Cendres et Flammes
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Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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 Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]

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Luka Jan
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Luka Jan


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MessageSujet: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeVen 13 Mar - 4:14

Lorsqu'elle se retourne face à moi, je n'ose pas reculer. Comme si ce geste pouvait mettre en péril sa présence auprès de moi, comme si elle allait m'échapper dans la seconde qui suit. L'incompréhensible est de mise se soir. Je n'ai aucune raison de lui prêter une quelconque intention à cette gardienne. Pourtant lorsque je la sens jouer avec mes doigts, entremêlés aux siens, je sens mon cœur s'affoler et s'alléger à la fois. Pourquoi bordel... Pourquoi toi? Pourquoi ici? Je ne quitte pas une seule seconde ses yeux d'un bleus éclatant mais... si tristes à la fois. Un voile de mélancolie la possède.

« Je ne pouvais pas... Tu me rappelais trop une personne qui me tenait à cœur. »

La surprise me frappe. Tiens donc... Serais-tu intriguée par moi, pour les mêmes raisons alors? Étrange. Intrigué, je n'ai pas le temps de lui poser la moindre question qu'elle m'entraine à l'intérieur, ma main toujours emprisonner dans la sienne. Oui, c'est bien ça, emprisonner. Prisonnier de ce sentiment incontrôlable, le Luka fleur bleue a bien vite fait de foutre le camp pour se cacher sous sa couette. Trouillard face au bonheur, c'est ce que je suis. C'est pas pour rien que j'ai refusé toute relation susceptible d'être sérieuse, et ce, depuis sa disparition. Je reste un peu comme hagard face à ce qu'il se passe d'un coup. Comme un coup de massue que je me serais prit sur le sommet du crâne. Je la laisse m'entrainer, montant les escaliers, un part un. Pendant ce temps, je réfléchis. Oui, il le faut. Je peux pas me lancer comme ça, tête baisser. Pas que je n'en ai pas le droit... C'est bien plus profond que ça. Je repense à Marie, puis j'en viens à Damara. Mon estomac se tord à sa vision et à son sourire si franc et si beau. Mais pas douloureux comme torture, bien au contraire. C'est chaud et agréable, sa remonte le long des veines pour venir frapper à la porte du cœur. Seulement, je n'ouvre pas l'entrée. Laissez le en paix, vous avez déjà suffisamment jouer avec à mon goût.

Nous arrivons face aux chambres, où Damara ouvre la sienne. Elle entre, tendis que je reste dans l'encadrement de la porte. Je retire ma main de la sienne pour ensuite venir me faufilé dans l'ombre du placard et ce, d'un pas lent et lourd. Tête baissé, je ne suis pas sur que tout ça soit la meilleure solution. Faux, espèce de lâche! Tu as peur, là est toute la différence. On m'a arraché celle que j'aimais, ainsi que l'être qu'elle portait en elle, l'être qui allait devenir mon enfant... qui était déjà mon enfant... Je ravale tout ça. A force sa fait une boule dans la gorge, douloureuse de surcroit. Mes yeux seuls sont un peu éclairé par la Lune, tendis que je la regarde. Il fait meilleur ici j'avoue. Damara pied nue, devait les avoir sacrément gelé avec sa petite escapade dehors.
Regardez moi, comme je suis logique. Je la réclame comme jamais à l'intérieur. Et une fois, qu'elle approche...je « m'échappe ».

Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis.

Parfaitement ça. Le jeu du chat et de la souris peut durée très longtemps. Surtout avec moi. Seulement... elle ne peut pas comprendre, parce qu'elle ne sait PAS. Elle ne se doute même pas de la douleur qui a pus me ronger l'âme et l'esprit durant toute ses années. J'ai tenté l'alcool pour m'échapper de toute cette merde, mais ça n'a rien fait. Alors comme tout homme qui se respecte, j'me suis tourné vers le sexe. Aventure sans lendemain et ce, essentiellement avec des hommes. Ça n'a pas vraiment marché non plus... surtout que ça ne me correspond pas. Souvent tu sais, je me demande où est passé celui que j'étais. Le jeune homme souriant et plein de vie, toujours prêt à sortir une connerie plus grosse que lui, respirant le bien être et l'apaisement... Ais-je encore un seul de ces traits? Surement, mais j'pense pas que ça t'intéresse de les retrouver.

Je m'adosse contre le mur, mon regard toujours éclairé par Mlle Luna, mais cette fois mes yeux se portent sur le sol. Distant, voir froid, je ne sors aucune paroles. Un silence quelque peu gênant s'installe. Craintif, comme un chiot abandonné sur le bord de la route, je me ferais presque pitié. Mon avantage est que je ne laisse rien paraître. Je suis d'une impassibilité parfois déconcertante. Il ne faut pas m'en vouloir,souvent je voudrais être autrement. Je sais, que mon comportement si soudainement éloigné, doit te paraître bizarre, voir même bloquant. Je ne t'en voudrais pas si tu décide tout compte fait de baisser les bras. Peut-être que je ne te mérite pas. Peut-être que je ne suis tout compte fait, pas celui que tu cherche et que tu veux...Et puis d'abord, qu'est-ce qui me fait dire que tu me veux?

Me revoilà en force, me posant une multitude de question de merde! Le doute est la pire chose qu'il soit. Pourtant, vois-tu Damara... au fin fond de mes propres abîmes, je n'attends qu'une chose, que tu vienne me chercher. Parce que j'ai beau me dire que tout ça est une mauvaise idée, que tu fais surement le mauvais choix... Apprendre à te connaître est l'une de mes curiosités, et celle-ci se réveille que très rarement.

Quelle est cette personne en question? »

Je parle bien évidemment de celle qu'elle a mentionnée tout à l'heure. Ma voix n'était qu'un murmure incertain, celui qui ferait fondre un Iceberg tellement... c'est doux et chaleureux a la fois. J'avais d'ailleurs fait abdiqué Marie de cette manière et ce, sans le vouloir. Pourquoi t'intéresse tu as moi Damara...

Sois sûr de ce que tu entreprend avec moi. Je suis comme un loup qu'il faut approcher avec tact et douceur, pour éviter qu'il ne s'enfuit et vous file entre les doigts. Le peu que je te connais, tu représente déjà ce qui me manque... beaucoup trop à mon goût. Ça me fou la trouille et ça, tu ne le sais pas. Mais est-ce que tu le sens? J'ai l'impression d'être de nouveau ado. Ta présence me rappelle à quel point je suis brisé au fond, à quel point je suis incomplet...

Alors si vraiment le cœur t'en dis, je t'en pris, prend les risques suffisant...

Sa voix me berce, mais les explications me ramènent soudainement à la réalité. Surpris et... je dirais même, chambouler, je ne bouge pas. Mon regard se pose directement sur elle. Je crois que mon cœur vient de s'en prendre une.
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Damara Galanis
2838 Douce Flamme
Damara Galanis


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeDim 15 Mar - 1:23

Fuis moi et ne me reviens pas.
Reviens moi mais ne me fuis pas …


Le tout se joue sans qu'on n'y comprenne quoique ce soit. Serait-ce là, une volée de question sans réponse logique à notre appel? J'aimerai pour une fois passer au dessus des choses, que tout soit simple, qu'on apprenne à se connaître sans prise de tête. Sans tabou, sans dérangement, sans honte. Pour une fois, que tout marche sur une seule et même ligne. Que les écris soient ma volonté … D'être. Mais je me fais des illusions trop hâtive, je dois comme toujours, laisser du temps au temps. Ne jamais sauter une marche pour éviter de tomber, de laisser faire le cours des choses. A la vie comme dans mon coeur, il y aura toujours bien un moment où tout se rejoindra. Mais pour l'instant, je me contente de marcher en silence à ses côtés. Lui. C'est comme un coup de foudre. Inexplicable et quelque chose auquel je ne crois pas. Je pourrai très bien tout laisser et continuer mon existence. Mais quand on ressent le besoin de prendre un nouveau chemin, je ne peux aller contre ma volonté d'agir. Ni contre ce que le destin me propose.

Les échos se jouent dans l'ombre, le silence reprend possession de ses couloirs une fois nos pas arrêter devant la première porte. La mienne. En l'ouvrant, je ne découvre qu'une pièce plongée dans l'obscurité. Tantôt éclairer par la lune, il ne manque plus qu'un peu de lumière dans cette ivresse de tristesse pour que le bonheur soit presque complet. Qu'importe, laissons faire les choses. A la façon des saisons. L'été arrive tôt ou tard pour faire oublier le rude hiver. Silencieuse de mes mots, je prends place sur mon lit, les yeux perdus dans le noir. Surprise d'entendre Luka entrer, la porte se referme comme elle s'est ouverte. De l'ombre, je le suis jusqu'au mur où il s'adosse. Les mots hésitent mais finissent par atterrir, de gré ou de force. Qui il était. Tournant la tête vers la fenêtre, il était la lune dans la nuit, mon rayon de soleil. Mon tout qui n'est à présent plus que poussière. Soupirant, je sers les draps de mon lit entre mes doigts. Si on ne peut rien voir dans le noir, on peut déceler le ton d'une voix. Après tout, si tu veux tout savoir de moi, Luka. Je ne m'opposerai pas à ton vouloir. Je serai même ravie de te raconter une vie à condition que tu répondes toi aussi à mon attente.


« Mon ancien compagnon. Il est mort, il y a des années. »


Sept ans, ce n'est presque rien. Danaé aurait dû déjà être à l'école. J'aurai dû l'entendre revenir les mardi de l'école, chantonnant une mélodie apprise. Tout ça ne s'est jamais produit, peut-être parce que ce n'était après tout, pas la bonne « façon » de vie qui m'était destiné. Ou peut-être n'était-ce tout simplement pas avec la bonne personne. Mais dieu sait à quel point je l'ai aimer. La seule preuve d'amour que je peux lui faire, c'est de redonner mon coeur. A un autre, certes, mais à l'autre dont j'ai besoin. Ma main finit par lâcher le bout de tissus, plus posée. Je relate le sol jusqu'à la fenêtre. La nuit paraît douce mais n'empêchera pas le vent, ni la neige de souffler. Un peu tardivement, j'allume la lampe posée sur la table de nuit à côté de mon lit. En me redressant, je passe à côté de lui afin d'allumer le radiateur dans le fond de la pièce. Accroupie, Le bouton au maximum, je regarde bêtement la chaleur invisible prendre peu à peu place dans la chambre. Un bruit provenant du couloir, attire mon attention. Je n'avais pas oublier Athis, loin de là. Sa couverture posée sur le sol, vide avec juste une balle, trônait à côté de la seule source de chaleur. Au bout de quelques minutes, je finis par me redresser. Lascivement, je me frotte les mains en me plaignant d'un tremblement du froid qu'il fait encore.


« Il ne faisait jamais aussi froid en Grèce! A croire qu'ils veuillent que je meurs de froid … »


Arrêtant net mon monologue inutile, je regarde Luka. L'air absent, je ne sais pas si c'est le fait qu'il me fait penser à Anthony qui le met dans cet état. Je prends seulement conscience que j'aurai peut-être dû utiliser d'autres termes moins directe. Mal à l'aise, je m'approche en me plantant devant lui, droite comme jamais. Je saisis sa main en la fixant un bon moment. Finalement, entre eux, ils n'y a qu'un air de famille. Luka est différent dans son genre d'être. C'est justement ça que j'aime chez lui. Son franc parler, ses habitudes. Sans le regarder dans les yeux, je me contente encore et encore d'observer ce que je tenais. Pour finalement prononcer avec l'assurance d'une femme de ma terre :

« Plus je te regarde, plus je me dis que finalement … Ce n'était pas ton air de famille avec lui qui m'attirait. »

Souriant brièvement, je lâche sa main en douceur tout en tournant le dos afin d'aller m'accouder contre le rebord de la fenêtre. Si le ciel ne s'assombrissait pas d'une brume blanchâtre, je ne devinerai jamais que sous l'effet du vent, des milliers de flocons se déversaient sur le sol.

Fais moi avancer ...
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Luka Jan
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Luka Jan


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeDim 15 Mar - 2:56

« Mon ancien compagnon. Il est mort il y a des années... »

Brutalement je relève la tête. Plus je passe de temps en sa présence et plus je me dis que si c'est elle qui est venue m'accueillir devant la prison, ceci n'est pas un hasard. De toute manière j'crois pas au hasard... juste au destin. Alors est-ce que c'est ça? Le destin est venue frapper à nos portes pour reliés nos passés étroitement entremêlés. La surprise qui vient de me gifler est telle que je reste sans rien dire, la gorge sèche. Je la regarde assise sur son lit, tendis que je je suis toujours camouflé dans l'ombre. Si je ne vois pas réellement son visage, je sens une légère faiblesse dans sa voix. Venant de toi, l'idée que tu l'ai aimé plus que ta propre vie ne m'étonnerais pas. Suite à ta révélation, mes idées abdiquent et s'inclinent... tu es peut-être plus apte que n'importe qui dans cette prison à comprendre cette douleur dévastatrice qui m'a envahit et en partit détruit. Mais des années... cela remonte-t-il à si loin? Pourtant, n'importe qui pourrait sentir cette infime douleur essayant de rompre tes côtes afin d'avoir la possibilité de s'extirper une bonne fois pour toute.

La lumière de sa lampe éclaire un peu plus la pièce... Dommage, les rayons offerts par la nature me satisfaisait parfaitement. Ça rendait le moment plus... intime. Et aussi bizarre que cela puisse paraître, avoué ses douleurs et ses craintes accompagné de la nuit, est beaucoup moins ardue que de le faire quand le jour à décidé de s'imposer. Peut-être parce que tout simplement, on ne peut voir notre faiblesse s'inscrire sur chacun de nos traits. Damara finit par se lever et passe à côté de moi pour allumer le radiateur. Son parfum vient m'enivrer et me faire battre le cœur un peu plus vite. C'est alors que les envies se manifestent. Je la suis du regard, chaque mouvements effectués par son corps me donnent de plus en plus l'envie de la prendre contre moi et simplement la serrer dans mes bras, respirer l'odeur de ses cheveux... gouter de nouveau à ses lèvres si douces et exquises. Mon regard se déporte brutalement. Molo mon ami, tu as bien vite fait d'oublier tes craintes d'il y a peine quelques secondes.

De nouveau, mon esprit vagabonde vers le monde des questions. Pourquoi dois-je tant me compliqué la vie? J'suis certain qu'il y aurait des mec ici, qui serait prêt à tuer pour être à ma place. D'ailleurs ça ferait longtemps qu'elle serait allongée sur ce lit avec leur gros corps imposant et répugnant sur elle... Bordel. Mes muscles se contractent et un incendie vient me brûlé le long de ma gorge pour atteindre le cœur. C'est ce qu'on appel 'La Jalousie'. L'imaginer avec un autre homme me plait pas forcément. Et pourtant, elle n'est pas mienne...

« Il ne faisait jamais si froid en Grèce! A croire qu'ils veuillent que je meurs de froid... »

Je ne réagis pas à ses mots pourtant j'ai bien entendu. Tu viens donc de Grèce? Pays chaud et tellement convivial. Je n'y ai jamais été, mais un jour pourquoi pas. Encore un peu sonné par son aveu de tout à l'heure, je n'ouvre toujours pas la bouche. Aller dis quelque chose, n'importe quoi. Reste pas comme un gros crétin que tu es, planté contre ce mur a attendre que le temps passe. Et sa présence qui me perturbe et me fait trépigner! Puis te voilà face à moi, me fixant pendant un assez long moment mais c'pas pour autant que je détache mon regard du tien, au contraire je m'y perd. Je me laisse porté par ce pétillement qui réside au fin fond de ton propre ciel. L'Etincelle que je cherche se trouve t-elle en toi? Ma main dans la tienne, je ne bouge pas d'un centimètre. Juste nos respirations troublent légèrement se silence.

Toute ta personne m'intrigue, m'attise et m'aimante. Comme le plus est attiré par le moins. C'est chimique. Je dirais même bien plus profond que ça...

« Plus je te regarde, plus je me dis que finalement... Ce n'est pas ton air de famille avec lui qui m'attirait. »

Pourtant, cela doit y jouer un peu. C'est forcé, voir même normal. Mais dans ce cas, qu'est-ce qui t'attire tant chez moi?! J'me sens bizarre d'un coup. Vous savez, cette envie de lui dire quelque chose, un aveu, mais vous sentez que sa bloque quelque part. Alors vous forcez, faite violence et c'est une sorte de combat intérieur qui s'engage. Je porte alors ma main sur mon cœur, là où réside une marque à son effigie. Tatouage d'une colombe, une image qu'elle m'avait demandé. Je me surprend à sourire faiblement dans l'ombre. Si pour certains ce genre de chose serait un détail qui les empêcherais d'avancer.. Pour moi, en cet instant même, il me rappel de la chose essentiel : la vie ne c'est pas arrêter le jour où elle a souffler son dernier soupire. Je regarde Damara accoudé à la fenêtre... Elle a fait l'effort, je dois lui rendre la pareil. C'est la moindre des choses si on veut que le monde bouge. Et puisque tout ceci est particulier et inhabituel, voir même spécial, alors autant s'y jeté...

« Mon ancienne compagne est aussi morte, il y a deux années de ça... Elle était enceinte de quatre mois. »

Je ravale l'émotion. C'est la première fois... et je dis bien la première, que je me livre à quelqu'un. Jamais je n'en ai parler. Ressortir mes souvenirs étaient pour moi mon cauchemar premier, d'où les larmes facile. Un homme qui pleure... Humf, marrant. Non là j'pleure pas, mais c'est pas loin. Tout simplement parce que revoir son corps mort sur cette table froide me compresse le cœur dans un étau d'acier. Courage, tu vas y arrivé...

« Tu ne lui ressemble pas... mais pourtant tu me fais le même effet qu'elle m'a fait connaître au premier jour... voir même plus...intense. »

Open. Je sens un poids allégé mon cœur, mais le danger est toujours là. Larmes traitresses, elles vacillent entre mes yeux et ma gorge. Je décide de sortir de l'ombre pour venir me planter devant Damara. Je penche légèrement la tête de côté, tentant de refoulé mes douleurs. C'est encore frais, deux années c'est peu. Mais l'instant du renouveau à sonner. Changement radicale de vie... je ne dois pas rester buter. Je te regarde sans bouger, sans rien dire. Tu es si... Tes yeux, ton visage, tout en toi me rend si étrange et si apaisé. Je viens effleuré ta joue qui, au passage, est d'une douceur insoupçonné. Le passé est révolu...alors, ouvrons les portes d'un futur incertain mais si tentant.
Je pris sa main dans la mienne avant de la forcé à se relevé pour qu'elle puisse me faire face. De nouveau ses yeux dans les miens, je lui murmure comme dans une confession.

« Je sais parfaitement ce que tu as ressentis à son départ... "

Si tu as due faire comme moi, cacher ton mal aux yeux des autres, cela ne fonctionnera pas face à moi. Y a t-il encore des douleurs qui se cachent derrière ce visage d'ange? Luka Fleur bleu, le retour. J'y suis pour rien, c'est ma nature. Sans lâcher sa main, son visage a une vingtaine de centimètre du mien, je sens son souffle sur ma peau. Mon cœur s'emballe alors comme un fou, une douce chaleur commence à naitre au creux de mon ventre, où celui-ci fait naitre des papillonnement. Sa peau est glacée, gros contraste avec la mienne qui est agréablement chaude. Je prends alors ses deux mains pour les serrer doucement dans les miennes afin de les réchauffés aux mieux. Un regard vers l'extérieur me montre que les flocons tourbillonnent à l'allure du vent.

Est-ce que toute personne à forcément son complémentaire quelque part? Cette personne qui vient changer votre vie et faire éclaté votre vrai 'vous' en plein jour, et ce sans aucune honte ni pudeur. Cette personne qui réussit à vous faire rire, qui réussit à vous faire sentir bien, à l'aise, voir heureux. Cette personne qui possède l'âme qui s'emboite parfaitement à la votre...Est-ce qu'elle existe réellement?

Laisse moi entrer et te guider vers un renouveau...
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Damara Galanis
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Damara Galanis


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeDim 15 Mar - 4:19

Les murmures se fracassent et tombent comme des roches dans l'eau fougueuse et incontrôlable. Nous avons tous eu n jour, un mal qui nous a marqué, blessé ou même détruit. Pour toi, c'est donc ça. Une femme et un enfant perdus. Deux ans seulement ? La plaie doit être encore visible malgré son air d'homme fort. Pour moi, ça va un peu mieux. Sept ans. J'ai eu le temps d'accepter mais pas d'avancer. J'ai eu le temps de sécher mes larmes mais pas de jeter ce mouchoir humide. Sa voix me rassure, bien sûr que tu sais ce que j'ai ressentis lorsqu'il est partis. Par contre, tu ne pourras jamais comprendre le mal que j'ai eu quand je l'ai perdu elle. Une partie de vous qu'une femme seule peut protéger contre l'extérieur mais pas contre l'intérieur. Je l'ai … Tué en ne l'aidant pas. Je ne pouvais rien faire, je le sais. Personne n'aurait rien pu faire de tout évidence. C'est peut-être ça le plus triste. Si je me sens mieux par rapport à elle, c'est parce qu'en même temps, je sais qu'elle va bien et qu'elle n'aura pas à subir un nouveau mal. L'égoïsme ne me connait pas, je l'aime et je l'aimerai toujours. Cette partie de moi à jamais perdue …

Je remarque seulement que Luka tentait de réchauffer mes mains. Surprise de le voir ainsi s'activer, je lève les yeux vers lui, un demi sourire aux lèvres. Adorable dans son genre, je ne peux m'empêcher de rire avec légèreté. Si c'était le moment des confessions, autant mettre tout carte sur table. Après tout, il faut bien connaître son prochain pour pouvoir obtenir de lui, un souvenir un peu honteux. Il était d'accord que tout ce qui nous arrivait, était assez imprévu sans être imbu. Étaler une vie de A à Z, ce n'est pas bien compliquer si on résume bien. Mais ça perd toute son originalité et l'envie de savoir. Commençons donc par ce qui est considérer comme « douleur ». Tout en extirpant mes mains des siennes, je recule d'un pas pour m'assoir sur le rebord de la fenêtre, le dos contre la vitre. Les yeux rivés vers la cour, j'accumule les mots, de secondes en secondes …


« Trois moi … Fausse couche. C'était une petite fille, Danaé. La situation est assez cocasse quand on sait que j'ai perdu ma mère alors qu'elle me mettait au monde. »


Voilà en résumé ce qui a fait un trou noir dans ma vie, en plus de la disparition d'Anthony. Mais même avec tous ses coups bas, je tiens encore debout. Également toi, Luka. Il faut juste un peu de temps pour que tout cicatrise correctement. Parce que oui, j'y crois à la guérison. Il n'y a pas lieux d'être malheureux tout une vie, nos décédés ne le supporteraient pas. Tout est trop court et la mort peut frapper n'importe quand. Alors, autant faire la chose la plus facile au monde : vivre. Dehors, un blizzard remplaçait le vent. Sous l'effet, l'air froid trouvait encore une faille pour passer sous les vitraux jusqu'à glisser dans mon dos. D'un élan assez rapide, je me suis vite retrouver pied à terre. Parlant de pied à terre, j'étais maintenant sûre qu'Athis était avec l'un de ses amis. Peut-être était-il couché devant la cellule de Silver … Qu'importe, s'il n'est pas revenu, c'était peut-être pour une bonne raison. Autant pour lui que pour moi. Mais ça ne m'empêchera pas de m'inquiéter dans quelques heures. Passons. Étrangement, je retourne près du radiateur que je soupçonnais de ne pas fonctionner à son maximum. Mais n'avais-je eu le malheur de poser un doigt dessus, que j'ai vite compris que je me trompais. Me murmurant pour moi-même : « Au moins, il chauffe … ». Je me retourne vers Luka. Je ne comprenais pas comment il pouvait avoir chaud alors qu'il faisait un froid de canard. Si on était en Grèce d'accord, mais là … Et puis, je supporte mieux la chaleur. Demi tour, j'attrape le jeune homme par la main en le tirant avec moi sur mon lit. Enthousiaste, j'avais une envie soudaine de tout savoir de lui …

« Je suis curieuse. Dis-moi s'en plus sur toi … »


A part ce que je savais déjà, bien entendu. Assez bien éduquer, combien de fois je ne l'ai pas entendu parler avec d'autres personnes. Très calme aussi. Mais il me semble qu'il est aussi un petit côté têtu … Tout en l'écoutant parler sans broncher, j'en apprend et je souris de plus belle. Amusée ou non, j'aime beaucoup l'entendre, le son de sa voix. Même si ce n'est pour rien dire. Un peu comme une adolescente bête et amoureuse. Agile dans mes pensées, si ce monsieur à tant de sang froid dans le sang que je pense … J'ai toujours aimer taquiner un peu mon père, même Anthony. Et n'oublions pas ce pauvre Thierry. J'étais assise à quelques centimètre de Luka … Tout en me rapprochant, je me colle contre lui, en vue de chercher un peu de chaleur. Soupirant, je relève la tête, nos lèvres s'effleurent … Accidentellement. A ce moment là, je souris plus innocente que jamais en lui murmurant un : «  Viens donc me chercher! ». Avant de me redresser et de m'enfuir à l'autre bout de la pièce en riant aux éclats.
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Luka Jan
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Luka Jan


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeLun 16 Mar - 0:29

Deuxième gifle... Décidément, nos passés sont plus liés que je ne l'aurais crus. Même si bien sur, je ne pourrais jamais connaître la douleur d'une mère perdant son enfant à l'intérieur même de son corps, j'ai au moins bien conscience de celle qui inflige un futur père perdant sa chair et son sang et ce, d'une pierre deux coups. Damara, n'a pas eu vraiment de chance dans la vie, il faut l'avouer. Du moins, en ce qui concerne ses proches. Je la regarde retourner vers le radiateur. Personnellement je n'avais pas froid. L'air est frais certes, mais pas au point d'avoir des frissons. En tout cas pour moi. Damara quand à elle, n'a pas l'air d'apprécier l'air d'Allemagne. En même temps, si elle vient de Grèce c'est compréhensible. Habitué au soleil, c'est pas ici qu'elle retrouvera la chaleur méditerranéenne.

