Cendres et Flammes
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Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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Lord Adel Sinclair
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Lord Adel Sinclair


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MessageSujet: 23 h 05 [gardien(s)]   23 h 05  [gardien(s)] Icon_minitimeJeu 1 Oct - 23:50

[A n'importe quel gardien ou personnel, si c'est un mou d'abord, on aura même droit à une calvacade à l'extérieur Very Happy]





Je descendais rapidement les escaliers qui menaient aux cellules. Je n'avais qu'une angoisse, c'était de me perdre. Y avait-il un sous-sol ici ? L'escalier en colimaçon ne terminait pas de tourner comme une vis sans fin. J'avais l'impression de descendre, encore et encore, à jamais ces marches maudites. Cet escalier me fit peur ! Etait-il plus efficace que les gardiens ? Ces gardiens surlesquels mon génie sans faille m'avait permis de prendre le dessus. Les mauvaises langues et les républicains diraient sans aucun doute que j'avais eu un coup de bol phénoménal*. Beati pauperes spiritu ! Je savais que mon plan était parfait et mon intelligence ne l'éétait pas moins.

Finalement, je posais le pied sur le palier de pierre. Je manquais de tomber. Je ne m'attendais pas à ce qu'il termine aussi brutalement. J'avais encore la tête qui tournait. Petit, je m'amusais beaucoup avec les escaliers du château, je n'avais pas ces problèmes. Je sortis donc en titubant un peu, la tête un peu étourdie. Il y avait des gardiens sur le haut des remparts, je me demandais comment cela se faisait que l'alerte n'avait pas sonnée. Aucun gardien dans la cour. Je regarde autour de moi. J'avais cru avoir vu... Non ! Pas d'escalier. Je fis demi-tour et couru dans un couloir. Là ! Une porte. Je sortis les clefs et ouvris rapidement la porte. Les escaliers montaient ! Je courrai à perdre haleine. Je n'en avais de totue façon pas beaucoup. Je me retrouvais à l'air frais, de nombreux mètres au dessus du sol que je venais de quitter. Vive l'enfance dans les châteaux ! Ou alors Dieu Lui-même m'assistait et reconnaissait la validité de ma vengeance. Pour une fois, je pris la voix de l'humilité et décida que mon arrivée sur le chemin de ronde était dû à notre Seigneur. Je m'arrêtai un court instant.

Nulle lumière trop vive. Parfait. Je me remis à courir, j'avais déjà dépassé un gardien en trombe. Tous me regardèrent le doigt sur la gachette. Je criai alors :

"ALERTE ! LES PRISONNIERS S'ECHAPPENT ! ILS SONT ARMES ! IL FAUT LES CONTENIR DANS LA TOUR !"

Je m'arrêtais alors près d'un gardien en l'aggripant à la manche. Je me pliai un peu dans le but de reprendre mon souffle. Je sentais des présences quitter leur poste et passer derrière moi. Tout en reprenant ma respiration, je repris d'une voix saccadée :

"Ils ont réussi... à prendre... leurs clefs et leurs armes ! Lorsque... je suis... allé voir,... ils étaient... en train d'ouvrir les portes. Ils m'ont tiré dessus... j'ai pu venir jusqu'ici...donner l'alerte !"

Je tenais le gardien mais il n'avait heureusement pas l'air de vouloir s'en aller. Je pris mon arme et le lui déposa très confortable contre son ventre. Le canon de l'arme n'allait pas avoir froid. Ce gardien non plus ne devait pas avoir froid. Mon idée était très simple :

"Saute ! Il y a de l'eau en bas, tu ne mourras pas écrasé."

Certainement pas écrasé mais je me méfiais des douves. Je les avais vu étrangement bouger lorsque j'avais franchi pour la première fois le pont-levis.








*moi aussi
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Jayden O'Clock
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MessageSujet: Re: 23 h 05 [gardien(s)]   23 h 05  [gardien(s)] Icon_minitimeDim 4 Oct - 14:01

Cet enfoiré (Jayd’n seigneur, reste poli) m’a cogné dessus avec la crosse de son arme. Enfin de l’arme qu’il a emprunté. Et il a beau avoir une force de mouche paraplégique, ça fait quand même relativement mal, et ça m’a laissé sur place quelques secondes, le temps qu’il se barre en courant comme un lièvre, pour aller faire des conneries, si j’en juge par les cris de joie que j’entends de là où je suis.
Oh non, me dis pas qu’il est en train de libérer tous les prisonniers. Si c’est ce qu’il est réellement en train de faire, non seulement on est dans la merde, mais en plus j’y suis particulièrement. Parce que je suis un des gardiens responsables nuls qui n’ont pas su rattraper le gars avant que ça tourne à la catastrophe.
Tout en courant dans la direction où ça gueule, je remarque que c’est même mes clés qu’il a chopé, et contre toute attente ça me fout dans une colère noire. Je déteste qu’on se foute de ma gueule, et là franchement, c’est le pompon, le fin du fin. L’apocalypse. Alors je vais pas me faire chier à tenter de contenir je ne sais pas combien de gonzes qui veulent sortir de leurs cellules, je cavale plutôt derrière le responsable de tout ce bordel, et je te garantis que si je lui mets la main dessus, il va pas aimer.
J’ai plus de talkie-walkie mais pas grave, de toute façon parler en courant ça a jamais été mon truc, et je m’arrête près d’un gardien, le flingue en main.

« T’as pas vu passer un grand type ? »

Explications (et précisions) données plus tard, il s’avère que je peux suivre la trace de mon petit empêcheur de gardienner en rond … Je laisse les collègues se charger de ceux qui sont restés dans les cellules, je tiens à m’occuper personnellement de cet enfoiré de première … Pour ce faire, je monte rapidement les escaliers, puis ralentit en entendant deux voix, celle semble-t-il de celui que je cherche et une autre que j’arrive pas trop à identifier …
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Irvin Durand
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MessageSujet: Re: 23 h 05 [gardien(s)]   23 h 05  [gardien(s)] Icon_minitimeDim 4 Oct - 16:04

[HJ : Y a p'tète deux trois incohérences, désolé si c'est le cas. x_o]

