chose ne va p … Haussant un sourcil, je te voyais te renfermer aussi rapidement que jamais. Froissant dans ta main, la cause de ton changement d'humeur ? Et là, non seulement, la pièce se glaça d'une atmosphère en béton armé mais en plus, aucune parole. Ne cherchant pas à essayer de te tirer les mots, je m'avance vers toi en glissant doucement ma main dans la tienne en vue d'en extraire le papier. De suite, te voilà, cherchant peut-être du réconfort. Le papier froissé dans ma main. Mon amour, je ne sais pas ce que tu as, mais je n'aime pas ça. Te libérant, je te regarde t'en aller avant d'aller m'adosser contre la table, les yeux posés sur la lettre. Hésitant à la déplier, après tout, si tu n'avais opposé aucune résistance pour que je te la prenne, la lire ne devrait pas poser trop de soucis. Parcourant celle-ci, mes questions trouvaient un sens. Jamais, tu ne m'as parler une seule fois de ton père. J'en déduis que tu n'as jamais eu une complicité soudée avec lui. Tristement, je dépose le papier sur la table. Mon amour, je ne pourrai pas te laisser comme ça bien longtemps. Me débarrassant de mes habits, ne gardant que mes sous-vêtements, j'éteins la lampe en me glissant sous les draps. Même si tu ne laisses rien paraître, ta recherche de Moi, me prouve que tu n'es pas sans sentiment.

« Mon amour … »


D'un ton doux et calme, je ne tenais pas à te brusquer ou quoi que ce soit. La voix hésitante, je me couche sur le dos, venant chercher ta main. La posant sur mon ventre, tu pouvais sentir l'air entrer et sortir de mes poumons. La chaleur que je dégageais. Ma présence. Je suis là et pas ailleurs. Pour toi. Repliant les jambes, je sens ton souffle sur mon épaule. Tu parais si … Calme et indifférent. Aucune faille à ton armure, à ton château-fort. Tu me faisais penser à un animal sauvage, impossible à dompter, à toucher. Pourtant, tu es un homme. Et à la force du temps, tu succomberas à ce poids. Je sais que tu es caractériel, fort. Que tu veux toujours aller plus haut. Mais relâcher un peu, oublier les trophées, la gloire et les interdis. Ce n'est pas devant toi que je me tairais. Pas devant ton mur. A contre courant, je me redresse vivement en venant m'assoir sur ton ventre. Souriant, il n'était pas question de parler d'un sujet avec un mal de cœur. Bien décidée à t'attendrir. J'attrape ta main en la posant sur mon ventre. Parce que là dedans, il n'y aura plus jamais rien. Je ne pourrai plus jamais porter … A l'avenir, je serai incapable de te donner un enfant. Tu le sais. Je suis une femme, comme ta mère. Elle t'a porter en elle. Et ce, grâce à ton père. Tu auras beau le haïr, le détester …


«  … Même si tu ne sembles pas avoir une bonne estime de ton père. Je le remercie … Parce que sans lui, tu ne serai pas là. »


M'abaissant pour t'embrasser. Oui, sans lui, jamais tu ne serai venu au monde. Jamais, tu aurai pu redonner vie à mon coeur meurtris. Mon amour, je ne peux pas changer ton passé, mais je peux améliorer ton présent. Laisse moi juste l'occasion de le faire. D'apaiser ce que je décris comme une certaine haine envers cet homme. On m'a longtemps appris que détester son prochain n'avançait à rien. Reste neutre, mais ne le méprise pas. Oublie ses mots, ne les assimile plus. Mais n'oublie jamais que sans lui, je n'aurai jamais pu te dire à quel point je t'aime. Ne gâche pas ton passé. Ne maudis pas ton futur. Qu'importe ce qu'il a été à tes yeux, qu'importe s'il n'a jamais été un modèle. S'il est resté auprès de toi et de ta mère … C'est qu'il vous aimait. Mais je pense sans connaître les réelles causes. Me couchant à même sa peau, mon visage logé au creux de ton cou. Le silence retombe un instant.


« Pourquoi, le détestes-tu tant ? »


Je n'ai pas besoin de t'entendre me le dire. Je le sentais en toi. Tu n'aimes pas parler de lui. Sa seule pensée t'agace même si je suis à tes côtés, je ne peux pas te protéger de son souvenir. Je ne peux pas te protéger contre toi-même. Je t'aime mon amour, ne me ferme juste, pas la porte. Ressentant le mal dans ta poitrine, j'exécutais de léger va-et-viens du bout des doigts pour te détendre. Fermant les yeux, j'étais toute ouïe. Prête à recevoir les moindres de tes douleurs, peurs. Prouve moi que tu n'es pas insensible. Dans la lettre, ta mère ne semblait pas lui en vouloir, alors, pourquoi toi oui? Un silence couvre ton père. Attendais-tu un signe de lui ? T'ai-tu déjà demander si tu lui manquais? Tout porte à croire qu'il t'aimait. On ne peut pas renier son propre enfant. A vie, mon amour, tu devras vivre avec ce souvenir. A vie, tu devras supporter le fait de l'avoir perdu. A vie … Comptes-tu le détester, le nier? Un peu déboussolée, je chercherai longtemps s'il le faut, à tes terres, creuser jusqu'à ton coeur pour connaître une vérité. Satisfaisant ou non. Je ne redoute pas tes larmes. Je ne redoute pas tes craintes, tes peurs. Je redoute seulement que tu te fasses du mal …
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeDim 5 Avr - 20:31



A cheval sur moi, tu pose ma main sur ton ventre. Je me souviens d'une conversation que nous avions eu, dans le creux des draps avec pour complice l'ombre de la nuit. M'ayant raconter qu'après ta première fausse couche, les médecins avaient été formelles : Tu ne pourras plus porter la vie en toi. Certes, je ne pourrais jamais être à ta place, mais j'imagine sans peine la douleur que tu as due ressentir en l'apprenant, même si je ne pourrais jamais réellement en prendre pleinement conscience, pas autant que toi. Même en sachant ça, je suis incapable de ne plus t'aimer. Qu'importe... il existe bon nombre de moyen d'avoir un enfant de nos jours et en particulier l'adoption. Tant que tu restes à mes côtés jusqu'à la fin de nos jours, tout ira bien. Puis ta voix viens m'extirper de mes pensées. Tu le remercie? Mes yeux se plantent dans les tiens. Parce que sans lui je ne serais pas là... Cette part de vérité me frappe. Tu n'as pas tord mon amour, je devrais moi aussi le remercier de m'avoir en partie créer, car en cet instant je ne te tiendrais pas au creux de mes bras. Je n'aurais pas pus connaître le goût et l'odeur de ta peau, la douceur de tes gestes et de tes je t'aime, ton toi entier... Non je ne pourrais pas vivre sans ta présence. Pas à ce jour où tu t'es ancré en moi.

Allongé à même mon torse, je t'encercle des mes bras, sentant ton souffle dans le creux de mon cou. Il y a dans ce monde des hommes exigeants, qui ne sont jamais satisfait de ce qu'ils ont. Il leur faut toujours plus, toujours plus loin. Comme les rois voulant conquérir toujours plus de terre, de pays. Moi je n'ai pas besoin de tout ça, je n'ai pas besoin d'argent ou de pouvoir. Juste besoin de toi. Ce n'est pas grand chose à leurs yeux, mais immense pour moi. Je ne demande pas grand chose pour atteindre ce qu'on appel le bonheur. Juste ta présence et la vie devant soi. Ma main vient caresser le creux de ton dos, faisant des va-et-viens le long de ta colonne vertébrale. Parfois la vie est bien étrange et souvent je ne cherche pas à savoir le pourquoi du comment. Encore moins le pourquoi je suis tombé amoureux de toi si vite et si bien. Une addiction à ta personne. Le silence nous tient compagnie. Le regard vers le plafond, mes sentiments mitigés, je tente tant bien que mal à ne me concentrer que sur toi et seulement toi. Et non pas à son souvenir qui m'a tant hanter étant jeune. Mais les questions tombent, et je dois y répondre. Parce que c'est toi et que tu dois savoir un morceau égaré de mon passé.

"Pourquoi le détestes-tu tant?"

Je ferme un instant les yeux, crispant ma mâchoire. Mon étreinte se fait un peu plus forte, sans faire mal. Voulant te sentir bien contre moi plus que jamais. Pour je le détestes tant... Les hommes ont une multitude de défauts, plus ou moins contraignant. Mais le sien était un envahissement. Une succession de douleur et de déception. Tu vois, les petites filles prennent le plus souvent comment modèle leur mère, et les garçons leur père... Jamais, oh grand jamais je ne prendrais exemple sur le mien... Si c'était le cas, crois moi que tu vivrais un enfer à mes côtés. Pensant à ce que j'aurais pus te faire si ça avait été le cas, je sens les larmes montées légèrement, déglutissant avec difficulté. Je viens embrasser ton front avant de te raconter, d'une voix neutre :

« Il était alcoolique et battait ma mère sans raison. Moi par la même occasion lorsque je faisais une petite bêtise de gamin. De ce fait... je suis devenue une sorte de délinquant juvénile, jusqu'à ce que ça devienne plus sérieux vers l'adolescence. D'où le camp militaire. Il n'a jamais réellement jouer son rôle de père envers moi et encore moins son rôle de vrai mari auprès de ma mère. »

Jamais je ne pourrais te faire subir la même chose, je préfère me pendre moi même. Je ne voyais pas ce que je pouvais te raconter de plus sur lui. Je t'épargnerais les détails de sa violence, inutile d'en faire part si ce n'est faire du mal. Si tu as des questions, fais moi en part. Mais de moi même, je n'arriverais pas seul à raconter. C'est bête hein? Comme le passé peut parfois nous bloqué, bien que cela date de plusieurs années. Ah oui... tu dois sûrement te demander pourquoi dans ces cas là, il est rester. Peut-être parce qu'au fond il aimait réellement ma mère... ou que tout simplement il était encrouté dans la monotonie. Qu'importe le pourquoi, pour ma part c'est ma mère que je n'ai jamais compris...

"Après ses moments de « crises » il revenait toujours vers ma mère en pleurant comme un perdue pour demander pardon... alors qu'elle avait le visage en sang et le corps couverts d'hématome."

Quand le mal est fait, il est trop tard. Elle avait peut-être trop peur de se retrouver seul avec un enfant à élever sur les bras. Je n'en ai aucune idée et je n'aurais surement jamais la réponse. Ouvrant les yeux, je viens chercher tes lèvres. Tu es la seule personne à me fournir ce réconfort, avec qui je me sens à l'aise et apaisé. Bien que tu ne puisses pas changer le passé, tu embellis déjà mon présent et mon futur. Ta seule présence et ton amour me suffit. Crois moi, parfois il faut peut de choses pour se sentir « mieux ». Un morceau du puzzle est dévoilé. Tu en apprendras plus sur moi au fur et a mesure, voir même se soir. Je ne sais pas. Puis j'en viens à me poser des questions sur toi. Tu m'as déjà parler de ton père, du manque de ta mère... mais jamais de Lui. J'avoue être curieux de ton passé en sa présence. Ne t'en fais pas mon amour, je ne serais pas blesser. Juste intriguée. Seulement, est-ce une bonne idée de te poser la question? Je m'y risque, tu sais que tu n'ai pas obligé de répondre si cela te fais trop mal...

"Parles moi un peu de Lui... si tu le souhaites bien entendue."

Savoir ton bonheur passé, ton vécue. En savoir plus sur toi. Je t'aime si tu savais. Je ne te le dirais jamais assez. Parfois j'ai peur d'être trop étouffant sous mes je t'aime et mes caresses. Peut-être trop imposant aussi... Pourtant j'ai ce besoin de toi qui me tiraille le cœur. Je le mesure chaque jour. Alors pardonne moi de trop t'aimer, mais le processus est déjà lancé. J'aime me me dire que pour toi c'est la même dépendance. Aimer et se sentir aimer en retour...

J'écoute le son de ta voix, me dicter ton passé. Selon tes intonation je guette lorsque les mots deviennent trop difficile pour toi, alors pour te rassurer et t'apaiser, je dépose mes lèvres sur ton front ou caresse ta peau d'un geste tendre. Ramenant la couverture sur ton corps, je crois que tu as eu ta dose de froid pour les dix prochaines années. Ton souffle sur ma peau, j'imagine le bonheur vécue avec ton défunt. J'avoue avoir une peur : c'est de ne pas « égalé » ce que tu as pus vivre avec. D'être peut-être moins important que lui ne l'a été... c'est dur à expliquer, compliquer. Mais je me dis que chaque être est unique et chaque expériences est différentes. Je viens rechercher tes lèvres pour un baiser qui en dit long sur mes sentiments...

"Je te promets de te rendre heureuse... mon amour"

Même si tu l'es déjà en cet instant, je veux que ton bonheur soit éternel et non provisoire. Alors je t'offre mon cœur en offrande, mon âme et mon être. Les outils d'un probable « Happy End ». Je pourrais resté des heures et des heures ainsi, toi contre moi. Distrait un instant, mes pensées vagabondes vers toi et notre future. J’espère que mon amour pour toi ne t’effraie pas mon ange, ou que tu ne trouve pas que tout cela va trop rapidement à mon goût… Qu’importe, je t’attendrais des siècles s’il le faut tant que tu es à mes cotés. Mes mains exercent toujours sur ton dos et parfois tes flancs, de douces caressent. Tout est beau chez toi, de ton corps à ton âme. Nous n’arrivons jamais à prendre conscience de la chance que l’on a… Sauf lorsque nous effleurons la mort du bout des doigts. C’est en général à ce moment là que nous prenons conscience de plein fouet à quel point nous tenons en l’être aimer, à quel point elle est importante pour nous, à quel point nous l’aimons. Et je trouve ça trop bête d’attendre ce genre de moment. C’est alors pourquoi, en cet instant précis, je me promets qu’à chaque levé de soleil passé à tes côtés et que je te regarderais dormir dans le creux de mes bras, je prendrais alors conscience de tout mon amour à ton égard mais aussi combien j’ai besoin de toi dans ma vie.


Je t’embrasse de nouveau puis mes lèvres finissent sur ton front. Je souris doucement, tendis que ton souffle se répercute sur mon cou, douce chaleur que tu me fournis… Parfois je me demande si je mérite réellement tout cet amour de ta part. Suis-je assez bien pour toi ? Je l’espere, je ferais tout pour en tout cas. Comme le soleil qui réchauffe la terre de ses rayons, toi tu réchauffe mon cœur d’un ancien froid hivernal.