Avant que je ne réagisse, je la sens me prendre la main -toujours aussi froide- et m'entrainer sur son lit où je m'assied à côté d'elle. Je regarde ses bras nue parcourus de frissons. Hum, pas très judicieux de s'habiller aussi légèrement par ce temps. Quoi que la vue n'est pas désagréable. J'ai peine à croire qu'elle n'est pas retrouvée quelqu'un depuis le temps... Damara est une très, très jolie jeune femme. A tel point qu'elle me fait battre le cœur à l'envers, me donnant l'impression que le temps s'arrête et que tout problèmes se sont envolés.

Parler de moi? Sa voix est douce et mélodieuse. Je pourrais l'entendre parler durant des heures entières. Si je ne voulais plus m'attacher, ici c'est franchement mal partis. Mais au diable les doutes, au diable les questions et retenue... Si la vie doit être vécue, alors autant saisir ses chances pour un bonheur renouvelé et peut-être le bon cette fois-ci.

« Je suis curieuse. Dis-moi s'en plus sur toi... »

Oulà... Tu risque d'être sacrément déçue. Parler de moi, je n'aime pas faire ça et je ne l'ai jamais fait. Je suis quelqu'un de discret et qui s'efface aux yeux de la foule avec une facilité déconcertante. J'lui raconte quoi moi? Que j'avais un père alcoolique et qu'à cause de ça j'ai été un gamin intenable, volant et dégradant des lieux publics. Vente de drogue illicite... Ah ça oui! Tu vas avoir une belle image de moi! Je soupire avant de détourner le regard. Puisque nous somme lancés sur le chemin de la révélation, alors allons-y. Mais mieux vaut ne pas tout balancé dans la même soirée. Sinon, la surprise de se découvrir au jour le jour ne sera plus. Je replante mon regard dans le sien avec un petit sourire. Un peu gêné, je baisse les yeux sur le sol, un peu comme un ado prit en flagrant délie.

« Disons que ce que j'ai pas un passé très glorieux à raconter. J'étais un gamin insolent qui à terminer en maison de redressement jusqu'à mes dix sept ans, pour ensuite faire mon service militaire. J'y suis resté jusqu'à mes dix neuf ans. C'est à cette période là que je me suis pris en main et j'ai passé mes concours d'infirmier pour ensuite rentré dans des écoles. J'ai obtenue mon diplôme, puis j'ai travaillé en milieu hospitalier en effectuant en parallèle ma formation pour gardien de prison. Je voulais changer de vie, totalement pour repartir sur de bonne base. Donc me voilà »

Fin de l'histoire. Enfin... de l'ancienne histoire. La nouvelle a commencer à la seconde même où j'ai croisé son regard. Si tu dois être celle qui fais de nouveau chavirer mon cœur, alors soit. Tu connais ma vie dans les plus grandes lignes, pour les détails, nous verrons par la suite. Je me rend compte que je suis apaisé et réellement bien ici, en sa présence. Le fait que nous soyons seulement que tout les deux, me plaisait aussi. Disons que ça me permettait d'être moins renfermé mais aussi d'avoir la possibilité de mieux la connaître. Puis je la laisse se blottir contre moi, cherchant surement un peu de chaleur corporelle. A la seconde même où son corps entra en contact avec le mien, je sentis de nouveau mon corps réagir : le cœur s'emballa et mon ventre se noua. J'eu un instant d'hésitation... Est-ce que je pouvais me permettre de la serrer contre moi? Je baisse la tête vers elle quand au même moment elle releva son minois d'ange. Nos lèvres s'effleurèrent accidentellement, ce qui me fit légèrement sourire. « Viens donc me chercher » Et la voilà partant à l'autre bout de la pièce, éclatant de rire. C'est d'ailleurs ce dernier qui... me gonfla de bonheur. L'effet fut instantané.

C'est inexplicable. Vous savez, vous avez cette impression d'être soudain invincible, que plus rien ne compte mise à part sa présence. Vous avez envie que d'une seule chose, être avec Elle. Je me leva aussitôt, un grand sourire aux lèvres. Tu veux jouer? Alors jouons. Je pris un oreiller et lui balança -avec douceur je vous pris!- en pleine figure avant de quitter mes chaussures et d'éteindre la lampe. C'est avec le même sourire que je viens rabattre les rideaux sur la fenêtre. Bon nous n'étions pas dans le noir le plus complet, certains rayons arrivaient à percés le tissus mais au moins je pouvais me faufilé partout dans la pièce sans forcement être vue. Et c'est là que ça promet d'être drôle. Pour vous dire, une crise de fou rire nerveuse se loge dans ma gorge. Chuuut Luk' et met en œuvre tes acquis de l'armée. Je sens sa présence non loin de moi mais je sens aussi qu'elle me cherche. Mes yeux s'accoutumèrent peu à peu au noir tendis que je viens me glisser derrière elle sans qu'elle ne s'en aperçoive. Je profites alors de cet instant, où elle ne soupçonne pas ma présence. Mon souffle retenue et calme se fait à peine entendre. Je respire à souhait son parfum qui m'enivre et qui me transporte.

Doucement je me rapproche d'elle en émettant un seul et unique « Bouh! » et là c'est l'éclat de rire. Violant sursaut de sa part ainsi qu'un cri aiguë de peur, voir hystérique. Le fou rire me submergea à m'en faire pleurer. J'imaginais sans peine sa tête et mes rires redoublèrent. Qu'il est bon de s'amuser comme tel. J'ai toujours été un grand blagueur et je suis certains qu'elle ne m'en voudra pas. Je me glisse de nouveau contre elle où cette fois je viens l'enlaça par la taille. Posant ma tête sur son épaule, je lui murmure doucement à l'oreille :

« J'espère que tu ne m'en veux pas.»

J'émis encore un doux rire avant de glissé d'un air taquin mes lèvres vers sa tempe et son cou et ce, dans un seul et unique effleurement. Me regardez pas comme ça, c'est elle qui a voulu jouer. Je viens alors posé tranquillement ma tête sur son épaule avant de lui dire dans un nouveau murmure :

« Et toi, parles moi un peu de toi... »

Un moment comme ça... je n'en avais pas vécue depuis très longtemps. A vrai dire, je suis tellement bien et heureux que je pourrais rire d'un rien. Son odeur vient taquiner mes narines me narguant de son envoûtement. Sa peau douce et maintenant tiède à mon contact éveille mes sens et fit battre mon cœur plus rapidement que d'habitude. Je n'ai jamais été si facilement à l'aise avec quelqu'un, encore moins avec une femme...Le faible éclairage me permet au moins de voir son visage qui je crois, va hanter à présent mes nuits, voir même, mes journées.

D'où viens-tu, espoir inespéré qui conquis mon cœur de seconde en seconde ?
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeLun 16 Mar - 2:07

Les jeux d'enfants sont toujours présents en nous. A cette époque, j'apprécierais passer du temps avec Sebasten à la maison. Un peu comme maintenant, sauf qu'il faisait totalement sombre. Les gestes se répéteraient presque. Luka avait-il seulement fermer la lampe et tirer les rideaux, que j'étais déjà en train de faufiler un peu partout dans la chambre. Même à monter sur le lit même de ma soit-disante compagne de lieux. Mais que cela reste entre nous. Je le sens venir dans tous les coins. Si Athis était là, il n'aurait eu aucun mal à le retrouver et à le plaquer au sol. Disons que pour cette fois, je m'attribue volontairement le rôle de souris. Souris facilement effrayée quand elle ne s'attend pas à voir le chat derrière elle. Comme dans mes habitudes, un fait inattendu surgit de l'ombre en tirant un cri de ma gorge. Tantôt étouffé à temps pour ne pas alarmer les collègues qui devaient dormir. Je m'apprêtais à me retourner sauf que mon élan venait d'être arrêter par une chaleur bouillante dans mon dos. Ce qui avait pour effet de me secouer d'un spasme et d'envoyer des décharges électriques dans toute ma colonne vertébrale. Droite comme un « i », il ne me faut cependant, que quelques secondes pour me sentir plus à mon aise, bercée par ses rires. Non, je ne t'en veux pas. Loin de là. Encore moins quand tu joues de mes sens du bout de tes lèvres … Je te maudis.

Sa tête appuyée contre mon épaule, je dépose mes mains sur les siennes. Serrées contre mon ventre, j'enfuie mon visage contre sa joue. Te parler un peu de moi? Tu sais déjà plus que tu ne le crois. Enfin, en même temps, jamais je n'ai eu de problème pour en apprendre d'avantage à mon sujet. Je n'ai besoin d'avoir une vie intéressante, ni même avoir eu des anecdotes fantastiques pour émerveiller mon entourage. Ma bonne humeur suffit généralement. Et puis bon, en même temps c'est comme ça. Fermant les yeux, je profite encore un instant du silence qui m'était offert. Puis, ré-ouvrant les yeux, je bascule légèrement la tête vers l'arrière, fixant ainsi le plafond d'un air absent.


« Hmm … Je suis née en Grèce. Mon père s'est occupé de moi. Aucun problème à l'école, j'ai poursuivis dans cette voix pour finir à l'Université. Mon père m'a transmit sa passion pour l'histoire … J'ai donc suivit des études pour. Au finale, je suis historienne et naturaliste reconvertie en policier. Après la mort de mon compagnon, j'ai changer l'itinéraire de ma vie et me suis pencher pour une formation dans le milieu carcéral. Et ce, durant sept ans maintenant. »


Tu comprendras que je suis une habituée des lieux. De plus, Athis dans son comportement ne se fait absolument pas passer pour un chien de salon. Redressant la tête, je me retourne vers Luka en enlaçant son cou de mes bras. Serait-ce donc dans tes bras que je trouverai mon bonheur? Je n'ose pas me l'imaginer, j'en suis sûre et je le sens. Bête dans ses rêveries, l'oiseau préfère encore voler que se poser. Petite créature … Face à lui. Je soupire, alors qu'un frisson traverse le tissus de ma robe. Me forçant à me serrer plus contre lui. Même en mettant ma main au feu, je savais d'avance qu'il allait rester encore un bon moment - une vie entière, je ne préférais pas m'imaginer le contraire. Un bien pour un bien, cela doit rester comme ça. Au bout de quelques minutes, je le repousse en douceur pour aller éteindre le radiateur, il faisait assez bon dans la pièce. Revenant vers lui, je lui attrape la main en me dirigeant vers mon lit. Prenant place sur le rebord, je rallume la lampe. Luka lui, était derrière moi, côté mur. Je fais glisser une valise de sous le matelas, en l'ouvrant, je sors quelques feuilles et autres babioles qui pourraient l'intéresser. L'Acropole et d'autres monuments d'Athènes. On pouvait aussi trouver des photos d'Athis quand il n'était qu'un chiot. D'autres de ma famille, moi, mes proches. J'exposais le peu que j'avais sur moi à ses yeux. Peut-être qu'il comprendra à quel point …


« C'était dur de partir de chez moi la première fois. »


J'étais assise entre nous, les objets. Le temps qu'il les regarde encore une fois, je ôte tout de notre vue en les rangeant avec soin. Jouant avec l'un de mes bracelets, je me couche à ses côtés. Le tout d'un tout n'est rien si nous n'avons pas notre propre tout. Le mien est simple : ma vie, les miens. Sans eux, je ne serai rien. Oses-tu t'aventurer dans ce tourbillon ? Quelle question, tu y es déjà. Stoppant toute activité, j'enlève ma montre en la posant sur la table de nuit. En me retournant, je pose mon visage contre son torse. Les moindres battements de son cœur affolent le mien. J'ai juste envie d'être bien. Sans trop me demander pourquoi. Éviter le parce que. Pour une fois, ne pas trouver de logique à la vie et à ses mystères. Je t'ai volontairement plongé dans ma vie de la-bas. Tu sais où j'ai grandis, tu sais à quoi ressemble ma maison. Mais le plus important, c'est que tu sais que je suis là …

« Tu ne m'en voudras pas … ? »


En me redressant, je ferme la lampe. A même l'obscurité, je me penche vers l'avant. Une fois encore, nos lèvres se scellent avec douceur …
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeMar 17 Mar - 1:02

Je dois bien avoué que de la sentir réagir comme tel face à ma présence, m'amuse quelque part. Elle cale son visage contre ma joue, ce qui a pour effet de me détendre complètement et me faire ressentir un bien être qui m'avait depuis trop longtemps, échappé. Ses mains contre les miennes, je la serra un peu plus contre moi et ce, avec douceur. Comme une fleur fragile qui pourrait se brisé sous le moindre coup de rafale. Pourtant, Damara est une femme forte, c'est évident. Elle a sûrement des faiblesses, mais qui n'en n'a pas? Le silence s'installe, mais pas celui qui est pesant et gênant, mais plutôt celui qui est apaisant. L'absence de mots signifie parfois bien plus que la parole. Je lève les yeux vers elle sans pour autant bouger de ma position. Les paupières closes, elles les ré-ouvrent en penchant la tête en arrière. Je me laisse alors bercé par sa voix.

Écoutant attentivement son histoire, j'en apprends un peu plus sur elle. Une chose est sûr, j'ai contre moi une femme cultivée et bien éduquée. C'est déconcertant de la savoir ici alors que sa passion est l'histoire. Mais j'observe qu'elle a à peu près suivit la même procédure que moi. Changer de mode de vie, en espérant une guérison. Partant un peu dans mes pensées, je suis extirpé par ses mouvements. Face à moi, elle m'enlace le cou de ses bras fins tendis que je fis la même chose autour de sa taille. Mes yeux plantés dans les siens, je la regarde sans rien dire, de peur de brisé une certaine magie, celle qui est née grâce à l'étincelle commit par le choc de nos vie. Je la sentis frissonné, instinctivement je la serra contre moi, logeant sa tête dans mon cou. Le temps passe et nous ne bougeons pas. L'un et l'autre trouvant un réconfort et un bien être auprès de nos corps et nos présence. Unis. Elle finit par se dégager pour aller éteindre le radiateur, m'entraina vers son lit, allumant la lampe et tira de sous le matelas une valise.

Elle y sortit pas mal de feuille. Monuments Historique Grec, certains objets aussi, ainsi que des photos. J'ai face à moi sa vie entière, ses souvenirs, son passé et peut-être son futur renouveau. Délicatement, je parcours tout ceci. Observant Damara petite fille, belle comme un cœur auprès de ce qui devait être son père, un sourire aux lèvres qui exprimait une joie sans pareille. Intrigué comme un gamin ayant trouvé un coffre fort, je continue ma « conquête » vers le pays, ses racines. J'observe ce qu'il me semble être l'Acropole. Ensuite j'ai face à moi, la jeune femme avec dans les bras une petite fille. Ayant écouter attentivement son histoire, ça ne pouvait être son enfant. Quelle qu'elle soit, elles devaient êtres assez proche. Il suffisait simplement de voir le regard pétillant qui les liais pour le comprendre. Je ne pus m'empêcher de ressentir un certains respect envers elle. Car c'est en cette instant que je compris à quel point...

« C'était dur de partir de chez moi la première fois»


...et de quitter tes proches, ceux que tu aimes, ceux qui constitue ta vie. Tout lâcher pour venir ici, dans un pays froid et triste. Seule... Bien sur tu as Athis, mais ce n'est pas pareil. Moi aussi j'ai quitter mon pays, seulement, plus rien ne me rattachais à lui, mais ça tu ne le sais pas encore. Je n'ai pas eu comme toi ce lien si soudé avec mon père. Jamais. En regardant une nouvelle fois les photos, je ressentis cette fois la nostalgie qu'elle devait avoir à chaque fois qu'elle les observait. Pincement au cœur... Les retrouvera-t-elle un jour? Je l'espère pour elle... Mais de l'imaginer loin de moi me renversa le cœur dans tout les sens. Mais bizarrement, sa vie étalée devant moi m'enivre. Me rends... autre. Voir aventurier. Si c'est ça ta vie Damara, je m'y plongerais volontiers dedans, et ce, tête la première, ta main dans la mienne.

Elle finit par tout ranger, tendis que doucement je m'allongea sur le dos. Elle ne tarda pas à me rejoindre et à poser sa tête contre mon torse. Je la serra alors un peu contre moi, passant ma main sur ses courbes et ce, avec douceur. J'avais encore les images de son chez soi en tête, le soleil, les sourires, la convivialité... tout ce qui m'avait manqué dans mon propre pays et surtout parmi les miens. Un sourire étira mes lèvres. La situation est quelque part, amusante. Tout est si simple avec toi. Rien de compliqué, tout n'est qu'évidence. Je suis bien avec toi... C'est toi que je veux près de moi, et ce le plus longtemps possible?..

« Tu ne m'en voudras pas...? »


Je redresse légèrement la tête tendis que la lumière s'éteignit. Et c'est dans une explosion intérieur que j'accueille tes lèvres. Douceur et apaisement, j'oublie absolument tout. Mon cœur accélère sa cadence, tendis que mes bras se referme sur toi. Je sens un frisson me parcourir le corps entier sous l'effet de ce baiser si... beau. Je me recule légèrement pour mieux te regarder. Front contre front, nos regard planté l'un dans l'autre, ma main viens caresser ta joue et caler une mèche de tes cheveux derrière ton oreille. Quelques instants, juste le temps que je prenne bien conscience de ce qu'il m'arrive. Les faibles rayons me laissent juste assez de lumière pour te voir. Je sens mon cœur battre de plus en plus vite, au rythme d'un cheval au galop. Je me sens si fébrile et enthousiaste. La fièvre monte et délicatement je reviens joindre mes lèvres aux tiennes. Cette fois je les entrouvrent pour y rejoindre ta langue que je sens timide, mais qui finalement abdique. Ce contact est si doux et plaisant. Le bien être me gagnant de seconde en seconde je viens te serrer un peu plus fort, pour enfin te faire basculer sur le côté, mon corps juste au dessus du tiens. Me tenant sur mon bras droit, mes lèvres viennent embrasser le coin de ta bouche, descendent le long de ta joue pour finir dans le creux de ton cou que je viens mordiller avec taquinerie. Déclenchant au passage des frissons, je te taquine cette fois avec ma langue pour de nouveau jouer de mes dents sur ta peau. Tu possède un goût bien plus délicieux que je n'aurais pus le croire. Tout en toi me fait chavirer et me comble d'une agréable chaleur.

Je sens la fièvre nous gagner tout les deux. Espoir tu nous a eu, l'envie prend le pas sur la raison. C'est la première fois que je touche une femme depuis Marie...la première fois que j'embrasse et câline une personne du sexe opposée. Et j'avais oublier à quel point c'était agréable... surtout avec toi. En particulier avec toi. Le truc c'est que je me rends compte en cet instant que mes ressentis sont bien différent de ceux que j'avais eu avec Marie. Plus intenses... Plus profond, plus liés?Je ne sais pas, juste que tout est différent. Ma main gauche vient caresser ton ventre puis ton flanc. Je dois avoué le tissus me gêne un peu, j'aimerais sentir ta peau contre la mienne, retrouvé cette complétude. Et je sens... je sais, que c'est avec toi que je la retrouverais. Remontant le long de ta jambe, ma main se faufile sur ta cuisse. Je frissonne moi même a se contact. Je reviens vers tes lèvres que j'embrasse avec une certaine passion. Me calant entre ses jambes, je dépose doucement mon corps sur le sien en me surélevant légèrement. Tout mes gestes sont effectué avec douceur et délicatesse, comme si j'avais cette peur qu'elle se brise entre mes doigts.

Le souffle écourté, je me stop directement. Calmons nos ardeurs et ne précipitons rien, tu va lui faire peur bordel. Mon front contre le sien, je lui murmure doucement :

« Excuse moi, je vais trop vite »


N'oublie pas qu'elle a perdue son compagnon et qu'elle n'a pas forcement envie que tu la touche comme ça. Soudainement j'ai comme un sentiment du culpabilité qui remplace cette envie et ce désir de « la posséder » toute entière. Pourtant Damara je te jure que je te respecte. Je ne sais pas si tu sens mon coeur battre comme jamais contre ma poitrine, et ce, non pas qu'a cause de cette fièvre qui nous enivre tout les deux, mais aussi parce que ta personne commence à me rendre dingue et surtout à me conquérir. Entièrement. Devenir ivre de toi, accro à tes yeux et ta voix, ne plus pouvoir me passer de ta personne. Voilà ce qui est entrain de se produire. Tout mes gestes ne sont pas commit pour répondre à des besoins... mais pour... nous rendre heureux et enfin comblés...

Mon corps toujours contre le tiens, je viens embrasser ton cou puis de nouveau tes lèvres, pour descendre sur ta tempe. Si tu me veux... Un seul signe de ta part me suffira...

Je t'aime..?
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeMar 17 Mar - 2:47

L'instant présent est un moment que j'ai souvent redouter. Mais c'est en même temps voulut quelque part, ni lui et encore moins moi, pouvons y faire grand chose. Voir rien du tout. Je réagis indirectement à son baiser, plutôt le coeur qui s'emballe à l'intérieur. Comme si c'était la première fois qu'un homme touchait mes lèvres. D'accord, il n'y a eu qu'Anthony mais je ne devrais pas sentir un moment de '' stresse ''. Surtout lorsqu'il me fait basculer sur le dos. J'ai certes, envie de passer ce moment magique avec lui, mais en même temps ça me fait peur. Et je suis tout bonnement incapable d'expliquer pourquoi. Pourtant, ses mordillements, me font rires mais ses gestes sur ma personne me cale un peu. Non, il ne va pas trop vite. C'est juste moi qui n'ai pas l'habitude, plus l'habitude … Une sensation désagréable me tord le ventre, comme si c'était une erreur. Dieu sait que ça ne l'ai pas. Pourquoi je réagis comme ça alors ? Comme la bête adolescente lors de sa première expérience. Je me trouve stupide et apeurée pour un rien. Ce n'est que Lui. Lui que je me suis promise sans le dire, d'aimer.

Ce ne fut que lorsqu'il s'excusa, que je compris qu'il n'était pas apte à aller rapidement. Ce qui d'un côté, me soulagea d'un poids. Passer d'un coup, enfin, je me comprends, ce n'était pas vraiment dans mon attitude. Mais qu'importe aujourd'hui, puisque tu es enfin à mes côtés. Rien ne doit nous bloquer, même pas le fait que ça me fait peur. Amertume, je le vois s'éloigner un peu, un peu trop à mon goût. Même s'il est toujours sur moi, j'ai comme l'impression du jeu du « fuis moi, reviens moi » continue, même si ce n'est pas vraiment la même situation. Il ne suffirait que de le rassurer. Le rassurer de quoi? Que je redoutais cet instant mais que je le voulais ? Mes esprits se perdent quand il revient me voler un baiser. Je ne doute pas de ce que tu attends de moi en ce moment. Un signe, un fait que je sois certaine de moi. De nous. Mais surtout de Toi. Peu sûre de moi mais n'hésitant pas, je glisse mes mains dans son dos. Le coeur battant la chamade, je ne comprends pas pourquoi je réagis comme ça. Un corps étranger, pourtant si convoité … Je … Murmure :


« Σ' αγαπώ. »


Au même moment, je me redresse légèrement sur mes coudes pour saisir une fois de plus ses lèvres. Une fraction de seconde, le temps que je me laisse retomber sur le matelas. Soupirant, je l'agrippe timidement par le cou pour le tirer d'avantage vers moi. Comme si il n'était jamais assez proche. Je sentais ma robe remonter, un peu embêtant quand je savais qu'à tout moment, il pouvait y passer sa main pour la monter encore plus. Oui, je suis assez pudique mais quand même … Dans le noir. Souriant, je me redresse en forçant par la même occasion mon vaillant chevalier à en faire de même. Lui murmurant un : «  Désolé …  ». Pas désolé, c'est finis mais désolé parce que … Voilà. Debout à côté de mon lit, je m'avance vers mon armoire d'où je sors un vieux t-shirt que je dépose sur le radiateur. En attendant, j'enlève sans effort ma robe par dessus ma tête. La crise des sous-vêtements ne durent que quelques secondes, le temps que j'enfile mon vêtement. M'arrivant à mi-cuisse, je sautille vers Luka en me lançant à peine sur le lit. J'arrive à me stopper net - ou peut-être avec son aide ?- sur son ventre. Mes mains de part et d'autre de sa taille, je ne peux m'empêcher de rire bêtement. Assise à même son bas-ventre, je le fixe comme si je venais de découvrir une nouvelle espèce d'oiseau.