Sonné, par terre. En boxer. Froid. J'entends un coup de feu. Merde, vite, me relever, partir de là, dégager. C'est du simple bon sens. Je relève les yeux, et constate un changement. Bleuette est part terre, machin se casse, et y a un mec dont je n'aperçois que le pied gauche. Joliment chaussé cela dit. Mais ça reste un pied gauche, et pas moyen de savoir si c'est ami ou ennemi.
Mais c'est quoi cette façon de me tabasser là ? Est ce que moi je tabasse les gens ? A poil en plus ? Mon dieu, je me demande pourquoi ma culotte n'est pas en laine là, ça me tiendrait chaud au moins. Bref, il faut que je me casse, surtout que... ben c'est ma faute, c'est moi qui me suis laissé débordé. Bon, je me relève sur un coude, et dieu merci Blondinet a laissé la porte de la cellule ouverte. Je me relève pas très vite, et commence à me dire que y a comme un truc qui gêne mon champ de vision. Des cheveux ? Non, pas tout à fait, plutôt du sang humain, le mien. Ben ouais on m'a frappé sur la tête je vous rappelle. Oh, le cuir chevelu, ça saigne pas mal mais dans le fond c'est pas méchant, je m'en soucierai plus tard.
Je titube jusqu'au couloir et ô surprise, Blondie a ouverte toute les portes des cellules. Et moi je suis au milieu, avec pour seul arme un boxer avec écrit « dim » dessus. Je déglutis, des meuglements de joie me parviennent. Une image me vient en tête, le jeu vidéo Dead Rising pour être précis. En fait le jeu c'est que t'es dans un supermarché et que des milliers de zombies te tombe dessus. Imagine l'angoisse. Ben là pareil, un tas de gens qui peuvent (doivent) m'être hostiles me tombent dessus. Bon, là, ils sont toute à leur non-liberté (même hors de la cellule, ils restent dans la prison, mais ils ont pas l'air de tiquer ça ces abrutis). Mon dieu, Petit Jesus, ne les laissez pas me tuer. Et pas à coups de poing, c'est atrocement douloureux, please.
Merde ils viennent de remarquer ma présence, oh merde, oh putain.
... Bon ben moi j'm'en vais hein.
Je sais pas comment, alors que cinq minutes plus tôt j'étais par terre, j'arrive à partir en courant. Et en courant vite en plus. Et je vois un mec en noir qui cavale devant moi, c'est un gardien (sinon il aurait un uniforme). Il est plus chaudement vêtu que moi – dieu que je l'envie – et il a les cheveux brun. Taille moyenne. Ben non, ça me dit rien, ce gars vu de dos. Peut être que je l'ai vu que de face, ou alors que c'est pas ses cheveux qui ont marqué ma mémoire. Et là il s'arrête face à un autre gardien, mais à trente mètres de ces deux figures d'autorité, je suis bien occupé avec moi même parce que d'une j'éponge le sang qui me coule dessus, de deux un gars que j'ai foutu en isolement à un moment (il enfonçait une fourchette dans la main d'un petit camarade) m'a interpelé. Merde. L'attaque des zombies me rattrape. Je change couloir pour partir à droite, avec un escalier qui monte. Ce château, c'est un vrai bordel, et prendre un chemin que je connais pas me chiffonne, je risque de me retrouver dans un endroit que je connais pas. Le gars me suit, en courant aussi. J'crois qu'il a capté qu'il allait de toute façon retourner dans sa cellule, et que tant qu'à foutre, tabasser du gardien avant de revenir au trou, c'était pas plus mal. Je me défonce les poumons à monter des petits escaliers en colimaçon, et je reçois un prodigieux coup de pied au cul. Ah, il se rapproche, je dois courir plus vite. Je fais le bruit d'un aspirateur, mais faut que j'augmente encore la cadence. Problème, j'y arrive pas, et je me mange un mur en pleine tête. Un coup de pied bien placé me permet de repartir avec un peu d'avance. Je fonce sur une vieille porte, l'ouvre avec l'épaule, et me retrouve dans un escalier plus grand. Oh, le gars habillé en noir est de retour, je lui cours dessus avec du sang plein partout et à poil (genre guerrier revenant d'un grand combat, mais en version naze).

- HEY TOI !
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Lord Adel Sinclair
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MessageSujet: Re: 23 h 05 [gardien(s)]   23 h 05  [gardien(s)] Icon_minitimeDim 4 Oct - 21:21

Ce cher Capone, Al, avait un jour dit qu'on pouvait obtenir beaucoup plus en étant poli une arme dans la main qu'en seulement poli. C'était vrai. Pourtant, le gardien que je tenait en joue me confirmait mes suspicions : il préférait risquer une balle dans le ventre plutôt que de faire trempette dans les douves. La faune de cet endroit devait donc être particulièrement peu avenante. Ce brave gardien avait tort d'avoir une attitude pareille : il me convainquait de plus en plus qu'il devait être utile à faire diversion pour les petits poissons. Ou les gros requins.

Moins d'une minute plus tard, je pris le temps de méditer un quart de huitième de demi seconde au fait que Al Capone avait raison. Un bon coup de pistolet métallique dans les dents avait fait vaciller sa détermination et une balle dans la jambe avait achevée cette détermination. Il avait donc sauté en répandant derrière lui une quantité de sang qui appâterait la poiscaille.

Je décidai d'aller un peu plus loin pour plonger. Autant limiter les risques. Ce fut là, alors que j'empruntais l'étroit chemin de ronde que j'entendis un cri venir de l'autre côté de la porte que j'avais franchi quelques instants auparavant. Un cri qui venait des escaliers. J'avais donné l'alerte, ce ne pouvait donc pas être un prisonnier. J'avançai la main vers la porte et la fermai. Je gagnais donc ainsi quelques secondes. Quelques secondes mais pas la bataille ! Si je sautais maintenant, ce gardien aurait tôt fait de me tirer dessus comme un lapin depuis l'armement lourd que je voyais stationné ça et là.

L'heure n'était pas tout de suite à la fuite. J'avais un pistolet de fonction, une porte et un chemin de ronde trop étroit pour que les règles de sécurité primaires puissent être respectées. S'il avançait trop en ouvrant la porte, il serait proche du bord, je pourrai facilement le convaincre de descendre au rez de chaussé d'une pression nette et rapide sur le séant. Les gueux diraient un coup de pied au cul l'enverrait s'écraser comme une merde dans la cour. L'idée était là. Je décidais de me poster derrière la porte quand une question me vint. Et s'ils étaient plusieurs. Le métal dans ma main me donna une réponse. Pour l'instant, il fallait attendre.


[EDIT : désolé si je suis pas terrible (je me remet doucement au rp en fait), n'hésitez pas à me contacter par mp si vous voulez que je change. ]
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Jayden O'Clock
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MessageSujet: Re: 23 h 05 [gardien(s)]   23 h 05  [gardien(s)] Icon_minitimeDim 25 Oct - 13:29

À réaction de merde, situation de merde. Ou inversement, de toute façon je nage en plein merdier, je ne comprends RIEN de ce que font les collègues qui ont manifestement reçu des ordres d’ils ne savent pas trop où mais auxquels ils croient dur comme fer. Et à quoi ont servi les heures d’exercice à la con qu’on a subi collectivement sur les évasions hein ? Ben à rien. Que dalle, nada, que t’chi, le néant, le vide. C’est un vrai désastre, et une vraie déception aussi ; ainsi donc c’était vrai ce que disait l’autre, on ne peut compter que sur soi-même dans la vie !
C’est vraiment ballot que tout seul, je fasse pas le poids contre je ne sais pas combien de prisonniers en goguette dans une prison, sinon je suis sûr que je m’en serais mieux sorti que la joyeuse désorganisation qui a pris place dans la prison. C’est bien simple, on dirait l’île aux enfants à l’heure du goûter, version trash hardcore. Ah non ne me parlez plus de hardcore. Bref j’essaie au passage d’orienter mes chers collègues débiles et atteints sur la poursuite des mecs qui sont en train de s’échapper de toutes les cellules grâce à celui que je suis en train de courser. Après avoir légèrement abattu son pote. Ne pas y penser pour le moment. Après avoir mis les incompétents sur la piste d’une gueulante bien sentie, je me remets à cavaler derrière l’infâme déguisé en l’un des nôtres.
Ça serait pas aussi dramatique sur le coup, j’te jure que ça me ferait rire. Parce que c’est un peu ridicule, toute cette histoire (fort heureusement pour notre image de marque, les flingues qui se sont invités dans la partie contribuent à lui donner un sérieux très réel). Bon je vais pas vous refaire tout mon itinéraire dans ce château qui, il faut bien le dire, est un peu paumatoire (le mec qui a décidé de faire une prison dans cet endroit a vraiment pas l’esprit pratique … et tant pis si c’est le directeur en personne), mais je finis par retrouver la trace du fugitif … Ainsi qu’une dizaine de gars stationné derrière une porte. Là je suis en droit de me demander si j’hallucine ou pas. Tout le monde est sur le pied de guerre parce qu’on a une évasion énorme, une du genre qu’on a jamais eu, et eux, ils sont derrière une porte. Et ils se MARRENT en plus.
Si c’est de moi dont ils se moquent, je les éclate.