Même l’Enfer me paraitrait beau à tes côtés…
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeMar 7 Avr - 1:24

Parce que le passé appartient au passé, ils sont loin derrière nous les faits d'hier. Les douleurs physiques et mentales qui ont osés nous blessés, ne sont plus que souvenir à présent. D'une part, puisque nous nous le devions à nous-même, mais aussi à l'autre. Celui ou celle qui s'endolorisse sous un mal qu'il ne peut supporter. Mais grâce à la force du vouloir, l'autre se relève avec notre aide. Je ne veux pas que tu subisses tes tourments à chaque nuit, à chaque seconde de ton existence. A preuve du contraire, c'est moi qui serait l'éveille de ton monde. Je ne serai jamais l'objet de ton mépris, d'où le pourquoi je devais être une protection. Envers toi même. Par tout les moyens, jamais tu ne te blesseras, jamais tu ne te fendras le cœur comme un abattus. Plus jamais, tu ne haïras ton père … Ni ton prochain. Ne regarde plus le ciel avec ce même air, rêveur. Les étoiles ne sont pas imaginaires. Même si elles font rêver. La boule de poussière est comme un coeur, elle explose un moment donné. Signant l'arrêt de sa vie. Un peu comme celui d'Anthony. Je n'ai pas peur d'en parler, c'est juste que son fantôme m'égare un peu loin. Soupirant, je ne cesse de cloîtrer son esprit vagabonde hors de moi. Mais singulièrement, ma voix s'exécute. Je te raconte qui il était, nos études. Nos deux années ensemble. Ombrageux, d'un calme olympien. Un soupçon de sourire, et j'étais tombée follement amoureuse de lui dans l'élan des semaines. Le vert de ses yeux avait perdu son éclat à la fin. Il était là mais je le sentais s'éloigner. Je n'en n'ai jamais fait part. Je ne lui en voulais pas au final, je l'aimais juste assez durant cette période qui à précédé sa disparition. Je ne sais d'ailleurs pas pour qui j'ai le plus pleurer entre lui et la petite. J'évitais soigneusement ce détail. Le passé au passé. Etre là, maintenant avec toi, était tout ce que je désirai. Feuilletant de mémoire, le livre de mes désirs. J'émets un petit rire accompagné d'un sursaut quand ta main passe, trop doucement sur les flans. Mes lèvres appuyées contre les tiennes, tu me promets bonheur. Moi je te promets en silence Amour. Me lovant d'avantage, comme jamais, contre ton torse dénudé. C'était comme ça que j'aimais finir mes journées …


On passe notre vie à attendre. Attendre qu'on grandisse. Attendre de trouver un travail et lorsqu'on la trouver, on attend qu'il se termine. On attend aussi d'avoir son Autre. On attend d'avoir des enfants et quand on les a, on attend qu'ils partent. Moi, la tête appuyée contre la vitre, assise sur le rebord, j'attends que le vent se lève. Certain attende la mort. Moi, j'attends la mienne ou la tienne … j'attends, encore et toujours … Et la lune finit par se fatiguée.


Un matin comme les autres, je me réveille allongée dans mon lit. Pour seul présence, son odeur. Comme tous, où la plupart des matins, il me quitte en silence. Seulement, je n'arrivais pas à me relever. Je me sentais fiévreuse. Trop même. Le premier geste acquis, me relevant. La tête qui tourne, les muscles engourdis. Et je courrai jusqu'aux toilettes. Pointant du doigt le repas mal digéré d'hier. Un verre d'eau accompagné d'aspirine et le mal était passé au bout de dix minutes. Je ne me sentais pas mal au point de rester au lit et ce, même si je ne travaillais pas aujourd'hui. Assise sur le rebord de mon lit, je cherchais du regard Athis, couché sur sa couverture sous la fenêtre. Dehors, le temps semblait radieux. Le chant des oiseaux égayaient le ciel, le soleil chantonnait ses rayons sur le sol. Par une braise, mon sourire revint. Ôtant mon t-shirt, je me contemplais hasardeusement dans le miroir. Mon reflet me paraissait grotesque : Les cheveux rebelles, les yeux bleus scintillant. Un visage qu'on pourrait qualifier apaisé, de serin et calme. Les courbes ne semblaient pas avoir pris un coup. Depuis deux semaines, mon appétit avait augmenté d'une façon vertigineuse. Et ce que je redoutais le plus arriva. Me tenant de profil, j'observais avec mécontentement une prise de volume sur ventre, ainsi que légèrement sur les hanches. Pas plus tard qu'hier, on m'avait fait la remarque en plaisantant. L'évidence était là, j'avais grossi et ce, seulement à cause du chocolat. Et pour combler le tout, même Athis s'y mettait. Fixant étrangement mon bas ventre, j'haussais les épaules en le repoussant. Une malnutrition, des vomissements matinales, décidément, mon amour, tu me laisserais manger n'importe quoi au point d'en être malade. Râlant pour des parjures, je me promettais de me remettre au sport et ce, dès aujourd'hui. D'ordinaire, je ne me préoccupais pas trop de savoir si mon corps changeait ou non. Mais à ce point, autant ne pas excéder mon poids pour, par la suite culpabiliser devant mon péché mignon. Enfilant un short, un top et un pull gris, armé d'une capuche. Je fermais la fermeture éclair jusqu'en dessous de la poitrine. Athis comprit vite fait.

Une fois à l'extérieur de la prison, j'entrepris une petite heure de jogging en descendant la colline. J'avais d'ailleurs, emprunter le machin … De musique de Luka. A n'en rien comprendre, j'appuyais sur tous les boutons pour sursauter en enlevant vivement les écouteurs de mes oreilles. Je crois y avoir été un peu fort sur le son … Athis m'attendait, baissant la tête sur le côté comme pour se moquer de moi. Oui, je sais, je ne suis pas une adepte de ses petites machines-tueuses-de-tympans. Au bout de cinq, voir dix minutes, je compris enfin son fonctionnement. Le fourrant dans ma poche, j'entrepris ma descente un peu rapide à cause du chien. Tellement existé d'aller courir. Je tenais bien le rythme, bien que je trouvais certain chanson très étrange. Mon amour, tu finiras par devenir sourd un jour. Au bout d'à peine trente minutes d'effort, je me voyais déjà essoufflée et prise d'un malaise. M'agenouillant en me recroquevillant sur moi-même. Mon petit déjeuner menaçait de remonter, plaquant vivement ma main devant ma bouche, l'autre tenait mon ventre endoloris sous l'effet de la douleur. La boule de poils noire était à mes côtés, ne sachant quoi faire, il se contenta de me pousser un peu pour me faire basculer. Me retrouvant assise au sol, il vint déposer son museau lourd sur mon ventre. Tu peux être brusque, Athis mais au moins, ça se calmait sous son poids. Décidant d'écourter mon activité, je rentrais sans attendre. J'avais l'impression que le soleil tapait tellement fort. Alors qu'il ne faisait pas plus de dix degrés. La tête tournoyant, une chaleur inconnue m'envahis. Les joues rougies, je menaçais à chacun de mes pas, une remontée acide insupportable pour ma gorge. Etait-il possible que je sois tombée malade ? Contre ma volonté, je me forçais à aller voir Kenzo à l'infirmerie. D'ordinaire, je suis quelqu'un en bonne santé qui tombe rarement malade. Et j'avais eu le temps de me remettre de mon rhume d'il y a quelques semaines. M'appuyant contre le mur, titubant presque, Athis ne me lâchait pas d'une semelle. Toujours présent quand il le faut. Souriant bêtement, j'étais certainement intoxiqué à cause de la nourriture.

Le trouvant seule, il savait d'expérience que je n'aimais pas cet endroit et que je risquais de faire un deuxième malaise. Mais je tenais bon, j'avais trop de douleur pour perdre conscience. Gentiment, il me demanda de m'assoir et de lui expliquer mes symptômes. Cet homme a toujours un rayon de soleil sur son visage, ce qui m'apparaissait d'une tension énorme. Athis, devant la prote, n'avait pas le droit d'entrer. M'attendant patiemment en gardant un œil discret sur ce qu'on me faisait. Au bout d'un moment, couchée sur le dos, je sentais ses mains tapoter mon ventre, écouter mon cœur … Passer des radios. Ou plus exactement, des écho. En pleine santé, je n'avais pas à m'inquiéter, que tout cela devrait se calmer d'ici quelques temps. Rassurer. Mais jusque quand ? Au bout d'une heure, je sortais enfin de l'infirmerie, aussi blanche qu'une aspirine ou qu'une page vierge. Tremblant de tout mon être, je regagnais en silence ma chambre. Sans un mot, sans une caresse au passage à Athis qui, sur mes talons, me suivait comme mon ombre. Les yeux perdus dans le néant, c'est à peine si je remarquais mes collègues, ne distinguant plus gardiens et prisonniers. Plus rien autour de moi n'avait de sens. Tout l'après-midi, je étais restée enfermer sans voir personne. Je me coupais petit à petit du monde. Mais ce n'était rien. Rien à côté de ça. Protégeant mon esprit entre mes bras, la tête posée contre mes genoux. Mon lit était ma base, Athis ne cherchait plus. Il comprit que je voulais '' être seule '' mais ne me quitta pas pour autant.

Je savais que tu finissais ton service à vingt et une heure précise. A vingt et une heure cinq, tu seras là, venant me rejoindre à ma chambre. Parce que, tu seras sûr que j'y suis. Seulement, je n'y serai pas. Bien avant l'heure, je me glissais en dehors de ma chambre. Portant toujours les même vêtements, à l'exception que j'étais pied nu. Je m'en contrefichais. Cherchant le calme, je descendis jusqu'à l'accueil vide. Saisissant la clef de la salle commune. Prenant soin de ne croiser personne, ni toi. Je frôlais les pierres froides du sol, les yeux toujours aussi … Perdus, inexistant. La pénombre m'offrait un lieu encore plus profond pour me permettre de réfléchir correctement. Même s'il semblait qu'en moi, je m'étais volontairement tuée. Un claquement sourd résonnait dans le couloir. La porte de la salle n'était pas du tout discrète mais j'y pénétrais en la laissant entrouverte. Là, une voix …


« Mademoiselle Damara ? »


Puis des grognements.

Athis était couché devant la porte, il ne laissera personne entrer, ni s'approcher du lieu. Il avait compris que j'avais besoin de me retrouver d'avantage seule. Fixant d'un oeil absent la vaste pièce. Des divans mutilés, des tables. Et là-bas, une fenêtre donnant vue sur le ciel de printemps. Sans vie, je m'y avançais d'un pas lent. Je me confondais avec un fantôme, une âme perdue, corrompue. Une Damnée. Prenant appuie sur mes mains, je viens calée tout mon corps sur le bord de la fenêtre. La tête contre le mur. Une main hésitante passait sur mon ventre. Il était dit, qu'une fois la mère et l'enfant mort. Pour les suivants, l'un des deux y laissera la vie. J'en avais peur. Au lieu d'être heureuse, je redoutais de le perdre et de te perdre. Entre lui et moi. Si mes antécédents … Mon amour, tu viens de rompre toute une descendance de pur grec. Mêlant ton sang au mien. Laissant une larme glissée, je fixais avidement la Lune. Je pouvais encore le perdre en moi, il y avait une chance sur deux. Si j'arrive à le maintenir en vie … Le chemin de ma mère m'était peut-être destiné. Je ne pouvais rien faire. Mise à part fuir loin. Mais je me le refusais. Perdue dans le néant, je n'entendais presque plus rien … Puis, un nouveau grognement sourd, j'imaginais sans peine, cette bête montrer les dents, haïr le monde de vouloir briser ma tranquillité. Mais la mise en confiance est un luxe que peu de gens peuvent se payer avec un animal sauvage. Et puis, d'autres larmes se mêlèrent à la première. Calme, le coeur battant lentement. Je ne puis faire un choix. Alors j'attends, j'attends mais je ne sais pas quoi …


Emplie de tristesse d'être devant un choix sans solution, tant que je ne laisse pas le temps agir, attendre. Tout me sera effrayant …Jusqu'à ce qu'on me prouve que même dans la peur de mourir ou de perdre, on peut toujours vivre et aimer.
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Luka Jan
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Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeMar 7 Avr - 3:41

Matin brumeux, c’est une assez longue journée qui m’attend. Remplaçant un collègue je me collais une garde de neuf à vingt et une heure précise le soir. Faut pas croire, c’est des vrais malade du travail ici, à la limite de l’esclavage. J’aurais préféré rester au creux de tes bras plutôt que de me trainer dans les couloirs fantomatiques. Mais quand faut y aller, faut y aller ! Les prisonniers errent sans réel but entre salles et couloirs, certains avachit sur le rebord d’une fenêtre les yeux dans le vague, vers le ciel. Comme s’ils pensaient à une fin prochaine. Certains font peur… je l’avoue. Je ne sais pas comment tu as fais pour vivre si longtemps dans ce lieux ampli de désespoir et de mort… toi si douce et calme, fragile et forte à la fois. A croire que tu pouvais m’étonner encore plus que je ne le croyais.

Tout ce passa sans encombre, si ce n’est que tu me manquais. Je ne te croisai pas une fois dans les couloirs. Toi qui avais pour habitude lors de tes jours de congés de me rendre visite une petite demi-heure, ta présence se fit absence. Ce qui m’étonna de ta part. J’en viens à me dire que tout compte fait, tu as due trouver une bonne occupation pour ta journée. Ce qui n’est pas plus mal, même si j’avais cette impression plus qu’étrange au cœur de l’estomac. Ne cherchant pas plus loin, je continue le travail qu’il m’a été attribué comme un gentil mouton que je suis. Tant que j’ai ma liberté dans le fin fond de ma boite crânienne tout va bien. J’observe plus amplement les couloirs pour faire passer le temps. Je remarque alors des détails qui m’avaient échappé depuis mon arrivé ici. Des marques, des à-coups, des traces… de sang. Encore plus glauque que je ne l’aurais crus. En même temps, si j’ai bien tout saisit, des prisonniers de la seconde guerre mondiale ont vécue entre ses murs… Plutôt comique comme histoire lorsque l’on sait que j’ai des origines polonaises. Un ennemi en ces lieux, moi. Je travaille dans un lieu où l’ont a sûrement maltraiter, torturer, voir tuer, mes ancêtres. Le passé est passé, les temps ont changés. Beaucoup changés…

L’après midi passa, longuement. J’aurais bien voulu te voir, mais aucunes traces de toi. M’inquiétant un peu, je me retins d’aller faire un tour dans les chambres pour juste m’assurer que tout allait bien pour toi. Hum… Non, aller grand. Elle est pas perdue, tout va bien pour elle. Regard vers la montre. J’finis le service dans deux heures exactement. M’étirant… c’est la dernière fois que j’refais un service de dépannage comme celui là. Gérer l’entrée et sortie des prisonniers dans le réfectoire, surveiller leurs activités pour bien faire attention qu’ils ne foutent rien en l’air. Sans compter les têtes brûlées. Ô joie j’vous dis. Parfois on s’demande si le temps va réellement passé. Assit sur une chaise, dans la laverie je m’emmerde royale. Baille. A croire qu’il y a un crétin derrière les pendules qui s’fou de notre gueule en ralentissant le passage des secondes à une minute. Lorsque l’heure tombe, je me lève vite fait en ordonnant de disposer. Chacun dans sa cellule, chacun dans son chez soi… Bon tu parles d’un chez soi. Sincèrement, j’ai une grande estime pour certains d’entre eux. Faut pas être dupe, je sais pertinemment qu’il y a des innocents en ces lieux. Se savoir non coupable et enfermé à vie ici. Autant se foutre une balle de suite. Tu dois penser que c’est parce qu’ils ont de l’espoir qu’il reste. Possible… dans ces cas là, leurs espoirs sont bien solides.