« συμπαθώ το χρώμα των ματιών σου »


Ce vert émeraude, ce qui m'avait déstabilisé en un coup de foudre. Fraction de seconde. Tu ne t'en rends pas compte, je le sais. Parce que tu te lèves tous les matins en te regardant vite fait dans le miroir en te disant qu'au final, ce ne sont que des yeux. Les cheveux en bataille mais qu'importe, tu ne dois plaire à personne. Mais même mal raser, tu es comme ses hommes qu'on montre dans les films. Séduisant mais qui ne s'en rend pas compte ou qui s'en fiche. Passant ma main dans ses cheveux noirs, elle descend vite vers sa joue. Me rapprochant à nouveau, mes lèvres contre les siennes. Inconsciemment, je sens ses mains se promener un peu plus sur mes flans, dos, … Mais qu'importe puisqu'au finale, je m'y habitude. En m'écartant un peu, je lui offre un nouveau sourire avant de me laisser tomber en douceur sur le dos à son côté. Les jambes fléchis et serrées, je pourrai rester des heures à te regarder.

Le blizzard frappait avec rage contre la fenêtre. Mais même ce froid, aussi glacial soit-il, n'aurait jamais pu me refroidir. On entendait d'ailleurs, le sifflement du vent souffler sur les terres non fertiles. J'ai déjà hâte de savoir si oui ou non, il y aura ce manteau de neige, demain matin. Dans tous les cas, je sais que je serai dans ses bras ...
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeMar 17 Mar - 4:32

Et apparemment, j'suis pas le seul à avoir la trouille de passer l'étape de l'union corporelle. Ses mains dans mon dos, bien qu'elles me font frissonner sont incertaines. Lorsqu'une personne est tendue, c'est détectable. Surtout que j'ai appris à reconnaître les signes à l'armée. Et les tiens ne trompent pas. Pourtant, un mot de ta part suffit à rompre toute barrière d'incertitude. En grec certes, mais ce mot là serait reconnaissable entre tous. Tu aurais pus me le dire en Japonais, Russe ou même Latin que je l'aurais compris. C'est le genre de mot que l'ont dit avec une intonation bien spécial. Magique et doux. Timide et sincère. Je sens mon cœur loupé un battement mais je n'eus pas le temps de faire quoi que se soit que ses lèvres vient rejoindre les miennes et qu'elle m'attire un peu plus contre elle.

Sage comme tout, je m'appuie sur mon coude droit tendis que mon autre main vient lui caresser en douceur, sa longue chevelure. Je la sens se relevé, je fais de même sans rien dire. Désolé? Hum, je ne t'en veux pas, comment on pourrais en vouloir à une bouille d'Ange comme la tienne? Elle se dirige vers son armoire, enlève sa robe -et la je détourne habilement la tête avant de rougir comme une pivoine, genre j'ai jamais vue le corps d'une femme de ma vie- et enfile ce qui semble être un vieux tee-shirt qui lui arrive à mi-cuisses. Elle sauta légèrement sur moi, assise sur mon bas ventre tendis que je fus allongé sur son lit. Je la laisse me fixer à son aise, se demandant ce qui l'intriguait tant chez moi. Encore des mots en Grec... là par contre ma belle j'ai un peu plus de mal à te suivre. Comment veux-tu que je te comprenne si tu ne me parles pas dans la bonne langue. J'émis un petit rire parce que j'étais totalement largué. Mais une chose est certaine... c'est que même si je ne comprends pas la langue, te l'entendre parler est étrangement agréable. Doux et mélodieux, tu m'envoutes.

Nos lèvres de nouveau scellées, je sens mon rythme s'accélérer de nouveau. Sa main auparavant dans mes cheveux, je me sentais comme comblé. Sentiment étrange qui gagne du terrain, de seconde en seconde, de regards en regards, de baisers en baisers. Mon corps agissant avant que je puisses réagir, mes mains viennent effleurées ses hanches, son dos, ses flancs. Sourire désarmant, elle se laisse tombée sur le dos, à mes côté. Je me roule moi aussi en faisant en sorte de me retrouver face à elle. Sourire aux lèvres, mon doigts viens dessiner le contour de son visage, la forme de son nez, de sa bouche, descend le long de son menton avant de venir trouver sa main que je viens joindre à la mienne. Nouant mes doigts aux siens, je viens y déposer un doux baiser dans le creux de sa paume. Ma tête posée sur mon bras droit, j'observais celle qui était destinée à m'avoir probablement dans les pattes pendant... longtemps? Pourquoi la décision est-elle si évidente? Parce que parfois c'est comme ça. On vie et on avance. On fait des rencontre jusqu'au jour où LA personne nous tombe dessus. Et là, c'est une sorte de coup de foudre. Vous ne comprenez pas pourquoi, mais la personne en question arrive à faire éclater vos barrières jusqu'alors invincibles. Damara fait partis de ce genre de personne. Celle qui d'un regard a fait explosé petit à petit chaque briques qui constituaient ce mur de pudeur que j'avais mis tant de temps à construire.

A chacune de ses pensées, je sens mon cœur se gonflé de ce sentiment si bizarre mais si transportant. Je sais que tu as peur Damara, et le pire de tout, c'est que je suis aussi craintif que toi, amis je sais mieux gérer ce genre d'émotion. A sentir ton corps se crispé tout à l'heure, tu n'as pas due laissé un seul homme te toucher depuis Lui. Je souris faiblement... Petite Fleur fragile... Ma Fleur. Je ne suis pas de la même espèce de ceux qui règne dans les ombres des couloirs. Je t'en fais la promesse... Je l'invita à s'assoir, ce que je fis également. Je l'attira d'abord contre moi. Avant toute chose je veux lui faire comprendre que je ne m'échapperais pas...plus? Sur de moi, sur de mon choix. Parfois il vous arrive certaines choses dans la vie, qui vous paraisse comme évidence et qui vous emmène à vous dire « je ne peux pas louper ça, je dois le vivre. ». Alors je le dis, je veux me lancer avec toi. Si nous devons foncés dans un mur, alors soit. Mais je n'y crois pas. Juste en la vérité et la sincérité. Mais aussi au Destin. Il est bien loin le Luka joueur et farfelue. Laissant place à celui confiant, rassurant et doux. Chacun possède ses propres facettes. Les miennes les voici. Caressant sans rien dire ses cheveux, je la redresse pour l'embrasser une première fois doucement, puis c'est en croisant ses yeux que le déclic ce fit. Je ne peux pas... Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre du temps. Toi comme moi avons appris que celui-ci était bien trop précieux et l'idée de te perdre, m'ai affreusement déplaisante.

Le deuxième baiser que je te donne est fiévreux et surtout plein de passion. Je viens te coucher cette fois sur ton oreiller avant de te ré-embrasser de nouveau. Ma coquille se craque au fur et à mesure. La confiance en soi est quelque chose de compliqué à acquérir... mais la donner, est plus simple, surtout si cela est sincère et non manipulateur. Appuyer sur mes mains, pour le moment je ne m'amuse que de mes lèvres sur les siennes, descendant le long de son menton pour atterrir dans son cou où cette fois je ne la chatouille pas, mais la taquine de telle manière à ce que des frissons naissent. Je n'épargne pas la moindre parcelle de peau. Ton goût de nouveau vient me prendre par le cœur et me guider vers toi.

Je reprends le risque de jouer de mes mains, encore plus lentement et doucement que tout à l'heure. Celle de droite démarre sur ton genoux, tendis que mes lèvres jouent avec les tiennes. Montant doucement sur ta cuisse, je te sens de nouveau te contracter pourtant, je sens que tu as cette même envie si particulière. Je sais aussi ta crainte... Je viens alors te murmurer, front contre front :

« Détends toi, tout ira bien n'ai pas peur... »


Puis ce fameux mots qui pour le moment, fait office de bloquant dans ma gorge me tiraille les entrailles. J'ai envie de te le dire, comme toi tout à l'heure mais je n'ai pas l'habitude. Je ne le dis pas avec facilité diras-t-on. D'un seul doigt je caresse l'intérieur de ta cuisse avant de reprendre ma course sur ta hanche et remonté en dessous de ton tee-shirt. Je prends mon temps, la peur au ventre qu'elle ne se sente plus à l'aise, que la crainte prenne le dessus. Je ne veux pas l'offenser, si ce n'est pas ce que tu veux, alors dis le moi. Mon autre main se ballade le long de ton bras pour ensuite venir se joindre à la tienne que je plaque doucement à côté de ta tête. Cette fois je me relève légèrement, plantant mes yeux dans les tiens. Le vert perçant le bleue, je te murmure avec toute la sincérité et … L'amour que je possédais...

« Je t'aime... »


Et ce dans un Français absolument parfais. Ma langue natale me manquait et rien n'est plus beau que ce mot exprimé en pur Français. La résonance est plus mélodieuse et plus romantique. Que tu parles cette langue ou non, je suis certain que tu as deviné. Mes lèvres reviennent rejoindre les tiennes avec plus de passion que tout à l'heure. Ma langue jouant un peu avec sa jumelle, je la taquine tendis que mes caresses évolue. Découvrant la douceur de ton ventre, de ta peau, je me laisse porté par la vague d'émotion qui nous entraine à deux. Remontant doucement ton tee-shirt jusqu'en dessous de tes côtes, je viens embrasser tendrement ton ventre et taquiner ton nombril. Arrête moi si l'envie n'est pas là, mais vu a quelle vitesse ta peau se réchauffe... Chacune de mes mains posées sur tes hanches, remontent doucement le long de tes flancs, sentant au passage le bord de ton soutient gorge.

Porté par mes sens, ma bouche remonte vers ton oreille où au passage, j'entends ton souffle saccader , commençant à s'accélérer au fur et à mesure des ressentis et des sensations.

Murmure bercé par le souffle du vent, langage poétiquement Français :

« C'est... Toi que je veux... »
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeMar 17 Mar - 18:02

Et si tu n'étais qu'un rêve, une simple illusion de mes désires enfuie ? Et si les écris s'étaient trompés de ligne ? Je me pose trop de question et même si cela se voit comme le nez au milieu de la figure, je ne peux m'empêcher de retomber sur terre avec une violence sans choque. Je t'aime … Ne sera jamais un mot inventer par les vents, peut-être par un ange. Dans ce cas, cet ange est plus que réel, il est humain. Et tellement « accrochant ». Je me vois prendre le chemin d'un univers qui n'existe pas dans ses lieux. Un endroit que tous le monde bafouille par leur mots perdus, les gestes honteux et insultants. Où ils se lient pour quelques heures, presque une nuit. Pratiquement vôtre, ils s'offrent sans gêne, détruisant la réelle version du « Toi et moi ». Ils s'aiment un instant sans s'aimer. Se mentent, se trompent. Se jouent des conséquences. Ils s'unissent par envie et par péché qu'ils n'ont pas peur de provoquer. Je ne veux pas de ça, tu le sais. Je ne veux pas faire la même erreur que les autres avant nous, pas juste quelques heures. Pas juste une nuit. Je t'aime, résonne encore en écho. Moi aussi. Délivrant le cénacle de son théâtre fermé, le vent est ma berceuse, nos souffles, ma voix. Je pourrai chantonner mille et une mélodie, jamais elle n'égalera celle de ton cœur. Ni ses notes que tu joues de ma peau. Plus elles sont aiguës, plus le grave s'active dans son entre. Libérant une chaleur inconnue parsemée de frisson, la gorge bloquée par un hoquet de surprise. Ne me prend donc pas en traitre! Souriant de le voir prendre en cause mon mal aise. Je prend un peu plus confiance en nous, en tes gestes. J'avais beau connaître tes habitues, tes moindres pas, c'était la première fois que je décelais ça. Tout en douceur, cela va de soi. Je n'en aurai jamais douté de toutes manières.

« .. Que je veux ... »


M'agrippant, tournoyant comme un oiseau sauvage. T'apprivoiser avec le temps, t'embrasser avec le vent. La liberté n'a donc aucun prix pour toi ? Parce que pour moi, elle n'en a aucune si tu … n'es pas là. Alors prend moi mais sans m'enfermer entre les barreaux d'une cage d'or. Je n'en voudrai pas. Emprisonne moi juste dans le creux de tes bras jusqu'à la fin de mon existence, si tu le souhaites. Les mots ont pour effet d'éveiller une partie plus « intime », lorsqu'on sait lesquels utiliser. Par le souhait de possession, il y a aussi le côté libre de choix. Le mien est déjà fait. Fait moi Silence et Violence. Mes mains se glissent sur ses épaules par dessus sa chemise. Frêle sur mon lit, fragile mes lèvres de nouveau sur les siennes, je ravale ma salive en déboutonnant sans précipitation ce qui me séparait d'une source de chaleur rare. A peine était-je au dernier bouton, que je me disais que finalement mon apprentis devenait mon acolyte. Chassant toutes barrières qui me bloquait à lui, la chemise termina sa journée sur le sol. Découvrant plus en profondeur les traits que m'offraient le peu de lumière, j'observais avec attention les vestiges qui ne tarderaient pas à me rendre folle. Sagement, mes doigts glissèrent sur son torse pour revenir sur ses épaules. Le désire de lui grandissait et m'effrayais toujours autant. Mais qu'importe, le bon vouloir prendra le dessus un moment ou un autre.  Σ' αγαπώ. On se rend compte à certain moment que l'opportunité d'être heureux arrive lorsqu'on ne s'y attend pas. Encore un mystère, comment être heureux? En le voulant, tout simplement. Serrant mon emprise sur ses épaules, je le tire vers moi. Renouant nos lèvres, son ventre sur le mien me donnait encore plus la fièvre, encore plus chaud que le propre soleil lui même en pleine période de canicule. Comment dois-je faire pour atténuer une chose incontrôlable ? Succomber.


« Tu m'as déjà … »


L'ascension continuait à une allure respectable. Alors que dehors, ça faisait rage. Que tout cela soit à jamais graver entre nos lignes de vies. Je tremble de bonheur d'être ainsi, délicatement nouée à ton destin. Et pardonne moi à l'avance si je venais à trop t'aimer. Pardonne moi, de quitter la réalité, de partir à ton côté, explorer de nouvelles terres. Celles qu'on appelle : Amor , chez mes voisins les Latinos. Timidement, j'enlève mon t-shirt déjà remonté. Personne n'est parfait, je ne me considère pas comme un modèle, je suis juste bien dans ma peau. Ca m'est suffisant. Mais toi, tu aurais pu être l'un de ses vestiges prestigieux de l'ancienne Grèce. Un homme sculpté à même le marbre. Fragile mais si fort dans son allure et posture. Devine ce qui tombe … Les quelques bracelets à mon poignet jouent entre eux quand je bouge. Et je devine que la neige en fait de même. J'ai froid en ayant chaud. Dans l'harmonie de l'instant, mon bassin contre le sien, me montre à quel point il était Homme. Je n'irai pas plus vite que toi, mais si ça devient insoutenable, prend donc la peine d'aller de l'avant. Avant moi. Je ne serai pas loin derrière. Mais comment dois-je faire ? Laisser parler son cœur …


« Je n'ai plus peur. »


Chantant à tue-tête, l'oiseau s'envola loin vers le Jardin d'Eden. Où tout était si calme et reposant. Alors que moi, j'étais prisonnière entre ses ailes. S'il te plait, ne me laisse plus jamais seule, à t'attendre … Emmène moi ailleurs, là où personne ne pourra nous trouver, là où seul le bonheur est péché. Là où seul nos cœurs seront liés pour l'éternité. Respirant profondément, je laisse ainsi vaguer, l'oiseau en liberté sur les territoires que peuplent les courbes de mon être.

Fais moi rire,
Embrasse-moi.
Mais ne m'abandonne pas …
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeJeu 19 Mar - 1:35

A l'écoute de mes mots, tu t'accroche à moi. Nos cœurs battent à l'unisson de nos sentiments. Je sens mon sang bouillir d'envie d'elle, de tout simplement sentir sa peau contre la mienne. Mes sens en éveille, je suis aux aguets de la moindre de ses réactions, de ses craintes ou de ses envies. Tes lèvres viennent retrouvées les miennes dans un baiser qui mélange tendresse et passion. La sensation qui se creuse dans chaque recoin de mon corps était inconnue, nouvelle. Et quel plaisir de la ressentir au fin fond de soi, surtout lorsque l'on sait qu'elle est provoqué par ta présence. Je ne m'attendais a rien et surtout pas à toi. Mais quelle bonne surprise... Je ne crois au hasard que pour très peu de choses, mais il est certain que ce n'est pas lui qui a agit ici. Car si c'était le cas, notre histoire n'aurait pas la même magie que maintenant. A croire qu'il fallait que nous passions tout deux par les ponts des douleurs, pour enfin atteindre les rives d'un bonheur inattendu.

Je te sens déboutonnée ma chemise et je te laisse faire en te regardant droit dans les yeux. Arrivé au dernier bouton je m'empresse de l'enlever et de la jeter à terre. Tes mains sur mes épaules et sur mon torse, me font frissonner. Je ronronne de bonheur, un demie sourire aux lèvres. Lorsque tu as finis ton exploration visuel, tu me serres contre toi où nos lèvres se retrouvent et où cette fois, mon ventre rencontre le tien. Accrochez vous les amis, l'effet est immédiat. Un feu incandescent me consume aussitôt. Je me sens ivre de toi, j'ai ce besoin comme un accro à besoin de sa drogue. Je t'ai déjà... Alors je te veux encore plus. De tes ongles jusqu'à ta chair, de tes pensées jusqu'à tes souvenirs, de ton cœur jusqu'à ton âme. Absolument tout. Partagé ta vie, me levé au matin avec toi dans mes bras, m'endormir en te caressant doucement les cheveux et te murmurant à quel point tu me consume et m'hypnotise, partagé ta vie de là bas, vivre avec toi les milliards de secondes qu'il te reste à respirer. Seul ta présence et... cet amour que tu m'offre me suffira. Je n'ai pas besoin de plus.

Je me surélève pour que tu puisse enlevé ton tee-shirt, j'entends aussi tes bracelets tombés... Cette fois c'est à mon tour de m'émerveiller. Courbes absolument parfaites, courbes de femmes, je sens mon cœur s'emballer face à tant de beauté et de douceur, logé en une seule et même personne : Toi. Même tes rondeurs féminine me transporte et accentue mon envie de toi.

« Je n'ai plus peur »


Mon sourire s'agrandis. Si tu va bien alors je vais bien. Mon cœur allégé par ton assurance nouvelle, je prends plus confiance en moi. Me serrant contre toi, je viens t'embrasser avec douceur puis avec plus de profondeur et de conviction. Le jeu des sens et de l'envie continue sa course, avec toujours autant de timidité mais aussi d'impatience au fond. La nature suivant ses lois, ma partie plus intime commence à s'éveiller doucement, tendis que je sens ta propre source de chaleur s'accentuer. Mes mains se font toujours aussi douces mais plus sûr d'elles et de leur gestes. Passant sur tes hanches pour remontées dans le creux de ton dos, je sens ton corps se cambré par réflexe mais aussi parce que ses sens s'éveille en même temps que les miens. Ma langue taquine la tienne, avant de descendre directement dans ton cou où je reviens goûter à ta peau. Mes mains se dirigent en douceur sur ton ventre et montent avec prudence, effleurant ton soutient gorge que je viens dégrafé. Il rejoins ma chemise en peu de temps. J'accueille une nouvelle partie de toi que je sens gonflé de plaisir, que j'abreuve de mes caresses et par la suite de mes baisers. Je m'y attarde quelques temps avant de descendre sur ton ventre. Avertis moi si jamais je vais trop vite, même si tu n'as plus peur. Je ne veux pas t'effrayer, ni te dégouter de moi. C'est pourquoi tout ces gestes effectué de ma part, se sont fait en douceur, amour et intention.

Mes mains s'insinue dans le creux de tes cuisses pour remonté le long du seul tissu qui te restait. C'est ici que la source de chaleur était la plus incandescente. Je remonte pour y retrouver tes lèvres que j'embrasse amoureusement tendis que j'enlève ton dernier sous-vêtement. Je t'offre toute ses intentions avec tout les sentiments dont je suis capable. Je me sens impatient mais aussi complet. Enfin presque... Fébrile, mes mains tremblent légèrement. Tu m'intimide... tu me fais ressentir tellement de choses à la fois, que j'en suis moi même perdue.

Si je dois passé le reste de ma vie avec toi, alors je me sens capable de tout plaqué ici pour te suivre. Je l'est bien fait avec mon propre pays, alors l'Allemagne et sa prison... Aucune difficulté. Et puis je serais avec toi, le seul point essentiel et central qui commence peu à peu à fleurir dans mon existence. C'est tout ce dont j'ai besoin. Et c'est en cet instant que je prends conscience de tout ce que tu représente. Surpris mais agréablement, je ne me vois pas sans toi. Toutes ses semaines à se chercher, s'éviter, se sentir, se fuir pour enfin s'unir. Je sens une sorte d'explosion, de déclic en moi, qui me donne le nécessaire de confiance pour continuer mes gestes t'abreuvant d'un plaisir que je te fais redécouvrir.

Mes lèvres descendent de nouveau, passe entre tes seins, descend sur ton nombril, puis encore plus bas. Là où tout tes sens s'éveille au seul toucher de ce lieu. Jouant de ma langue, je viens te goûter et ce, pour t'éveiller. Doux nectar, je m'en délecte. Mes mains se font joueuses avec les tiennes et le reste de ton corps. Je te pousse à la tentation, comme le serpent persuasif, à pousser Ève à croquer la pomme. Sauf que ce n'est pas dans de mauvaises intentions, bien loin de là. Ton importance à mes yeux est déjà bien étendue.
Continuant mes taquineries, je remonte juste au bon moment, là où l'envie est à son maximum. La crainte mais aussi l'impatience de l'union charnelle me gagne. Mon souffle aussi saccadé que le tien, front contre front, je suis tiens.

Si la vie nous le permet, je te bercerais de mes bras, te transportant jusqu'à mes racines où je te ferais connaître là où j'ai grandis. Certes, mon passé n'a rien de glorieux et j'ai pas de quoi m'en vanter. Mais je veux que tu saches tout de moi. La pudeur envolée, je veux que tu fasses... partie intégrante de ma vie. J'ai hâte de tout ça, hâte de continuer se semblant de chemin avec toi, nos mains liés comme en cet instant même. Le moment que l'ont peu qualifié d'ultime est proche, tremblant de mon être entier, je t'offre un dernier sourire, attendant ton feu vert.

Le monde qui nous est offert, propre à nos être unis par les liens du passé mais aussi du futur, nous attends. Ta seule compagnie me suffit. Je serais la pluie et le soleil, nourrissant de son eau et de ses rayons, la jolie fleur que tu es.
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeJeu 19 Mar - 3:16

Je ne sais plus si je dois t'aimer ou te haïr. Je ne sais plus si tu es l'homme ou l'animal. Me mettre à nue à même l'obscurité n'offre qu'un spectacle sans mensonge aux vents. Parce que notre tout est si peu mais déjà suffisant. Je ne me pose pas de question lorsqu'il agit. Je le suis. Je le suis jusqu'au moment où, trop bas, mes doigts accrochent furieusement le drap. Au moment où, inconsciemment, je me cambre d'une affreuse douleur qu'on appelle « plaisir ». J'ai pu retenir mes plaintes au fond de ma gorge mais cette fois-ci s'était trop. Trop pour retenir ce son qui aurait pu déchirer la nuit. Ce n'est que lorsque tu remontes à moi, que je me rends compte que je tremble, le poil hérissé. Une sensation de froid parcourant toute ma peau pourtant, protégée par tienne. Le vent glacial n'est pas coupable de ce coup hibernal, tu es le seul fautif, mon amour. Fermant un instant les yeux, son souffle se noue au mien. Mes lèvres retrouvent les siennes. Laisse-moi, pour ce soir, le rôle de la créature blessée. Qui découvre ce que c'est d'être soigner avec douceur. Mais ne joue pas le chasseur, ni le soigneur. Encore moins l'attentionné. Ni l'homme au grand coeur. Joue le rôle de l'homme, de Toi.