« Qu’est-ce que vous foutez là, tas de cons ? »

Ah l’insulte, ça met tout de suite dans une position hiérarchique difficilement discutable (ça marche surtout sur les abrutis en fait, et là, c’en est). Ils me regardent non plus en ricanant, mais avec l’air de lapins surpris dans leurs clapiers. Tu peux difficilement imaginer dans quel état de nerfs ça me met. Merde quoi, y’en a qui ont risqué leurs vies depuis le départ, y’en a qui ont été obligés de tirer sur un gonze, et ledit gonze en est sûrement mort ! Et non je suis pas suffisamment dur à cuire pour faire comme si c’était rien, je suis pas un héros de jeu vidéo, bordel !
Réaction logique ; avant même de les laisser s’expliquer, je gueule un bon coup, pire que sur leurs collègues du bas, et ils filent contenir l’évasion comme une mauvaise hémorragie, sans doute la trouille au ventre. Je dois leur avoir fait un peu peur, et j’en ai rien à foutre.
Bref j’en étais à mon fugitif moi, et à mon avis, il est derrière la porte. Et s’il est malin, il doit m’attendre.
Génial. Bon bah … À situation merdique, solution merdique ; j’entrouvre la porte, me fout hors du champ de son arme à feu (j’suis certain qu’il en a une) :

« T’es acculé, tu ferais mieux de te rendre, gentiment. »

Bah bah bah, pour la prochaine fois faut vraiment que je taffe sur mes répliques. Là ça va pas du tout.
Se concentrer sur des trucs futiles permet de ne pas trop flipper, tu sais pas ça ?

(Hrp : Voilà ! Encore désolé pour le retard, j'espère que ça te va.)
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MessageSujet: Re: 23 h 05 [gardien(s)]   23 h 05  [gardien(s)] Icon_minitimeSam 14 Nov - 13:55

[bon bin, je prend le tour qu'Irvin me laisse. Je vais peut-être aller un peu vite par contre, mp moi si jamais tu veux que j'enlève la fin ou si je te joues trop. '^^]

Bon d'accord. La porte s'entrouvre alors que j'avais prévu le contraire : de l'ouverture en grand et bien précipitée. Le gars est du genre prudent. Sauf que ça m'arrange pas là, moi. Et j'ai peu de temps à perdre à tergiverser. Quels sont les solutions possibles ? Pas énormes. Les chances de réussite pour ces solutions pas énormes ? Encore plus minces. Damn ! Foutus roturiers qui croient pouvoir faire leur loi ! La loi, c'est moi ! L'état aussi si nous étions sur mes terres mais là, je suis dans un pays barbare où les pouilleux locaux ne sont pas fichus de faire ce que mon intellect prévoit qu'ils fassent.

Je sens mon cœur battre plus vite. A quoi l'autre s'attend-t-il ? Comment déjouer ses plans ? Comment éviter la balle qu'il va probablement tirer à un moment ou un autre ? Ma respiration s'accélère. Je saute vers la porte. Je n'ai pas vraiment eu le temps de penser à ce problème insoluble, mes muscles ont pris le relais. J'ai ouvert grand la porte et balancé mon poing dans la première chose qui se trouvait devant moi. J'entends un clinquement métallique. Aurait-il lâché son arme ? Je vois un éclair froid dévaler les marches pour disparaître dans le tournant de l'escalier en colimaçon. Pour un peu, j'aurais crié victoire. Mais un choc à la mâchoire me fait fermer les yeux.

Je sens le froid frapper contre mon flanc. j'ouvre les yeux. Ma main est vide. Où est le flingue ? Je l'ai lâché. A cet instant, Dieu m'aurait dit qu'il était tombé sur la berge de l'autre côté du mur, je l'aurais su. Mais je n'avais pas de téléphone rouge avec Dieu. Je l'ignorais donc pour le moment. Je suis de toute façon bien ancré dans la réalité de l'instant et dans cette situation un peu désastreuse. Il est debout, je suis allongé. Nos regards se croisent. Le mien se fait plus résolu et déterminé. Je suis à un mur et une douve de la liberté, tu ne crois tout de même pas que je vais me laisser faire comme ça ? J'allonge la jambe, mon talon cogne contre son tibia. C'est douloureux mais j'aurais préféré toucher son genou. On ne peut pas tout faire comme on veut. Je recommence à frapper la même jambe mais sur le côté deux, trois fois, rapidement. A la fin, il plie la jambe. C'est plus qu'il ne m'en fallait. J'en profite pour me relever. Le temps, lui aussi, de se remettre debout.

Nous nous retrouvons face à face. La meilleure défense, c'est l'attaque. Et mon meilleur atout, mon jeu de jambe. Je me rapproche de lui et donne un direct. Il recule, tombe sur la tranche de la porte qui mène au chemin. Je vois derrière le camé dont je porte les vêtements. Je vais bientôt être à deux contre un et ça, ce n'est pas viable. Je donne un crochet. Le gardien part sur le côté, emporte par chance la porte avec lui. Celle-ci claque. L'autre est adossé à elle. Je lance deux trois coups pour l'estourbir quelques secondes. J'en profite pour fermer le loquet de la porte. Le camé a sûrement dû trouver le flingue dans l'escalier mais tout ce que j'ai besoin là, c'est de gagner du temps.

L'autre a profité de mon geste pour commencer à jouer de ses poings lui aussi. De ses pieds peut-être aussi, je l'ignore. Tout ce que je sais, c'est que j'ai soudainement mal et que je recule. Je sens des coups, j'essaie de les parer du mieux que je peux mais le premier m'a pris à la mâchoire. Je sens la fatigue qui commence à se faire sentir et ma tête tourner un peu. S'il continue comme ça, je ne vais jamais réussir à m'échapper.

"NO !"

Je m'y refuse ! Je suis proche de la sortie : un mur et une douve ! Hors de question que ce gardien m'y empêche. Mais pour l'instant, il se débrouille pas mal. Même plutôt mieux que bien. Je sens que la liberté que je touchais du bout des doigts s'éloigne à grands pas. La colère me submerge soudain. Je sens des coups mais l'adrénaline fait bien les choses, il ne me fait plus mal. Je fonce dans le tas, vers lui. Corps à corps. Situation que je n'aime pas mais il faut parfois littéralement tâter du gueux. Je le pousse, je l'agrippe, je ne le lâche pas.
Puis soudainement, je me dérobe à sa force, lui fait perdre un peu l'équilibre et le pousse à nouveau mais dans la direction qui me plait : le créneau.

L'instant d'après, nous chutons dans le vide. L'eau s'approche à grand vitesse mais le temps semble s'être arrêté. Je vois son regard. Ses cheveux noirs qui flottent dans les airs comme un corbeau qui n'arrive plus à voler. Il tombe et moi avec. Il ne voulait pas que je franchisse le mur seul ? Qu'importe, je l'emmène avec moi. La liberté à tout prix. Le devoir quel qu'en soit les moyens, quel qu'en soit les conséquences. Ni la pierre ni l'eau ne m'arrêteront. les éléments ne sont plus des barrières et la gravité devient mon alliée.