Ravis d’en avoir terminé, je monte d’un pas lent et épuisé les escaliers jusqu’au chambre. La tienne est fermée… Je frappe, pas de réponse. Une nouvelle fois, toujours rien. Réellement inquiet pour cette fois, ton comportement d’aujourd’hui ne correspond pas à tes habitudes. Et c’est le genre de détails qui à tendance à élevé mon taux d’inquiétude. Peut-être était tu sortis faire un tour… mais tu préviens toujours lorsque c’est le cas. Seul moyen de le savoir, l’accueil. C’est là bas qu’il gère entrée et sortie du personnel. Je descends les marches au trot et arriva en peu de temps au lieu voulu. Interrogeant l’homme qui était de service, il semblerait que tu es prit la clef de la salle commune tout en précisant, je cite « elle avait… l’air absente ». Merci vieux, tu sais que tu me… rassure là. C’est la panique refoulée qui prends place, j’accours jusqu’à la salle commune où effectivement je vois ta boule de poil montant la garde devant la porte. Ralentissant mon pas, toi sans lui. Tout est d’un coup trop bizarre pour moi. Mon amour qu’est-ce qu’il se passe ? Dès mon approche, Athis grogne, je ne bouge pas d’un muscle. C’est l’homme contre l’animal. Je sais qu’il est têtu et qu’il a parfois du mal à accepter ma présence, mais sur ce coup là je crains que tu ne sois obligé d’abdiquer.
Je m’approche de lui, tendis que tout crocs dehors, le poil hérisser, tente de me repousser. Je m’accroupis face à toi :

« Je sais que tu veux la protéger… mais j’ai besoin de la voir, elle a besoin de moi. »

C’est comme parler à un mur, n’abdiquant pas devant mon insistance, je ne baissai pas les armes non plus. Il faut que j’entre là dedans, la savoir seule et mal me tord l’estomac dans tout les sens. Chaque battement de mon cœur me fait souffrir. Je t’en pris vieux, laisse moi passer… Mets toi à ma place, inversons les rôles, supporterais-tu d’être si impuissant ? Je lui murmure ses mots avant d’ajouter :

« Je t’ai promis de ne jamais lui faire du mal… si jamais c’était le cas un jour, alors je te laisserais toi-même m’arracher le cœur de tes propres crocs. »

Et dieu sait que tu en serais capable. Alors laisse moi le passage… je viens effleurer ton poil d’un geste doux et affectueux. Mes yeux en disent long sur mon état, tu vois que je ne mens pas. Vous animaux, êtes les plus adeptes à ressentir les sentiments des hommes. Alors lis dans mon cœur et vois comme j’ai besoin de la voir et surtout de savoir. Et Ô miracle, tu te décale légèrement… Merci Athis...

Je pousse la porte en douceur et la referme de la même façon. Je te vois au loin, contre le rebord de la fenêtre, dos à moi. La pièce respirait la douleur et la peur. La tristesse et la mélancolie. Le cœur commença son long combat contre les crampes et les douleurs. Avec une certaine appréhension, je me dirige vers toi. Posant une main sur ton épaule, un violent sursaut de ta part me fit reculer d’un pas. La peur me saisit, ta douleur se répercutait en écho dans chaque recoin de la salle commune mais aussi de ton corps. Je viens me placé à côté de toi et c’est ici que je pus voir tes larmes. Cette fois, c’est la chute. Ses perles salées agissent comme des lames de rasoir sur mon cœur. Sans réfléchir, je laisse l’âme parler avant la réflexion. D’un geste le plus doux qui soit, je viens te serrer contre moi, te berçant doucement. Je ne sais pas quelle douleur te rend si mal mon amour, mais je me sens soudainement impuissant. Attendant que tu calmes tes sanglots, te caressant doucement les cheveux, je t’assoie sur le rebord de la fenêtre avant de me poster devant toi.

Tes peines sont les miennes, tes larmes seront les vagues victimes de mon naufrage, mais jamais je ne te laisserais l’âme en peine de cette manière. Je corrigerais tes ratures et tes douleurs, je ne laisserais aucun mal t’envahir. Je jouerais le rôle de muraille, de barrage… Saisissant ton visage entre mes mains, essuyant par la même occasion tes larmes, je pus voir tes yeux ternes, humides et rougis par les pleures. Je déglutis difficilement, comme si un poids m’écrasait la poitrine. D’une voix douce et tendre, je viens te murmurer :

« Mon amour, que t’arrive-t-il ? »

Inquiétude au rendez vous, le mystère si joints. Aurais-tu appris une mauvaise nouvelle dans la journée. Pardonne-moi d’avoir brisé ta solitude, mais ton cœur hurlait de là bas. Embrassant tendrement ton front puis tes lèvres, j’attends ta réponse… Lorsqu’elle tombe, le néant vient s’ouvrir sous mes pieds…

Le fruit d’une union fiévreuse prend forme…
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeMar 7 Avr - 23:07

Je ne contrôle plus rien de mes émotions. Mais qu'importe puisque la réalité semble être tomber dans un univers parallèle. Plus rien n'a de sens, ni la Lune éclatante, ni le vent sans son. Je n'entendais que ma voix en écho aussi bien dans mon esprit que dans mon cœur. L'eau de mes yeux se vide et se dessèche sans que je puisse faire quoi que ce soit. C'est entièrement involontaire, incontrôlable. Mon reflet me lance une image que j'avais, jadis connu. L'être animé par une tristesse profonde. Un chagrin incommensurable. Pourquoi, j'allais bien. Bien d'être conquise par la nuit. Je n'en savais rien. J'aimerai revenir, poser un pied à terre. Mais rien ne bougeait, ni mon reflet, ni mes émois. Ni le passé, ni le présent. Je suis comme encré sur une feuille de papyrus, si fragile. Vaguant, quittant mon visage sur la vitre, je levais d'avantage les yeux là-haut. Chacune des étoiles me murmuraient de me calmer. Je savais que ce n'était qu'une illusion de ma conscience. Rien n'était vrai dans ce fléau nocturne. J'étais ailleurs avec pour seul compagnie, le fruit même de la vie. Le fruit de tout envie d'une femme. D'une mère. Malgré tout, je n'avais pas cette enthousiasme. Je suis heureuse, bien évidemment. Mais ce sentiment est caché sous ces larmes destructrices. Sous la peur de perdre. Sous la peur de tout. Je sais beaucoup de chose, j'en ai assimiler le meilleur comme le pire. Je savais le silence, je savais taire mes maux. Le jeu des colères n'a jamais fait partit de mes convictions. Mais je m'en voulais à l'avance, si ça devait arriver. De perdre ça … Abandonnant mes esprits. Jusqu'au moment où, me tirant de mes rêveries, je te voyais. Debout, les yeux pleins d'interrogation. Athis s'était tus dans l'ombre mais ne quitta jamais sa place. Te regardant à la lueur des rayons d'argent. Je ne réagissais pas. Aucun de tes gestes. Comme si j'étais choquée d'avoir vu un fantôme. Je suis désolé, mon amour. Je ne sais plus quoi penser, où me mettre. Je veux être un oiseau libre. Partir loin d'ici … L'inquiétude se voit dans tes yeux, s'entend dans ta voix. J'ai envie de te dire que ce n'est rien, que ça passera. Mais j'en suis incapable. J'ai peur de condamner ou d'être condamnée à jamais. Dans les gestes, je me retrouve assise correctement, toi devant moi. Pourquoi ? Pourquoi j'ai cette impression d'être incapable de ne rien faire ? J'ai laisser mourir Danaé, ça m'effraie. Je peux prendre n'importe quel coup sans pour autant le rendre. Mais je ne me sens plus capable de perdre à nouveau. Les probabilités, les mises en garde sont là! Je ne peux plus porter. Puis, tes mains glissent sur mes joues, m'enlevant l'eau débordée. Mes yeux se perdent dans le flou. Tes lèvres sont douces, les miennes sèches. Je m'abats, je tombe sans savoir me redresser. Ma voix est brisée, ma gorge est nouée. Je me recule, voulant me libérer de l'étreinte de ses mains. Baissant la tête vers le sol. Je ne veux pas te repousser. Je ne veux pas que tu partes …

Livide, c'était comme ça que je me décrivais. Pâle sous mes aires d'ange, avais-je seulement l'air encore si … Fragile ? Je ne pouvais pas me permettre d'être enterrer dans le silence pour la deuxième fois. Le cliché des beaux jours arrivera en temps voulu. Il ne faut juste que .. l'attendre. Encore et toujours.


Dissipée, je sentais une pointe dans le ventre. Une autre peur survenait en se glissant dans l'ombre. Mon amour … ? Levant les yeux devant moi. Une fraction de seconde plus tard, tout se calmait. Tu étais toujours là, tu n'avais pas fait demi-tour. Et mes larmes reprirent de plus belle. Je ne faisais rien pour les retenir, je dois l'avouer. A quoi bon vouloir stopper un torrent agité? Descendant du rebord de la fenêtre, mon premier pas au sol me fit frissonner. Dans l'élan, je m'approchais de toi, jusqu'à agripper avec rage ton dessus d'uniforme. Le front appuyé contre ta poitrine, je serrais mes paupières en les fermant. Là, je ne voulais plus pleurer. Je ne voulais plus trembler, être calme. Je n'y parvenais pas et ça m'agaçait. M'épuisais. Je restais là à sangloter de nouveau en silence. Jamais un mot. Déséquilibrée, foudroyée par la fatigue de me débattre contre la peur. Je m'abandonnais dans tes bras. J'étais exposée au moindre signe de douleur. Vient se percuter dans mon ventre. Soupirant fortement, masquant mon mal aussi bien que je le pouvais. Je ne pus cependant, pas arrêter ma chute. Toujours agripper à toi, je posais un genoux, puis deux au sol. Pour tout lâcher de toi, je me recroquevillais sur moi-même. Proie d'une douleur plus féroce que ce matin, je serrais tant bien que je le pouvais mon bas-ventre …

Je ne comprenais pas pourquoi le mal me tâtait autant, que je puis m'en évanouir. Ma seule liberté de soulagement se trouvait un peu plus loin, là bas, sur les routes dégagées. Là où, seule ta présence était acceptée. Où seul, ses je t'aime pouvaient me réanimer d'une profonde douleur … Au delà du ciel.


La vision était toujours aussi troublée, j'appuyais mon dos contre le mur, assise à même le sol. Les questions, les questions. Je respirais un peu trop rapidement. La peur. Perdre. Mourir. Moi, je te cherchais à l'aveugle, mentalement. Jusqu'à ce qu'enfin, je te sentais non loin de moi. Sans attendre, je m'agrippais de nouveau à ton uniforme. Mon visage logé au creux de ton cou. Je ne veux plus être ici. Je ne veux plus me sentir menacée, avoir peur. Je voulais me cacher du monde. Dans certaine situation, les gens sont heureux. Rient, sourient. Et pour moi, c'est tout le contraire. Essayant de ravaler mes larmes, j'arrive finalement à extraire une simple phrase, faiblement :


« Είμαι… έγκυος. »


Serrant mes doigts sur les plies de ton uniforme, je me faisais rage de réagir comme ça par angoisse. Sais-tu seulement que j'avais autant peur d'y laisser ma propre vie ? Tout était possible mais seul le pire était en moi. Seul le pire me parlait le plus, après tout ce que j'avais vécu auparavant. Après un bref moment, j'aurai espérer me calmer ne serait-ce qu'un peu. Je te fuyais du regard. Honteuse et fatiguée de mes larmes. Et d'un coup tout change, suis-je coupable de mon malheur ? De la mort de ma mère ... Etais-je l'une de ses femmes qui tuent en elles, leur enfant ? La respiration à présent faible ...

L'horloge de mon coeur doit encore faire tic-tac, puisque je suis toujours là. Je m'accroche donc bien à quelque chose. Et si ce n'est pas à la vie, je me demande ce que c'est ...
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeJeu 9 Avr - 1:38

L’impuissance me prend en traître mais aussi une certaine douleur face à ton recul. Je ne comprends pas, ne saisit plus le sens des événements. Le fil de la compréhension ma glissé entre les doigts, maintenant je suis comme un amnésique qui se demande qui il est, où il est. Ta douleur et la force de tes larmes me donnent l’impression que mon cœur est broyé par une main de fer. Comme la tornade emporte tout sur son passage, je sens mes émotions se répercuté dans ma tête, les unes après les autres sans s’arrêter. Sa devient alors un grand foutoir, où tout se mélange. Abdiquant ; je retire mes mains et recule d’un pas pour te laisser un certain espace. Ma gorge se serre, d’un coup j’ai l’impression d’être dans un corps étroit pour moi. Comme le papillon essaie de se libérer de sa chrysalide mais n’y arrive pas. Il a mal, ne peut sortir de sa prison de verre, ne peut pas respirer. Ici c’est pareil, ton cœur à l’agonie appel au secours et je ne sais pas quoi faire pour te tirer de là. Un bouillon de sentiments diverses fait flamber chacun de mes neurones. Tu m’as l’air si perdue, désorientée. Tu me fais pensé à un animal que l’on aurait prit au piège…

Malgré tout, je ne bougerais pas de ma place même si tu me hurlais de partir loin de toi. Je ne peux pas t’abandonner et te laisser seule en ce moment de douleur. Pas après t’avoir vue dans cet état. Je t’aime si tu savais… Te voir ainsi me déchire le cœur. Les secondes défilent sans que l’on n’y puisse rien. Une première approche vers moi et je te sens t’accrocher avec force à mon uniforme. Je te serre aussitôt contre moi. Je suis là mon amour, jamais je ne t’abandonnerais même si je dois y laisser ma vie, car celle-ci sans toi n’a plus aucun sens à mes yeux. J’ai mal partout, c’est comme si la douleur moral prenait possession du physique. Je sais que ce n’était pas en me mettant moi-même dans un état déplorable que je te serais d’une grande utilité. L’humain peut contenir en lui une multitude de chose et de ressentis, à tel point que parfois j’en suis impressionner. Comme s’il était un grand cube vide qui accumulait tout et n’importe quoi. Impossible d’y faire le trie puisqu’il ne contient aucun tiroir de rangement. Pourtant le cerveau est connu pour emmagasiner des informations et de les trier. Ici, je n’en suis pas forcément capable. Parfois un être humain se perd en lui-même et il est souvent dur de se diriger seul, sans la moindre étincelle pour nous guider.