Ouvrant les yeux, une sensation étrange. Mais qui ne provenait pas moi et qui aurait certainement eu raison de ma peur, de mon angoisse. Elle venait de toi, de ton envie de moi. Bloquée sous son corps, les tiraillements de l'ennuie, de l'agacement éveillait la précipitation. Du moment où, le « en elle » pour un homme prenait tout son sens. Gênée par cette pulsion, je me consolais au creux de son cou. Pas de peur, juste de l'étonnement. Cependant, la curiosité ne me prenait pas. Préférant restée accrocher comme un diable à sa chair, c'est toi l'aventurier entre nous. Même si c'est moi qui vient de loin. M'enfonçant un peu plus dans mon oreiller, il avait prise sur la moindre parcelle de ma peau. Libre accès à mon coeur. Les genoux fléchis, son bassin coincé entre ma chair, je tire mon visage vers l'arrière lui laissant choix de ma trachée. Portant mes mains sur mes yeux, ce n'était pas un jeu. Je n'ai jamais été joueuse sur ça de toute façon. Frottant délicatement, je me réveille un peu. Sans me redresser, je loge mon visage dans le creux de son cou. Du bout des doigts, je frôle ses flans, le creux de ses reins … Le bord de son dessous. En béton armé, je ne m'ose pas franchir plus bas. Déplaçant légèrement mon bassin à cause d'un mal, l'effet a plus de pression. De nouveau bloquée, je cesse tout mouvement. Comme si je craignais de réveiller encore plus la tentation. Pourtant, c'est ce qu'il voulait que je fasse d'une certaine manière. Prenant sur moi, je redresse mon dos en prenant appuis sur mes mains. Gloussant de surprise, c'était encore pire.


« Δεν θα υπάρξει κανένα κακό… »

L'humour n'a pas perdu le chemin. Pourtant, je prends vite les marques et les aptitudes. Lui offrant un sourire, j'invite mon autre à prendre appuis un instant sur le lit. Pendant que, hasardeusement, je cherche le moyen de le libérer de toute gêne. Un nouveau vêtement atterrit sur le sol. Alors que dans mon élan, je m'agrippe à son cou en me laissant tomber. Seul son dernier sous-vêtement restait, me « protégeant » encore un instant. Du lieu où les amoureux aiment se donner rendez-vous. Où les femmes s' épanouissent et où les hommes s'activent. Chacun, l'un pour l'autre. Je t'aime, alors silence dans le noir. Timidement, je viens chercher ses mains, tiens-moi les hanches, mon amour. Et ne doute pas de nous. Parce que si tu le fais, je te suis. Un seul mouvement a suffit pour me blesser, un seul mouvement a suffit pour me tuer. Le cœur s'accélère, de peur, d'envie. De tout. Ma voix hésite à gémir sous les pressions. Je comprends pourquoi l'enfer est en bas et jamais en haut. Le corps réagit étrangement, c'est comme s'il aurait envie que je rentre le ventre au maximum pour limiter les frôlements. Et que je le libère pour en profiter pleinement. έχω την επιθυμία αυτού …
D'un murmure à l'oreille :


« Je crois que Cupidon y a été un peu trop fort dans sa dose … »


Mon amour, un jour, toujours. Pardonne-moi de ne pas oser t'offrir ce côté un peu fourbe et sauvage que je ne connais pas. Ma main glisse dans son dos, retraçant parfaitement la ligne de sa colonne. De nos corps nait une chaleur insoutenable, fait attention à ne pas te brûler. Remontant vers ses épaules, mes ongles s'enfoncent. Mauvais mouvement, nouvelle pression. Moi aussi, je t'aime. Je sais que je te fais souffrir du martyr, pardonne-moi. Serrant son bassin d'avantage pour éviter qu'il ne bouge trop, de peur de combler un vide. Fais-moi tienne, ne m'apprivoise pas, chasse-moi avec toute la douceur dont tu disposes. Promis, je ne joue pas. J'ai juste envie de savoir jusqu'à quel point, tu es capable de me laisser te serrer, alors que je pourrai aussi te libérer. Face à nos envies, prend en chasse ce qui se dresse entre toi et moi. Je n'aurai pas peur, j'appréhende juste un peu. Entre deux souffles :

« S'il te plait ... »


Je me meurtris aussi bien que toi, mon amour. Enivre-moi encore plus. Mes lèvres glissent dans son cou, alors que mon ventre se redresse et se percute contre le sien. Soupirant, je lâche un instant prise, fermant les yeux, écoutant attentivement les moindres battements de son cœur. Le vent a déjà emporter nos je t'aime …
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeVen 20 Mar - 1:32

Me libérant de mon pantalon, j’ai bien compris que tu avais capté mon envie. Mais ne t’en fais pas mon ange, je maitrise mes pulsions, tout simplement parce que je ne suis pas l’un de ses sauvages où seul l’envie de se satisfaire est présente. Non, je ne suis pas comme eux. Je me repositionne au dessus de toi, ma pression contre ton bas ventre enflammé. Me bloquant entre tes jambes, j’obéis et ne bouge pas… mais je sens l’envie de possession se faire plus intense aux creux de mon bas ventre. La mâchoire serrée, je me crispe. Douce douleur de plaisir, je sais que tu retarde l’échéance. Je te suivrais, je te montrerais que je ne suis pas de ceux qui n’attendent que ça. Un peu fort dans sa dose ? Et pas qu’un peu j’dirais. Il a même mit plus que la dose normal. On en est même submergé. Regarde nous, nous ne savons plus où donner de la tête tellement les sentiments sont intenses et immenses. Tout à commencer par un regard et une sorte de « coup de foudre », puis nous n’avons cessé de nous fuir et nous chercher, ce qui nous a entrainés à accumulé cette envie et ses sentiments si particulier. A tel point qu’a ce jour, les libérant sans retenue, ils nous submergent et nous rendent ivre de bonheur.

Mon ange, je t’emmènerais n’importe où si tu me le demande, tant que je suis à tes côtés. Ta main le long de ma colonne vertébrale me fait frissonner violemment, et ce d’un plaisir me sautant au cœur pour l’y mordre. Et la je me crispe d’avantage. Mauvais mouvement de ta part, qui nous éveille ensemble. Tes ongles se sont enfoncés par la même occasion dans mes épaules, ce qui me montre que tu l’as ressenti aussi bien que moi. Ce désir nous appelant à tue tête de l’autre côté du rivage. Je te prendrais la main et te guiderais mon ange, partout où nous irons. Serrant plus ton emprise autour de ma taille, nos désirs collé l’un à l’autre me fait souffrir de martyr, je l’avoue. Mais je n’abdiquerais pas, parce que tu as décidé que ce n’était pas le moment. Je me ferais tout en douceur. Je prendrais soin de toi comme un tigre prend entre ses pattes avec délicatesse, le papillon de la nuit que tu es. Je te tiens entre mes mains comme je tiendrais du cristal. Je t’aime tant, si tu savais… J’ai cette forme de douleur au creux du ventre. Cette douleur qui mélange plaisir et envie, amour et prise de conscience. La prise de conscience que tu es entrain de prendre une importance considérable dans mon existence et tout ça me dépasse.

Je suis un homme… pourtant je ne corresponds pas à ce cliché que l’on nous donne : sur de nous et le ‘je m’en foutisme d’avec qui je couche’. Je suis tout le contraire. En cet instant même, je suis parfaitement conscient que le moment où nos corps s’uniront est proche et ça me terrifie quelque part. Pas cette peur qui tétanise, mais l’appréhension mais aussi la crainte de mal faire. Et surtout de te faire mal. Pourtant, je sais qui je suis. Un homme doux et tendre malgré ses airs distant et froid. J’suis pas une brute genre grizzli, loin de là. Nos envies prennent de l’ampleur à chaque seconde passée l’un contre l’autre. Ta peau contre la mienne, surchauffe. Les battements de ton cœur s’affolent avec le mien. Bien qu’elle me tiraille les entrailles, je ne bouge pas, t’embrassant le cou et les lèvres avec tendresse. Le vent souffle fort dehors, se heurtant avec violence contre les vitres. J’imagine sans peine le froid qu’il devait faire, mais qu’importe. Toi contre moi, c’est tout ce qui m’importe.

Je me délecte de la couleur de tes yeux et même avec cette envie intense, je passerais ma nuit à te regarder. Pourquoi avoir mit tant de temps à te mettre sur ma route ? ma main vient doucement caresser ta joue, tendis qu’un demi sourire s’affiche. La douleur du plaisir m’enchaine pourtant, mon envie hurle de te rejoindre pour qu’enfin elles s’unissent et explosent ensemble. Je vois à ton visage que tu es aussi torturé que moi, mais je ne cherche pas à comprendre les raisons du pourquoi tu retarde cette échéance. Surement pour les même que moi. Mais aussi, de cette manière je peux me rendre pleinement compte de mes sentiments à ton égard.

« S’il te plait… »

Murmuré entre deux souffles, j’en ai l’estomac qui chavire. Tu m’implore de venir taire notre envie qui nous lacère de plaisir. Tes lèvres glissent sur mon cou, me tirant une série de frissons lorsque je sens ton emprise se relâcher. Alors… voici le moment tant redouté mais à la fois tant attendue. Me détachant de toi l’espace de quelques secondes, juste assez pour me défaire de mon sous vêtement, pour ensuite revenir vers toi, corps contre corps, cœur contre cœur. Mais lorsque mon envie effleure la tienne, je sens déjà les palpitations et mon corps réagis au quart de tour. Leger frisson, je déglutis. Appréhension, je ne veux pas te faire de mal et je promets que ce ne sera pas le cas. Laisse-moi juste le temps de prendre conscience de ce qui nous arrive… Je viens te rejoindre mon ange, là où Adam et Eve ont succombé à la tentation, la notre. Mais surtout;, je viens te rejoindre sur les contrées qui peuplent ton cœur pour venir m’unir à toi
Je plante mes yeux dans les tiens, sans fléchir. Je sens bien que tu me cherche du corps, du bassin… Patience mon ange, je viens à toi…

« Je ne te ferais aucun mal… je te promets que tout ira bien… mon ange. »

Mes lèvres se joignent aux tiennent tendis que mes mains viennent se loger au creux de tes reins pour mieux te mettre à l’aise. Le moment attendue approche… je sens les palpitations au creux de ma gorge. Tendis que le baiser se fait plus passionné, je me cale contre ton corps et entre sans forcé en toi. C’est là que je retiens un grognement de plaisir tendis que tout ton être se cambre sous le mien. Long frisson de plaisir, je ne m’attendais pas à se ressentis. Mon cœur est au bord de la rupture et mon emprise autour de toi se fait plus importante tout en restant douce. L’envie démarre sa course au galop mais je reste un instant sans bouger en toi, le temps que tu t’habitue à ma présence. Mon souffle saccadé, mes lèvres descendent le long de ton cou pour revenir rejoindre les tiennent.

C’est en cet instant que je commence mes va et vient, essayant du mieux que je pouvais de ne pas aller trop vite malgré ce désir qui me consumait. Chaque allé en toi était un bonheur à l’état pur, un ressentis corporelle que je n’avais jamais vécue jusqu’alors. C’est là maintenant, que je me sens complet, entier… en fusion avec ton Tout. Je te transporte alors vers un monde que l’on qualifie d’interdit. Mes mains se font caresses sur ta peau que je sens frissonnante. L’intensité montant d’un cran au fur et à mesure, les gémissements ne tardèrent pas à se joindre à nous. Essayant pourtant de les bloqués au creux de ma gorge, quelque grognement de plaisir réussir tout de même à m’échapper. C’est enfin que je te fais mienne, dans tout les sens du terme. Ton corps réagit aussi bien que le mien, mon étreinte se fais plus importante comme si tu allais m’échapper dans la seconde qui suivait. Pourtant, tu es bien là, contre moi, assouvissant cette envie accompagnée de la mienne.

Je te porte vers des terres inconnues, où les étoiles brillent même le jour. Le soleil s’unissant à la Lune pour formé l’Eclipse, synonyme de notre union. Continuant mes vas et vient qui se font plus profond au fur et a mesure, la chaleur me consume sans retenue, tendis que le plaisir gagne chaque parcelle de mon âme. Tout n’est que délice et paroxysme. Union exceptionnelle qui me déconcerte plus que jamais, je n’aurais pas crus ressentir ce sentiment qui m’était jusqu’alors inconnu. Alors qu’au bout d’un certain moment déjà, je sens l’envie atteindre l’échelon final, mon corps se crispe de plus en plus sur le tien, voulant te posséder et te faire mienne, plus que jamais.

Ange de mes nuits, porte-moi avec toi, loin de toutes ses illusions, où tout ce bonheur sera réalité, fruit de notre union.

Le moment est proche… emmène moi avec toi.

Je t’aime.
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeLun 23 Mar - 1:28

L'envie est sage, l'envie est corporel et intense. Rien ne bloque le passage sauf la peur et l'angoisse. Une peur qu'on qualifie plutôt paradoxalement, à une nouvelle forme d'intégrité à même le corps. Où, elle n'a pourtant pas sa place. J'ai besoin de toi, mon amour. Mais pas seulement pour cette nuit, ni pour celle de demain. Pour toutes les autres à venir, qu'on s'échange nos meurs, nos peines, nos rires. Tout. Le temps à besoin d'un facteur : seconde. Moi j'ai besoin d'une vie pour pouvoir aimer et ce, sans broncher face à n'importe quelles situations qui viendront entraver. Nous entraver … Les sensations changent comme les saisons, passant à la douce chaleur du printemps au un feu bouillonnant de l'été. Je sais que tu le sens toi aussi. Derrière l'humanité, derrière ton visage, tu n'es qu'un homme. Alors, n'ai surtout pas peur de me blesser, surtout que dans quelques minutes, tu risques de me tuer à petit feu. Lentement mais sûrement. Mais ça ne me fait rien, pas encore. Calmement posée, je fixe d'un oeil attentif ses moindres gestes. Prenant garde à nos désires, je m'enfonce un peu plus dans mon oreiller, les mains agrippant toujours ses épaules. Les premiers changements arrivent sans trainer avec toute la patience que tu avais en toi et ce dont je disposais. Je ne cache pas que même avec toute la douceur dont tu pouvais disposer, je ne pouvais pas m'empêcher de ressentir une sorte de douleur me déchirer les entrailles. Réservée et timide étaient prévus à rendre les armes, s'éclipser un instant, nous laisser seul. Toi, moi et nos envies. Les doigts quittent sa peau pour venir au premier coup, se porter à confusion et violemment sur le drap. Me cambrant de toutes mes forces, j'en ressentais même une plaie profonde. Mais n'ai crainte pour moi, je vais bien.

« En même temps, je ne vois pas ce qui pourrait aller … »


Au même moment, sans que ma phrase ait pu trouver une fin qu'on devinera facilement, Luka donna un coup rapidement inattendu. Étouffant un cri de surprise, l'effet m'oblige à contracter tous mes muscles. Une bref seconde plus tard, me voilà en train de rire bêtement en m'agrippant de nouveau à son cou. La situation aurait pu garder son « euphorisme » et toute sa délicatesse de drôlerie, sauf qu'au fur et à mesure qu'il enchaînait, je me sentais virer vers le Sud. Une pointe de larme au coin des yeux, la douleur n'était plus là. C'était autre chose. D'incompréhensif pour moi, d'inexplicable. C'était juste, une chose dont personne ne connaissait l'appellation exacte. Je me moquais de savoir quoi puisque dans tous les cas, je me verrai toujours au même point. Dans ses bras. Venimeux à mon corps, ses ronronnements ne faisaient qu'accentuer une sauvagerie incontrôlable et tellement … Le tirant contre moi, j'entrais avec violence et force loin de toutes l'agitation du monde pour me retrouver dans une bulle avec pour seul présence, la tienne. Serrant son bassin, je le suivais qu'importe comment. Fermant les yeux, reposée et relâchée, je lui murmurais : « Σ' αγαπώ »


Réveillée par le bruit du vent, j'ouvre lentement les yeux. Étendue à ses côtés, mon dos collé contre son torse, je sentais son bras sur mes flans. Je n'osais pas bougée de peur de le réveiller, alors je restais comme ça, lovée contre lui. La respiration lente, pareil à une berceuse, me rassurait sur son état. Jetant un coup d'oeil vers la fenêtre, il faisait encore sombre dehors. Je ne savais même pas l'heure exacte. Mais qu'importe, ce n'était pas le plus important. Encore moins de voir la couverture ne couvrir qu'une partie de mon épaule. Amoureusement, ma main gagne la sienne. A cœur ouvert, je venais de me jeter de nouveau dans une histoire. Heureuse et comblée malgré tout. Il n'était pas comme la plupart, à partir au premier rayon du soleil, à la première occasion. Mon amour … ? Au bout de quelques minutes, je finis par me redresser sans bruit, enfilant mes sous-vêtement et mon t-shirt. Regardant Luka dormir paisiblement, je souris à cette image. Revenant m'assoir sur le bord du lit, les pieds au sol, mes lèvres viennent se poser sur les siennes …

Sans faire attention, si oui ou non, il s'était réveillé. Je me redresse pour m'avancer vers la fenêtre. Le chant de quelques oiseaux osant s'aventurer vers ses terres mortes, résonnent en cœur dans le froid de l'hiver. Ouvrant les rideaux, un léger flux de lumière traverse la pièce. La neige recouvrait la totalité du sol dans la cour du château, n'épargnant ni le bord des fenêtres. Croisant les bras sur ma poitrine, j'observais les quelques lumières encore visible dans le ciel. Mais bien vite, mon attention se porta vers le sol, là où l'homme avait pied. Personne ne semblait encore debout à cette heure-ci. Dans la foulée, le vent réussit à passer sous le bois de la fenêtre. A même la peau, je me mis à trembler avant de sentir derrière moi, la tendre chaleur de mon bien aimé venir me protéger du froid.
Murmure.


« καλημέρα, η αγάπη μου. »
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeMer 25 Mar - 5:27

Certains matins vous paraissent absolument parfais. Où rien ne pourrait venir troublé votre bonne humeur, votre bien être. Puisque la seule chose que vous désirez à ce moment précis, se trouve dans le creux de vos bras. Je me suis réveillé à trois reprises après que nous nous soyons endormis. Notre étreinte avait été... magique? Non, spécial. Je n'avais jamais ressentis cet sentiment, le fait d'être si complet. Comme la lune entre dans l'objectif du soleil pour former l'éclipse. Unis. Son dos contre mon ventre, je lui serre la taille doucement, la collant à moi. Cette sensation que vous avez au creux du ventre. Vous la regardez sans rien dire, respirant son odeur doucement, tentant de vous la gravez bien dans un coin de votre esprit pour pouvoir le ressortir lors des moments de solitude. Écoutant sa respiration calme et régulière, frôlant sa peau chaude et douce. Et là, vous la serrez un peu plus contre vous, tout simplement parce que vous venez de prendre conscience que même si le futur est incertain et que tout peut arrivé, c'est elle que vous voulez avec vous. Lui prendre la main et l'accompagner sur la route de son avenir. Être ce pilier qui maintient une partie de son équilibre. Être un des rayons du soleil qui viendra dégager l'ombre de ses douleurs et de ses doutes. Être la présence qui se fera rassurante lorsque le manque de confiance en soi viendra percé son cœur, être la personne qui saura lui redonné le sourire lorsque la barrière des larmes aura céder sous le poids du passé. Je ne suis pas parfait, loin de là. Mais plus je la regarde, plus je me dis que l'avenir sans Toi, n'est pas envisageable. Adviendra de ce qu'il adviendra, je ne dis pas que la naissance de notre relation sera éternelle... mais une chose est sûr, la fin ne s'écria pas maintenant... Voir jamais.

Je jette un œil discret à ma montre... 4h du matin. Je souris faiblement. J'avoue que là, j'donnerais n'importe quoi pour que le temps se fige et que jamais son corps ne quitte sa place près du miens. Soupirant doucement, je viens loger mon nez dans le creux de son cou et c'est avec son odeur comme berceuse que je me rendors, ma main sur son ventre que je caresse tendrement.




C'est la première fois depuis trop longtemps que mes nuits n'avaient pas été si calme... Je veux dire par là, que chacune d'entre elles étaient parsemé de cauchemars en tout genre : marie morte dans l'accident, mon enfant âgé de quelques années en décomposition devant mes yeux... rien de bien joyeux, ni de bien glorieux. Mais cette nuit passé près de toi avait été douce et calme. Mes pensées misent en « Stand By », juste toi&moi à l'esprit, rien d'autre. Apaisé comme jamais, pourtant je sens un manque quelque part. Passant ma main sur les draps je prends conscience toujours les yeux clos que tu n'es plus à mes côtés. Le chant des oiseaux me tirent doucement de ma torpeur. Le vent se manifeste aussi, mais je sens surtout un rayon de soleil me chauffant doucement mon dos découvert. Mais la seule préoccupation que j'avais était : Où es-tu? Je m'assoie et trouve bien vite réponse à ma question. Dos à moi, les rayons du jour entourent ton corps tel une aura. On aurait pus croire à un Ange... Le mien. Je passe une main dans mes cheveux avant d'enfiler mon caleçon ainsi que mon jeans. J'avoue, il fait un peu frisquette quand même.

Je l'observe encore quelques instants... Mon Ange, je crois que tu m'as frapper toi même de ta flèche en plein cœur et tu n'y a pas été de main morte. Creusant au fil des secondes son sillon, la douleur n'est pas insoutenable, au contraire, elle est agréable. Sadique vous dites? Non, juste que dans la vie il existe plusieurs forme de douleur. Celle qui vous tire les larmes et vous consume l'âme à vous en faire hurler. Et celle qui au contraire est agréable, cette douleur au creux des entrailles qui signifie que la vision de l'être aimer ne vous est pas indifférente.
Je me lève cette fois, venant l'enlacer par la taille, ma chaleur corporelle l'envahissant doucement. Posant mon menton sur son épaule, je viens d'abord lui embrasser la tempe puis le cou.

« καλημέρα, η αγάπη μου. »

Je suis pas très doué pour les langues étrangères mais j'arrive à saisir un bonjour j'crois... Arf, sa m'apprendras à ne pas être assez curieux. Je ris doucement avant de venir lui murmurer :

« Un jour, il faudrait que tu m'apprennes ta langue maternelle »

Et j'étais sérieux. C'est fou comme les activités concernant l'être que vous aimez et qui vous paraissaient avant, sans intérêt, prennent soudainement une importance. Je contemple avec elle l'extérieur. La nature a fait son œuvre, la neige recouvre la totalité du sol. Le spectacle est beau; réellement. Le silence s'empare de nous durant quelques instants, mais pas un de ses silences qui vous gênes, juste un calme de bien être. Le froid réussi tout de même à se faufilé pour venir frôlé nos peaux encore tiède. La serrant un peu plus contre moi, j'ai le cœur qui bat à un rythme légèrement accélérer. Exprimant sa joie comme il le pouvait, les sentiments fleurissant se manifestent.

« Bien dormis? »

Personnellement... je ne pouvais que bien dormir avec toi au creux de mes bras. Bercé par ta respiration, la nuit avait été paisible. Puis je la tourne vers moi, la tenant toujours par la taille, front contre front. Un sourire en coin et je viens t'embrasser tendrement. Douce chaleur qui m'envahit je lui fais enfilé ma chemise. J'veux pas que tu attrape froid dis! Petite Fleure que tu es, ça attrape vite un rhume. Aujourd'hui, je ne travaille pas. Jour de congé = Repos. Mais il me semble que ce ne soit pas son cas. Intérieurement, je rage de ne pas pouvoir passé la journée à ses côtés. La serrant dans mes bras, je viens effleuré sa colonne vertébral avant de venir la chatouillé, ce qui lui tira des rires francs et chaleureux. On dirait deux enfants. Nos chamailleries continuèrent un petit temps ainsi, ce qui fut bien agréable. Mais le temps reprends ses droits et l'heure qu'elle reprenne son service est de mise. Me trouvant à cheval sur elle, tendis que mon visage était enfouis une nouvelle fois dans son cou, je restais ainsi quelques instants. Lui laissant ma chemise sur le dos je viens l'embrasser tendrement le front, le nez puis ses lèvres.

« J'essaierais de venir te voir dans la semaine... Pas de bêtise en attendant hein petite fleur! »

Et c'est à contre cœur que je me dégage de toi. Mais c'est pour mieux te retrouver par la suite. Un sourire au bord des lèvres, je viens une dernière fois t'embrasser avant de te souffler « Passe une bonne journée*temps de silence*... Je t'aime, mi amor ». Je sors de la pièce sans un regard derrière moi mais tout en ayant cette petite boule au creux de l'estomac. Oh ça va hein! Oui j'avoue j'avais pas envie de la quitter, surtout si vite. Mais elle a un service à faire... et j'veux pas être responsable d'une « remontée de bretelle » et encore moins de lui causé problème. Bon ça va pas être une partie de plaisir de pas la voir de la semaine... C'pas de ma faute si on nous a mit des horaires à la con qui nous permettent pas de nous voir comme on veut, bien qu'on travaille au même endroit. Une fois dans ma chambre, je file vers mon placard où j'enfile un sous pull noir . Un bruit de porte et de pas dans le couloir me fit dresser l'oreille. Les pas se rapprochent d'ici, se stoppent et font demie tour pour finir par s'éloigner. Je sais que c'était toi...