Je ne sais pas qui de lui ou de moi touche l'eau en premier. Ce qui est sur est que le choc me semble terrible et m'assomme à moitié. Même plus qu'à moitié mais la première respiration me remplit les poumons d'eau et un sombre instinct de survie me remonte du cerveau crocodilien. J'ouvre les yeux et regagne tant bien que mal la surface. J'ai l'impression de remonter d'autant plus vite que ma vieille phobie reprend le dessus. J'étouffe, je m'étouffe, je vais mourir. De l'air, vite ! De la liberté ! J'émerge. Je vois l'eau qui commence à bouger autour de moi, je sens une morsure dans mon mollet. L'autre gardien n'avait donc pas suffit à nourrir toute la poiscaille ? Je me rapproche du bord et me hisse comme je le peux.

La tête me tourne, je vois une sangsue accrochée à ma main, il doit y en avoir d'autres, une mâchoire lâche mon mollet avant de retomber dans l'eau. Mais ceci ne sont que des détails : ma vue est trouble et je recrache l'eau qui était rentrée dans mes poumons. My Lord ! Je n'aurais pas pensé que le choc put être aussi violent. J'ai envie de me retourner, de m'allonger les bras en croix et de respirer à pleins poumons cet air froid et fade qui environne ce castel humide. Je réussis à mettre un genou en terre et à me relever en vacillant. Je fais deux ou trois pas mal assurés qui ne me mène pas bien loin vers les terres un peu moins brûlées jusqu'à ce que soudain une question s'empare de mon esprit. Le gardien, où est-il ?
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MessageSujet: Re: 23 h 05 [gardien(s)]   23 h 05  [gardien(s)] Icon_minitimeDim 29 Nov - 14:50

Et c’est le moment où on frappe l’eau.
C’est aussi le moment où je me fous réellement en rogne. Jusqu’avant, c’était mélangé à de la panique mal définie, de la rancune envers Irvin sans qui tout ça ne serait pas arrivé (qui d’autre franchement, qui d’autre …) et aussi la question un peu obsédante relative à l’autre connard aux cheveux bleus. J’l’ai tué ou il a (super bien) fait semblant ?
Eh ben la colère, tu vois, c’est magique. Parce que je viens de décider (façon de parler) que tout ça, j’en avais rien à foutre, et que l’abruti grâce à qui j’ai récolté une bonne quantité de bleus et une baignade gratuite dans les douves pourries de ce château non moins pourri, j’allais le rattraper maintenant, là, tout de suite, sur le champ. Et que s’il mouftait, il avait ma main dans la gueule.
Alors c’est bien beau de s’énerver un grand coup en laissant la testostérone circuler dans son petit corps, mais encore faudrait-il pouvoir mettre au point sur les choses qu’on regarde. J’émerge de la flotte, m’agrippe à la berge et remonte, secouant la tête pour que mes mèches de cheveux captent qu’il faut pas m’emmerder maintenant. Malheureusement, elles captent pas bien (quelle idée d’avoir les cheveux longs aussi franchement …) et je fixe un regard de gorille zombie sur le pauvre con.
Je vais le massacrer. À mains nues.
(Si vous vous demandez pourquoi j’ai pas l’air très assommé par un choc aussi violent, je vous répondrais que c’est pas moi qui ai pris le plus gros dudit choc. Le prisonnier était devant moi, et bien malgré lui je n’en doute pas, son corps m’a fait un rempart contre la flotte, et je ne suis pas trop trop sonné rapport à lui, qui a l’air de gazer sévère.)
Toujours est-il que je grince des dents, secoue à nouveau la tête pour me remettre les idées en place (oui quand même, c’était une belle chute), et le regarde se relever. Oh ça, non mon petit, pas question … Je m’approche de lui, les pas quand même largement plus assurés que les siens, et l’attrape violemment par le col de « son » uniforme, le tirant à moi non moins brutalement.

« Tu restes ici. »

Et j’achève mon œuvre en lui envoyant une claque sur le museau, histoire de l’assommer un peu plus. J’ai aucune envie qu’il se remette à ruer et à balancer des coups le temps que les autres gardiens radinent leurs fesses (j’ai entendu Irvin quand on était encore là-haut … il doit bien avoir prévenu tout le monde qu’on a descendu les étages de façon un peu … rapide.)
J’essaie bien de me souvenir comment ils avaient dit qu’on devait faire en présence d’individus dangereux (y’a une position où ils sont plus dangereux), mais impossible de le retrouver.
Pour tout ce qui touche à l’adrénaline et les coups, ça va, pour la réflexion … faudra repasser me voir quand j’serais calmé.

HRP : J'ai fait ça, mais vu que je sais/comprends pas trop où tu veux en venir, baaaah j'sais pas si ça va.
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Irvin Durand
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MessageSujet: Re: 23 h 05 [gardien(s)]   23 h 05  [gardien(s)] Icon_minitimeDim 29 Nov - 21:25

[HRP : Oui c'est de la merde, le seul truc qui m'est venu pour faire venir Irvin dans votre coin c'est de le faire sauter. Avec des explosifs. J'étais pas là le jour de la distribution de l'imagination en fait.
... -_-]