J’aimerais être ton étincelle mon ange, que tu trouve ton refuge au travers de tes larmes. Seulement lorsque tu mets un genou à terre, je peux cette fois en déduire que la douleur est en partie responsable de ses larmes. Je te suis dans ta chute, plus inquiet que jamais. Te voir ainsi serrer ton bas ventre me donne moi-même la nausée, jusqu’à ce que mes reflexes d’infirmier reviennent. Touchant ton front, aucun signe de fièvre. Tiède, pourtant tu tremblais aussi fort qu’une feuille secoué par le vent du haut d’un arbre. Tu avais l’air si fragile et vulnérable… t’accrochant de nouveau à moi, je viens t’asseoir contre le mur, à même le sol. Je n’ose pas ouvrir la bouche de peur de prononcé un mot de trop. La seule chose que je puisse faire c’est de rester à tes côtés… Mais rester dans l’ignorance de ta douleur me fait tourner comme un lion en cage. Je suis si proche de toi, que j’ai comme l’impression de ressentir en parallèle ton mal. Fait étrange qui ne c’est jamais produit auparavant… Te serrant le plus possible contre moi, je cherche un moyen pour calmer ta douleur. Si elle se situe dans le bas de ton ventre, ce qu’il te faut c’est une bonne source de chaleur à ce niveau. Lorsque je m’apprête à y posé la main pour masser doucement ton ventre, les mots tombent, s’exécute… et me tétanise.

Enceinte ?

Le mot en lui-même se répercute des dizaines et des dizaines de fois contre mon cerveau et la paroi de ma boite crânienne. Tout est en arrêt, mon intention se concentre juste sur le son de ta voix : Enceinte. Enfant, vie, nouveau née, bonheur, nouveau départ, arrivée, changement, choix, amour, paternité, rires, joies, maternité, famille… chaque mots apparaissent distinctivement dans ma mémoire. Puis les images se succèdent : Toi avec notre enfant dans les bras… Notre… Le fruit de nos étreintes passionnées d’un Toi&Moi. Lorsque je sors de ma léthargie deux détails me frappent : Mon cœur bat plus fort que jamais et j’ai un sourire béat jusqu'aux oreilles. Surprit… Tu ne devais plus porté en toi la vie. Miracle, destin, je dois avouer que je me contre fiche de ce que c’est. Les faits sont là. Une partie de toi et de moi grandit à chaque seconde passé à vivre. Et ce, en toi… Mais pourquoi tant de larmes mon amour ? J’aurais pensé que tu serais plus heureuse de cet événement. Venant face à toi, j’ai manqué de tact. La peur, la crainte. Tu as perdue une fois un morceau de toi. Ta mère elle, y a laissé la vie. Je comprends alors le sens de tout ça. Mon ange, n’ai crainte. Je suis avec toi et je sais que rien ne pourras t’arriver. Parce que tu es toi et que tu ne partiras pas de si tôt. Même si l’appréhension et la crainte se noie autour de mes sentiments mitigés, je ne peux contenir cette joie qui menace d’exploser. Je ne sais même plus la gérer. Le cœur lourd et léger à le fois, je saisis ton visage où je viens embrasser amoureusement tes lèvres, puis ton nez et ton front. Séchant les larmes restantes, je viens planter mon regard dans le tiens. Regarde bien mon ange et décèle en moi toute cette joie qui ne sait pas comment faire pour s’exprimer, décèle aussi cette assurance et rassure toi en moi. Perds toi dans le flot de mes yeux et trouves-y la force de remonté vers le monde réel et moi.

« Mon amour… tout se passera bien. Je serais là chaque secondes que tu vivras. Tout ira pour le mieux. »

Comblée, j’ai envie de courir à tord et à travers, de hurler ma joie à qui voudra l’entendre. Mais ce que je souhaite par-dessus tout, c’est un sourire de ta part, que la joie de cet événement transperce le bleu topaze de tes prunelles et qu’enfin je retrouve cette étincelle qui m’a tant fait chavirer. Serrant tes mains dans les miennes, ton front contre le mien… « je vais être père… de ton enfant, notre enfant ». Pensé qui m’effleure agréablement. Seulement, ma joie n’atteindra pas son paroxysme tant que tu seras dans cet état. Je me doute à quel point la peur doit être présente. Mourir ou perdre. Les deux doivent avoir la même similitude pour toi. Je sais que tu ne tiendras pas le choc d’un deuxième départ prématuré. Mais si tout cette fois, était différent ? Pour toi, pour l’être qui vie au creux de toi… Pour nous. Un nous qui devient universel, unique. Te voir si tremblante et si apeurée me fais mal. Me fais peur…

Je viens alors te prendre dans mes bras et te soulève, comme si je portais un enfant pour l’emmener jusqu’à son lit. De suite, tes bras encercle mon cou et s’y accroche. Je ne te laisserais pas mon ange, ne t’en fais pas. Légère comme une plume malgré ta prise de poids qui à présent ce justifie, je te porte jusqu’à ta chambre. Athis nous suit de près. Un gardien est venue à nous, accourant presque :

« Elle va bien ?! »

Grognement, personne ne pourras s’approcher de nous. Le gardien recula d’un pas, apeuré par cette grosse boule de poil au pelage hérissé et aux crocs dehors. Tu tiens à protégé l’humaine qui t’as accordé plus d’importance que quiconque sur terre. Et bien tu vois Athis, pour moi c’est pareil. Au final, toi et moi avons le même but : L’aimer et la protéger. Mon collègue n’insista pas devant mon silence mais surtout devant « El Diablo » face à lui.

Nous arrivons dans la pièce qui était tiède, Athis se postant devant la porte, veillant à ce que personne n’entre. Je viens te posé sur ton lit, où je t’allonge doucement. Je prendrais soin de toi, plus que jamais. Je te glisse sous les draps après t’avoir enlevé le haut et le bas. Déposant un doux baiser sur ton front, je viens à ton armoire où j’y déniche ce que je souhaitais : une bouillote. Il était évident que tu en possède une, tu ne supportais pas le froid en ces lieux. Je viens la remplir d’eau bouillante avant de l’enrouler d’un tissu pour éviter que cela ne te brûle. Le glissant sur ton ventre, cela devrait te soulager. Je prends ta main dans la mienne, à genoux à tes côtés, caressant de mon autre main tes cheveux. Mes lèvres déposées en douceur sur les tiennes, je te murmure :

« N’ai pas peur, tout se déroulera très bien. Je serais là mon ange, tu ne seras pas seule… Je t’aime. »

De plus en plus fort chaque seconde, cet événement vient renforcer tout ce que je pouvais t’offrir. Un silence prend forme… Ce genre de chose ne se base pas sur la décision d’un seul être.

« Est-ce que tu … veux le garder ? »

Peut-être que pour toi la peur sera trop intense et que tu ne te sens pas capable de le porter jusqu'au bout. Tes douleurs sont intenses et profondes, mais pas sans guérison. Laisse-moi être le pansement, qui soignera tes plaies. Ma vie à tes côtés s’éclaircie de jour en jour. Mon visage contre le tiens, je tenterais tant bien que mal d’être le soleil de tes nuits, balayant de ses rayons la moindre crainte, le moindre doute.

Ma crainte est aussi présente… je ne supporterais pas de perdre une nouvelle fois la femme que j’aime et l’enfant qu’elle porte. Mais pourtant, je me dois d’être optimiste. Nous devons y arriver…et ce se sera le cas, puisque nous sommes ensemble.

Les plaies du passé s’ouvrent mais je tente de les recoudre avec le propre fil de ma vie.
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeVen 10 Avr - 3:56

A l'autre bout du monde, le vent fait rouler les grains de sable du désert. L'eau manque mais ce n'est rien puisque l'ombre protège les plus sensibles d'une chaleur étouffante et meurtrière. Les dunes se couvrent et se découvrent. Le soleil est toujours présent. En ce moment, il est à mes côtés dans ton sourire et ta joie. Puis tes mots s'en suivent. Silencieuse, je me contente de sourire faiblement. M'enfuyant dans tes bras, je me sentais soulevée d'un coup. Surprise, je m'agrippe, logeant mon visage aussi profondément que je le pouvais, cachant mes yeux clos dans le creux de ton cou. Je ne voulais pas voir la lumière du couloir et encore moins les autres quand je compris que tes pas m'enlevaient de la protection de la salle à présent vide. Fermant comme je le pouvais mes paupières, tes pas s'arrêtent. Une autre voix inquiète s'élève. Mon mal de tête revient en force. Faite le taire … Athis semblait avoir entendu mon désir. Moi, je m'assoupis un bref instant. Me sentant plus faible de fatigue à chaque seconde qui s'écoulait dans le sablier du temps. Tu me berces par ton silence, m'égorge sous tes je t'aime. Seuls des bruits familiers résonnaient autour de moi, les ongles d'Athis sur le sol, ton souffle et le battement de ton coeur. Je n'avais qu'une seule envie : m'endormir. Les yeux secs, je supportai de moins en moins bien la douleur. Elle me tiraille l'intérieur, à croire qu'il voulait me tuer. Arrivé dans ma chambre, je regagnais sans le demander mon lit. Et sans le demander, tu t'occupais déjà de moi. Couchée sur le dos, une source de chaleur bien plus forte finira par calmer la douleur. Toujours sonnée par la lumière, je protégeais mes yeux de mes mains. Ça picotait à m'en faire pleurer. Par chance, l'ombre diminuait le mal. Pardonne-moi, mon amour d'être si maladroite …

« …  garder ? »


Je reste un instant sans réagir. Perdue une nouvelle fois dans mes pensées. Fronçant les sourcils, j'ôte mes mains en prenant appuie sur mes coudes pour venir m'assoir. Je savais une chose, c'est que toi, tu le voulais. En outre, tu me demandes si je voulais garder une part de toi en moi. La preuve de notre amour. Je n'avais pas réfléchis à ça de toute la journée. Parce que même si la peur était là, je refuse d'avorter. Mais c'est surtout dès que j'ai vu ton sourire illuminé, que j'ai compris qu'après mon coeur, je ne pouvais pas te faire plus grand cadeau. T'attirant à moi malgré ma fatigue, j'embrasse en douceur tes lèvres. Souriant enfin. Petit à petit, tu retrouves en moi cette étincelles. Comment pourrais-je ? Le cœur battant un peu plus rapidement, sans te lâcher, je me laissais tomber sur le dos. Plantant mon regard dans le tien, je murmure d'une voix faible mais audible :


« je préfèrerai mourir plutôt que de le faire partir … »


Je m'y risquais. Et puisque tu étais là, mes craintes pouvaient s'en aller loin. Me redressant légèrement, j'atteins tes lèvres une seconde fois avant de te libérer. Ôtant la bouillotte de mon ventre, je la dépose sur le sol avant de me lover sous les draps. T'attendant comme toujours. La tête plongée sous la couette, la lumière me gênait plus qu'autre chose. Je l'aurai maudit pour toute la soirée. Peu à peu, mes yeux s'habituaient à l'obscurité. Repliée sur moi même, je me faisais penser à une souris à toujours vouloir se cacher. L'image me paraissait sympathique. J'en ris discrètement. Après un bref moment, la pièce sombra dans l'obscurité et ta présence me gagna. Soupirant, je me laissais aller contre toi. Ca fait environ un mois qu'il est là. Moi qui m'étonnait de mon retard … Me voilà rassurer. Mais autre chose me tracassait. Tu savais que je ne me sentais plus très bien ici, que là-bas me manquait. Le fait d'attendre ton enfant n'arrangeait pas les choses. Je ne pouvais pas …


« Luka … Quand on ira en Grèce. Je ne reviendrai pas. »


C'était mûrement réfléchis. Même si tu étais ici, dans ce lieu qui me semblait morbide jour après jour., je ne me sentais pas capable d'attendre tranquillement sa venue dans un couloir où seuls les portes étaient des cellules. J'aimerai profiter de sortir plus souvent. Ici, ce n'était qu'une cage. Je pouvais comprendre à présent pourquoi une lionne d'un cirque était triste quand elle mettait bas dans un endroit étroit. Jamais de liberté. Le fait que je ne me sente plus de « service » jouait beaucoup aussi. Et puis, mes malaises, douleurs se multiplieront et ce n'est pas avec quelques jours de congé que ça passera. C'était décidé, je ne reviendrai plus jamais ici. Je savais quelque part que tu ne resterai pas éternellement dans ces lieux. Quitte à me suivre jusqu'au fin fond des enfers, puisque tu es père. Me sentant un peu mieux, je me retourne pour le pousser sur le dos en venant ouvrir la lampe avant de me mettre à califourchon sur lui. Étant en sous-vêtements, je fixais bêtement mon ventre. Un poil arrondis, je ne pouvais pas le nier. Passant délicatement mes mains, la peau émettait une douce chaleur. Je souriais, heureuse. Je n'avais pas envie d'hurler sur les toits par rapport à toi mon amour. Mais ma joie était là, cachée sous la fatigue. Mais je tenais bon de profiter de la nouvelle tardive en ta présence.


« Ελάτε, το sommeil* μου, παίρνει και παίρνει μαζί
στην πόλη Ste η Sophie, μέσαστους κήπους Chios, και καλύπτει το σώμα του
Των τριαντάφυλλων και των τριαντάφυλλων ακόμη. »


Je me mis à fredonner un air, une berceuse qu'Helene avait l'habitude de chantonner durant ses nuits où tout semblait calme. Dirigeant mon regard vers toi, tu étais mon ange tombé du ciel. Celui qui avait su me redonner confiance en moi. Je ne te remercierai jamais assez. M'abaissant légèrement en prenant appuis sur tes épaules, mes lèvres se joignaient aux tiennes. Approfondissant notre baiser du bout de la langue. C'était toi et personne d'autre …
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Avr - 4:17

Ne pas revenir? La peur me saisit l'estomac dans la seconde qui suit ta phrase. Loger contre moi, l'idée d'un probable futur loin de ma personne me fit légèrement frissonner. Je te serre un peu plus dans mes bras... Je te comprends si tu savais. Une fois ta famille et tes origines retrouvées, comment pourrais-tu avoir la force de revenir en ces lieux? Avec un enfant en toi de surcroit... notre enfant. C'est alors que les portes d'un futur que je ne soupçonnais pas viennent de s'ouvrir. Si tu pars d'ici, je te suivrais. Je n'ai rien qui me retient nul part si ce n'est que toi, alors où tu iras, je serais là, comme l'ombre nous suivant lorsqu'une lumière quelconque se reflète contre nos corps. Ma main venait tendrement caresser tes cheveux, tandis que mon regard était perdue dans le vide. Moi dans un autre là bas. Avec toi et le fruit de notre union. Fonder une famille? Ensemble et c'est tout. Rien de plus, rien de moins. Juste le nécessaire, ce que tu m'offre de toi. Un tout. Je suis à tes yeux un homme, mais pas n'importe lequel. La personne qui a sut amadoué tes peurs et dompter tes doutes. Révélé la femme que tu dissimulais, avec ses faiblesses et ses forces. Sans aucune pudeur et difficulté, tu me laisse libre accès au pont qui unit nos deux mondes. J'y ai marché si souvent que je le connais par cœur. Chaque chemin me guidant à toi. Mes pas ont toujours été guidé par ta voix ou tes regards. J'ai gouter à ce que je haïssais le plus...