La semaine passa relativement... lentement. Disons que j'avais en tête la nuit passée à ses côtés et que j'étais plus dans les nuages qu'autre choses. J'étais vraiment ailleurs et tentait tant bien que mal de me ramener à terre. Bien que je la croisais de temps à autre, rie ne me permettait de passer un vrai moment avec elle, où nous pourrions être seul à seul. Jusqu'au moment où enfin, mon dernier jour de travail de la semaine arriva. Et j'avais bien en tête quelques petites choses de prévue. Sachant que tu étais de service, j'ai passé ma journée dans le petit village d'à côté qui était ma foi, très agréable et ce, le jour où les aveux sont tombés. La neige tapissait toujours le sol de sa couche gelé et brillante au soleil. A la fin de mon service je partis directement dans ma chambre, saluant quelques collègue au passage. Passant sous une douche chaude, j'enfilai un jean, un tee-shirt noir avec par dessus un pull blanc.

Patientant près de ta porte, je t'attendais bien sagement jusqu'à ce qu'enfin je te vois apparaître au détour du couloir. Ta vision est toujours agréable et je suis rassuré de sentir mon cœur tourné à l'envers à ta vue. Le charme avait bien opéré... sans hésitation, je te serre doucement contre moi avant de t'embrasser et de glissé une fleur au dessus de ton oreille :

« Je l'ai trouvé près d'un arbre... J'me disais qu'elle t'irait bien. »

Petite rire de ma part. Qu'il est bon de te retrouver pour de bon et non en coup de vent. Après t'avoir laissé faire ce que tu avais à faire, je viens derrière toi pour t'enlacer et te murmurer au creux de l'oreille:

« Une petite sortie se soir avec moi ça te dis? »

J'avoue... que j'avais prévue ça depuis quelques jours déjà. Souhaitant la retrouver ailleurs qu'entre ses murs, je pensais qu'un bête restaurant aurait été agréable pour mieux... parler. Attendant sa réponse, mes lèvres glissent doucement dans le creux de son cou.

Je ne sais pas d'où tu es tombée, j'sais pas moi, peut-être du ciel, qu'importe... Une chose est sûr, c'est que tu es celle dont je ne croyais plus en l'arrivée. Pourtant, le destin en a choisit autrement. Qu'importe, tant que tu restes à mes côtés, tout ira pour le mieux.
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeJeu 26 Mar - 0:12

Jadis, le temps s'écoulait sans que je le remarque, sans que j'y prenne garde. Sous les yeux, le ciel abandonnait avec une rapidité déconcertante son bleu nuit. Le jour était là, bien présent au dessus de nos têtes. Les aiguilles de ma montre n'étaient certainement plus très loin de l'heure décisif qui allait débuter ma journée. Si Chronos pouvait, ne serait-ce qu'une petite centaine de seconde, tout stopper autour de nous. Je me contente de marmonner positivement à sa question. Comment ne pas bien dormir à tes côtés? Fermant les yeux, la tête logée dans son cou, j'écoutais comme il le faisait si bien, l'air soufflée sans délicatesse sur nos peaux. Joueur, je le suivais dans ses mouvements, mes rires, ses sourires. Nos baisers puis, nos au revoir. Stupide à dire, mais je n'avais pas très envie de travailler aujourd'hui. Pourtant, je n'avais pas trop le choix. Si j'étais ici, ce n'était pas pour flâner dans les couloirs comme un fantôme. Parlant de fantôme, mon amour, tu files aussi vite que ta propre ombre .. En oubliant ta chemise. Souriant bêtement, je me retourne vers mon armoire d'où, je sors mon uniforme. En l'enfilant rapidement, je sers ma ceinture autour de ma taille, attrape ma montre avant de sortir. D'un pas hésitant, je fais quelques pas. Mais je ne savais pas son numéro de chambre. De plus, je n'avais pas vraiment le temps de le chercher. Regagnant les escaliers, chacune des marches m'éloignaient de lui. Mais tant pis, il devait me revenir dans la semaine. En espérant … Rapidement. Atterrissant à même le Hall, je retrouve Athis, assit devant l'entrée principale. Sans broncher, il s'avance vers moi en trainant les pattes lourdement sur le sol. Attendant l'ordre d'y aller, je me contente de m'agenouiller face à lui en lui caressant le museau. Je ne savais pas où tu avais passé la nuit, mais j'étais sûre que tu ne voulais pas me déranger.

« Embrós ! »


Dressant ses oreilles, je le voyais déjà sautiller joyeusement. Saluant les collègues, je traversais les couloirs pour aboutir aux cellules. Le chien partant devant moi, attendait que je finisse d'ouvrir les portes. Histoire de le faire patienter, je prenais tout mon temps. Même, Silver n'échappait pas à ma joyeuse sérénade matinal. Sans perdre une minute, Athis me laissa planter au fond du couloir pour inspecter les cellules une par une. Rien du tout, sauf qu'un petit malin avait cacher une substance illicite sous son matelas. Autant pour moi, je remettrais ça à un collègue qui se fera une joie de savoir d'où ça provient. Flattant le chien, il avança à mon côté jusqu'au Hall. Où, d'un geste, je déposa le sachet avant de m'en retourner rapidement en haussant les épaules comme si de rien n'était. Je n'avais pas envie d'initier mon chien à une course poursuite à même les couloirs. Qu'il se débrouille. Direction le réfectoire. Encore une chance, aucun prisonnier bloquait l'accès. Par hasard, je croisais le jeune espagnol …


« Buenos días Señorita … El potro. »


Lui retournant sa salutation, je fixais Athis. Qui n'avait étrangement par l'air d'être dérangé par cette interpellation. En même temps, il avait peut-être bien la taille d'un poney. Les gens étaient majoritairement assissent ou attendaient d'être servis. Un bon calme dans l'ensemble. D'autres gardiens étaient présent dans chaque extrémité de la grande salle. Pour ma part, je me contentais d'aller vers les cuisines pour voir s'ils n'avaient pas besoin d'un coup de main. Ne sait-on jamais …


« Non non non Damara ! Ils s'en sortent très bi … »


La main à peine sur la poignée, un bruit sourd venait d'arrêter mon geste. A l'une des tables, deux prisonniers debout face à face semblaient s'être engager dans la mauvaise direction. Les collègues se ruèrent en vitesse pour tenter de les séparer. En même temps, l'un des deux hommes était bien plus menue que son conjoint. Armé de leur matraques, les gardiens hésitaient … Plutôt apeurés face à cet ours. Athis gémissait d'envie. Après tout, il en avait l'habitude. Lui donnant mon feu vert, le chien ne mit qu'une fraction de seconde pour mettre l'homme a terre, les crocs menaçaient de se planter dans sa gorge. On criait sur la bête de lâcher, sans grand succès. En quelques enjambées, je saisis le collier en tirant légèrement dessus.


« Arketá, Athis. Lâche! »



Heureusement pour moi, le reste de la semaine ne fut pas aussi mouvementé. J'arrivais à croiser Luka de temps à autre, mais jamais assez longtemps pour lui faire la conversation. Trop occupé à courir de droite à gauche, épuisé le soir de notre journée. Mais aujourd'hui, tout va bien. C'était mon dernier jour. Dix neuf heure, affichaient les aiguilles de ma montre. Fatiguée, je montais les marches avec lenteur. L'une de mes journées types, j'avais hâte de retrouver mon lit. Et puis qui sait, avec un peu de chance … Je me stoppa net. Le voyant là, devant ma porte. Toute ma semaine s'effaça d'un coup d'éclair pour ne laisser place à une joie enthousiasmée. Sans attendre, je m'avança vers lui, le sourire rayonnant. Il n'attend pas, me serrant contre lui, nos lèvres se rejoignent. Sentant quelque chose glisser dans mes cheveux, j'aperçus rapidement un Ornithogale en Ombelle. Petite fleur blanche qu'on ne trouve pas souvent. Plutôt dans des zones humides.


« Félicitation, tu viens de trouver la première plante vivante dans un rayon d'un kilomètre! »


Prise d'un fous rire discret,il était vrai que l'endroit manquait cruellement de flore. Enfin, c'était plutôt positif de savoir qu'il existait encore une forme de vie un peu plus loin. Visiblement, mon amour, tu avais encore pas mal d'idée en tête. Souriant à ce qui semblait être une proposition, je leva un peu la tête pour l'embrasser. Lui faisant de nouveau face, mes bras enlacèrent son cou. Comme si je cherchais quelque chose, hésitant : «  Hm .. Je ne sais pas … ». Mise en scène de toute pièce. Souriant de plus belle, j'affirmais sa demande avant de lui voler un baiser. Athis arrivait, assit un peu plus loin en nous observant. Il ne bougeait pas d'un muscle. De mon côté, j'ouvrais la porte de ma chambre, il fallait bien que je me change … Face à mon armoire, je déposais mon uniforme sur le dossier d'une chaise. Enfilant rapidement un jeans et un pull à colle roulé noir. Hasardeusement, je regardais derrière moi. Voyant Luka mais toujours pas mon compagnon. En allant m'assoir sur le rebord du lit, j'enfile des bottes par dessus mon pantalon. Courant vers le miroir, j'arrange rapidement -du mieux que je pouvais- ses cheveux ondulés et rebelles. De toute évidence, je baisserai très vite les armes. Et effectivement. Attrapant une petite veste ainsi que mon béret, j'étais fin prête. Sortant de la chambre, j'embrassais de nouveau mon tendre. Je n'avais rien oublier, j'avais aussi bien mes clefs de voiture que mon portefeuille. Tout ça, logé bien au fond de ma poche. Mon compagnon me faisait mal au coeur. Même s'il n'affichait aucune expression qui signalait de la tristesse. Je savais qu'il lui était inhabituel de me voir au bras d'un homme. Après tout, il est mon premier mâle. Posant un genoux au sol, je l'appelais à moi. Sans hésiter mais lentement, il s'approcha en fixant Luka comme s'il voyait devant lui, une menace insurmontable. Devant moi, je lui flattais le dessus de la tête en l'embrassant sur le museau. Il n'y avait pas de quoi paniquer. Retournant aux côtés de Luka, je lui adressa un nouveau sourire.


« On peut y aller. »


La porte fermée à clef, ma bonne humeur a son maximum, cette soirée prenait cocassement, un nouveau tournant. Descendant les escaliers en chantonnant à tue-tête ma joie, j'observais les éclairages des couloirs. Depuis le temps que je n'étais plus sortie dehors, je me donnais bien le droit d'être à nouveau heureuse. Athis aussi d'ailleurs, semblait avoir ce besoin de sortir un peu de la prison. Devant la porte, on fit signe à nos collègues d'ouvrir la grille et de baisser le pont.

« Oh ben ! Y en a qui prennent du bon temps à c'que j'vois. »


Athis grogna et moi, je riais. C'était plus de la plaisanterie de la part de ce gardien que je connaissais. Saisissant la main de Luka dans la mienne, je le tirai presque. Les éclairages ne permettaient pas de voir correctement les créatures qui logeaient dans l'eau autour du château. Athis prit un autre chemin, je ne m'en faisais pas. S'il voulait rentrer, il n'aura cas le faire savoir. Nous quittons ainsi l'endroit par l'unique chemin tracé. Descendant la colline, je faisais attention à ne pas glisser sur la neige en m'agrippant fortement à son bras.


«  Brrr … Je maudis l'hiver ! »


Me voilà piallant comme un oisillon qu'on aurait oublier de nourrir. J'aime l'hiver, la neige. Mais je ne supporte pas très bien le froid. Même sous mes couches de vêtements, ça n'avait pas vraiment l'air de changer. Enfin bon. Arrêtant ma râlerie improvisée, je stoppa mon pas, en frôlant ses lèvres des miennes.

Maudis-moi maintenant de t'aimer …

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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeVen 27 Mar - 3:36

Enfilant mon long manteau noir tendis que tu te refais une beauté –bien que tu n’es pas besoin de ça-. Je regarde Athis assit dans le couloir, sans bouger. Je sais à quoi tu penses mon vieux mais aussi ce que tu ressens. Je penche la tête sur le côté. J’ai cru comprendre à quel point tu étais proche d’Elle. Les animaux sont même plus fidèles que les humains, pas étonnant que certains d’entre nous se raccroche à eux. Athis fait partit de ces chiens qui seraient prêt à tout pour défendre leur maitre. Ne t’en fais pas mon ami, je ne te la volerais pas, tu garderas toujours cette place que tu as dans son cœur, emplacement bien particulier. Je viens doucement vers lui et lui caressa la tête en murmurant : « j’te promets que jamais je ne lui ferais de mal… et puis j’te la volerais pas non plus, t’en fais pas vieux ! » Leger sourire de ma part avant de lui effleurer le museau et de retourner à ma place. Te voila enfin, plus belle que jamais et ce, au naturel. Je te regarde en souriant. Passer un moment avec toi, rien qu’avec toi. J’attendais ça depuis le début de la semaine.

Je te laisse être un moment avec Athis, t’attendant patiemment. Puis nous descendîmes jusqu’à la cours où enfin nous sortîmes de l’enceinte de la prison. Le mot liberté reprend tout son sens. Même en étant Gardien en ces lieux, on avait cette sensation particulière d’être enchainé. Nous descendîmes la colline tendis que tu te plains du froid. Pour sur que par rapport à ton pays d’origine, la différence de température doit être fulgurante. Je ne t’ai jamais vu si souriante et si enjouée. C’est un pur plaisir de te voir dans cet état d’esprit, ce qui d’ailleurs me gonfle bizarrement le cœur. J’ai cette sensation d’euphorie qui me gagne petit à petit. Ta présence à embellie ma vie en si peu de temps que j’en suis encore déconcerté. Mais à présent j’ai banni les questions et laissé place aux cartes du cœur. C’est lui qui me guide à toi. Puis tu me tire de mes pensées en stoppant mon pas pour venir m’embrasser. Bien que ce ne soit qu’un effleurement, une douce chaleur envahit mon être tendis que je t’attire vers moi pour approfondir cet échange. T’enlaçant doucement, ma main viens caresser ta joue pour finir dans le creux de ton cou.

« Je suis content de te retrouver, tu m’as manqué cette semaine. »

Bah quoi, me regardez pas comme ça. Y a pas de honte de dire à une femme qu’elle nous a manquée ! Bien au contraire. Leger sourire au bord des lèvres, je viens t’embrasser une nouvelle fois avant de te guider vers le chemin menant au village à côté de la prison. Je nous réservais une ballade pour plus tard, la soirée nous appartient, nous avions tout notre temps. La neige recouvrait peut-être le sol, mais il ne faisait pas extrêmes froid. Disons que ça ne rendait pas la route désagréable à faire. Ta main dans la mienne, je sens ta peau dégager une douce chaleur. J’avais oublié à quel point la vie pouvait devenir si simple rien qu’en ayant la présence d’un être cher à nos côtés. Je n’arriverais jamais à comprendre pourquoi tu m’as fais ce choc au creux du cœur qui fait qu’à présent, je deviens addicte de ta personne. Nous arrivons enfin au cœur du village qui était purement illuminé ce qui lui donnait une certaine élégance. D’ailleurs ça me fait penser à l’époque de noël à la différence qu’ici, il n’y avait presque personne qui trainait dans les rues et ruelles… je n’ai jamais aimé ces périodes. Voir mon père ivre mort avachi sur le canapé une bouteille de whisky en main, ma mère le regard mort et perdue dans le vide… voila notre Noël.
Me perdant trop dans mes souvenirs, je me ramenai brutalement à la réalité mais surtout au présent. Elle. Rien d’autre qu’Elle.

« Comment c’est passé ta semaine ? »

Notre ballade au cœur de la ville dura un bon moment. Je l’écoutais parler sans m’en lasser. Je crois que je pourrais le faire des heures entières tellement sa voix était si… chaleureuse et douce. L’entourant par la taille, je la calla contre moi en venant lui embrasser le sommet du crane, respirant par la même occasion l’odeur de ses cheveux. Un sourire aux lèvres, je te sentais trembler au creux des mes bras. Je m’arrêta devant un petit commerçant qui vendait des boissons chaudes.

« Attends moi ici, j’vais chercher de quoi nous réchauffer ».

Je te vole un baiser avant de me diriger vers l’homme au crâne dégarnis. Je commandai deux chocolats chaud quand une légère plainte venant de ta voix me fit réagir. C’est ici que la réaction fut instantanée. Faisant volte face, je pouvais te voir, entouré d’un homme te draguant ouvertement. Hin hin… Mauvaises pioches mon bonhomme. Je pose mes deux boissons sur le bord du comptoir avant de me diriger vers eux, le visage fermé mais surtout un volcan incandescent menaçant d’exploser dans ma gorge et mon être intérieur. L’autre était de la taille de Damara. Je le trouvais d’ailleurs un peu trop entreprenant à mon gout. Effleurement sur les épaules, rodant autour comme un vautour affamé. Serrant les poings et la mâchoire je gardais tout de même mon sang froid jusqu’à ce que j’arrive à eux. L’estomac à l’envers, sentant une rage peu commune naissante, je pose une main sur l’épaule du nain :

« Désolé vieux, mais tu t’es trompé de personne, maintenant laisse la tranquille »

Genre j’suis le preux chevalier au secours de sa bien aimée. Hey vous moquez pas c’est presque ça. Seulement il n’a pas l’air vraiment d’accord avec moi. Joue pas trop avec mes nerfs, conseil silencieux que je te donne. Le jeu du regard commence, son air de défie me donne envie de le tarter mais d’une force… Je fis signe à Damara de ne pas bouger quand je le vis se glisser derrière elle… on sait jamais ce qu’il peut avoir dans ses poches. Et j’suis bien placé pour savoir que ce genre de type est dangeureux.

« L’est bonne ta copine… tu veux pas me la prêter un peu ? »

Ta main…descendant vers son dos… puis plus bas… Haha…

« T’as exactement 10 secondes pour enlever tes sales pattes de là »

Rire de ta part, p’tit con. Vas-y attise le feu… L’incendie même. J’suis déjà entrain de m’imaginer quelle partie du corps j’vais lui enlève en premier. Mon regard s’assombrit et se fais profond. On ne corrige jamais totalement qui nous sommes et mes proches savent pertinemment que le Luka de l’époque « rebelle » est toujours présent quelque part.

Je vois Damara voulant tenter quelque chose mais lorsque l’inconnu posa sa main là où il fallait pas…

« Deux fois Cinq… 10… »

Mon poing partit aussi vite qu’un colibri affamé volant à ses plantes. Un crack se fit entendre. Ohoh ! j’t’ai pêté le nez ! Bouillonnant de rage, je viens le relever saisissant sa gorge avec force pour le plaquer contre le mur sans hésiter sur la violence. Même pas en rêve qui que se soit la touchera comme ça, pas avec ce regard si pervers et malsain…

« J’te préviens… un seul effleurement sur sa personne et j’te jure que tu peux dire adieu à ta face de rat. J’me suis bien fais comprendre ? »

Mon visage à quelque centimètre du sien qui était en sang, mon regard fut assez expressif pour lui calmer ses ardeurs de mâle en chaleur. Je savais très bien que Damara aurait pus se défendre seule. Elle n’est pas Gardienne de prison à haute sécurité pour rien… Mais là c’était plus fort que moi. Lui saisissant la main je lui murmure :

« Ca va aller ? »

Bien sur que ça va aller… c’’est pas à n’importe qu’elle femme à qui je parle là ! La serrant contre moi je l’entrainai vers le restaurant que j’avais soigneusement choisit la dernière fois que j’étais passé par ici. Encore un peu échauffé je l’avoue, j’avais loin d’avoir froid, j’avais même hâte de quitter ce manteau. Je t’invite à rentrer à l’intérieur. Le restaurant n’avait rien de bien chic, mais plutôt tout ce qu’il y avait de plus simple mais convivial. Idem, le restaurant comptait quelque client par-ci par là. Je te laissai me mener à la table de ton choix avant de s’installer. Les odeurs culinaires vinrent pour ma part éveillé mes papilles gustatives. Assit l’un en face de l’autre, je pouvais dès maintenant réapprécier l’instant passer avec toi, seulement, la culpabilité, voir la honte, me rattrapèrent bien vite. Devant un peu silencieux, j’attendis que le serveur vienne nous apporter les cartes des menus pour enfin murmurer :

« Tu sais… j’suis désolé pour tout à l’heure. C’est un de mes… « anciens » côtés. »

Que j’ai tenté de bannir tant bien que mal de ma vie et qui a faillit me la foutre en l’air. Tête baissé, je ne suis pas fière de ce que j’ai été, j’dirais même que j’ai été un petit merdeux. Ma main posé a plat sur la table, je t’offre un sourire gêné et timide. Il y a temps de choses que tu ignore à mon sujet… seulement c’est ce qui me fait le plus peur. Que ce que j’ai été avant te donne une bien mauvaise image de moi.

Dans ces cas là… pardonne-moi de n’être qu’un homme éperdument amoureux de toi.
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeVen 27 Mar - 22:42

Si un jour, tu décidais de t'en aller loin, n'oublie surtout pas de m'écrire …

Le temps semblait se calmer, le vent perdait un peu de sa fulgurante froideur. J'avoue, j'ai un peu triché en me nichant contre toi. Mais ce serait un crime de mourir de froid alors que tu es là. Me perdant un peu à la vision du paysage, le village se rapprochait à chacun de nos pas dans la neige. Qui je suis sûre, laissait entrevoir nos traces. Seul Cupidon pouvait encore nous prendre en chasse. Noël ici, était en un point différent du nôtre: la neige. Et peut-être même via les traditions. Voyant faces des maisons illuminées, les quelques réverbères encore allumés, ça me ramenait avec une facilité déconcertante de ce qui avait été mes Noël précédant. Levant discrètement les yeux, Tu sembles perdu dans tes pensées, mon amour. A la chaleur de nos présences, tu me reviens de ta longue expédition dans un lieu où je n'ai pas accès. Et cela m'importe, tant que toi, tu vas bien. Sans que j'ai le temps de prendre la parole, le voilà qui enchaîne sans attendre …


« Ma semaine s'est bien passée … Comme les autres, enfin presque. Il a eu quelques problèmes avec les prisonniers. Tu sais, quelqu'un sait amusé à teindre les uniformes en rouge. Bien sûr, certain nos collègues ne les ont pas épargnés dans les interpellations. »


Je continuais ainsi mon récit tout au long du chemin. Les maisons défilaient sous mes yeux d'enfant. Il ne se faisait pas encore si tard que cela, j'approuvais intérieurement le fait de voir des bambins jouer ensemble, certainement devant leur chez eux. Cependant, il y avait peu de monde, assez ma foi pour ne pas briser l'instant nocturne qui me ralliait à Toi. Même le vent nous encourageait, tremblant légèrement à son passage si soudain, mon amour, tu devines que j'ai envie d'être dans tes bras. Me calant de plus belle, j'aspirais à son tout, son odeur, sa chaleur … Jusqu'au moment où, cruellement, tu décides de briser tout. Juste pour aller réchauffer nos gorges. Souriant, je le laisse partir non loin, mais déjà de trop. Regardant autour de moi, je pouvais déjà sentir l'odeur de chocolat flouter dans l'air. Frissonnant sur place, je croisais les bras sur ma poitrine en donnant des coups d'œil vagabond un peu partout. Sans faire attention, je vois un homme s'arrêter non loin, s'approchant maladroitement, celui-ci me demande l'heure. Aimable, je remonte ma manche pour regarder ma montre.