'fait froid.
Normal, je suis à poil (enfin j'ai un boxer, mais c'est pareil niveau température), et dehors. Petit topo de la situation : Après m'être fait coursé par des prisonniers décidés à me botter le cul dans le sens propre du terme, je me retrouve soudain à l'air libre après une course-poursuite haletante et j'essaye de rattraper un mec en noir pour qu'il me file un flic, me dise quoi faire, bref, qu'il me sorte de mon merdier.
Hélas la vie ça se passe jamais comme tu veux et je me retrouve tout seul comme un grand fasse à mes petits problèmes existentielles. Que faire ? Déjà, continuer de courir est une bonne option, c'est pas parce que j'ai ouvert une porte que les prisonniers qui m'en voulaient ont disparu de la surface de la terre, ensuite que dit la procédure concernant les évasions ? « Ne perdez pas votre arme et ramenez le calme »... Ah ouais quand même, merci papier inutile ! Je me sens beaucoup mieux maintenant que je sais quoi faire ! Nan sérieux, je suis un dommage collatéral (ça veut dire que c'est moi que les prisonniers ont fumé comme du saumon pour sortir), je devrais logiquement être évacué, un truc comme ça. Hélas je crois que ma gueule, tout le monde s'en fout mais sévère.
Bref, qu'est ce que je faisais moi déjà ? Ah oui, courir. Vite.
Oh jolie chemin de ronde, que fais tu sous mes pieds ? Bon au moins ça présente le gros avantage de faire le tour du château, et donc de pas me piéger connement dans un cul-de-sac où je crèverai. Je prends le temps de me retourner et... Le gars (ou les, j'en sais foutre rien) n'est plus là. Je demande explication de ce mystère ! Dieu merci mon cerveau est là pour répondre à mes interrogations : Défoncé à la cocaïne, j'ai couru en sprint une grosse distance à travers le château. J'en paierai le prix plus tard, mais là sur le moment, je suis très heureux de prendre des trucs speedant. Nan sérieux la même scène avec une saloperie style THC, ça aurait pas du tout donné la même. Ou un truc hallucinatoire, j'en sais rien du LSD ce que tu veux, bref ça aurait pas eu la même gueule : « Ah putain un éléphant rose et oOooOoooh un priso et il vie... Aaaarg ! FIN ». La triste histoire d'Irvin.
Bref, du haut de mon chemin de ronde, relativement tranquille, je peux constater les dégâts de ma propre connerie. Voyons voir, je me fais virer ou je vais juste en taule ?
Aaaaaarg.
Déjà devant la porte y a des gens qui courent partout, et ce qu'ils ont sur eux ça m'étonnerait que ça soit de la confiture de fraise. Y a des cris, des bruits de flingues, et encore des cris. Me souvenais pas que les gardiens soient courageux au point de se jeter dans un tas de gars résolument décidé à arrêter de se faire torturer et violer par deux trois sadiques (oui parce qu'il y a deux trois gardiens comme ça, et ça foire la réputation de tous les autres, nan mais j'te jure). Quelqu'un a dû les envoyer là.... Et le mot « là » regroupe la cour, les divers escaliers qui sont à portée de ma vue et sans doute l'intérieur. Vous voyez à quoi ça tient un bordel monstre ? Le petit con blond là, il a libéré les potes de son couloir, et sur tous les-dits potes, y suffit qu'il y en ai un, un seul, qui ait pensé à libéré les autres dans les autres couloirs pour que ça donne un merdier incurable. Une putain de réaction en chaîne qui va sans doute faire pas mal de victime.
Et devine c'est qui le responsable ?
Sérieux je sors vivant de ça, y a comme qui dirait une grande injustice dans l'univers. Tiens, regarde le gars qui vient d'être balancé du chemin de ronde là bas avec une trainée de sang derrière lui, tu crois qu'il a demandé ça ? Nan... Rôh putain les poissons carnivores c'était pas une légende en fait... Rôh putain c'est gore... Tiens tu savais toi que la jugulaire ça giclai si fort ? ... Nan faut mieux que je tourne la tête là, j'vais dégueuler.
Mais qu'est ce que je fais maintenant ?
Bon, le tout, c'est de s'armer. Si je veux sortir vivant d'ici, faut mieux que j'ai autre chose comme arme que ma bonne volonté. Tiens, voilà... Trucmuche – par bug de ma mémoire, nous l'appellerons ainsi. Trucmuche court, paniqué, sur le chemin de ronde, entre moi et le type qui s'est fait balancé par dessus bord. Il a sans doute vu la scène, et essaye de s'en éloigner le plus vite possible. Le pauvre était sans doute de garde près des mitraillettes sur trépied que je vois dans le mirador là bas, et n'a rien demandé à personne. C'est sans doute le dernier de la taule à s'être aperçu qu'il y avait comme un petit problème, et il est sur le point de se chier dessus.
Prenons lui son arme.

- HEY MEC !

Le salut est informel, mais la tête du gars quand il m'a reconnu m'a donné l'impression d'être Jésus. Il se croyait seul le pauvre ! En tous cas on a jamais couru aussi vite vers moi. Il balbutie, complètement paniqué, qu'il comprend rien à ce qui se passe.

- Files moi ton flingue j'y retourne.

- Mais... T'es blessé et à poil...

- Justement !

Là, c'est l'embrouille, il fait pas le lien entre le « t'es blessé et à poil » et le « justement ! ». Normal, y a aucun lien. C'est juste histoire de lui donner l'impression de savoir ce que je fais, et donc qu'il faut m'obéir. En vérité j'ai aucune idée de ce que je fais, et là j'suis tellement en état de n'importe quoi total que je sais à peine mon nom. Mais il me faut un flingue. Maintenant. Et je l'obtiens. Putain quel génie je suis. Maintenant je lui dis d'aller en chercher un autre, moi j'ai un truc important à faire et je repars par où je suis venu, vers la castagne. A poil, et à moitié couvert de sang séché (nan bon pas à moitié, juste un peu, mais sur le visage c'est vachement gore tu sais ?). Je sais pas ce que je fais, j'en ai foutrement aucune idée, mais j'le fais. Et mal. Sérieux si quelqu'un avait un tant soit peu de lucidité sur la situation dans ce foutu merdier de mes deux, il m'abattrait sur le champ. Quelqu'un a t'il une vision d'ensemble, une quelconque capacité à me dire ce que je dois faire ? Nan, que dalle. Fait chier.
Et là, je tombe sur une triple-buse.
Je vous présente le joueur de Counter-Strike qui a oublié qu'il était dans la vraie vie, et que par exemple les flingues ont du recul, et que tu peux pas tirer et sauter en haut d'une maison en même temps. Donc ce con là, cet abruti – et je pèse mes mots – est tombé sur une putain de grenade de merde, et s'est dit que la lancer dans les gens bah ça calmerait tout le monde. Je l'ai vu la dégoupiller, et tenter de la balancer dans le tas. Et c'est là que le bas blesse, il a tenté, mais ont a pas prévenu ce no-life que les grenades ça pèse un certain poids et que ça se balance pas comme ça comme quand tu lance un petit galet sur un lac pour faire des ricochets. Il aurait pu se passer un tas de trucs, par exemple ce con aurait pu rester dans son petit bureau avec son petit ordinateur, il aurait pu ne pas avoir de grenades à disposition parce qu'il se s'occuperait pas de l'armement de la taule, il aurait pu ne pas décider que le chemin de ronde était l'endroit le plus logique pour balancer sa merde, parce que en hauteur et offrant une bonne vue d'ensemble, il aurait pu ne pas lamentablement foirer son lancée et ne pas faire atterrir une putain de fucking grenade de merde pile entre nous deux.
Il aurait pu.
Mais rien se passe comme tu veux dans la vie.
J'avais un choix simple : Me jeter du coté cour et mourir écraser sur le sol comme une merde ou me jeter dans les douves et mourir bouffé. Naïvement, j'ai crû que je nagerai plus vite qu'un poisson et je me suis jeté dans les douves. Dans mon saut j'ai eu un réflexe con, mais salutaire : Dans ma grande ignorance des armes, je ne savais pas si celles ci étaient waterproof. Je l'ai donc jeté vers la rive des douves en sautant. Peut être dans l'espoir que je la récupèrerai après mon sprint contre les requins. En voyant l'eau arriver vers moi à toute vitesse, j'ai perdu la moindre petite lueur d'espoir de m'en sortir en vie. J'allais m'éclater contre l'eau, le plus beau placage de toute mon existence, pire que la fois où j'ai sauté du tremplin de la mort à Aqualand, et j'allais mourir dévoré. J'aurais préféré le coté cour à la limite, moins douloureux, moins long.
Mais au final bah j'suis pas mort.
J'vous raconte comment, enfin pour ce que je m'en souviens : En s autant j'ai eu très chaud d'un coup, et puis j'me suis très vite refroidi. Contre toute attente, j'ai commencé à me noyer gentiment, et à ma très grande surprise, « on » m'a laissé tranquillement me remettre du choc et nager en brasse coulée vers le bord – nan je déconne je sais pas nager, en fait, disons que j'ai barboter avec mes membres valides restant jusqu'au bord. Je sais pas, les fameux « on » (les mi-pirhanas mi-requins mangeurs de chair je crois), devaient être occupé ailleurs... genre avec le gars tombé dans les douves peut être. Bref, j'me suis retrouvé à moitié crevé au bord, un peu calciné et tout ça, la totale. Mais avec un flingue à portée de main.