« Je te suivrais, qu'importe où tu iras. »

Allumant la lampe, tu me pousse sur le dos pour venir te mettre à califourchon sur moi. Mes mains de part et d'autre de tes hanches, je t'observes, attendris, touchant, caressant ton ventre. Je ne sais pas si j'ai pris pleinement conscience de la chose. Un autre enfant, le mien, le tien, le notre. Nos deux partis brisé se sont unis pour ne former qu'un seul et même morceau. Je ne croyais pas ce phénomène possible. Mais surtout, j'ai évolué dans un je m'en foutisme royale. Depuis son départ, tout a changer. J'ai haïs le cœur des femmes, l'un d'entre eux, d'avoir réussis à me mettre a genoux face à ce que j'ai toujours repoussé, depuis que j'ai vu que l'idéalisme de l'amour n'était qu'un mensonge. On m'a inculqué la mauvaise image, l'idée erroné.. Si c'était ça d'être un couple, de mettre sa femme à terre, lui arraché des larmes et des cris. Si c'était ça, « aimer »... alors je ne voulais pas. Depuis gamin, j'ai toujours eu en tête de ne jamais tombé dans le piège d'une femme. Je n'y ai pas échappé. Prit par le cou, enchainé et trainer jusqu'à ma Hantise, j'ai abdiqué le cœur en fleur, la joie au ventre. J'étais bien, pour la première fois de ma vie. La palette des couleurs en main, j'ai peints mon monde illuminé par l'éphémère, puisqu'un coup de pinceau de la vie, tout a disparu. Une vulgaire éraflure sur la toile, un grossier trait noir mêlé au sang, larmes de mon coeur. Depuis ce jour, où l'ouragan de l'imprévisible à tout balayer, je vous ai toute haïs. Ainsi que cette chose, qui donne de drôle sensation : l'amour. L'un et l'autre n'était plus compatible avec ma vie.

Puis, tu es arrivée. Le danger, en lui même. Ais-je de nouveau succombé à la tentation du diable? Tes lèvres scellées aux miennes, ta langue venant chercher sa jumelle... doux et délicieux pêcher. Qui es-tu, être de lumière baigné par l'ombre du passé. Tu as volé mon coeur et bâclé tant de douleurs chez moi. Tu n'aurais pas du savoir faire, tu n'aurais pas due y avoir accès de nouveau. Pourtant, comme le Yin et le Yang, l'un ne va pas sans l'autre. Opposé mais si ressemblant dans nos blessures. Mes mains parcourent amoureusement le creux de ton dos et de tes reins. Jamais, ô grand jamais tu n'aurais due avoir accès de nouveau à ce coeur de pierre. Je ne t'ai pas vu venir, avant même que je ne réagisse tu avais déjà creusé ton passage. Sans que je ne prenne conscience de quoi que se soit...

Mes bras t'encerclent de nouveau, te logeant doucement contre moi notre baiser se prolongeant. Tu as à ton tour, passer la chaine de ton âme autour de mon cou. Mais l'addiction n'a pas été violente, ni douloureuse... d'où cette inattention de ma part, puisque tout c'est fait naturellement. D'une main, je viens la poser sur ton ventre, y caressant la peau. Arrondis, tout les symptômes que tu présentais il y a quelque temps sont devenu une évidence et logique. Tu portes en toi, ce qui t'étais devenu impossible. Dois-t-on considérer ça comme un signe? D'une manière ou d'une autre, c'est toi et personne d'autre. L'évidence est là, tout simplement.

Mes lèvres viennent embrasser ton front, ta joue puis ton cou. Je sais à quel point cette grossesse te stress. T'effraie même. Mais tu ne seras pas seule à surmonter toute ces craintes. Écoutant ton chant si beau et si doux, je me sens transporter vers un tout autre monde. Ta voix cristalline se répercute avec douceur dans ma tête. Je pourrais m'en dormir ainsi, toi sur moi dans mes bras, nos respirations en décalage mais unis à leur façon...

« Tu as déjà penser à quelques prénoms? »

Doux sourire, ton visage dans le creux de mon cou, mes mains se font toujours caresses agréable sur ton corps à la texture de plume. J'écoute tes réponses au fur et mesure. Je sais que ton choix se portera sur le Grec, voulant poursuivre la longue ligné. J'ai brisé la chaine... pardonne moi mon ange. Mêlant mon sang étranger au tiens pour former notre descendance. Comment ta famille prendra cette nouvelle? Appréhension. Et s'ils ne m'acceptaient pas dans leur vie comme toi tu l'as fais dans la tienne. Je sais à quel point tu es attaché à eux, mais aussi à leur choix et avis. Te serrant un peu plus contre moi, je viens embrasser ton épaule. Je suis loin de correspondre à l'homme modèle au passé blanc comme neige. Le bleue azur de tes yeux me coupent le souffle comme à chaque fois que je te regarde. Dis moi toi, à quel point tu as besoin de moi. Pourquoi avoir cette envie incessante de l'entendre avec franchise? Parce que je suis le genre d'homme qui a ce besoin d'entendre et de comprendre ce sentiment si étranger à son coeur.

Venant te basculer sur le dos, c'est à mon tour d'être au dessus de toi et ce, tout en prenant conscience de tout ça. Plus je te regarde plus je prends conscience de mon attache. Prends conscience a quel point je t'aime.

«Tu crois que ta famille m'acceptera? »

Léger sourire, on croirait entendre un adolescent au lycée. Tentant tant bien que mal de m'appuyer le moins possible sur ton ventre, je viens te regarder, intrigué. L'âme sœur que tu forme à mon être n'aurait jamais due exister. Pourtant tu as défié toutes mes lois et te voilà gagnante. Je suis heureux, comblé, de t'avoir dans ma vie. Je ne demande rien de plus que toi. Mes lèvres se baladent sur le haut de ton corps, comme si jamais elles ne s'assouviront de ta peau. Et que cela dure tout la vie durant. Revenant à ton visage, je m'abreuve de ton sourire. Tu as l'air d'aller un peu mieux que tout à l'heure et j'en suis soulagé. Cet évenement ne doit pas devenir une peur, une douleur.

Mais un renouveau...

« Normalement, c'est à moi le Prince, de t'emmener loi de ce lieu funeste sur mon cheval blanc »

Riant, pourtant ce fut tout le contraire... C'est dans tes bras que je partirais d'ici.
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeVen 17 Avr - 3:24

Je pourrai m'émerveiller des heures à regarder un couché de soleil mais je passerai l'éternité à te regarder … Ton visage d'homme portait encore quelques traits d'enfant. C'était dans ton sourire que je les retrouvais. Heureux dans ton animation, j'avais quitter les plaines de ma peau pour me concentrer sur tes lèvres, tes yeux, ton cou. Tout ce qui me tombait volontiers sous 'la main'. Souriant bêtement, les consonances se promenaient de là à ici. Si il fallait un but dans la vie, permet moi d'unir le mien au tien. L'impossible n'a pas lieux puisque dans mon destin, tu me rejoins. Tu me suis à la trace sans jamais lâcher prise. Je sentais avec facilité ton poids sur mon cœur. Aussi lourd fut-il, jamais il ne dépasse ton amour. Puis, vient une question qui me ramène au sol. Un prénom? Souriant de plus belle, je ferme les yeux en réfléchissant. Tu savais bien évidemment l'origine qui me tournoyait dans mes esprits. Je pense alors au ciel, aux nuages, aux étoiles … A tout ce qui se trouvait au dessus de nous. Sebasten avait été tellement sûr de lui en choisissant le prénom que je porte. D'une part, parce qu'il avait bien sa signification, son histoire presque. Je devais être le reflet de ma mère de tout évidence. Notre amour était pur … Kasen. Tu m'a libéré sous tes premiers baisers … Lysandre. Adonis. Je virevoltais entre les différents propositions que m'offraient mes idées. Quittant l'obscurité j'ouvre de nouveau les yeux mais je reste indécise. Haussant les épaules, je déclarais spontanément :

« Vite fait. Mais pas encore de choix fixe. »


Venant plus me caler contre toi, je pouvais sans difficulté sentir tes allées-retours. Un geste fin et doux. Un peu comme si tu prenais un crayon et que tu dessinais sur la feuille blanche, sans jamais la blesser. Ça m'était tellement agréable que je me surpris à sombrer un court instant dans mon sommeil. Un frisson me parcourut au contact de tes lèvres sur ma peau, ouvrant les yeux, je redressais légèrement la tête. Puis au finale, tu as eu raison de mes questions. Basculant au dessus de moi, je continuais à te fixer avec ce même air docile et tendre. Mes mains s'attardant sur tes flans, à chaque fois, c'était une drôle de sensation que j'appréciais. Se sentir protéger de corps et de coeur. Bâillant, je m'étirais les muscles en passant un bras derrière ma tête en guise d'appui supplémentaire. Ravalant ma salive, je te fixais à la lueur de la faible lampe. Ton ombre allait jusqu'à danser sur les murs de la chambre. Ton sourire me semblait un peu inquiet et intrigué. Ma famille ? J'eus envie de rire de la situation. D'une part parce que Sebasten me sonnait une fois par semaine pour prendre de mes nouvelles mais que Thierry surveillait mes faits et gestes. Tu imagines bien qu'une relation amoureuse qui n'était en plus, pas cachée … Je n'ai rien caché à mon entourage. Maintenant si ils allaient t'accepter … Mon père me fait entièrement confiance sur mes choix. Si en plus de ça, tu avais réussi à convaincre le plus têtu des chiens à te laisser libre accès à mon cœur. La question ne devait même pas se poser. Souriant, j'enlaçais ton cou pour te rapprocher de moi. Ne crois pas que je n'ai pas remarquer que tu essayais de faire attention à ne pas « m'écraser » sous ton poids. Je te rappelle mon amour, qu'au passage, j'ai très bien supporter le moindre de tes coups de reins sans m'en plaindre. Serrant ainsi, ton bassin contre le mien, je t'emprisonnais entre mes cuisses.
Murmurant:


« Elle t'a déjà accepté ... »


J'attirais ta bouche à la mienne, un sourire, je mordillais ta lèvre. Taquineuse. J'explorai plus en douceur, comme un papillon qui se pose, puis, plus profondément. Ma langue cherchait la tienne dans des effleurements. Jouer à cache-cache? Serait-ce bien vu de ma part ?! Je me fichais ironiquement de la situation. Je t'aimais et c'était tout ce qui s'imposait dans mon cœur. Prolongeant aussi longtemps que je le pouvais notre baiser, j'avais un peu de mal à ne pas oublier de respirer. Tu pouvais me rendre aussi folle qu'une hystérique. Et ce, que ce soit sous tes caresses ou sous tes lèvres. Stoppant avec fraicheur notre alliance humide, je t'offrais un nouveau sourire. En effet, ce n'est pas toi qui m'emmène chez toi. Nous ne partons pas en France. Là où nous irons, il ne fait jamais froid. Aurais-je le droit de voir au moins une fois ta mère? M'étirant de nouveau, je lâchais toutes emprises sur toi en me tournant sur le dos, toujours en dessous. Glissant mes bras sous mon visage, je rêvassais un instant en sentant ton souffle chaud dans ma nuque. La lumière diffuse me semblait chaleureuse contre le mur. On aurait pu y faire des ombres chinoises. Soupirant en bâillant de nouveau, je brisais le silence un peu maladroitement :


« C'est cocasse de ne sentir aucune peur en toi. Tu quittes tout de même … Tout. »


Alors que moi, je jubile de peur pour ma grossesse et de joie de retrouver mes proches. Fronçant les sourcils, est-ce que tu savais ce que tu faisais Mon amour ? Bien sûr qu'il le savait. Il avait cette joie immense d'être père et peut-être même de quitter cet endroit. Tu quittes tout pour un renouveau. Je nous voyais étrangement bien loin. Une petite maison blanche, des promenades au bord de la mer. Le grand sourire de Phaedra en te voyant pour la première fois. La joie d'Athis de courir de nouveau derrière les oiseaux … Une nouvelle vie. D'un hurlement, je ne réagis que peu. Plaquant mes mains sur mes oreilles, le vacarme de minuit commençait déjà. Le loup avait repris son chant, accompagné des autres canidés de la prison. Au final, je riais de la situation. C'était une très jolie mélodie, certes, bruyante et qui alertait un peu tout le monde … Par habitude, je savais qu'il traînait dans la cour à fixer la pleine lune. Je me retournais et me redressais pour me retrouver une nouvelle fois à califourchon sur ton ventre.


« Tu crois que tu arriveras à supporter le changement ? »


Mes mains sur ton torse, mes lèvres glissaient de tes lèvres à ton cou. Des baisers papillons se faisaient sentir un peu partout. Une douce chaleur m'envahit. La tiédeur de ta peau sous la mienne m'était très agréable. N'oubliant jamais de te murmurer un « je t'aime » au passage …
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeDim 26 Avr - 23:00

Tout? Non, je ne quittes rien, si ce n'est qu'un lieux qui ne me convient pas. Ici, rien ne me retiens, pas de famille ou autre. Rien de concret. Il y a bien ma mère en France mais nous nous sommes toujours très peu vue. Et puis... qui sait que peut-être un jour je te la présenterais. Aucune idée. Je suis déjà partis de France pour venir ici, alors rien ne me retiendras de le refaire une nouvelle fois. Et puis pourquoi se buter devant l'évidence? La seule chose que je souhaites c'est d'être avec toi, rien de bien compliqué. De plus, le fruit de notre union est en ce moment même, entrain de grandir en toi... Non aucune peur, juste de l'impatience. Avant que je n'ai pus ouvrir la bouche pour répondre, un hurlement tel un loup, venant déchirer le silence de la nuit, m'interromps. Tu te bouche les oreilles tendis que de mon côté j'écoute sans rien dire. Il est parfois agréable de laisser parler la nature, juste elle et rien d'autre. J'ai toujours préféré sa voix que celle des hommes, du monde et du reste. Je préfère sans hésiter le son du vent, l'écoulement de l'eau, le gazouillement des oiseaux... mais aussi ta propre voix. J'suis pas quelqu'un qui aime écouter les autres a longueur de temps. Mais toi, je pourrais t'entendre parler des heures et des heures que je ne m'en lasserais jamais. Comme jamais je ne me lasserais de tes caresses, de ton regard porté sur moi, de tes mains sur mon torse et mes épaules, de ton sourire et de tes murmures.