« Il est … Eh! »


Je n'aimais pas les jeux de hasard. Sentant sa présence trop proche, je me voyais dans l'obligation de reculer d'un pas. Mais j'avais pour impression que celui-ci n'était pas du même avis. Je savais quoi faire dans ce genre de situation. Juste laisser un peu … Sa main vient sur mon épaule. Interpelé par ma situation un peu en déséquilibre, tu n'attends pas avant de venir. En gardant un oeil discret, je m'apprêtais à repousser calmement le monsieur. Plutôt bloquée par ses mots. Bonne ? Prêter ? Bon sang, où avait-il été élevé lui? Vexée, je regrette que mon compagnon ne soit pas là. Au moins, la question aurait vite été réglée. A l'opposé, je te sentais vibrer de rage. Si je ne me faisais jamais aborder aussi librement dans les rues, c'était bien à cause de mon compagnon. Grognant à la première occasion. Et d'ailleurs, je me demande qui est le plus dangereux entre vous deux … Toi ou Lui. Un bruit, un craquement se fit entendre. Tournant la tête sur le côté, assez loin, je te regardais là, les yeux écarquillés de surprise. L'autre homme n'avait plus aucune importance. Je m'apprêtais à intervenir pour te stopper. Ne te fais pas de mal pour ça, mon amour. Seulement, une fois en venu aux mains, je préférais rester à ma place. Si on m'avait bien inculqué une chose importante, c'était de ne jamais intervenir lorsque deux canidés étaient en train de se mordre les pattes. Ce qui était arrivé une fois avec Athis. Face à un colosse de rue, Thierry m'avait interdit de m'approcher. Je voyais mon compagnon, au détour d'une ruelle se faire enfoncer profondément des crocs dans la gorge. A celui qui tombera le premier. Heureusement pour moi, mon chien avait l'agilité et la force de son côté. Je ne doute pas de la capacité de Luka. L'armé la forgé après tout. Menaçant comme jamais malgré tout. Je le découvrais passer du gentil lapin à l'ours féroce. Une fois lâcher, l'homme s'enfuit à toute jambe. M'approchant de toi, je n'hésite pas à planter mes yeux dans les tiens. Ne me fuis pas à cause de ça …


« Ne t'en fais pas. »


Saisissant ma main dans la tienne, je te laisse me guider jusqu'à ce qui semble être un restaurant. Oubliant nos chocolats chauds. Adieu saveur exotique. L'endroit est assez simplet mais j'aime beaucoup. L'intérieur en bois, les quelques décorations de Noël et bien entendu, les personnes. Sans attendre, je me dirigeais vers le fond où une glace prenait toute la longueur de la pièce dans mon dos. En me débarrassant de mes effets, je les pose à côté de moi. Croisant les jambes sous la table, un jeune serveur nous salua aimablement en nous proposant le menu sur carte. Je ne cache pas avoir une faim de loup. Mais je sentais que ce qu'il s'était passé te mettait mal à l'aise. Alors tu murmures, tu t'excuses et moi je t'écoute. Fixant amoureusement ton air gêné et honteux, je viens poser ma main sur la tienne. Souriant sincèrement, je me rapproche un peu pour venir saisir en douceur ton visage de mon autre main. Le vert de tes yeux me font chavirer, mon amour. Relâchant son menton, je passe un doigt sur sa joue. Regarde moi, ai-je l'air de t'en vouloir? Lui offrant un petit rire, je le rassurais :


« Tu n'as pas à t'excuser. Ça arrive, personne n'est parfait. Et puis, si c'était le cas, je me poserai des questions … »


Je ne suis pas parfaite non plus. Je peux très bien, lors d'un samedi soir, vider toute une boite de chocolat. Et ne rien manger le lendemain, parce que je boude de ne plus en avoir et que je sais que le dimanche, les magasins sont fermés. Ca m'arrive de temps en temps de vouloir regarder un dessin animé, de passer une journée en pyjama alors qu'il fait beau. De remettre à demain ce que je pourrai faire le jour même. De bêtes situations que beaucoup de monde on déjà vécut. Et puis, vois un peu plus loin. Notre première nuit à déjà été celle de notre amour. On aurait pu attendre encore un peu, mais non. Parce que nous ne sommes pas parfait. Je ne le suis que dans mon amour pour toi …. Mes doigts glissent entre les os de sa main, formant des espèces de vagues. Puis, d'un coup net, je me remet droite sur ma chaise en tenant le menus sous mes yeux.


« Bon, puisque Monsieur m'a priver de mon chocolat chaud … Je vais me rabattre sur … Hmm … Les pasta asciutta ? »


J'en déduis qu'il s'agissait de spaghetti bolognese. Reposant le menu, j'offre un grand sourire à mon compagnon. Ma gourmandise n'est pas un ancien côté de ma personne mais bon. Le laissant prendre les initiatives pour notre commende, je regarde un peu les gens autour de nous. Des hommes, des femmes, amis ou couples qu'importe. Ils étaient tous accompagnés. A l'une des tables un peu plus loin dans la même rangée que nous, une famille riait au éclat. Passant sa petite tête sur le côté, une magnifique petite fille me souriait. Penchant un peu ma tête pour mieux la voir -avec Luka devant moi, ce n'était pas possible, je la regardais. Tendrement. Après un court instant, elle disparut pour venir se mettre à genoux sur sa chaise, me faisant signe de la main. J'émis un petit rire en fermant les yeux, revenant à mon doux et tendre.

Durant le repas, je ne pus m'empêcher de lui raconter comment se déroulait Noël chez nous. Que la neige manquait toujours à l'appel. Mais qu'à Athènes, s'élevait un immense sapin. Les feux d'artifices, le passage des enfants chantonnant les Kalanda. L'église est très importante, on y passait toujours avant de diner en famille les spécialités du moment. C'était un moment très conviviale, familiale. Magique.


« Un chocolat pour le désert ? »


Riant de plus belle, le temps défila jusqu'à être enfin loin de tout. Nous deux, ensemble. Juste toi et moi dans cette rue déserte. Ayant pour couverture un mentaux de neige d'un blanc éclatant qu'illuminaient les réverbères et les décorations. Euphorie quand tu me prends par surprise … T'abandonnant, je sautillais jusqu'à être à quelques mètres devant toi. Le sourire accroché aux lèvres. Le temps des jeux n'était pas encore révolu! Première boule de neige qui atterrit sur toi. Riant, courant pour t'éviter. Je me retrouve bien vite sur toi, allongés dans la poudreuse. Ça ne te rappelle pas quelque chose? La première fois qu'on sait vu … Je lui murmure à l'oreille :

« Tu trouves ça toujours drôle de te rouler dans la neige ? »


Avant d'appuyer mes lèvres contre les siennes …
Σ' αγαπώ
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Luka Jan
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Luka Jan


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Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeSam 28 Mar - 3:42

Le repas se déroula dans les rires et la complicité. Elle me raconta même comment Noël se déroulait chez elle. La mention de l'église me tira une légère grimace. Moi et Saint inexistant, on est pas très copain. J'ai du mal a avalé tout leur dire qui ne sont pour moi qu'un tas de connerie. Je ne critique pas ceux qui croient à tout ça, chacun son truc, hors ce n'est pas le mien. Mais la convivialité du moment ne m'échappe pas. Je sais à quel point tout cela doit manquer à Damara... Passer Noël loin de sa famille devait lui déchirer le cœur. Mangeant tranquillement mes pâtes à la carbonara, je l'écoutai attentivement, sa voix me portant une nouvelle fois vers ces horizons. La nostalgie de son pays se fait fortement ressentir. Je m'imaginais sans peine le moment grâce à ton descriptif. Dieu merci tu ne me demande pas au final, comment était noël chez moi...

Je porta un regard alentour sur ceux qui nous entourait. Famille, couple, amis, tous étaient au calme et aussi enjoué que toi mon ange. La bonne humeur général est toujours communicative. Pour preuve, je la sens gagner de l'ampleur à chaque seconde. Un chocolat? Je ris avec elle. Pardonne moi d'avoir oublier ce premier tout à l'heure, mais la présence de ce vautour m'a légèrement chambouler. Ma réaction à peut-être été excessive, voir effrayante. Je sais que je peux être impressionnant lorsque Mlle colère frappe à ma porte. Quoi que là, ce n'était qu'un infime aperçue. Et je ne te souhaites pas de voir la totalité. Enfin bon... Dégustant le dessert en ta présence, nous continuâmes notre soirée dans les ruelles. Sous la neige, le village était vraiment magnifique. Toi contre moi, l'odeur de ta personne m'enveloppe. Le cœur léger et un sourire hagard aux lèvres, je te vois sautiller loin de moi. Hum... Déconcertant de ressentir cette tout petite douleur bien au creux du cœur de te voir t'éloigner.

L'Ange de mes nuits... je ne te savais pas aussi joueuse. La première boule de neige atterrit droit sur moi. Ah Mademoiselle veux jouer? Riant aux éclats je me lance à ta poursuite te balançant un tas de neige qui s'écrase bien gentiment sur le sommet de ton béret. Je nous fais penser à deux adolescents... Le tableau me plait. La complicité qui nous lie n'a pas tarder à enchainer nos cœurs. Les rayons de la Lune viennent frapper tes beaux yeux bleus, tu es si belle mon ange. Belle dans la totalité de ta personne. Je ne me serais jamais crus capable d'aimer aussi vite une personne. Notre jeu de bataille de boules de neige dura un petit moment, jusqu'à ce qu'essouffler, tu tombe sur moi. L'instant me rappel bien vite le premier instant où je t'ai vu, où j'ai senti mon cœur et mon corps réagir bizarrement en ta présence...

« Tu trouve ça toujours drôle de te rouler dans la neige? »

Murmure à l'oreille qui me tire une série de frisson, tendis que tes lèvres viennent se joindre aux miennes. Elles sont froides mais se réchauffent vite à mon contact. La magie de l'instant me transporte loin de tout, loin des questions, loin de ce monde et de son peuple. Pour m'emmener près de toi, de tes habitudes et de tes choix, de ton tout et de ton rien, de tout ce qui peu constitué la femme que tu fais aujourd'hui. Je me rends compte à quel point Il a eu la chance de partager une bonne partie de ta vie. Je ne suis pas dûpe, l'expression de tes yeux la fois où tu l'a mentionné, m'ont suffit pour voir à quel point tu l'aimais. Seulement, serais-je un minimum à la hauteur de ce qu'il t'a offert? On oublie jamais son premier amour, mais le renouveau existe. Tu es celle qui a ramassé mes éclats de verre pour reconstitué la tour de Cristal protégeant ce muscle symbole de l'âme.

D'un coup de bassin, c'est à mon tour de me trouver sur toi. Tes yeux bleus me font chavirer vers d'autre horizon, à tel point que je sens mon cœur battre bizarrement dans ma poitrine. Toujours cette étrange sensation que tu fais naitre au creux de moi. Malgré nos corps collé, le froid transperce le tissu et vient frôler nos peaux. L'époque des douleurs est bien loin derrière nous, mais elle garde toujours sa trace au fond de nos souvenirs, car, bien que cela puisse faire mal, nous ne devons jamais oublier les anciens événements. Ce sont eux qui nous ont construit. Ma mains vient saisir la tienne, tendis que l'autre glisse le long de ton cou où j'y viens effectuer des petites caresses survolant ta peau. Si je me rends bien compte d'une chose, c'est que ma vie prends un sens que je n'aurais jamais imaginé. En cet instant même, une idée vient de l'illuminé l'esprit. Mais celle là, je la réserve pour plus tard. Quelque chose d'autre t'attends quelque part, dont moi seul est le secret. Mes lèvres viennent de nouveau à toi avant de t'aider à te relever... et à te faire retomber. Riant aux éclats de mon jeu, je cours avant que tu ne me rattrapes. Puis je finis par te saisir et te mettre sur mon épaule comme un chapardeur de jeune femme. Aller Zou femelle et on arrête de rouspéter! T'es encore plus légère que t'en as l'air dis moi!

« Hep, j'vais t'appeler petite plume maintenant! »

Riant doucement je reviens te poser à terre, avant de te caller contre l'arbre et t'embrasser de nouveau. Grâce à toi mon ange, je suis différent. Pas comme quelqu'un qui aurait totalement changer de personnalité, mais plutôt comme un personne qui aurait retrouver la joie de vivre. Il suffit de vous trouvez une raison d'être pour reprendre la palette et revoir la vie en couleur. Tu es devenue ma raison mon amour. Celle que je tiendrais dans le creux de mes bras, autant de temps que la vie me le permettra. Penser à une si longue durée de vie d'un couple, peut parfois faire peur, surtout l'entendre « Ne me quittes jamais ». Le jamais est accentué... Ne jamais dire jamais? Pourtant je n'arrive pas à concevoir ma vie sans ta présence. Mais... je me risque à croire à ce que jamais tu ne me quitteras. S'il te plait... je t'aime.

Je saisis ta main, l'air se fait beaucoup plus froid. Jugeant qu'il était temps de rentrer je viens te coller à moi, t'entourant de mes bras pour te tenir chaud mais aussi pour prendre pleinement conscience de ce que l'on vit actuellement. De la joie et du bien être, saupoudré d'amour, tout simplement. En cours de route, ma langue ce délie et je viens te raconter seulement les meilleurs moments passé avec ma mère lorsque Lui n'était pas là. Je ne le mentionne pas une seule fois dans mon récit, juste les instants où Elle et Moi, formions à nous seuls une vraie famille. Nos moments passé à jardiner en chantonnant... Ouais, moi Luka le gamin, j'plantais des fleurs avec ma mère. Le pire -ou le mieux?!- c'est que j'aimais ça.

Nous arrivons devant l'enceinte où nos collègues nous laisse entrée sans grande hésitation. J'avoue que j'aurais plutôt aimer terminer la soirée dans une vrai maison que dans une chambre de gardien, mais tant que j'étais avec toi, tout allait pour le mieux. La lune nous offrait une très bonne visibilité et éclairait pleinement ton doux visage d'ange. Les couloirs et les escaliers furent totalement vide et cette fois c'est jusqu'à ma chambre que je t'emmène. Constatant que mon compagnon de cellule n'était pas présent, j'ouvris la porte en te laissant entrée la première. La chaleur vient nous enveloppé presque aussitôt et je ne cache pas mon contentement. Me libérant de mon manteau que je viens ranger dans la penderie, je ne tarda pas à me placer derrière toi, t'enroulant de mes bras avant de te déposer un baiser dans le creux du cou.

« La soirée t'a plus? »

La tranquillité reprend ses droits mais aussi le moment de l'intimité. C'est d'ailleurs l'instant tout a fait opportun pour sortir ce qui semble être un fin bracelet d'argent. Comportant quelques pierres à la couleur de tes yeux, espacé de quelques centimètres chacun, je viens saisir ton poignet où je l'y glissa sans difficulté. Je viens alors te murmurer avec douceur mais aussi avec tout la sincérité que je contenais...

« Je t'aime, mon ange »

Je te serra un peu plus contre moi, ma tête dans le creux de ton cou où je pus y respirer ton odeur.

N'oublie jamais que le destin ne laisse rien au hasard... et surtout pas notre rencontre.
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeDim 29 Mar - 3:08

L'éclat cristallin de ton rire venait joncher les parois de mon ouïe, tes caresses provoquaient une douce chaleur dans mon être, ton odeur me faisait tourner la tête, tes baisers embrassaient mes sens … Mon amour, je commence à douter du fait que tu ne sois qu'un homme parmi tant d'autres. Jamais l'effet n'avait été si perturbant voir même, déséquilibrant. Des semaines encore, j'aurai très bien pu passer mon chemin devant toi en te saluant tout simplement. Sans rougir, sans être timide, te prendre pour ce que tu étais : un collègue. Pourtant non, il a fallu que tu sois bien plus que ça. Bien plus qu'un simple homme. Bien plus encore, qu'un amant. Tu portes en toi des marques qu'il me faillait suivre pour connaître un nouveau départ, une nouvelle voie. Un nouvel amour. Je ne te promet pas de m'agripper constamment à ton bras, mais je peux te dire que jusqu'à la fin, je ne désire que toi. C'est ainsi quand on trouve enfin son Autre. Son autre qui nous promet de vivre jusqu'à son dernier souffle. Mon dos prend contact avec un chaine, souriant. C'est Toi et moi contre le monde ? Une joie immense naissait de plus en plus dans mon ventre. Comme si le départ pour le prochain train était prévu pour bientôt. Une hâte sans fixation, sans prévention. Et si demain, nous partions loin ? Juste nous. Après tout, tu t'es toi-même condamné à l'exil sur ma peau. Ma main tenant son visage, je m'enivre de ses lèvres. Oui, c'est toi que j'aime …

Même si tu venais à t'arrêter lors de ton chemin de vie, je te le promet, je ne m'arrêterai pas. Toujours à tes côtés. Même si le chemin est long jusque là-bas, il n'y a pas de limite. Tout en t'écoutant me raconter tes souvenirs, je suis assez surprise de ne pas entendre la mention de ton père. J'en déduisais que tu n'avais pas envie d'évoquer cet homme. Respectant tout à fait ton choix, de mon côté, si je devais te parler de Sebasten, tu aurais plutôt intérêt à me consacrer deux bonnes heures. Et puis, moi aussi j'aurai bien aimé passer du temps avec ma mère. Soupirant, je n'avais pas forcément remarquer que nous étions déjà arriver à destination. Sans comprendre pourquoi, j'entrais dans l'une des chambres. A l'odeur, je devinais qu'il s'agissait de la tienne. Tu la partageais avec un autre homme. Posant rapidement mes yeux sur le lit de l'autre côté de la pièce, légèrement défait. Mon amour, rassure-moi … Même si je te voyais de temps en temps lancer quelque sourire à un autre jeune homme. Que ça ne signifiait rien. Me mordant la lèvre inférieur, j'avoue que d'un coup, plusieurs questions venaient se percuter. C'est tellement confus dans une prison, il peut arriver n'importe quoi et n'importe quand. Mais ne crois pas que je doute de toi surtout … Mais surtout une. Peut-être n'était-ce que le fruit de mon imagination. Nous verrons bien. En me débarrassant de mes effets en les déposant sur le dossier d'une chaise, je te sentais glisser dans mon dos.


« Elle était parfaite … Mais qui a dit qu'elle était terminée ?  … Uh! »


Surprise de le voir saisir ma main, encore plus de le voir y glisser un bracelet. J'en avais tellement mais chacun d'eux étaient particuliers. Le tien, le sera encore plus. Je me retourne vers toi pour te faire face, t'offrant l'un de mes plus beau sourire, je joins nos lèvres en me levant sur la pointe des pieds. Je t'aime. Il est beau, il est murmuré, il est sincère. Amoureusement et sans aucune prétention, je pose mes mains sur ton torse en te poussant vers ton lit. L'envie me prend, la curiosité aussi. L'envie de voir, de savoir. Toi assis, moi à califourchon. Je jouais un long instant avec tes sens, peut-être était-ce fait expert. Qui sait. Mes lèvres quittaient volontiers les tiennes pour glisser vers ta nuque, mes mains agrippant tes épaules. Tu pourras sans problème déceler un désire particulier dans mes gestes. Les yeux pétillants, mes doigts attrapaient le bas de ton pull. Assez significatif, je ne souriais pas, me contentant de garder l'envie brûlante au fond de moi, au contact de tes lèvres. Alors , gêner par tes vêtements, je les enlevais sans difficulté. Devenir folle, ce n'était pas encore mon cas. A même la lumière de la pièce, je pouvais mieux voir ce que j'avais jadis, sentit s'abattre avec douceur et violence sur mon ventre. Dans un effleurement, je prenais tout mon temps. Voler un dernier baiser, je prenais soin de ne pas quitter tes yeux en te forçant à te coucher.. Fermant ceux-ci, du bout des ongles, je traçais le chemin de ton bas ventre, remontant entre les vestiges de ton corps. Promis, je ne te ferai pas languir plus longtemps. Cherchant encore et encore, je soupirais. Comme si j'étais incapable d'aller plus loin. Finalement, je m'allongea à même son torse. Ton coeur battait, je pouvais l'entendre. Les yeux clos, repensant un peu à tout. Après tout, l'envie n'a jamais tuer personne. Glissant ma main au niveau de son coeur, ouvrant les yeux. Le désire se brisa. Je voyais enfin ce que j'étais sûre d'avoir aperçut, il y a de ça, une semaine. Caressant doucement, l'oiseau encré dans ta peau.

La colombe a toujours été considérée comme un oiseau sacré, souvent messager de paix. Dans la Grèce Antique, la colombe était symbole de douceur et de constance, de pureté et de paix.
La colombe est aussi citée dans l'épisode du déluge : Noé, assiégé par les eaux, envoya une colombe afin de vérifier l'existence d'une vie hors des flots, celle-ci revint avec un rameau d'olivier dans le bec ... signe de vie et symbole de paix régnant entre Dieu et les hommes.

Pour toi, j'imagine que c'était pour la femme que tu as aimé. Pour la symboliser par cet oiseau, j'ose espéré qu'elle était d'une grande sagesse et d'une douceur inégalable. C'était juste ça que je voulais voir. Pardonne-moi, mon amour. Si tu croyais que je voulais jouer. A gorge déployé, je fermais de nouveau les yeux. J'ai encore beaucoup à apprendre sur ton passé. J'en ai conscience. Je ne te poserai aucune question sur ça. J'essayerai de ne pas être jalouse à chaque fois que je verrai ce symbole. Remontant à tes lèvres, je me redresse en me levant. A tout hasard, je m'avance vers la fenêtre. La neige soufflait de plus en plus fort. J'allais même jusqu'à me demander où était Athis. S'il était rentré ou non. Prise d'une drôle de sensation, je m'éloigna de la vitre en remettant ma veste. M'approchant de toi, je te volais de nouveau un baiser.


« Je reviens vite. »


Pas besoin d'être un expert pour savoir que je m'en faisais d'une certaine manière pour mon compagnon. Au point de t'abandonné un instant juste pour me rassurer. Passant devant ma chambre, la porte était fermée à clef. Rebroussant chemin, je n'hésitais pas à descendre les escaliers pour tomber dans le hall. Aucun signe de lui. Pour éviter de chercher pour rien, j'allais directement demander aux gardiens dans les tourelles. Mais le verdict était négatif, il n'était pas revenu. Regardant ma montre, il était vingt trois heure passé. Le temps avait été long depuis que je l'avais vu, d'ordinaire, je ne me serai pas inquiéter, mais cette fois-ci. Je n'étais pas rassurée, loin de là. Je demandais en hâte à mes collègues d'ouvrir la grille et d'abaisser le pont pour que je puisse sortir.


« Damara, ce n'est pas possible. Il y a … 
-Je m'en contre fiche de ce qu'il se passe! Ouvre-moi la grille ! »


Sans faire attention, il y avait plus de mouvement dans le hall que tout à l'heure. Mais mon impatience me forçait à hausser le ton. Et une peur inconnue se frayait un chemin dans ma voix. Suivit de tremblement. L'énervement me gagnait petit à petit. Je refusais de rester là alors que mon chien n'était pas revenu. Finalement, je réussis à sortir. Certes, en menaçant mon collègues plus jeune que moi à un poste moins relaxant.

Le vent soufflait fort, mais qu'importe. Qu'importe aussi que je meurs de froid, mon inquiétude n'avait pas de prix. Je marchais pendant un très long moment. Le château avait disparut de l'horizon sous ce qui semblait être une tempête de neige. Le sol était recouvert, à chacun de mes pas, je m'enfonçais un peu plus dans la poudreuse. J'avais peur et je ne savais pas pourquoi. Tandis que toi mon amour, tu devais te demander ce que je faisais. Moi, je m'en faisais pas pour moi, mais pour un autre. Il m'était de plus en plus difficile de voir clairement. J'avais surtout l'impression que je me perdais mais je continuais quand même. Appelant de vive voix Athis, je n'eus aucune réponse. Marchant encore et encore, jusqu'à finalement tomber à genoux. Morte de froid, je me réchauffais comme je le pouvais. Regardant autour de moi, seul le bruit du vent glacée qui me fouettait le visage, sifflait avec rage dans mes oreilles. Et puis finalement …


« Athis … »


Une silhouette vague et sombre, s'avançait vers moi. On ne devait pas être si loin d'une foret, même avec tout cette neige, je voyais plus ou moins les ombres des arbres. Le pas léger, la tête baisser, je ne bougeais pas, attendant qu'il vienne jusqu'à moi. Mais son attitude me rappelait plus celui d'un loup prêt à bondir sur sa proie. Haussant les sourcils, son grognement sourd, dur et long me laissait de glace. Je ne comprenais pas ce qu'il lui arrivait. M'en voulais-tu de t'avoir laisser ? Il ne m'entendait pas et continuait d'avancer en émettant ce bruit entre ses crocs. Fermant les yeux, je ne pouvais pas m'imaginer être en proie de mon propre compagnon. Pourtant, Thierry m'avait bien prévenu qu'un jour viendra où sa véritable nature l'emporterait sur notre relation. Sans que je m'y attende, voilà, il avait fait un bon pour atterrir … dans mon dos. Fronçant les sourcils, je me retournais en même temps. Je le voyais là, debout face à un individus portant un uniforme rouge. Tremblant de plus belle, si je n'avais pas une réflexion rapide, je n'aurai certainement pas penser qu'il s'agissait là, d'un prisonnier. Plutôt dangereux avec son couteau …


« J'y retournerais pas ! »


L'homme meuglait. Sa voix me pétrifiait comme jamais. Entre le sadisme et la rage, je me reculais. C'était l'un des prisonniers qu'Athis avait déjà plaqué au sol à cause de mauvais gestes. Bien évidemment, comment ne pas reconnaître le maître ? Un large sourire se dessinait sur son visage. Sûr de lui, que pensait-il faire ? Sans attendre mon signalement. Au premier pas de l'homme, mon compagnon … Un aboiement, un craquement. L'une des deux silhouettes fut éjecte plus loin. Tombant dans la neige. Hurlant de toutes mes forces, je me redressa en m'approchant de l'homme. Il remuait encore, mais finira par succomber. On pouvait voir un coup directe, porter à la nuque. Dans une hâte, je courrais avec peine, m'arrêtant un peu plus loin de ce corps tremblant. Étendu sur le côté, je m'approchais d'Athis. Le sang coulait lentement d'une plaie à même son poitrail. En tailleur, je le tirais vers moi, posant sa tête sur mes genoux. Le couvrant de mes bras, les larmes coulèrent alors que ses gémissements, son mal se percutaient avec férocité dans ma tête ...