Bon, tout ce qui précède, vous vous en branlez très certainement, et à la puissance mille en plus de ça, mais j'ai raconté toute cette merde pour en venir au point intéressant : J'ai aperçu un Man in Black et le Connard Blond qui avaient l'air de pas se faire des papouilles et avec le peu de voix qui me restait j'ai gueulé. J'ai gueulé quoi ? Rien, quand on vient de faire la chute que je viens de faire dans ces conditions, on peut difficilement parler de manière intelligible, mais j'ai essayé d'attirer l'attention. Bon OK, élan de lucidité numéro un : Je suis parfaitement inutile. Sérieux, j'ai un flingue okay, je pourrais éventuellement canarder, mais j'ai pas vraiment fait radiné tous les gardiens, j'ai pas assuré une quelque position de sécurité et j'suis à moitié vautré par terre – en fait j'suis dans un genre de position assis. Enfin bref, je suis tout sauf l'image du G.I Joe beau, musclé, résistant, et surtout utile en cas d'invasion des U.S.A ou d'une attaque de Mr le Méchant. Et en plus j'suis défoncé.

Mais j'ai un putain de flingue pointé sur le Connard Blond.
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Lord Adel Sinclair
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MessageSujet: Re: 23 h 05 [gardien(s)]   23 h 05  [gardien(s)] Icon_minitimeMar 1 Déc - 1:56

[Bin, là, je suis dehors, donc pour ma 'gloire' personnelle, ça me suffit. Faites votre boulot et s'il y a de la bagarre, des poings et du sang, il n'y a pas de problème. ^^ N'hésitez pas à me surprendre. D'ailleurs, ça marche, la suite, je l'avais pas prévue. ^^]



Il y a des moments où toutes les actions s'enchainent en une fraction de seconde. On y était pas loin mais presque. en tout cas suffisamment pour que le cinéaste qui ferait la reconstitution de ma vie fasse des ralentis dans tous les sens. Enfin non. En fait, je préfèrerais qu'il passe ce passage. Quoique, la vérité est parfois bonne à dire : comment je me suis retrouvé dehors, c'était une bonne chose, n'est-ce pas ? Mais là, mon esprit déraillait encor eun peu, le choc avait sans aucun doute mis mon cerveau sans dessus dessous.

Je fus à moitié étranglé par le col roulé que j'avais emprunté. Moi qui m'était posé la question de savoir où était le gardien, j'avais soudainement la réponse. Mais aucune réponse de ma part. J'étais encore trop groggy pour riposter quoique ce soit. ce fut donc sans risque qu'il m'arracha à moitié la tête en me lançant une baffe aussi mémorable que celle qu'on asséna au sphinx de Gizeh. Mon nez semblait mieux accroché mais j'avais tout de même bien pivoté. Je perçu un étrange petit choc presque douloureux contre mon dos puisque une explosion fit vaciller le sol et le reste de mon équilibre meurtri par l'eau et le gardien. Cette dernière chute eut les mérites de me faire oublier les conséquences de la première : après les premières secondes, mon esprit devenait un peu plus clair. Ou presque : il me semblait soudain entendre le râle d'un crapaud écorché. Je tournais la tête vers l'origine du bruit étrange. Et ne put m'empêcher d'esquisser un rire moqueur : en fait d'amphibien, je me trouvais face à un tétard anémique. Le rire me souleva la poitrine et me fit rentrer un objet dans l'omoplate. Sa fraîcheur aurait transpercé l'uniforme de prisonnier mais pas le pull que j'avais subtilisé au gardien drogué.

Un doute me saisit. L'anémique, le platyhelminthe, n'était-ce pas ce gardien drogué ? Je tournai un fois de plus la tête et le reconnu en même temps que je le vis pointer une arme dans ma direction.

Foutu.

Je rejetai la tête en arrière et ferma les yeux. La fatigue se fit soudain sentir. La tension m'avait épuisé. J'ouvris les yeux. Encore ce flingue. Et cette pierre dans mon dos, qui me faisait mal. J'aurais pu me laisser aller et retourner dans cette prison s'il n'y avait pas cette pierre qui était là pour lacérer le dos. Je sentis mes mâchoires se serrer d'indignation. Quoi ? J'étais dehors et j'allais abandonner comme ça ? Pas question !! Hors de question ! Pour un peu que les gardiens étaient observateurs, ils avaient dû voir que mes muscles s'étaient soudain tendus. Je n'attendis pas qu'ils le remarquent plus posément. Je roulais sur le côté et me mit à lancer un coup de pied circulaire. Par chance, je touchais le premier gardien. J'en profitais pour m'emparer de cette pierre et la lançai.

Ce ne fut que lorsqu'elle atterit sur son visage, que je vis qu'en fait de pierre, je lui avait lançé une arme qui traînait là. Un narrateur un peu plus averti taurait pu dire que Durand tenait l'arme que j'avais volé au gardien de ronde et qu'il m'avait lancé son pistolet dans le dos mais là, j'avais d'autres chats à fouetter. Je me redressai comme je pu et me jettai vers l'arme que je lui avait donné ! Je me maudissais. Mon seul moyen de trouver une solution était de la prendre ! Le premier. Les mouvements étaient flous et j'avais la peur au ventre. La crainte d'une balle qui me perforerait le dos multipliait mes capacités. Je donnais des coups, il me sembla que j'en reçu.

"Throw your gun or I kill him !"

Ils n'avaient pas compris ? Tant pis : le geste était suffisamment expressif. Le canon de l'arme pointait sur le crâne du gardien le plus capable et mon doigt était sur la gâchette. J'avais l'impression que le temps s'arrêtait. Nos mouvements cessèrent. J'espérais pouvoir bouger, pouvoir le relver, reculer encore et encore en m'en servant de bouclier jusqu'à ce qu'il ne soit plus nécessaire. Mais je n'étais pas certains de leurs réactions, de leurs pensées. J'espérais le bon fonctionnement de mon plan, la réussite de cette opportunité sans en être certain.
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Irvin Durand
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MessageSujet: Re: 23 h 05 [gardien(s)]   23 h 05  [gardien(s)] Icon_minitimeVen 15 Jan - 23:07

[HRPG : Bon, Jayden à cause de ses partiels et du reste m'a laissé la place... J'ai crû comprendre que le perso devait être neutralisé. Ca s'est passé, mais on va dire qu'une balle a mystérieuse ricoché sur son crâne pour l'assommer ou un truc comme ça, comme tu veux (ou alors j'ai mal compris et tu m'envois un MP pour me dire ce que je dois faire).]