Une fois que le « loup » de la prison mit fin à son appel nocturne, je te murmure à l'oreille :

« Je n'ai rien si ce n'est que toi... et notre futur enfant. »

Futur enfant... avenir changeant. Cette pensée me tord légèrement les tripes. Sa me fait bizarre tout simplement. J'ai tellement été habitué a mon train-train que tout ses bouleversements me font perdre la tête et me chavire le cœur vers tes horizons. N'ai crainte mon amour, seule toi est l'emblème de mon royaume lunaire et solaire. Tel ton ombre, je te suivrais dans chacun de tes déplacements. N'oublie pas qu'aimer rends fou. Lorsque l'on a pas vécue une relation passionnée on ne saisit pas l'ampleur du sentiment. Mais une fois qu'il nous tombe dessus et qu'on y réfléchis mûrement, c'est là que l'on se dit : Jamais je n'aurais crus être capable d'aimer ainsi.

Je te laisse te mettre à califourchon sur mon ventre, tendis que ma main vient s'attarder dans le creux de ton dos. Suivant la ligne de ta colonne vertébral, je t'écoute avec intention. Supporter le changement? Je souris. Je suis quelqu'un qui s'adapte avec aisance. Et puis comment ne pas réussir à supporter le soleil, la douce brise et la mer? Je souris tendrement face à ton inquiétude. Passant une main dans t'es cheveux, je viens effleurer doucement tes lèvres :

« Ne t'en fais pas pour moi, je te suivrais partout où tu iras. Même si c'était au fin fond de l'Alaska. »

Je rie légèrement à mes propos. Le pire dans tout ça c'est que c'est la strict vérité. Mon coeur c'est allié à toi et il lui ai impossible de te laisser partir si loin de lui définitivement. Le besoin de ta personne est bien présente, maintenant la machine est plus que lancée et il est trop tard pour moi, comme pour toi de faire machine arrière. Si tout était à refaire, je le referais. Sans aucune hésitation. Ton corps découpé par les rayons lunaires, je me plais à te regarder sans jamais me lassé. Toi, être que j'aime au delà de toute raisons, guérissant mes blessures au fur et a mesure de tes pas vers moi, un toi sans moi ne peut pas être envisageable. Mes mains continuent leur course sur tes hanches, suivant la chute de tes reins. Je viens ensuite les posées sur ton ventre où ma conscience me rappel qu'une partie de moi se trouve en ta personne.

Et là, il se passe ce qu'on appel un déclic. Genre, le temps s'arrête une fraction de seconde mais assez long pour que vous ayez le temps de prendre conscience. Ici, c'est ce qu'il se passe. Mon regard se perds quelques secondes dans le vide. L'évidence même me frappe de plein fouet. Toi, l'enfant. La vie et le futur. Mon amour pour toi est sans limite. J'ai cette impression qu'il ne cessera jamais de grandir. Plus je te regarde, plus mon sourire s'élargit. Bien sur... pourquoi attendre plus longtemps lorsque l'on sait ce que l'on veut et lorsque c'est une évidence. Ce genre de décision en général, on y réfléchis mûrement et surement, mais là, inutile. Pour moi, c'est certain. Je ne souhaites pas autre chose que ta présence à mes côtés...

Me levant vers toi, je te regarde droit dans les yeux. Tout comme le Yin et le Yang, nous sommes devenue indissociable. Alors... pourquoi pas le prolongé par le serment de l'éternité. Mes lèvres atteignent les tiennes sans difficultés. Savourant comme toujours cette douce saveur, je murmure sans hésitation :

« Épouse moi. »

surprise, je peux la lire dans tes yeux sans aucune difficulté. Pour ma part, je souris. Qu'importe ta réponse, je saurais t'attendre aussi longtemps qu'il le faudra. Mais pour moi, tout est déjà clair, aussi limpide que de l'eau de roche. Saisissant ta main gauche dans la mienne, je viens embrassé le creux de ton cou, déposant des baisers papillons avant de revenir à ton regard pour y déclarer avec toute la sincérité et l'amour dont je suis capable :

« Damara Galanis, voulez vous devenir ma femme? »

le coeur tambourinant comme un fou contre mes côtes, j'attends ta réponse qui est suspendu au bout de tes lèvres comme un homme s'apprêtant a chuté dans le vide...
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Avr - 19:21

Parfois, on s'envole comme des oiseaux au premier coup du vent, les battements d'ailes s'affolent de peur d'échapper à une caresse invisible d'une braise. De peur de passer à côté de quelque chose qui en vaut la peine. Je suis l'un de ses volants, voyageant sans avoir peur sous l'aisance protectrice de tes propres ailes, mon amour. Toi, tu es libre et pourtant sauvage. Indomptable mais pourtant apprivoisé. Mon drôle d'homme à l'allure de félin vagabond. La chaleur de tes mains s'attardent un peu partout, je ne cherche plus à comprendre le temps ni les vents. Les battements de ton cœur, je les entends d'ici. Ta respiration, je la devine et tes lèvres … Je les goûte sur les miennes. Sans m'en faire pour demain, je pense un peu plus à maintenant. Ce moment précis. Briser nos chaines inexistantes, nos murs fantômes. Au final, tout est simple. Glissant mon regard sur ta personne docile, je dévoile un sourire discret. Maladroitement et naïvement, je ne bouge pas d'un millimètre. Préférant t'observer à la chercher de ton « toi » en moi. Le changement se bouscule aussi bien dans tes esprits que dans les miennes. Les traits de ton visage me semblaient se détendre d'avantage. Quand une illumination venait te frapper d'un coup, tu avais toujours ce même air. Comme si c'était naturel. Sauf que le naturel passe parfois rapidement par une circonstance un peu plus évoluée … Épouse-moi. Bête dans ma posture, ça n'atteint pas directement ma logique. Te fixant comme une ahurie. Mon amour, tout va bien ? Aussi vif que jamais, te voilà à me poser sous les yeux l'une de tes déclarations réfléchie au quart de tour. Ce genre de situation était typiquement toi. Loin de mes habitudes d'être … Souffle forcé, mon cœur stoppe sa course le temps d'un battement. Au final, je comprends assez vite. Pourquoi attendre alors que le train est déjà partis ? Souriant de plus belle, je me contente de sauter à ton cou. Laissant la joie m'envahir de toute part. Sans oublier, cette fameuse larme au coin des yeux …

« ναι … τον θέλω »


Un simple oui qui veut tout dire. Qui me réveille de mon demi-sommeil. Et comme les jours d'avant, tu arrives une nouvelle foi à me faire pleurer de joie. Tout se suit et s'enchaine, c'est déconcertant. Mais puisque tu es la sûreté même, je te fais toute confiance. Là où tu poseras tes envies, là où tu iras, ce que tu feras, là où tu partiras, je ne serai jamais bien loin. Main dans la main, peut-être pour la fin d'une vie entière. Je n'en n'ai même plus la force d'en douter à présent. Logeant mon visage dans le creux de ton cou, je ferme les yeux. Laissant mon rire se mêler à mes larmes. Je te déteste pour ce que tu m'apportes … Je t'aime jamais assez. Fuyant loin de tout, dans peu de temps … Peu de temps. Plus une impression qu'on essaye de le dépasser. Peut-on seulement rivaliser contre Chronos? Tu me donnes la sensation que oui. Nous pouvons être plus fort que le monde. Ensemble comme toujours, et comme jamais. Je finis par me redresser en prenant appuie sur mes mains, de part et d'autre de ton visage.


«Kasen … Ce sera un garçon. »


J'en étais persuadée. Éclatant de nouveau de rire, après l'enfant, le mariage. Existait-il un autre homme comme toi dans ce monde ? J'en doute fortement. A ton universalité, je ne ferai pas de toi mon Dieu. Je ferai de toi mon essentiel. Je me ferai tienne jusqu'à t'en étouffer au point que plus jamais tu ne pourras te détacher de moi. Je te voulais encore plus que d'ordinaire, encore plus que jamais. Enlaçant ton cou de mes bras, je me faisais esclave de tes lèvres. Sans retenue et sans artifice. Un bon moment après, du bout des doigts, j'explorais pour la Xième fois ton dos. La chute vertigineuse de ton corps, tes reins … Sans jamais m'en lasser. Je m'abandonne aussi facilement à tes envies qu'à ton nom. Détruisant le patrimoine de mes aïeux, brisant la chaine de la lignée de Galanis. Un nouvel être portant ton nom doit voir le jour. Il aura tout de toi sauf l'éclat émeraude de tes yeux. Une partie de ma famille sera gravée à tout jamais dans tes prunelles. Jubilant, dans mon élan, je t'attire un peu trop fortement à moi … Me retrouvant basculée sur le dos, la crainte d'avoir casser une latte du lit sous notre poids, j'étouffais mon rire dans ton cou. On pouvait dire que ma fatigue s'était peu à peu dissimulée avec le temps. Glissant ma main le long de ton torse sans jamais l'arrêter, mordillant ton cou de temps à autre. Je me faisais taquineuse, joueuse. Te prenant pour cible à mon jeu improvisé et sans but …

Si tout était aussi humble, peut-être n'aurai-je jamais pris le chemin d'une autre vie. A défaut de risqué de ne jamais te rencontrer. Dois-je remercier les écrits de ma vie d'avoir insérer un « Il » dans les lignes de mon histoire? Peut-être que oui après tout. Je ne serai peut-être pas là en ce moment …


Retrouvant un peu mes esprits, je me contentais juste de te sentir serrer contre moi. Fixant la fenêtre en me demandant si cette nuit trouvera un jour sa fin. Aussi loin soit-elle. Qu'on ne brise plus jamais mes moments de silence dans tes bras. Qu'on me donne le statut d'orphelin pour être accueillis sans lacune dans ta vie. Que je sois l'animal de tes rêves, l'être de tes envies. De ta vie. Ma main venait se perdre dans tes cheveux en bataille. Je te sentais peser sur mes os avec défaillance. Plus amoureusement, mes lèvres cherchent encore les tiennes. A croire que ça n'en finira jamais. Sans jamais nous plaindre. Est-ce cette même scène que nous verrons défilée durant toute notre vie ? Etre prisonnier l'un de l'autre. Je me met volontiers à genoux pour accélérer le processus. Puisqu'au bout du tunnel, c'est toi et toi seul qui aura droit sur moi.


«  Tu me surprendras toujours autant. »


C'est aussi pour ça que je t'aime ...
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Mai - 3:34

On dit souvent que toutes les bonnes choses ont une fin. Mais je sais d'avance qu'une fin avec toi n'existera pas, même au delà de la mort. Si le corps meurt un jour, l'âme est éternelle, trouvant sa liberté au gré du vent. Liberté que nous devons acquérir sans forcer les choses. Chaque chose en son temps. L'éternité... d'un toi et moi. Lié par le coeur, lié par la vie, jamais je n'aurais cru connaître se tourbillon de sensation à nouveau. Multiplié par dix. Par l'Univers?... Larme au coin de l'oeil, semblable à un diamant sur ta peau, je l'essuie de mon index avant de te serrer contre moi, pour que jamais tu ne me quittes. Sentant mon coeur bondir de joie au son de ta voix qui ne fait qu'approuver ma demande, je le sens gonflé de bonheur. Ton visage dans le creux de mon cou, je respire a plein poumon ton odeur. Comment as-tu oser te poster sur le chemin de ma vie et venir la perturbée ainsi? Audace de ta part de vouloir aventurée dans mon antre. Et je n'en suis que plus heureux. Un complément, un tout. Je serais toujours déconcerté par cette facilité a laquelle tu as réussis a me mettre a genoux face à ton coeur et ton être. Je suis pas un homme facile, je l'ai mainte fois démontrer. Mais il y a toujours une exception a la règle. Tu es celle-ci. L'hésitation et le doute ne sont plus de mise.

Puisqu'avec toi j'ai la sensation que rien ne sera banal et routinier. Loin de là. Chaque jours nouveaux seront différent. Ensemble et soudé, comme le sont l'Ecorce et l'Arbre. L'Etoile à son Ciel. La Nuit au Mystère... Je suis conscients de la chance que j'ai. Peu de personne connaisse un jour dans leur vie, la rencontre avec son autre Soi, son Tout, sa Moitié. Toute la vie reprends alors sa valeur. Te redressant au dessus de mon visage, je te regarde sans un mot. « Kasen », tu as décidé que se sera un garçon. Souriant face à ton assurance, je te fais entièrement confiance sur tes choix. Kasen... Ce nom résonne doucement au creux de ma tête. Il me va très bien, je penche la tête sur le côté et vient te voler un baiser en guise de réponse. Nos lèvres sceller comme un coffre à son secret, je me délecte de ton goût plus que jamais. Te voulant encore plus qu'a mon habitude, j'ai cette envie de t'ancrer en moi, te marquer le coeur à tel point que jamais tu ne pourras vivre sans moi. Égoïste? Non, puisqu'il est réciproque. Une addiction à ta vie, à ton souffle et à ton coeur. A l'être que tu représente. Tes mains de part et d'autre de mon corps, rendent mon esprit confus, voir fou. Tes caresses sur ma peau sont d'une douceur inexplicable. Jamais je ne pourrais m'en lasser. T'attirant à moi, nous basculons a l'opposé du lit où tu y ris comme une enfant, moi avec. Tes jeux de mordillements au creux de mon cou éveille en moi de profonds frissons d'extase. J'aime ce contact, ton souffle sur mon épiderme.

Ton corps contre le mien, et rien d'autre. Je suis si bien là, en cet instant précis. Comme si rien ne pouvait troublé ce bien être. Une sorte de sécurité et d'envie de protection mélangé. Te serrant entre mes bras, j'accueille tes lèvres avec une certaine fougue. Victime de notre amour, farouche. Comme si je ne me lasserais jamais de leur contact, tu es la tentation, j'en suis le péché. L'ampleur de mon amour pour toi est déconcertant voir parfois, effrayant. C'est fou d'aimer une personne avec une telle intensité. Toi, boussole de ma vie, je perdrais le nord sans ta présence. Mes mains venant exécuté tendrement leur caresses sur tes flanc, parfois l'intérieur de tes cuisses avant de remonté sur tes côtes, te tirant quelques frissons au passage. Je m'amusais secrètement de voir ton corps réagir sous ses gestes. Baiser voler au creux de ton cou, je viens effleuré ta peau de mes lèvres. Rire de ta part, je te sens chatouilleuse. Souriant, je sais que je te surprendrais toujours. J'ai la particularité d'être parfois très spontané, ce qui peut être à mon avantage, ou le contraire.

Les reflets de la Lune se répercute sur nos corps enlacé, comme s'ils voulaient se moulé l'un à l'autre. Aimanté, il a soif de toi. Je ne sais même plus comment exprimé mes sentiments à ton égard tellement ils sont vastes et importants. Tout les mots du dictionnaire ne suffiraient pas pour de définir, définir ce qui nous lie, unis. Il est tellement unique en soi, tellement de chose à la fois que tout s'en retrouve confus. Étoile de ma Nuit, Soleil de mes Jours, emporte moi loin de ses vents outrageux. Chaines anciennes, chaine du souvenirs, la prison n'est pas le meilleur endroit pour y évolué. Réfléchissant, il faut partir d'ici au plus vite. Pour Elle mais pour toi Toi, mon futur enfant. Le notre. Baigné de lumière, tes yeux azur pétillent d'une tel intensité que l'on pourrait les comparé à un ciel étoilé. Je les contemples, un faible sourire aux lèvres, tendis que je viens caresser ta joue de ma main, libérant ton visage d'une mèche de cheveux au passage.