Les mains comme la neige,
couverte de sang.
Ne m'abandonne pas ...
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Luka Jan
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Luka Jan


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Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeDim 29 Mar - 5:03

Te voir jouer de mes sens de cette manière me rends dingue, le cœur battant à tout rompre mes lèvres viennent s'aventurer dans le creux de ton cou, mes mains passant sous ton tee-shirt, mais au même moment où je voulus te l'enlever, tu prends les initiatives et m'enlève mon pull, me forçant à m'allonger. Les secondes s'écroulent sur notre désir mais surtout le poids d'un passé. Ce détail ne t'échappe pas et je pousse un juron mentalement. Je vois parfaitement que l'expression de ton visage c'est de suite fermé. Je pense que tu as vite deviné la naissance de cette colombe... Ne t'enfuis mon Ange, ce temps est révolu et l'instant présent à reprit ses droits. Je sais que la vue de cette preuve d'amour passé doit te tordre le cœur, mais c'est toi que j'aime à ce jour et non le fantôme qui m'a hanter durant des années. Malheureusement, ce n'est peut-être pas l'idée première qui te viens actuellement. Tes lèvres viennent seulement me frôlé tandis que tu quitte mon corps pour venir jusqu'à la fenêtre. Voilà s'pèce de con comment tu gâche ta soirée... mais aussi comment tu attriste le cœur de celle que tu désir à tes côtés.

Retournant à ma position assise et passant une main sur mes cheveux, j'ai une certaine gêne coincé dans le creux de ma gorge. Un peu prit au dépourvue, je ne sais même pas quoi te dire pour apaisé ce mal aise qui c'est installé en une fraction de seconde. La raison est-elle réellement celle que j'imagine. Repensant à la manière dont tu as frôlé mon tatouage, il est fort probable que j'ai raison. Je remis mon jeans avec pour intention de te rejoindre et enfin te dire les mots pour t'apaiser mais une nouvelle fois tu me prends au dépourvu en t'emparant de ta veste, me volant un baiser puis me murmurant : « Je reviens vite ». Un peu assommé par ce départ si soudain de ta part, je ne réagis pas. Je sens juste une enclume s'écraser sur ma poitrine. Loin de moi, trop loin même et ce, trop rapidement. Sans raison... Si surement, mais inconnue pour moi. Le vent soufflait de plus en plus fort contre les vitres tendis que la neige tombait avec ardeur. Une tempête est entrain de se lever. Pas très cool pour ceux qui montent la garde dans les tours... Qu'importe, en faite je me fou de ses types. Ce qui m'intrigue et me lacère le cœur en petit morceau c'est Toi. La peur de t'avoir fait du mal et ce, inconsciemment, me déplait fortement et j'ai cette haine qui viens m'envahir. Pardonne moi mon amour...

Une main sur le visage, je me dis que je ne suis qu'un crétin. L'absence de ta présence me pèse et me rend un peu mal. Mais surtout, j'ai cette conscience qui s'active et qui ne me met pas tranquille. Je t'ai vu partir avec ta veste et j'en juge que tu es partie dehors. Le temps ne me rassure pas...Peut-être que tout simplement tu es partie faire un tour dans les couloirs. Alors je t'attends patiemment... et surtout réfléchissant. Mon ange, tu as effleurer de tes ailes blessée l'antre de mon cœur, comme un S.O.S et j'y réponds sans hésitation. Seulement, j'ai bien l'impression que si je veux que tout fonctionne... je ne pourrais pas l'écarter définitivement de mon passé. Je jette un coup d'oeil à ma montre... Hum, vingts minutes déjà. Beaucoup trop à mon goût. A la base j'suis pas du genre inquiet, mais là c'est pas la même chose, c'est Toi. Puis un brouhaha dans le couloirs attire mon intention. Enfilant mon tee-shirt, je sors pour prendre un peu connaissance de la situation. Voyant un de mes collègues courir comme un lapin, je l'attrape par le bras et lui demande des explications :

« Un prisonnier armé c'est échappé de la prison, on est à sa recherche. »

Mon sang se glace... seconde question : Où est-elle?....

Apparament elle a exigé qu'on lui ouvre les portes pour sortir... »

J'en attends pas plus, ma réactivité est immédiate. Je saisis ton talkie-walkie avant de m'engouffrer dans ma chambre malgré tes protestations. Là tu vois, vaut mieux pas que tu vienne trop me faire la morale parce que je te jure mon petit je t'assomme d'un coup de baffe sur la tempe. Garde ton sang froid, garde ton sang froid! Comme à l'armée. D'ailleurs l'instinct aiguisé grâce à mon petit séjour là bas, s'enfila un sous pull puis un autre pull blanc par dessus. Te savoir dehors par ce temps m'horrifiais... et avec cet intrus armé... Bon sang. J'arrive à toi mon amour, où que tu sois je te retrouverais, quoi qu'il m'en coute. J'enfile mon blouson de Gardien fournis exprès pour l'hiver ainsi que mon écharpe, enfilant ma ceinture avec mes armes et ma lampe torche, sans oublier de saisir deux couvertures sous le bras. Je déboule dans le couloirs comme une fusée, et dévale les escaliers. Croisant en chemin quelques uns des habitants, je les pousses sans ménagement. Désolé les gars, mais là c'vraiment pas le moment. Mon imagination me forçais à voir les pires situations... toi morte de froid sous cette neige, lui s'en prenant à toi. Ma course s'accéléra. C'est ici même que je bénis d'avoir été sportif depuis mon adolescence, mais aussi que l'armée m'est donné la carrure que je possède à ce jour.

« Ouvrez de suite! »

Un gardien qui devait avoir a peu près le même âge que moi me hurle pour tenter de couvrir le souffle du vent:

Non c'est trop dangereux! Tu peux pas sortir par ce temps, tu va creuvé de froid si tu fais ça. En plus y a un prisonnier armé en cavale...»

« Bordel mais j'en ai rien à foutre de ce que tu penses et de ce qu'il se passe! Ouvre moi! C'est si compliqué que ça à comprendre?! "

Je m'en fou de savoir si j'allais y rester ou non, tout ce qui m'importait à ce jour c'était Toi et seulement Toi. Plus rien ne comptais à mes yeux, juste ta vision et ta présence, mais surtout ta survie. Le pont se baissa à une lenteur qui en ferait mourir d'ennui les défunts. Je grognais et rageais contre ce système du Moyen-Age. Avant même qu'il ne soit totalement baissé, je courus aussi vite que je le pouvais, prenant élan et sauta agilement sur le sol. Le froid me lacerait le visage, mais c'est à peine si je m'en rendais compte. Je donnerais n'importe quoi pour te savoir au chaud dans ta chambre, même sans moi. Juste de te voir en vie de mes propres yeux... et te serrer contre moi, te prouver à quel point je t'aime, bon sang!

« Damara!! »

Pas de réponse, le vent soufflait d'une force que je n'avais jamais encore connue. Mes cris étaient couverts et effacés. J'allume alors la lampe torche que j'agitais dans tout les sens pour signaler ma présence. Où es-tu mon amour... Je hurle de nouveau ton nom, ma vision extrêmement amoindris par la neige qui tombait violemment. Le souffle court, le cœur tambourinant de plein fouet contre ma poitrine, je tente malgré tout de garder mon calme. M'énerver et surtout paniquer, ne ferais qu'empirer la situation... Mais là ce n'est pas de n'importe quel être qu'il s'agit... Mais ce celle que j'aime plus que je ne l'aurais crus. Je ne veux pas que ça se reproduise, pas une seconde fois. Ne me l'enlevez pas, pas celle là! Elle est... tout ce que je désire. Si elle venait à disparaître... Non, ferme la espèce d'abruti! Continue à chercher, elle ne doit pas être bien loin...

Enfin, je vois au loin une masse sombre, ralentis par l'épaisseur de neige, j'accours et c'est ici, tremblante de froid que je te trouve. La présence d'Athis ne m'échappe pas...encore moins le sang qui s'écoule de son corps.

« Eh merde... »

Juron, je m'approche d'eux. Je vois non loin de là, un autre corps. Homme vêtue de vêtement rouge vif, ça doit être le prisonnier et vu le sang qu'il perd, je doute qu'il soit encore en vie. Qu'importe, je me tourne vers toi et saisit ton visage baigné de larmes entre mes mains, Je sens alors mon coeur se tordre violemment de douleur... Tes lèvres sont bleuis par le froid. Le cœur douloureux mais soulagé de te savoir en vie, je passe aussitôt les deux couvertures sur ton dos, t'embrassant le front et te murmurant que tout allait s'arranger. Je t'en fais la promesse... Je porte mon intention sur Athis qui gémissait de douleur. Je ne suis pas vétérinaire certes, mais infirmier tout de même. Un corps est un corps, les blessures sont les mêmes. Je viens inspecter de moi même l'entaille. Profonde certes, mais pas au point de le mettre en danger. Je caresse tendrement la tête du canidé lui soufflant à l'oreille « T'en fais pas vieux, j'vais m'occuper de toi. » J'te laisserais pas comme ça, j'aime trop les bêtes pour le laisser comme ça. Et puis même, c'pas n'importe quel chien! Je saisis mon Talkie-walkie et passa une alerte :

J'ai besoin de renfort, j'crois que j'ai trouver le prisonnier évadé, il est blessé. Ramenez aussi un... non deux voir trois brancard. J'ai avec moi une gardienne au bord de l'hypothermie et un chien blessé. »

J'évalue sans hésitation l'endroit où je me trouve avant de leur signaler ma position. J'enlève mon écharpe pour la passé délicatement autour de son poitrail pour arrêter la faible hémorragie. Je viens ensuite me caler contre toi pour te donner une source de chaleur supplémentaire. Je te berce doucement et tendrement avant de te souffler une nouvelle fois que tout allait s'arranger. Par bonheur, j'ai pus constater qu'il ne t'avait pas fais de mal, en revanche, son cas était tout autre. Je porte un regard sur Athis qui est sûrement la cause de la blessure. Qu'importe, je te respecte mon ami. Peut de bête comme toi défendrait au péril de leur vie, leur maitre. Je comprends alors tout le sens du lien qui vous unis tout les deux. C'était donc pour lui que tu étais sortis si hâtivement... Te serrant un peu plus contre moi, je te sèche tes larmes avant de t'embrasser doucement.

« Ne t'en fais pas, les secours vont arrivés...»

Et effectivement, ils n'ont pas tarder. J'entends leurs appels et j'y réponds de suite. La suite fut plus simple que le commencement, te mettant sur un brancard avec des couvertures chauffantes, ils positionnèrent Athis sur celui d'à côté. Ne t'en fais pas mon amour, je sais que tu ne veux pas être loin de lui, surtout dans l'état dans laquelle il se trouve. L'allée jusqu'à l'infirmerie fut plus rapide que je ne l'aurai crus. Serrant ta main dans la mienne sans la lâcher une seule fois, nous entrâmes dans la pièce où plusieurs infirmières accoururent avec un médecin. Ils se chargèrent aussitôt de ma promise a qui je soufflais que je ne serais pas loin et que je m'occuperais d'Athis en attendant la personne la plus apte à le faire. Je viens alors rassurer le chien, lui caressant le sommet de la tête « t'sais que t'es un vrai courageux toi! J'te décerne la médaille du combattant ». Petit rire de ma part. Je défis l'écharpe que j'avais noué autour de son poitrail pour regarder plus en détail la blessure. Des gémissements sortaient du fin fond de sa gorge. La plaie n'est pas si profonde qu'elle en avait l'air, je dirais même qu'il s'en sortait merveilleusement bien.

Peu de temps après, le vétérinaire entra et le prit en charge avant de m'assurer qu'il allait s'en sortir et se remettre vite sur pattes. Soulagé, je reviens vite vers toi qui avait subit quelques examens du Médecin qui affirmait que tu étais toi même en pleine forme, bien que peut-être un petit rhume viendrait d'ici demain et qu'il te fallait du repos. Soulagé, je viens de suite de rassuré :

Athis va bien, il s'en remettra vite. Il est entre de bonne main ne t'inquiète pas. »

Je t'emmène par la suite jusqu'à ma chambre, où le trajet jusque celle-ci fut silencieux. Toi contre moi, un bras autour de ta taille, je poussa la porte doucement avant de te laissé entrer. Je ne tardais pas à t'envelopper de la couverture qui couvrait mon lit. Le froid qui t'avais saisit tout à l'heure était toujours présent, quoi que tu dise ou proteste. Front contre front, la peur retomba d'un coup et le soulagement le plus total prit place. Je crois que jamais... je n'avais eu aussi peur de ma vie. Je te voyais déjà m'échapper. Je quitta mon blouson et ma ceinture que je jetta sur la chaise avant de te prendre dans mes bras et te serre contre moi... Si tu savais comment j'ai paniqué malgré le sang froid dont j'ai fais preuve. Prenant ton visage entre mes mains, je plante mon regard dans le tiens avant de te murmurer :

Ne me refais plus jamais une peur comme ça... J'ai cru que je t'avais perdue... »

Mon ange, enveloppe moi de tes ailes et que plus jamais tu ne me libère. Je serais tiens jusqu'à mon dernier souffle, jusqu'à ce que tu veuille de moi dans ta vie...Je t'aime.

Le coeur meurtris par les lames du passé,
Trouvant sur la voie du destin,
L'âme qui lui était promise.

Que jamais tu ne me laisse...
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Damara Galanis
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Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeDim 29 Mar - 18:36

Assommée , je distinguais une voix non loin m'appeler. Mais je n'y prenais aucune attention, m'agrippant à la fourrure de mon compagnon, je refusais de le lâcher. Même un instant de face à face avec toi, ne calmait pas ma peur. Il ne fallut toutefois, qu'un instant pour que je me retrouve séparer de lui. Il protestait quelques gémissements mais ne bougeait pas. Par la suite, tout s'activait, trop de bruit, trop de monde. Assoupie, je ne faisais plus attention à rien. Je savais juste, que tu étais à mes côtés … Le temps me semblait interminable et insoutenable. J'entendais à gauche, à droite que tout allait bien. Non, ça ne va pas, je me perds alors que la neige continuait à être violente. Fermant les yeux, nous étions dans la prison, le changement de température me l'indiquait clairement. Mon amour, j'ai beau te chercher, je ne te trouve pas. Dans un effort, j'ouvre enfin les yeux. La pièce de tous mes cauchemars. Fortement éclairée, je voyais les lits floues, perdant un instant connaissance. Mon prénom résonnait, fatiguée, je ne répondais pas à l'appel. Comme avant, je me retrouvais une nouvelle fois allongée sur ce matelas maudit. Mais il fallait bien revenir … Éveillée et assise, le personnel tournait comme des abeilles autour de moi. S'il te plait, sors moi d'ici. Les instruments froids sur ma peau me firent frissonner, une lumière dans les yeux menaçait de me faire pleurer tellement elle m'éblouissait. Des voix s'élevaient encore, parmi toutes, je reconnus la tienne sans problème. Les yeux à demi clos, ce ne fut que lorsque tu étais près de moi que je te murmurais :

« Εμένα βγείτε από τώρα και μέχρι… »


Je m'imaginais sans problème. La peau froide et blanche, rassure-moi, je ne ressemble tout de même pas à un fantôme? M'agrippant comme je le pouvais à son bras, Athis allait mieux. Demain, il courra comme un lapin après les quelques feuilles qui tombent de l'arbre du jardin … Je m'éffondrai dans ses bras. L'odeur familière de la pièce m'enveloppa, en plus de ta propre chaleur. Pardonne-moi pour cette frayeur. De t'avoir fait peur. Me perdre ? Je souris faiblement. N'oublie pas que c'est Toi et moi. Mes mains agrippant son t-shirt, je serai ton ombre, je serai ton songe. Les yeux se ferment à nouveau, mes lèvres parlent :


« Excuse-moi ... »


Puis, plus rien.


Remuant légèrement, j'ouvrais difficilement les yeux. Allongée sur le ventre, le visage enfuie dans l'oreiller, une couverture était tirée jusqu'à mes épaules. Malgré la tiédeur, je savais que ça n'aurait jamais suffit à me réchauffer autant. A mes côtés, tu étais. Mes vêtements étaient un peu plus loin, repliés sur le dossier de la chaise. A même la peau, je n'étais plus qu'en sous-vêtements. Sans être surprise. En voulant me redresser sur mes coudes, un affreux mal de tête tintait. Portant ma main sur mon front en m'asseyant sur le rebord du lit. Toi, tu continuais à dormir. Tu étais resté là tout le temps? J'osais même penser que tu n'étais qu'un fous. Souriant faiblement, à l'image devant moi. Sans bruit, je me redressais en vue de trouver sa chemise. J'avais besoin de savoir si mon compagnon allait mieux. Quitte à aller le voir maintenant, près de quartes heure du matin. La main sur la poignée, je la fixais un bon moment. Ca ne te plairait certainement pas de me savoir là-bas au lieu de me reposer … Alors finalement, je rebroussais chemin. Revenant sur le lit, ma main passait sur ton visage. Mes yeux glissaient sur tes côtes. Rien ne te couvrait le torse. Piallant, je te volais un baiser. Je n'avais plus sommeil. Me lovant contre toi, la tête contre ta poitrine, presque roulée en boule. Même étouffée sous la couverture m'était égale, je retrouvais de plus en plus ta chaleur. Je ne voulais pas te réveiller, mais je n'avais pas envie de rester seule …


« Luka … ? »

Plongée dans l'obscurité la plus total, je respirais l'odeur de ta peau. Mes mains appuyées contre ton torse, proche de mon visage. Je prenais de plus en plus conscience qu'il aurait très bien pu rester ici à m'attendre. Alors que de mon côté, je serai peut-être aux côtés d'un corps inanimé. Serrant les dents, non, il allait bien, il irait mieux. J'aurai pu prendre n'importe quel coup, mais pas celui-là en plus des autres. Tu t'inquiétais pour moi, mon amour … Malgré mon silence, tu es quand même venu. Sentant, l'émoi me monter dans la gorge, mes ongles se planter sans entailler sa chair. Au bord des larmes. Demain sans toi, m'effraie. Jamais avec toi, me tue. La vie sans toi … Promet moi que ça n'existera pas. Me jetant presque à son cou, comme si chaque seconde était un enfer. Entre mes dents :


« Ne me laisse jamais ! »


La voix faible et tremblante, les yeux humides. Je peux accepter les faits d'avant étaient terminés. Je peux accepter de te voir sourire tendrement aux autres. Je peux accepter n'importe quoi. Mais par pitié … Ne pars pas. Me faisant violence, je n'arrivais pas à me détacher de toi, tu es mon seul réconfort contre le froid. Ma seule raison de rester dans cet enfer. Mon oxygène dans ce camp de concentration. Mon visage logé au creux de son cou, mes tremblements avaient cessés. Je sais que je ne supporte pas le froid, je sais que si tu n'aurais pas été là. J'aurai dit adieu au soleil. Ce que j'en sais, c'est que je dois savoir. Tu es là. Je ne sais juste plus trop, comment être avec ce qui m'entoure. Rester ce que l'on est. Aimer comme toujours. Me relevant, je viens me mettre à califourchon sur ton ventre. Mes lèvres sur les tiennes. Si il existe deux sortes de « je t'aime » … Alors prend le comme tu le voudras, parce que le mien est universel. Les barrières ont déjà été franchies depuis lors, plus rien ne me retient. Plus rien ne m'empêche. Ma bouche descend lentement, embrassant, murmurant un instant :


« Je t'aime. »
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Luka Jan
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeLun 30 Mar - 1:30

Tu t'écroules littéralement dans mes bras, peut-être de fatigue et d'épuisement. Je te porte jusqu'au lit où je te débarrasse délicatement de chaque vêtement qui étaient encore trempés. Ta respiration calme et régulière, tu dois dormir profondément. Je viens aussitôt te glissé dans mon lit avant que tu n'attrape froid pour de bon. La fin de notre soirée à tourné en désastre et tu as vécue un moment qui est loin d'être jouissif. L'expression de ton regard ne m'a pas échappé tout à l'heure. Inquiet, douloureux, attristé... tout un tas de sentiment noués les uns aux autres. Je serais le rivage à lequel ton bateau accostera. Je serais ton soutient et ton souffle d'énergie. Te voir si faible alors que je t'avais vu possédé par une telle joie de vivre tout à l'heure, me tord le cœur. J'ai vraiment cru pendant l'espace de quelques minutes que je t'avais perdue pour toujours, et cela était inconcevable. Jamais Toi sans Moi. Plutôt m'extraire l'âme du corps que de vivre sa. Tu es ancré dans ma peau, dans ma tête, dans ma vie et ma conscience. Tu as pris une importance dans ma vie qui n'a pas finis de me dérouter.

Je plis tes vêtements bien soigneusement avant de les posé sur la chaine. Quittant mes propres vêtements, je me retrouve moi même en sous vêtements. Je viens augmenter légèrement le chauffage. Mieux vaut éviter que tu prenne froid. Puis je viens me glisser docilement et doucement sous les couvertures à tes côtés. Sur le flanc façe à toi, je te contemple. Le visage détendue, tu es dans un profond sommeil. Je viens doucement te caresser la joue, en faisant en sorte de ne pas te réveiller pour ensuite te déposer un baiser sur le front. J'ai... tellement eu peur. Je me rends compte en cet instant précis de la chance qui m'est offerte. Le cœur gonflé d'un bonheur inattendue, je remercie je ne sais qui de t'avoir trouvé en vie tout à l'heure. Si jamais ça n'avait pas été le cas... Je frissonne violemment. Non je ne veux pas y penser. Jamais, tu m'entends? Jamais tu ne dois partir, parce que je ne tiendrais pas une seconde fois aux coups traitresse de la vie. Surtout toi... Tu es là, alors reste. Tu m'insuffles un bonheur que je connaissais pas. Certes Marie m'avait rendue heureux, mais ici, tout est si différent.
Moi même épuisé, le sommeil eu raison de moi tendis que je me calais contre toi, passant une main sur ta taille. Inspirant à fond ton odeur... Je t'aime tant mon ange.

Bercé par le souffle du vent, enduis dans une torpeur qui me transporte, le son de ta voix fut comme un électrochoc. Mon prénom s'échappant de tes lèvres, j'ouvre lentement les yeux. Je te sens tout contre moi, la tête et la main contre mon torse. Seulement tu es camouflé sous la couverture, instinctivement je te serre dans mes bras, descendant la couverture pour éviter que tu ne t'y étouffe. Tes ongles planter sans me faire de mal dans ma chair, le son de ta voix tremblante d'une émotion qui me retournais l'estomac, je sens que quelque chose te rends plus ou moins mal.

« Qu'est-ce qu'il y a? »

La réponse fut immédiate et m'asséna un coup sur le crâne. Je me tétanisa et sous l'effet de l'émotion je te serre plus fort contre moi, comme si tu allais m'échapper. « Ne me laisse jamais! ». Faible et tremblante, ta voix traduisait parfaitement ton état d'esprit. Ton visage au creux de mon cou, je passe une main dans tes cheveux pour te rassurer. Jamais je ne pourrais te laisser, si tu savais combien je tiens à toi. J'ai toujours eu du mal à exprimer mes sentiments mais là, je ne peux pas me permettre de faire silence. Tu as besoin d'entendre ces choses qui te feront de bien, sincère et vrai, te prouver que tout cela est bien réel et surtout... que tu es l'unique. Mais avant que les mots ne franchisse mes lèvres, tu viens à califourchon sur moi, m'embrassant tendrement. Le baiser donner me fit frissonné violemment. Il n'est pas semblable à tout ceux que tu m'a offert. Celui-ci est plus profond, plus intense. Je crois que les murs tombent, que les défenses s'écroulent et que les limites s'effacent. Passant ma main sur ton dos, je ne me lasserais jamais de la douceur de ta peau. Si je dois mourir, que se soit au creux de tes bras, à l'ombre de ton sourire sous la pluie de tes larmes.

« Je t'aime »

Approfondissant le baiser, je te force à te relever, toujours a califourchon sur moi. La force des sentiments prend le contrôle des choses mais surtout du cœur. Je n'ai plus envie de me restreindre, de me limiter. La vie est bien trop courte et elle m'a bien démontrée il y a peine quelques heures que tu pouvais m'échapper. Jamais je n'aurais crus devenir si dépendant de quelqu'un. Tu es entrée dans ma vie comme n'importe quelle personne, seulement tu n'es pas n'importe qui justement. Un boum au creux du cœur et me voilà tiens avant même que je ne m'en rende compte. Je ne doute pas sur ce que je ressens pour toi et je ne doute pas non plus de mes vœux, de Mon vœux : être à tes côtés. Que se soit ici ou la bas, qu'importe. Tant que tu es présente, ça me va.