Je suis redoutable.
Comment expliquer autrement ce qui a suivit ? J'vous raconte : J'étais là, vautré par terre, m'appuyant sur des forces que je n'avais plus, le cœur comme celui d'un hamster qui entend un coup de feu à coté de sa cage et j'y croyais. Ouais, à ce moment là, je pensais que maintenant que j'avais un flingue dans la main pointé vers l'origine du bordel, tout allait bien se terminer. Il était obligé de renoncer. Que pouvait il faire ? Lui n'avait pas de flingue.
Et puis la merde m'est tombé dessus format familial.
Il a balancé un truc que j'ai pas reconnu tout de suite sur ma gueule. Et à vrai dire, je m'en foutais complètement de ce que c'était. J'ai juste eu le temps de voir que Blondie avait foutu un magistral coup de pied à l'autre type avant de me manger deux kilos de métal en pleine tête. J'ai eu mal. Après ce coup là, je pense que j'aurais été incapable de gagner un match de lutte face à un chaton nouveau-né. Même me battre contre mon oreiller j'aurais perdu... Alors quand Blondie et moi on s'est aperçu que le truc qu'il m'avait lancé au visage, c'était un flingue... Autant dire qu'il a eu largement le temps de faire la course vers moi avant que je percute seulement que je devais bouger. Si mon nez était pas cassé, c'était un putain de miracle. En tous cas, je sentais que du sang me coulait sur la bouche, le milieu de mon visage était quant à lui anesthésié pour l'instant. Super, des problèmes en perspective ça. Diverses zones de mon corps m'élançait de façon tellement violente que j'avais l'impression d'être un Jukebox allumé. Pourquoi je brillais pas bordel ? Inexplicable. J'aurais presque voulu tomber et m'évanouir, laisser la merde en l'état et me réveiller plus tard avec des fleurs du la table de chevet de l'hôpital. Mais non. Fallait encore que je bouge, parce que laisser tomber n'engageait pas que moi. Y avait l'autre type aussi, et je pense pas que le prisonnier ai de grands scrupules à le neutraliser pour être tranquille... Et puis bof, je le connaissais pas moi, ce gars. Je commençais à fermer les yeux et à sombrer, un dixième de seconde Allez, bonne nuit...
Ah non merde c'est Jayden.
D'un coup ça m'a tout réveillé, et j'ai écarquillé les yeux pour bien marquer cette nouvelle résolution. Alors Jayden, mec, on dit merci à la cocaïne, parce que sinon je crois que ça ferait un bout que je serais mauve. Dites vous bien que je suis plus dopé qu'un concurrent de cyclisme au Tour de France.
J'ai donc bougé, et férocement en plus de ça... Merde, Jayden quoi. Je sais foutrement pas ce qu'il fichait là, mais euh... Voilà quoi. Y a des impulsions qui ne s'explique pas. Non, ne me sortez pas la force de mon amour incroyable ou j'sais pas quoi, c'est pas du tout ça. Aucun rapport (hélas).
Je serrais tellement fort la crosse de mon flingue que la marque du truc s'était imprimé dans ma peau, et j'ai essayé de frapper le type pou pas qu'il prenne l'autre Glock.
Blanc dans ma mémoire, je ne sais plus ce qui s'est passé. En tous cas Connard Blond visait Jayden avec le flingue, et moi j'étais toujours par terre, autant capable de me lever que de grimper l'Everest à cloche-pied. Blondie a crié un truc, de l'anglais, mais j'ai compris l'idée : je renonce ou Jayden claque. Et puis un truc m'a frappé : Les fringues qu'il portait. C'était le type après qui j'avais couru à un moment, je l'avais pas reconnu. Comment j'avais fait ? Je connaissais sa silhouette, sa démarche, j'y avais fait gaffe, j'y avais prêté de l'attention, et là tout s'était enfui dans la panique. Mais maintenant, je le recadrai. Et c'était horrible, si je le sauvais pas, si je le voyais mourir, ça serait vraiment la merde. Ou pire : le type l'assommait, m'assommait, et après, paralysé des jambes ou je sais pas quoi, Jayden m'en voulait à mort parce que j'avais pas su faire les bons trucs au bon moment.
La prison vous transforme en gros dur.
Il y a pas si long, j'aurais posé mon flingue et tenté de négocier. Il y a un an, j'aurais uriné sur moi et j'aurais filé direct chez le psychologue après une expérience aussi traumatisante en pleurant ma mère.
Là j'ai vidé mon chargeur.
Je crois que personne s'y attendait, j'avais vraiment pas la tête d'un gars capable de tirer de sang-froid. Cinq balles. J'ai vérifié d'un coup d'œil que Jayden n'était pas blessé par une balle perdu, ce n'était pas le cas. Par contre l'autre type... Il y avait du sang, et il était pas vraiment en état de me tirer dessus, il avait l'air mort en fait... L'était il ? Sans doute, j'en savais rien. Par terre avec du sang, ça il y était. Mais après je saurais pas... Sans doute.
Mon dieu j'ai tué un type.
Bizarrement, j'me suis dit des trucs du style « ouais nan t'as rien fait, t'as juste appuyé sur une gâchette. Mettons qu'il y ait un type devant ». Pour me déresponsabiliser tu vois. Ça a pas très bien marché. Et une fois la froideur terrifiante dans mon corps passée... Ben j'en avais plus rien à foutre. J'en avais plus rien à foutre de rien. Et si une armée de prisonniers ayant ouvert le pont-levis arrivait, je crois que j'en aurais eu tout autant rien à foutre. Avec un air détaché, j'ai craché le sang que j'avais dans la bouche (hey, j'me suis pris un flingue au visage quand même !) par terre (c'est à dire pas très loin de ma tête). Ça faisait un mélange de sang et de salive du plus bel effet. Il y avait même une dent ! Oh ! C'est la petite souris qui va être contente ! Je pris cette dent entre les doigts de la main gauche – la droite tenait toujours si fermement le flingue que j'allais pas tarder à m'écorcher dessus – et examinai cette fameuse dent. C'était une canine.
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MessageSujet: Re: 23 h 05 [gardien(s)]   23 h 05  [gardien(s)] Icon_minitimeLun 18 Jan - 19:41

J'ouvris doucement les yeux. Il faisait nuit, j'étais dehors et j'avais froid. certains dirait une putain de froid. Je me sentais frigorifié mais je ne savais pas pourquoi, je me doutais que ce n'était pas dû à la saison. Pourquoi avais-je si froid ? Pourtant, j'avais un pull sur moi. Je sentais sa laine frotter mon cou. Je ferais mieux de rentrer au château et m'installer devant un bon feu de cheminée avec un verre de cognac. Qu'est ce que je faisais dehors et allongé en pleine nuit d'ailleurs ? Pourquoi est-ce que je m'étais endormi ? J'eus soudain la sensation de ne pas être au domaine. Où est-ce que je me trouvais ? Je voulu commencer à me relever.

Un cri. Un hurlement, plutôt.

Le mien, à pleine gorge. La douleur m'avait prise dans ses bras à peine avais-je esquissé un mouvement. Je ne sentais rien tout de suite, que s'est-il passé ? Je bougeais les doigts de la main droite puis le bras. Ça allait. Je le soulevais et vint toucher mon épaule gauche. C'était mouillé, tout ça. Et vu le nombre de décibel que j'ai crié, je commence à me douter qu'il ne s'agit pas de sirop de grenadine ou d'huile de foie de morue. Pourquoi est-ce que je saignais comme une outre de vin face à un ivrogne ? Les étoiles ne m'apporteraient aucune réponse. Il fallait que je voie ce qu'il y avait autour de moi. J'esquissais un autre mouvement. Je ne pu m'empêcher de gémir. Trop douloureux. Essayons de se souvenir plutôt.

Voyons. Moi, étudiant avec Amy. Non, c'était vachement loin, ça. Depuis quand, je ne savais pas mais c'était trop loin. Amy était morte depuis. Et je les avais poursuivi. Ou presque, ah oui ! Ca me revenait. L'arrestation, la préventive, le tribunal international, la condamnation, la nouvelle prison. Hey ! Mais c'était à midi, ça. Et depuis ? Bon sang ! Le punk, l'évasion, la menace ! Mais qu'est-ce qu'il s'était passé depuis ? Je me souviens vaguement d'un bruit qui m'a déchiré le crâne. Un coup de feu ? On m'a tiré dessus ?!!