Beauté incarné, certains pourraient certainement ne pas te trouvé à leur goût. Mais pour moi, tu es la réincarnation de ses déesses aux coeur purs. Jeune fleur que je me plais à prendre soin au creux de mes bras pour ne pas qu'elle faiblisse ou ne se meurt. Maintenant que tu es là, bizarrement je n'ai plus cette appréhension d'avancer et de continuer ma route. Tout simplement parce que je sais que tu ne me laisseras jamais seul et que tu seras toujours présente quoi qu'il arrive. Seule personne à m'attendre au bout de la route, mon cœur est prisonnier de tes barreaux. Vivant l'apothéose, il s'y plait. Je l'y laisse volontiers et sans hésitation. Accro l'un de l'autre, chacun ne peut respirer sans le regard et la présence de son Tout. L'homme joueur refit surface. Me mettant à califourchon sur toi, je ne me priva pas de te criblé de chatouille sur les flancs. Ton rire franc et enfantin, m'attendris plus que de raison.

Je viens par la suite récupérer tes lèvres, avant de nous remettre comme il faut dans le lit, toi contre moi. Te serrant sans te faire mal, les yeux a demi clos, je tentais de prendre pleinement conscience de ta présence. De la plénitude ressentis. La chaleur de ta peau jouant le rôle de berceuse, je me sentis plongé dans les profondeurs du chaos éphémère. Je sentis tes lèvres m'effleurer le coin de la bouche, puis noir total.
Le lendemain, tout fut calme. Je pus passez la journée avec toi avant de reprendre du service le soir même. Comme à son habitude, le temps passa beaucoup trop vite. Et ce, à chaque fois que nous étions ensemble. A croire que ton Dieu Chronos ne digère pas ma présence. Riant à cette idée, j'enfilais mon uniforme avant de t'attendre devant la porte. Au bout d'une vingtaine de minutes, elle sortit enfin :

« Fidèle à votre image féminine, tu passes comme elles deux heures à te préparer. »"

Riant avant de lui déposer un baiser sur le front. Nous étions de service ensemble, choses rare. Autant en profitez mon amour. Plus nous passions du temps ensemble, plus l'évidence que je ne pourrais me passé de lui est présente. Ré habitant le corps du gardien que j'étais, je laissa derrière moi l'ancien gamin. Chaque chose à sa place hein? Il devait être deux heures du matin et pas un chat dans les couloirs. Ce fut plus calme que d'ordinaire. Effleurant de temps à autre ta main, l'envie de capturer tes lèvres est bien présente. Mais le travail c'est le travail! Concentre toi vieux! Souriant face à mes pensées, le silence fut le maitre de cérémonie. Mais pas ce silence lourds étouffant, juste … un silence qui traduisait que chacun était attelé à sa tache. Allumant les lampes torches au passage, nous devions nous séparer. Je te regarde partir à contre coeur. Je t'attrape par le bras avant de te murmurer

« Fais attention à toi... Appel si besoin est. »

Te volant un baiser rapide avant de prendre moi même mon chemin. Tu ne seras jamais bien loin de moi je le sais. Je sais aussi que tu peux te débrouiller sans moi mais en sachant tous les malades enfermé en ces lieux et elle... seule dans un couloir ou une salle sombre. Brrrr n'y pense pas Luka! T'as toi aussi des objectifs à remplir. La lune, encore plus éclatante que la nuit dernière, effleurait les pavés de la prison. Le temps passa doucement. Je me demande où tu en es.

Posant instinctivement la main sur mon antre, j'ai bien entendu un bruit quelque peu bizarre. Ne bougeant plus, les muscles tendus, je me fis discret, attendant de voir qui allait se présenter. A l'affut, aux aguets comme le loup affamé.

"Qui est-ce?"


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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeVen 15 Mai - 0:09

Sous ta chaleur, je m'exaspère de toujours chercher en toi ce que tu ne me montres pas. Parce qu'au final, je cherche pour rien. Ton amour est bien réel, là sous mes yeux animés de joie. Et c'est dans un dernier effleurement de mes lèvres contre les tiennes, que tu sombres ainsi va dans tes rêves. La fatigue aux aboies, je me sers sous la couverture sans pour autant trouver le train sur le quai de mes songes. Et c'est pour ainsi dire, que je reste là, à regarder dans la pénombre le peu de lueur que m'offrait la lune dans ses reflets offerts. Les aiguilles affichaient minuit passés et le « tic-tac » sonnait agréablement dans mes esprits. De l'autre côté de la porte, il hésitait à entrer. Pourtant, je l'entendais respirer, je savais qu'il était là. L'appelant par un léger sifflement, la porte s'ouvrit lentement dans un grincement. A son ouverture, la tête du loup dont les oreilles étaient timidement plaquées vers l'arrière, m'apparut. En faisant attention à ne pas rêver Luka, je m'éclipsais un instant hors du lit pour refermer la porte. Rejoignant Athis à sa couverture au sol, je m'agenouillais devant lui en le caressant. Celui-ci jappait, remuant doucement la queue. Avais-je besoin de lui expliquer ce qui allait en découler dans les jours à venir ? Je ne pense pas qu'il en ait besoin de toute façon. Tout en saisissant son museau entre mes deux mains, j'embrassais sa truffe avant de retourner me coucher. A tout hasard, je repensais à la boite à musique logé dans le tiroir du bureau de ma chambre. Me demandant même si Sebasten l'écoutait certaines nuits. J'espérais que oui au plus profond de moi. Et c'est sur l'air de la mélodie qu'enfin le train était là, à m'attendre …

Comme tous les matins depuis près d'une semaine, je me réveille avec d'affreuses crampes au ventre. S'en suive mes bonds hors du lit pour accourir aux toilettes, manquant de marcher sur la queue d'Athis coucher juste à côté du lit. Chance pour lui que j'ai remarqué son déplacement durant la nuit. Bref, être enceinte n'a pas toujours ses vertus. Nausée et envie de vomir. J'étais plus que sûre que l'être qui animait mon mal était un garçon. Serait-ce déjà une brute ? Je souris un instant avant de me crisper. Par Œdipe, que Zeus cesse de me bombarder de ses éclairs dans le ventre ! Soupirant, je m'approchais du lavabo avant de m'asperger le visage d'eau froide. Mon amour dormait encore, paresseusement dans le lit. Passant ce qui semblait être son t-shirt vu sa largeur, je m'approchais silencieusement pour le réveiller. Et qu'ainsi débute notre journée à flâner entre les quatre murs de pierre du château. Debout belle endormie ! Souriante et énergétique, je promettais en ce jour, d'être intenable de la journée. Passant le temps comme il se devait, en apprenant que mon service de nuit débutait tard ... ou plutôt : tôt. Dans la matinée du lendemain. La bonne nouvelle, c'est que j'étais accompagnée par toi. Enfin, malgré mon enthousiasme et mon énergie de la journée, dès vingt trois heures, je sombrai de fatigue dans mon lit. Jusqu'à être réveillée par Athis. Inconsciemment, je regarde ma montre : 1H54. Le bond fut immédiat. Courant dans tout les sens, je ne retrouve plus mon uniforme ! Allant jusqu'à retourner ma garde-robe, faisant évidemment, tout tomber au sol. Je me rend seulement compte qu'il était sur le dossier de la chaise …Je maudis le ciel ! En un rien de temps, j'étais habillée, les cheveux dans tous les sens. Ne serrant pas trop fort ma ceinture autour de ma taille, je saisis mes clefs, le tocki … Enfin le téléphone et ma lampe torche. Sautillant jusqu'à la porte où je tombais nez à nez avec ce grand oiseau. Ses paroles furent immédiates. Comment ça je passe deux heures à me préparer ?! Rétorquant machinalement :


« Comment ça? Je n'ai même pas mis plus de dix minutes! Idiot. »


Boudant, ton baiser tira tout de même l'un de mes fameux sourire. Athis sur nos talons, je ferme la porte en silence. N'oublions pas que d'autres dorment encore. Et d'ailleurs, j'avais encore un peu sommeil … Bâillant en descendant les escaliers, le couloir était illuminé par de faible lampe dans notre tour. La réception était aussi plongée dans une lumière aveuglante. Seule la tour des prisonniers était dans le noir totale. Réjouissant. Me collant un peu plus contre Luka, je n'avais pas peur de l'obscurité, loin de là. Mais l'atmosphère était digne d'un film d'horreur. Heureusement pour moi, ma boule de poils était avec moi. Autant le préciser parce que, c'était le moment où chacun devait aller de son côté. Allumant ma lampe torche, mon premier pas loin de toi me conduirait droit dans le couloir des cellules. Pour toi, je devinais que tu allais vers la salle commune. Surprise de te sentir saisir mon poignet, en un éclair. Le goût de tes lèvres encore sur les miennes, ta distance me donnait de drôle de sensation dans le ventre. Comme si tu m'abandonnais. Secouant la tête afin de reprendre mes esprits, tout va bien Damara. J'avance donc tranquillement dans le couloir sombre accompagné d'Athis. Faisant danser ma lampe torche dans chaque coin. Craignant presque de voir une créature. Je deviens paranoïaque ma parole. Les cellules se dressaient toutes les unes à côté des autres. Les gens dormaient ou en tout cas, cherchaient le sommeil. Stoppant mes pas devant la première grille. Je regardais en vain, espérant la voir. En effet, depuis le temps, je n'avais plus vraiment eu le temps pour lui parler. Murmurant son prénom, elle m'entendait. Souriant, je m'agenouillais sur le sol, tenant le grillages froid entre mes doigts. Heureuse et soulagée de la savoir vivante. Je n'avais pas négligé ma promesse, durant les semaines précédentes, les choses avaient bougés. Allant jusqu'à demander l'aide de Thierry … Je restais cependant muette. Parce qu'elle aura le choix sur ton avenir. Murmurant :


« Nous nous reverrons très bientôt. Ne t'inquiète surtout pas … Retourne te coucher.. »


Luka n'était pas au courant de cette histoire. Je devrais peut-être lui en parler. Enfin, quoi qu'il en soit, j'entamais le reste de ma marche. Tremblant lorsque j'atteignis la fin du couloir. La nuit me semblait menaçante sans savoir pourquoi. Je tentais de m'appaisser en parlant intérieurement à Kasen. Rien n'y fait, plus mon chemin se traçait plus Athis me semblait s'éloigner alors qu'il n'était qu'à quelques centimètres de moi. Respirant fortement, je quittais la tour Nord et après avoir inspecter la tour Sud, je m'occupais du Donjon. Mon compagnon éternua avec force à cause de l'humidité et de l'odeur désagréable de l'endroit. Moi qui avait soigneusement éviter de m'approcher trop près des salles d'isolements et de ses autres pièces. Faire la ronde en pleine nuit, seule …


«  … ! »


Plaquant mes mains devant ma bouche, je stoppais directement mes pas. Un cri aigu venait frapper avec violence dans mes tympans. Je n'avais pas besoin de dessin, un prisonnier se faisait soit torturer ou alors il hurlait son mal d'être enfermé. Fixant cette porte avec dégout, je n'avais aucune envie de l'ouvrir. De peur de ce qu'il y avait derrière. De peur de retrouver encore une personne meurtris comme le jour où je l'avais retrouver ensanglanté, à moitié morte … Tremblant de tous mes membres. Athis m'avait visiblement quitter, peut-être avait-il continué son chemin en pensant que je le suivais. Les plaintes fusaient encore et encore, suivent les pleurs. Partagé entre mon envie d'aider et de m'enfuir, je restais là sans savoir quoi faire.
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Luka Jan
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Luka Jan


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Mai - 2:44

Pas un bruit, pas un mot. Pourtant j'aurais jurer avoir entendu quelque chose... voir quelqu'un. Mais en y repensant.. c'était lointain. Quelque chose semblable à un cri. Peut-être était-ce un prisonnier délirant dans son sommeil. La pensée qu'il était probable que se soit toi me traverse l'esprit... Non. J'aurais reconnue ta voix entre milles. Tentant de me rassurer du mieux que je le pouvais, je pense à notre dernière étreinte avant de nous « quitter ». Le sourire accrocher aux lèvres, c'est d'un air béat que je continue ce pourquoi je suis ici. Allez pas vous plaindre! C'rare de voir un gardien qui sourit comme un niais durant sa garde.

Surveillé les couloirs c'est beaucoup moins drôle qu'à deux. Les mains dans les poches, aucun bruit. Tout est calme. Fallait s'en douter, rare sont les fois où l'ont retrouve des prisonniers vagabondant hors de leur cellule à cette heure là. Quoi que certain sont très doués. J'suis sur qu'ils arrivent aisément à nous contourné. Bref qu'importe. Quoi qu'il en soit, le fait qu'elle ne soit pas là me manque quelque peu. Sa me donne une drôle de sensation au creux de l'estomac. Zen Luka, tu vas vite la revoir... Arg! J'te déteste pour m'avoir soumis à cette addiction mon Ange. Poussant un léger soupire, je continue ma ronde. Les lieux sont lugubres à souhait. On pourrait se croire dans un film d'horreur où un psychopathe à la hache vient te trancher la gorge. J'en connais une qui ne doit pas être plus rassurer que ça... Enfin bon, il y a Athis avec elle et j'avoue que cette idée me réconforte vraiment beaucoup. Elle me rassure. Il n'est jamais bon de trainer en ces lieux. J'ai remarquer que c'était là qu'en général les mauvais souvenirs remontaient. En même temps, quant on regarde l'endroit c'est pas étonnant.

Comme si j'avais rien de mieux a faire, je m'attarder près de la fenêtre où sur le mur on pouvait y lire des inscriptions. Du français, de l'allemand et même du polonais. Des noms, des citations, des phrases exprimant la souffrance et la haine... Il est bizarre de ce dire qu'ici, y réside toute une histoire. Ou plutôt, des histoires. Celle de chacun de ceux qui ont vécue ici. Les murs regorgent de secrets, tous aussi fascinant les uns que les autres. Mais aussi, du sang, de la douleur, de la torture et j'en passe. La mort y rôde, sa faucheuse sous sa cape, guettant le moindre signe de faiblesse des prisonniers. Effrayant! Bouah j'vais réussir à me foutre la trouille tout seul si j'continue. Je poursuis ma ronde, avec toujours ce même calme plat pour compagnie. L'amusement est tel que j'en baille à m'en décrocher la mâchoire. Arrivant devant la porte de la bibliothèque, celle-ci était entrouverte. J'entre sans hésiter. Non pas que je veuille lire pendant mon service, mais juste que ce n'est pas normal que la pièce soit ouverte à cette heure la... J'entre doucement avant d'inspecter les lieux. Pas un chat. Méfiant à chaque détour des étagères, la main poser sur mon arme, je suis à l'affut de chaque bruit, chaque mouvement. Non, il n'y a rien. La bibliothécaire à due oublier de refermer derrière elle. Il faudrait que je pense à lui dire de ne plus commettre ce genre de petite erreur.