Je prends ton visage entre mes mains, nos soufflent court se mélangent. Mon regard accroche le tien. Regarde moi bien mon amour et lis dans mes yeux tout ce que je t'offre, tout ce qui t'est destiné. A toi seule... Je me rends compte que je n'ai que toi dans ma vie. J'ai coupé absolument tout les ponts avec mes « proches » en France. En particulier la famille. C'est pour cela que je m'émerveille devant tant d'amour de ta part pour ton père et ton chez toi. Je ne connais pas tout ça, tout ses ressentis, le manque de sa patrie, le manque de ceux qu'on aime.. . J'ai tout oublier. Mais ta présence à littéralement tout changer. Et ça je veux que tu le comprennes. Je te confesse dans un murmure :

« Jamais je ne te laisserais Damara. Tu es celle que j'aime et te laisser me tuerais à petit feu. C'est toi que je veux... C'est avec Toi que je veux continuez ma vie et personne d'autre... Je t'aime plus que tu ne peux l'imaginer. »

Front contre front, je pourrais entendre ton cœur battre d'ici. Me livrer de cette manière était quelque chose d'inhabituel pour moi, mais le soulagement était là. Mes lèvres glissent sur les tiennent, puis viennent se loger dans le creux de ton cou où je viens y mordiller ta peau. Son goût me rend dingue et la fièvre ne tarde pas à grimper. J'ai eu beaucoup de relation sans lendemain, où les corps se liaient sans sentiments. Mais ici, lorsque tout ce mélange, l'amour et l'envie, sa donne une explosion, semblable à un feu d'artifice. Emporte moi loin de tout sur le vaisseau de ton cœur. Mes mains frôlent et caressent ton dos, tes flancs pour en venir au ventre. Je remonte dangereusement, toujours plus haut. Les limites ne sont plus là, seul l'amour et le désir se cognent et s'entrechoquent pour former un fabuleux ballet. Crois en moi comme tu crois en ce qui te tiens le plus à cœur. Tu es la seule personne à me persuadé que tout compte fait, la vie est peut-être belle. Être avec la personne aimée, parfois cela est suffisant. Pour toi, il ne te manque plus que la famille et le pays. Tu es le seul être qui compte à mes yeux à ce jour. Sais-tu à quel point je suis si seul? Non bien sur. Non pas que je suis associable... juste un grand solitaire qui n'a pas été habitué aux valeurs familiale. Qu'importe, mon amour tu es là, je te sens plus que jamais. C'est à tes côtés que je veux me levé chaque matin qui me reste à vivre...

Mes mains jouant avec tes formes de femmes, mes baisers descendent le long de ton sternum pour revenir sur ton cou. Je te fais tressaillir et j'en souris. Je dégrafe alors ton soutient gorge tendis que mes lèvres rejoignent les tiennes. Je sens ton souffle saccadé mais aussi ta peau devenue aussi incandescente que la mienne. Je te bascule sur le côté où cette fois, c'est moi au dessus de toi. Laissons l'amour et le cœur parler mon ange... Je glisse mes mains au creux de tes reins et tu te cambres instinctivement. Mes baisers se font plus doux et plus langoureux, mettant à l'épreuve ta patience. Je descends au creux de tes seins pour venir à ton ventre où je joue avec ton nombril. Voulant comme attisé la flamme qui te constitue, mes lèvres poursuivent leur route dans le creux de tes cuisses, sans aucune intention de toucher au point ultime. Mais je sais que tu t'éveille au fur et à mesure de mes jeux, là est le but mon amour. Ton corps presque nue contre le mien me procure une sensation de bien être qui n'est pas égalable. Deviens mon ombre, le Toi du Moi. Celle qui me complète et me constitue, comme deux partie d'une roche brisée, se retrouvant et se complétant de nouveau. C'est ce que nous sommes mon amour, deux âmes brisées par le poids d'un passé. Elles se sont trouvés et se sont épousées à la perfection, sans aucun défaut. Est-ce ça, le réel amour? Je n'en sais rien, qu'importe ce qu'il soit. Jamais je ne t'abandonnerais... Et si jamais tu devais trouver quelqu'un d'autre que moi, alors je t'en pris ne me quitte pas pour autant. Maintenant ta présence est ancré en moi et je ne pourrais vivre sans ta personne. Ce n'est pas envisageable.

J'accepterais tout de toi, tes qualités comme tes défauts. Tout ce qui te constitue en somme. Je réapprends à aimer avec toi, te donnant un vague de sentiments, la plus énorme que j'ai jamais connue. Il y a plusieurs amour peuplant la terre, le mien pour toi est unique, irremplaçable. Mes lèvres taquinant tes flancs, je remonte jouer avec tes formes, sentant que l'éveille arrivait à son point maximum, je remonte jusqu'à ton oreilles à laquelle je viens souffler tendrement et amoureusement :

« Toi sans Moi, ça n'existe pas... »

Je reviens t'embrasser, te débarrassant de ton dernier vêtements, la couverture toujours sur nous. Emmène moi avec toi mon amour, et châtie moi de t'aimer si fort...
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeLun 30 Mar - 15:18

Du bout de ses lèvres, je retrouvais peu à peu le sourire, l'envie de rire. Parce que sans toi, je suis pire qu'un orphelin sans famille. Pire qu'une maladie incurable. Voulant te redresser, je te suis dans le mouvement, accrochée à tes épaules. Je te regarde, je ne te lâche pas. Mais tu m'es si impressionnant de corps et d'âme. Plongeant dans ses iris, les couleurs jouaient entre elles, vert puis bleu. Un peu comme nos océans. Ils ne se mélangent pas, ni se dégradent. Parfaitement lisible, tes pupilles pétillaient à la faible lueur de la lune. C'est ainsi qu'on pouvait voir tout l'amour que porte une personne à votre égare. Sa fidélité, sa présence, sa prestance. Caressant sa joue, je ne suis pas médium, ni voyante, j'ai juste confiance en cet homme qui fait chavirer mon cœur dans les eaux troubles de son être. La recherche de l'autre passe toujours par la recherche de soi. Alors, voilà que, je n'ai plus qu'à te chercher puisque je me suis déjà trouver. Souriant face à sa confession. Combien de fois devrais-je penser, dire, souffler, murmurer mon Amour ? Dans le fond, ça m'était égale. Je pourrai te le répéter des centaines de fois, tellement que j'en aurai l'impression de ne jamais te noyer assez sous mes flots. Et si je ne peux m'imaginer l'ampleur de tes aimées envers moi, laisse-moi au moins espérer le savoir. Me dire que c'est inégalable, indescriptible. Vaste. Peut-être même tout petit. Tant qu'il tient dans ton cœur. Ça m' était finalement suffisant. Comme le fait d'être contre toi, me suffisait. Je me faisais plus captive que la dernière fois, moins peureuse. N'étouffant aucun de mes rires, aucune de mes envies à tes caresses. Si tu sais quels mots employer pour me calmer, tu sais aussi les trouver pour m'attiser. Tes mains me semblaient moins hésitantes, plus chercheuses aussi. Tandis que tu faisais mine de jouer avec ce que la nature m'avait donner, je riais discrètement à gorge déployée. La sensation était étrange, amusante même. Mais j'avoue ne pas être indifférente à tes baisers à même la nuque. Tremblante, je me rends bien compte que tu t'amuses à me faire languir, mon amour. Mais fait attention à ce que tu fais … A moitié libérée, un frisson parcourais mon dos. Serrant ma poitrine contre ton torse, je me sens parfois fragile dans tes bras. En sécurité certes, mais déséquilibrée comme si tout devait venir de toi. A croire que jouer le rôle de passive me plaisait de moins en moins. Tu n'arranges pas les choses en me mettant dos au lit. Tes mains glissant vers mes reins … Je me cambre contre ma volonté. Je t'aime mais j'aime aussi tes caresses, tes baisers. Je me sentais de plus en plus fiévreuse. Et plus tu descendais, plus j'hésitais à bouger. Comme si j'avais un poids sur le ventre qui m'empêchait tout mouvement, tout refus. Loin d'être honteuse, je râle un court instant en te sentant revenir à moi.

« … n'existe pas. »


Il y a quelques semaines, il existait pourtant. Mais maintenant, il n'est plus question de ça. Seul le présent nous importait, demain peut-être. Je ne voulais pas y penser parce que la seule chose souhaiter, était d'être avec toi. Qu'importe l'endroit, le temps, l'heure. Tu prends visiblement compte de mon tressaillement. Mais je doute que tes jeux soient déjà terminer. Laissant porter contre toi, l'envie de me mettre à nue. Renouant nos lèvres, je m'appuyais plus contre toi, serrant d'avantage mon emprise sur ton bassin. Après un bref instant, ma main vient chercher la tienne. Tirant ma tête vers l'arrière, je voulais te sentir glisser sur ma peau offerte, serrant le ventre créant un passage, j'y déposais ta main, l'abandonnant. Tu devines, mon amour ? Libérant ton bassin, je relâchais mes muscles, mon emprise. Te laissant ainsi, prendre une nouvelle fois les initiatives. En m'attisant, je voulais t'attiser. Les caresses se font plus entreprenantes, je te réclamais de descendre plus bas que terre. Mais pas plus bas que tombe. Prend garde à toi … Je t'encourageais par des mouvement discrets. Toi seul pouvait savoir à quel point j'étais brûlante. Toi seul pouvait savoir à quel point j'avais envie de ton Toi. Tu glisses lentement, je me cambre avec force. Prend moi en chasse, ressert ton emprise sur mes hanches, mord moi jusqu'à ce que je hurle … Tue moi. Au profil du jeu, face à nos envies. Avant que tu n'es plus t'inviter en moi, j'attrape ton poignet en te stoppant vivement.


« Ma patience est grande, mon amour. »


Ramenant ta main dans la mienne, je la serrais, enlaçant nos doigts. Souriant, je crois que tu avais compris que nous étions tout deux sur le même pied d'estrade. Arrêtant toutes fourberies, je t'embrasse avant de te faire comprendre mon envie de reprendre place sur toi. Sur ce, à nouveau assise, je distinguais l'expression dessiné sur ton visage. Tu sais qu'il m'arrive d'être un peu joueuse par moment. Pas besoin de m'envoyer ses sourires taquins. La couverture ne couvrait que mon bas du dos et mes cuisses. Le reste était potentiellement exposé aux yeux des ombres. Prenant appuie sur mes mains, je descendis lentement jusqu'à ton cou. Faisant attention à ne jouer que d'effleurements entre nos corps. Tu ne semblais visiblement plus du même avis après quelques instants. Tes mains sur mes hanches plaquaient nos ventres l'un contre l'autre. Devinant qu'à ton enfer, tu brûlais déjà d'envie. Comme lorsque je me brûlais les doigts d'envie de t'embrasser dans les couloirs alors que ce n'était pas possible. Je ne mélangerai pas le priver avec le professionnel. Même si je t'aime à en mourir … Je ne me satisfaisais que d'effleurement aux coins des lèvres. C'était ça où être en train de rêvasser au lieu d'être concentrer sur mon travail. Mais tu comprenais et ne t'y opposais jamais. Pourtant, est-ce que nous nous retrouvions comme des amants ? Bien sûr que non, les autres ont remarqués qu'en dehors du pourquoi nous étions ici, nous étions ensemble. C'est peut-être aussi pour ça que cet homme ne vient plus me parler de la pluie et du beau temps. Je te soupçonnais d'être possessif dans ton regard envers moi. Qu'importe … Descendant, du bout de la langue, je cherchais à même ta peau, les trésors que je n'avais pas encore découvert. Ton ventre me semble aussi doux et dur à la fois. Mordant, taquinant tes côtes. J'aimais beaucoup entendre ton rire. Remontant à tes lèvres, j'étais personnellement en attente. Mais je me contrôlais sans difficulté. Me retirant, je me faufilais de nouveau sous son être. Il était juste qu'au finale, je préférais comme ça. Ce n'était pas une question d'être dominer ou quoi que ce soit. Mais plutôt une histoire de protection. Au moindre mal, il était alerté. Caressant ses flans, je fixais la fenêtre. Dehors, rien ne se calmait. Ça ne devait pas être aussi pire que les battements de ce cœur affolé que je portais en moi. Reprenant où j'avais volontairement stopper toute activité, sa main sur mon bas ventre …


« … Gng ! »


A la première approche, je me cambrais comme un dément. Allant jusqu'à le griffer aux épaules. Pardonne-moi, mon amour. Lâchant gémissements et soupires. L'envie de pleurer revenait. A la différence de la dernière fois, je ne m'acharnais plus sur le draps mais sur sa peau-même. Comme l'impression que mes plaintes, l'encourageaient dans sa cadence, ma poitrine me faisait mal, respirer me blessait. J'avais beau retenir mon souffle, il était de suite briser par mes élans, du fond de la gorge. Régissant comme jamais encore, j'allais jusqu'à emprisonner son cou entre mes dents, serrant comme pour lui faire mal, le faire lâcher … Mais ce n'était pas ce que je voulais. Et avant que tout ne devienne trop important, je lui suppliais d'arrêter. Laisse-moi le temps de récupérer … Quelques minutes durant lesquelles, tout son corps bouillonnait contre le mien. Fermant les yeux, je posais ma main contre son torse, en le repoussant doucement. Me redressant également, timidement, je lui débarrasse de son dernier vêtement. A toi l'honneur … En plaisantant :


« Si tu me tues … Fais le bien. »


Souriant, j'enlace son cou de mes bras. Cherchant ses lèvres. Je ne me passerai jamais de leur saveur, douceur.. Après tout, mon amour. Si tu veux me tuer, ne te gênes pas. Je n'attends que ça …
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Luka Jan
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Luka Jan


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MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] Icon_minitimeLun 30 Mar - 20:06

Ma main viens t'éveiller plus profondément par d'infime caresses. Tu m'y a toi même invité et je réponds à tes appels sans hésitation. Sentant mon corps s'embraser sous l'effet de ta peau contre la mienne, je me contrôle parfaitement et pourtant, c'est une vrai bataille qui se livre à l'intérieur. Je viens te mordre un peu plus franchement dans le creux du cou, sachant que c'est un endroit plus ou moins sensible. Je te sentais totalement abandonné mais surtout prête à m'accueillir. Exerçant de légères pressions sur ton point sensible et ton corps répondait sans aucune hésitation. Tu te cambre et soupirs sous mes caresses, mais avant même que je ne puisse m'invité en toi, tu stoppe tout geste de ma main, la nouant à la tienne. J'ai compris que tu voulais faire languir nos corps et les envies qui les submergeaient. C'est avec un sourire amusé que j'accepte ton « jeu ».

Ma patience sera égale à la tienne, soit en sur, mais prendre garde mon ange, de ne pas trop te brûler. Toi sur moi, ta langue venant caresser ma peau tendis que tu ne fais que m'effleurer. Que l'on m'achève, là, maintenant. Que tes baisers soient le responsable de ma mort, que ton rire soit la lame du couteau qui viendra transpercé mon cœur, que tes «je t'aime » prennent la place de la Faucheuse et qu'ils emmènent mon âme avec eux. En bref, tue moi de toi. Au fur et a mesure que tu nous attisais l'un à l'autre, mon rythme cardiaque accélérait, mon souffle devenant de plus en plus court. Te tenant par les hanches, je trichais de temps en temps, cherchant à te serrer contre moi, pour me prouver que c'était bien toi qui se tenait là devant moi, jouant de mes sens. Que tout ceci ne se sera pas envolé lorsque je me réveillerais une nouvelle fois. Tu viens taquiner mes côtes, ce qui me fit rire doucement. J'étais un peu chatouilleux dans ses zones et tu t'amusais à t'y aventurer avant de revenir à mes lèvres pour venir te faufiler sous moi. Je retrouve ma place sans problème. Venant chercher tes lèvres une nouvelle fois, je me délecte de leur goût, de leur saveur. Ma main revient sur ton bas ventre et c'est de suite un gémissement qui s'extirpe de ta gorge. Laisse toi aller mon ange, je te porterais dans le creux de mon cœur jusqu'à ce qu'il se meurt.

Mes doigts se font joueurs et viennent de nouveau éveillé ton désir à son point maximum jusqu'à ce qu'enfin j'ose entré en toi, et c'est là que cette fois tu ne te retiens pas. J'entends parfaitement tes gémissements mais surtout tes ongles me griffant les épaules. Je n'en souffre pas, bien au contraire. Ces marques sont plus que significatives. Tu es sous l'emprise autant que moi, ton antre bouillonne, ton cœur bat à un rythme effréné, tout comme le mien. Tes gémissements et tes soupirs m'encourageaient à aller plus loin, voulant satisfaire une première envie, un désir de moi. Mes lèvres viennent effleurées le haut de ton torse pour venir au creux de ton cou, mais ce fut à mon tour de frissonner. Je sentis ton emprise dans mon cou, me mordant à m'en faire légèrement mal. Mais pas une douleur commune. Je l'appréciais justement et ta réaction si soudaine n'eut comme effet, que de m'encourager à continuer. Souffle court, tu finis par me supplier d'arrêter ce que je fais lentement... Calant ma tête dans ton cou, je viens l'embrasser tendrement tendis que tu pousse légèrement sur mon torse pour que je me surélève. Avec timidité tu me débarrasse de mon dernier vêtements :

« Si tu me tues... Fais le bien... »


Je souris avec toi. Nouant avec plaisirs mes lèvres aux tiennes, j'ose coller mon bassin contre le tien, sentant un frisson me parcourir tout le long de ma colonne vertébrale. Ais-je autant d'emprise sur toi? La tienne est complète et m'enveloppe l'âme entière. Tu as conquis mon cœur, comme l'empereur Alexandre à conquis ton propre pays la Grèce. Parfois, je me demande si le mot juste pour exprimer ce que je ressens envers toi, existe. J'ai beau me les repasser, chercher, fouiller, je ne trouve pas une seule expression à la hauteur de mon amour pour toi. Ais-je seulement besoin de te l'exprimer? Mon corps contre le tien, mes caresses sur ta peau, mes lèvres scellés aux tiennent, l'expression corporelle joue beaucoup dans une vie et dans les sentiments. C'est pour ça que parfois, je risque de te serrer dans mes bras plus fort que d'habitude, parce que se sera ma façon de te faire comprendre que je ne veux pas que tu m'échappe. Je ne serais pas la cage enfermant le bel oiseaux que tu es, seulement les ailes qui lui donneront la possibilité de volé vers d'autre horizons. Moi & Toi. Liés.

Mon ange, me voilà près de toi une nouvelle fois. Nos corps s'uniront dans l'ombre de la nuit, au chevet des étoiles. Me serrant un peu plus contre toi, mon regard planté dans le tien si beau, je me glisse lentement en toi et c'est une nouvelle explosion. Retenant ma respiration, tentant tant bien que mal de retenir un gémissement dans le fond de ma gorge, tendis que mes yeux se ferment sous l'effet de ce plaisir interdit. Logeant une nouvelle fois mon visage dans ton cou, je commence la cadence en douceur, voulant te laisser le temps de goûter tout comme moi, au fruit défendue. Tes gémissements commencent à se faire plus important, tendis que mon propre désir grimpe les échelons à une vitesse vertigineuse. Aime moi comme Aphrodite c'est épris d'Adonis, sauf que je te promets de ne pas mourir et de te laisser. Je resterais à tes côtés, fidèle à ton être. J'ai encore tant à découvrir de toi mon ange, parcourir ton antre et effleuré tes souvenirs et ton Toi du bout de doigts, pour enfin l'apprendre par cœur.

J'accélère ma cadence, sentant l'ultime désir grimpé le long de mon corps, mes gémissements rejoignent les tiens. Je te sens te crispé sous l'effet du même plaisir que le mien. Union, mes mains empoignent ta taille en douceur, m'aidant à aller plus loin encore, comme si je voulais atteindre le point ultime de ta personne. Puis, comme un naufragé se raccrochant à sa bouée de sauvetage, ma main vient chercher la tienne, nouant mes doigts avec les tiens, front contre front. Je tente plus que possible de retenir cette explosion qui nous menace toi et moi, voulant te donner l'occasion de profiter pleinement jusqu'à la dernière seconde, moi avec.

Puis, ce fut l'ultime soubresaut, l'ultime soupir et cris signalant la fin de l'union. Pourtant je reste en toi quelques instants, te serrant dans mes bras.

« Je t'aime, mon ange. »


L'instant absolument magique que je viens de vivre était encore plus passionné que le précédent. Je sais d'avance que les étreintes seront chacune d'elles, différentes, toujours plus belles et plus passionnées. Le bien être que je ressens est inégalable, te sentir explosé en même temps que moi fut un vrai bonheur. J'avais l'impression de me sentir encore plus proche de toi que jamais. Je n'avais jamais ressentis cette sensation auparavant, d'être si complet et si épris d'une personne.

Je viens t'embrasser tendrement, caressant ta joue par la même occasion. Je t'offre alors le sourire le plus pétillant et sincère qu'il m'est été de donné. La vie est un fleuve, tumultueux parfois, mais je laisse malgré tout le courant m'emporter sans me poser de question. Pourquoi le faire lorsque l'évidence est omniprésente?

Je pose une main sur ton cœur qui battait comme un fou contre tes côtes. Je souris de nouveau, traçant des cercles et des formes incompréhensible près de là où il vivait. Garde moi prisonnier de celui-ci, mon amour...

Je viens te caler dans mes bras où tu finis par t'y endormir. Personnellement je n'avais pas sommeil, et ça ne me dérangeais pas plus que ça. Je passe les deux dernières heures à t'écouter respirer, caressant de temps à autre tes cheveux, puis ta peau. J'apprécie particulièrement ce moment, où je réfléchissais sérieusement au toi&moi. A l'avenir en somme. Compte tu rester ici? Je ne pense pas... Mais j'ai déjà ma petite idée en tête. Ta respiration est calme et apaisé, ta tête contre mon torse, mes bras te serres contre mon corps avec douceur. Je t'offre ma présence, je t'en fais cadeaux, fais de moi ce que bon te semble mais ne me laisse jamais hors de tes mains.

Je finis par regarder ma montre : Sept heure moins le quart. Un léger sourire aux lèvres, je suis partager par un dilemme. Rester ici, avec ton corps lover contre le mien ou m'absenter l'espace d'à peine une demie heure pour... Hum. Je me dégage tout en douceur de toi, t'embrassant le front. J'enfile ma chemise, mon caleçon et le reste de mes vêtements pour finir par mon blouson. Je prends mes clefs de voiture, te vole un dernier baiser accompagné d'un « je t'aime ». Couché sur le flanc, le visage paisible tu es de nouveau plongé dans un profond sommeil. Je ferais vite, je te le promets. Fermant la porte doucement derrière moi, je décide avant tout de passer à l'infirmerie voir Athis. Le spécialiste m'assure qu'il va très bien et que sa blessures sera vite guéris. Je demande à le voir de mes propres yeux. Venant à moi, je lui confis que sa maitresse va bien mieux. Je viens ensuite m'informer près du jeune homme et lui demande une autorisation... J'ai bien crus comprendre que tu hais ce lieux... Souriant face à l'approbation du spécialiste, je lui confis une heure. Après une dernière caresse sur le museau d'Athis, je presse le pas jusqu'à l'extérieur où je demande à ce qu'on m'ouvre les portes. L'air est frais et le vent souffle toujours aussi fort mais moins qu'hier. Il fait encore sombre mais je trouve facilement ma voiture. Je me dirige au village où je m'arrête à une boulangerie où j'y achète des croissants et des pains aux chocolats, pour ensuite retourné vers le petit vendeur de chocolat. Remplissant mon thermos de chocolat chaud, je rebrousse chemin.
Je remonte vers ma chambre où tu es toujours endormis. Je souris à cette vue puis viens te murmurer à l'oreille après t'avoir embrasser légèrement :

« Hey Mlle la marmotte, ton chocolat tant désirer t'attends! »


Je ris aux éclats avant de lui servir la boisson et de lui tendre la poche sur un plateau. Je la vis se régaler comme une enfant, ce qui me fit sourire d'avantage. Te voir ainsi est un bonheur à l'état pur, mais ça me donne aussi la sensation de vivre « avec toi », que cette relation est réelle...

« Tu as bien dormis? »


Je ne doute pas de la réponse, puis je viens t'embrasser de nouveau avant d'entendre un petit galop accourir jusqu'ici. Tout sourire, je t'enlève le chocolat et les viennoiserie. Sous ton air étonnée, je te murmure : « Crois moi... vaut mieux. » J'éclate de rire avant d'ouvrir la porte pile au moment où ton compagnon s'apprêtait à gratter sur celle-ci. Ce fut immédiat. Te sautant littéralement dessus, ce fut avec une joie hors du commun que tu l'accueillis avec des cris d'exclamations et de bonheur. Je ne pus que sourire face à ce tableau si parfais. L'amour entre un chien et son maitre est unique en son genre mais surtout, solide et puissant. Je regarde l'heure, il était temps que je prenne mon service pour la journée. Cela te permettrais par la même occasion de te laisser cet instant si intime. J'enfile vite fait mon uniforme sous tes yeux intrigués. Je m'approche de toi, t'embrassant doucement :

« Je vais y aller, je suis de service aujourd'hui. Je te revois se soir. Reste ici autant que tu veux et repose toi. Mon compagnon de chambre n'est pas là pendant une bonne semaine. »


Nouveau baiser puis je me tourne vers Athis.

« Quand à toi, j'interdis de bouffer mes oreillers! »


Riant, je viens lui caresser la tête, embrassant une nouvelle fois ma dulcinée lui murmurant un « je t'aime ». Certes, j'avais un peu le cœur lourd de la laissé, mais elle avait besoin de ce moment si particulier. Dernier sourire, puis je sortis de la pièce.

Aime moi à jamais mon amour...

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Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]
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