Malgré moi, je m'attarde un peu parmi certain rayons. En particulier, celui qui concerne la documentation sur les pays étrangers. Bien évidemment, mon intention ce fige sur La Grèce. Il faut bien que je me renseigne un peu avant le voyage. Non grand! Plus tard, t'es en service. Je sors, referme derrière moi et continue ma route. Tant de choses se sont produite ces derniers temps, que parfois sa frôle l'irréel. Si le cauchemar nous à poursuivit pendant si longtemps Toi et Moi, ici j'ai l'impression qu'il est mit a genoux par le bonheur et le bien être. Chacun son tour... Les choses ont évoluées très rapidement. Si nos vies se sont égarées durant une longue période, elles ont reprit leur sens en l'espace de quelque regard. Plus j'y réfléchis, et moins je n'y trouve de sens puisque tout cela été à l'encontre de ce que je suis. Ou plutôt de ce que je me suis construis. Carapace que je me suis donné, juste pour me protéger d'un passé qui ne me plait pas forcément. Je n'ai pas trop eu le choix. Soit c'était la méthode d'une apparence froide et dur, soit je me laissais complètement bouffer par Lui et sa « maladie ». Autant aller ce jeter d'un pont. Sa mort m'a secouer, voir même, m'apporter quelque regrets. Mais je n'arrive pas à saisir la nouvelle dans sa totalité. Comme si pour moi... il était déjà mort depuis longtemps.

Un bruit de pas de course me tire vite fait de mes pensées. Volte face, je fixe le fond du couloir a quoi je tournais le dos. Des griffes contre le sol, ça ne peut être que toi. Fréquentant Damara depuis un long moment, je commence à te connaître boule de poil... Le truc c'est que je te vois arriver seul, le petit détail qui suffit à me renverser l'estomac. Où est-elle?! Venant tirer ma manche entre tes dents, tu m'entraines et je finis par te suivre en courant le plus vite possible. Je n'aime pas sa Athis. Mon coeur se serre et se compresse sous l'effet de la panique. Les pires films défilent dans ma tête et ma tension grimpe en flèche. Je jure sur n'importe quel foutu dieu existant sur cette terre, que le premier qui la touche rejoins l'enfer en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Je suivis de près le Canin, me menant vers Toi. Mon amour, que l'on me damne s'il t'es arriver quoi que se soit. Le sang bat à mes tempes, tendis que les muscles tendus j'accélère la cadence. Des hurlements... Bordel. Paniqué, affolé, j'en viens à hurler ton nom. Je t'en pris réponds moi et dis moi que tu es en sécurité.

Dévalant les escaliers, sautant les dernières marches avec l'agilité d'un félin, Athis me conduisit jusqu'au couloirs des cellules. C'est ici que ma panique s'agrandit. Il suffise qu'un de ces tarés... J'ai l'impression que mon cœur se faufile le long de ma gorge pour sortir, tellement la peur était là. Si jamais qui que se soit s'avise à m'arracher mon Tout, je n'ose imaginer ce que je deviendrais... Impossible de se rassurer. Si toi même, tu es venue me chercher en galopant comme un fou, c'est que quelque chose n'allait pas. La peur au ventre, nausée et stress, la gorge sèche, j'arrive enfin à destination. Là où une seule et unique porte était ouverte. Certains prisonniers commençaient à s'agiter, mais peu m'importait. Je ne te voyais pas et je redoutais plus que jamais de voir ce qui m'attendais a l'intérieur. Pourtant je ne perdis pas une seconde de plus, entrant en trombe dans la cellule.

Choc. Trois corps différents. Celui d'une femme inconnue, assise sur son lit, se balançant d'avant en arrière, émettant des gémissements de désespoir. Puis celui d'un homme... que j'avais rencontrer parfois dans les couloirs. Pendue au bout d'une corde au plafond. Comment a-t-il réussit a se procurer tout ce qu'il fallait? Aucune idée. Et enfin, le tien. A genoux par terre, la main au ventre. J'accours vers toi, te prenant dans mes bras m'assurant qu'enfin tout allait bien. Oui physiquement, aucune trace. Mais qu'en est-il mentalement? Tes yeux rivés sur ce corps sans vie, le teint pâle, de voir tant de sentiments passé les uns après les autres sur ton visage, me tord l'estomac et le coeur. Te prenant dans mes bras pour t'emmener à l'extérieur de la cellule, Athis me suit de près, aussi inquiet que moi. Je t'assois sur le sol, mettant hors de portée de ta vue, la cellule du cauchemar.

« Mon amour, est-ce que ça va? »

Bien sur que non double crétin! Prenant ton visage entre mes deux mains, mes lèvres se joignent aux tiennes, avant de t'embrasser le front. Ne pouvant m'empêcher de ressentir un gros soulagement de te savoir sans blessures. Mais pourtant, je prends vite conscience que tu étais bien secouer de ce que tu venais de trouver. Âme sensible, âme de femme et de mère, je ne suis pas étonné. Prenant mon téléphone je fais appel à quelques renfort venant au passage calmer quelques prisonniers agités par la découverte. T'abandonnant à contre coeur, mais sachant qu'Athis était tout contre toi, je viens voir la jeune femme qui était assise sur le lit. État de choc plus qu'avancer, elle ne réagissait en rien à mes gestes, ni à ma voix. Un drôle de sentiments alors s'empare de moi. Mélanger entre de la compassion et de la tristesse. Une douleur au ventre se renouvelle, et je viens doucement saisir la main de la jeune femme tentant de la sortir de cette pièce où l'odeur de la mort commence déjà à s'incruster dans l'air.

Les collègues ne tardèrent pas à venir, ainsi que le médecin et l'infirmier qui prirent en charge l'inconnue. Je reviens bien vite vers toi, moi même quelque peu chamboulé par ce visage sans vie, le cou brisé par la force de la pendaison. C'était plutôt traumatisant. Toujours assise contre ce mur, le museau d'Athis contre ton coeur, je te soulève afin de te transporter jusqu'à la chambre. L'inquiétude prend place. Je te serre contre moi, tentant de te rassurer comme je le pouvais. Ne t'en fais pas je suis là, jamais je ne laisserais quoi que soit t'arriver. Te connaissant, je ne doutais pas que ton âme était douloureuse à la vue de cette perte. Mais je sais que tu arriveras à te remettre debout, puisque tu n'as pas le choix. Avec le temps... et mon amour pour toi. Arrivé à destination, je te dépose sur ton lit, avant d'enlever ta veste et de t'apporter un verre d'eau. Pourquoi apporte -t-on toujours un verre d'eau pour ce genre de situation?... Aucune idée. Je m'assoies à tes côtés une de tes mains dans la mienne, l'autre sur ton genoux, je t'interroge du regard. Inquiet de voir ton visage si fermé et si pâle, je viens caler mon front contre le tien :

« Il est peut-être mieux là où il est... »

Le peu que je le connaissais, il n 'avait rien d'un joyeux lurons et encore mois d'une personne raccrocher à quelque chose. Pour ce genre de gars, où plus rien n'a de sens, la mort est l'échappatoire désiré comme lorsque l'on convoite une chose que l'on souhaite au plus profond.

Parce qu'il n'y a rien de plus dangereux qu'une personne qui n'a rien n'a perdre...

Je t'enlace doucement, embrassant ta tempe et te murmurant un doux je t'aime au creux de l'oreille. La vie ne peut pas me donner plus beau cadeau que ton être. Prenant une fois de plus conscience à quel point tu m'es chère, j'en viens à m'imaginer à la place de la jeune prisonnière de tout à l'heure. Que jamais ce jour ne nous arrive, celui où nous serons forcé d'être séparer par l'essoufflement de notre destinée. Qu'importe où tu iras, je te suivrais de près. Puisque complémentaire, l'un ne peux « vivre » sans l'autre.
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Damara Galanis
2838 Douce Flamme
Damara Galanis


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Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 2 Icon_minitimeLun 18 Mai - 20:16

Ma peur me trahit et me force à imaginer des choses. Sinon quoi d'autre? Reprenant mes esprits face à cette porte fermée, je m'en détourne pour chercher dans l'obscurité mon compagnon qui visiblement, m'avait belle et bien laisser seule. Soupirant, il n'y avait que moi dans ce couloir, si bien que je m'en réjouissais presque. Revenant sur mes pas, je descendais les marches du donjon pour me retrouver une nouvelle fois dans l'allée des prisonniers. Ce qui m'avait sembler être l'écho du vent, signifiait bien plus au temps que je mettais pour atteindre la cellule numéro 34. Utilisant ma lampe de poche pour visionner le sol, deux prisonniers à l'air démesuré se regardaient. Fronçant les sourcils en voyant un peu plus loin, quelque chose pendre dans le vide. Usant d'une voix forte, je demandais si tout allait bien. Rien, pas de réponse, juste du vide. Sans comprendre pourquoi, dès que l'homme avait fait son seul et unique pas vers son lit en s'y mettant debout, prise de panique, je cherchais en hâte la clef sur son trousseau. L'écho métallique avait vite fait de couvrir le bruit sous d'un craquement de pendaison La porte ouverte, l'animation des prisonniers avait obligé l'un de mes collègues à allumer les lampes. Je découvrais ainsi avec stupéfaction un corps dans le vide … La jeune femme sanglotait mais sans plus, quant à moi, c'était un genoux au sol que je finis ma chute. Une boule dans la gorge, je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Ni pourquoi. Ne devais-je pas, justement éviter ce genre de situation lors de mon service ? Prise de coupable, je ne bougeais pas le moindre muscle. Les murmures, les cris. D'autres se taisaient, d'autres pleuraient ou riaient. Ils s'animaient dans leur cellule comme des animaux sauvages. La femme marmonnait, me faisait presque peur par son inactivité. A mon désarroi,c'était toi qui venait me tirer hors de la pièce. Comme si on arrachait avec violence notre peau. Sauf qu'ici, c'était évidemment moins douloureux mais tout aussi imprévu. Mon amour me quittant à nouveau pour rejoindre d'autres gardiens. Les suicides sont plus fréquents ici que chez moi. Même en prison, nos détenus n'avaient pas cette envie de jeter la vie à la poubelle … Me laissant aller contre toi, nous rengagions ma chambre.

Même dans un état de lucidité, je repousse le verre que tu me proposes. Et les réflexions se bousculent. Après tout, tout le monde ici, pouvait partir d'un coup sans dire au revoir. Tremblant légèrement, je me redressais d'un bond du lit. Oui, n'importe qui … Même elle. Et je ne doutais pas qu'elle ait vu encore une fois un second mort sur une table. Sans appel à l'aide. Si je n'étais pas si inquiète de son état d'esprit, je ne me dirai pas qu'en ce moment : «  elle revit quelque part la perte d'un proche ». Luka était assis alors que moi, je tournais en rond, ne savant plus vraiment quoi faire, ni comment réagir. Avait-elle besoin d'un peu de compagnie ? Qui sait, peut-être avait-elle suivit ma demande. Allez se coucher, fermer les yeux et sombrer dans le noir. Mais vu l'agitation qu'il y a eu, maigre était mes chances qu'elle ait pu évité ses images. Stoppant mes allées-retours, je me plantais devant Toi. Les sourcils froncés, je déclarais sur un ton vexé :


« Que tu le veuilles ou non, je ne suis pas d'accord sur le fait qu'on soit mieux là-haut ou ici. Si les gens n'étaient pas aussi idiots pour tomber entre les quatre murs d'une prison, ils sauraient que la vie en vaut la peine! »


Offusquée que tu importes si peu d'intérêt à l'homme qui venait de donner sa vie à la mort. Parce que même si je savais que tu ne réagirais pas de la même façon si c'était moi … Il y a des personnes parmi les détenus qui me sont cher. Aussi bien Silver que Hope. Si c'était eux, tu aurais réagis de la même façon. Bien que cette dernière était dans un état déplorable, j'ai refusé depuis des mois les conditions qui pouvaient s'imposer à elle. Alors, voilà en somme. Ce que toi, mon Amour, tu ne t'es pas autorisé à faire, moi je l'ai fait depuis le début. Soupirant, je revenais m'assoir à tes côtés en prenant ta main dans la mienne. Et de là, je ne t'exposais qu'une seule et unique phrase : «  Il y a une personne que je ne laisserai pas ici. ». Sans t'expliquer l'histoire, sans aller plus loin. De toute façon, c'était trop tard pour revenir en arrière. Dès demain, j'irai la voir. Posant mes lèvres sur les tiennes, je me redressais pour ouvrir la porte à Athis pour ensuite ôter le reste de mon uniforme. Enfilant un t-shirt qui retombait aussitôt sur mon ventre, j'avais remarquer du coin de l'oeil que plus les jours passaient plus j'allais encore prendre du volume … Montant sur mon lit pour passer derrière toi, je me couchais sous les couvertures sans demander mon reste, te tournant le dos. Encore vexée par tes mots, je tirais le tissus jusqu'à mon nez. Jouant les ignorantes, j'entendais Athis venir jusqu'à toi. Je le savais, fixant mon dos de son air idiot, une oreille baissée, la tête penchée. Me plaignant sur un ton sec :

« Athis, πηγαίνει εσύ! »


Sans désobéir, l'intéressé retournait la queue entre les pattes sur sa couverture au sol. Mes changements d'humeurs à cause de mon mal intérieur me jouaient déjà de mauvais tour. Soupirant, je te sentais toujours assis sur le rebord du lit. Peut-être pensais-tu que réellement, tu m'avais blessé en disant ça, d'une certaine manière. Au final, c'était comme ça. Plongé dans un long silence, je te sentais un peu plus distant. Puis au final,je te sentais te lever. Mais je te connaissais trop bien, avant que tu es pu te lever entièrement, j'attrapais ton poignet en te tirant contre moi. Non, je ne veux pas que tu me laisses seule cette nuit à cause de cette histoire. Enlaçant ton cou, je te volais un baiser long. Fatiguée sans pour autant manqué de sommeil, je n'avais plus qu'une envie. Un peu plus relâchée, je te libérai ente regardant avec un petit sourire en coin …


« Tu peux fermer la lampe ? »


Passer du coq à l'âne était une chose très rare chez moi. En même temps, ce n'est absolument pas de ma faute. Retournant me lover sous les couettes, j'attendais qu'il me rejoigne. Dans le fond, je ne pouvais pas t'en vouloir d'accorder moins d'importance aux personnes que moi. Ça t'était propre et je devais m'y faire. Bâillant silencieusement, je me laissais aller à la chaleur de ta peau.
Pensant au lendemain …
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