Je me redresse brusquement, la voie lactée compte de nouvelles étoiles, la tête me tourne et ça me lance dans l'épaule. Mais je réussis à ouvrir les yeux. Je suis dehors ! Je suis hors de ces foutus murs ! Il ne faut pas que je m'arrête en si bon chemin. Je pose ma main droite à terre et je commence à me relever. Enfin, j'ai essayé de commencer. J'avais plié mon genoux droit sous moi et j'ai voulu m'appuyer sur l'autre, je me suis lamentablement effondré. J'essaie de me relever mais je commence à sentir des fourmillements dans mon bras valide.

Je vois la poussière soulevé par ma chute qui retombe autour de moi. On m'a blessé à l'épaule, du côté de la cuisse-ou du flanc, je ne sais pas trop- mais le reste ? Je me sens mal encore, je sais que j'ai été touché ailleurs mais je n'arrive pas à identifier la douleur. Elle m'enflamme tout le côté gauche et en même temps, je suis étrangement anesthésié, comme loin de mon corps. Au moins, je ne sens pas le goût du sang dans ma bouche. Tant mieux : je n'ai pas de balle dans les poumons. Ça a du me casser une côte par contre.

Je me secoue l'esprit. Okay, je suis incapable de me relever seul. Pour courir dans les alentours, ça va vraiment pas être facile. Tant que j'y suis, autant respirer l'air frais pour calmer le brasier des balles. Surtout que je commence à entendre des pas. Ça va pas durer, je sens.
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MessageSujet: Re: 23 h 05 [gardien(s)]   23 h 05  [gardien(s)] Icon_minitimeVen 19 Fév - 5:03

HJ : Encore une fois, navré du retard indécent :/ et en espérant que le rp aille.

Alors là c’est allé très vite, et j’ai eu le temps de tout comprendre uniquement parce que ça me concernait directement. Par contre, les événements antérieurs, je crois que je m’y suis déjà attardé précédemment et que c’est pas forcément la peine d’y revenir, alors voilà ce que j’ai conclu de cette séquence qui n’a duré que quelques minutes, et qui a carrément pris la place d’heures dans ma pauvre vie.
Le prisonnier blond que je poursuis depuis quelques temps maintenant m’a visé avec un flingue, et là, j’ai sérieusement cru qu’il n’aurait pas besoin de tirer parce que mon cœur s’est arrêté pendant un petit moment. Je saurais pas préciser exactement combien de temps, ça paraît toujours très long de toute façon, mais je pense bien que j’ai dû prendre un teint encore plus blanc que d’habitude – et c’est pas peu dire. Les armes, j’avais pas un contact privilégié avant d’entrer dans cette prison comme gardien. En fait, comme la plupart des gens, je m’en étais pas approché plus que ça, j’ai jamais eu besoin de recourir à ce genre d’extrémités pour survivre – vendre mes fesses, ça a suffi. Par contre, instinctivement, j’aime pas ça. Déjà parce qu’il y a une question existentielle dont je n’ai jamais trouvé la réponse ; pourquoi peindre les flingues en noir ? Est-ce que ça leur donne, par hasard, un air plus méchant ? C’est une grande question. Et puis après parce que c’est un peu trop dangereux pour que j’accepte ces trucs dans mon entourage immédiat si j’y suis pas obligé.
Et là ben pas de bol, mais j’y suis obligé. J’suis gardien dans une prison composée de très dangereux criminels, donc j’ai un flingue de service avec lequel je suis prié de me balader toute la sainte journée. Pauvre de moi. D’ailleurs ledit flingue de service – le traître – est actuellement dans la main d’un des dangereux criminels évoqués juste avant, et est en train de me menacer. À moins que ça ne soit celui de quelqu’un d’autre, auquel cas ça ne me console absolument pas. Techniquement, cette arme n’a rien à faire dans les mains de ce mec-là, pas plus que les fringues qu’il a sur le dos. Une histoire à tirer au clair – enfin si je me sors vivant de cette situation de merde, ce dont je commence à réellement douter.
Un coup d’œil en arrière m’a permis de me rendre compte que celui qui est censé me seconder dans cette dure épreuve, c’est Irvin. J’apprécie énormément ce mec, mais là dans la situation, c’est pas franchement lui que j’aurais choisi pour m’aider.
Et pourtant, il réagit plutôt bien. « Plutôt » c’est à dire qu’il vide son chargeur sur le mec qui me menaçait avec l’arme. Mais genre franco. J’en reste estomaqué, même pas la présence d’esprit de me jeter au sol des fois que l’autre tire aussi dans le tas (sur moi en gros), non non, j’en reste tout con comme ça, debout, les bras ballants. Je dévisage Irvin avec une drôle de gueule quelques secondes puis j’en reviens au gars qui s’est écroulé au sol, et qui va manifestement pas bien.
À l’intérieur de la prison, on entend que ça s’agite, ce qui est normal puisqu’il y a toute une aile en live dans les couloirs. Mais manifestement ils sont en train de perdre la prise de force de la prison qu’ils avaient tenté de mener pendant que l’un de leurs petits camarades tentait de se faire la malle. Y’a deux trois gardiens qui sortent, l’air un peu fatigué, mais pas blessés, et qui viennent nous voir, ramasser le blond qui est en sale état, et l’expédier à l’infirmerie lourdement enchaîné. (Il a droit à des soins, mais la liberté, toujours pas. Trop dommage.)
Moi j’me contente de m’approcher d’Irvin, de lui attraper la main, et de desserrer les doigts de la crosse du flingue, en silence.
De toute façon, j’ai jamais été très doué pour parler.
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Irvin Durand
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MessageSujet: Re: 23 h 05 [gardien(s)]   23 h 05  [gardien(s)] Icon_minitimeSam 20 Fév - 0:19

Putain, c'est moi le prince charmant.
J'ai sauvé la life de quelqu'un, ça vaut bien le titre non ? Je fini par lâcher ma canine, ça y est en plus j'ai une séquelle, si c'est pas le comble de la classe ça hein... Un trou dans ma dentition, j'en suis fier. La princesse vient vers moi pour enlever mes doigts de la crosse du flingue, j'ai serré tellement fort que la marque du bidule est imprimée sur ma peau. Maintenant que l'on m'a ôté mes attributs guerrier, j'me sens vachement fatigué. Tout à une limite, et moi en courant à travers la prison, en sautant du chemin de ronde et en vidant un chargeur sur un gars, j'atteins la mienne. D'ailleurs le corps est plus là, le sang si par contre, et pour y en avoir y en a. Mais je préfère pas regarder.
Je tombe sur Jayden, parce que la position assise là j'me sens plus trop de la tenir. Mais non je me suis pas évanoui voyons, ça gâcherai mon rôle superbe de prince charmant qui sauve la life des gens. Disons que je suis un peu dans le pâté. Je perds quand même pas le nord, et je hume au passage l'odeur du mec sur lequel je suis lourdement appuyé. Dommage qu'il soit habillé, moi en boxer j'me sens presque en infériorité. Et puis j'ai froid, l'eau glacée c'est pas connu pour ses propriété chauffante. C'est con ce que je dis hein ? Attends, j'suis dans le pâté j'ai dit, c'est normal.
Bon, tu pourrais te dire « hey attends, tomber littéralement dans les bras de Jayden, c'est pas aller un peu vite en besogne ? », et j'te répondrai « ouais mais attends, c'est l'homme de ma vie tout ça, j'ai décidé ». Sérieux, ça aurait été chose truc ou j'sais-pas-qui, sûr j'aurais pas tiré. Je suis idiot hein ? Oh oui.

- Tu veux pas m'aider à aller à la douche ?

J'ai dit que je m'évanouirai pas, je le ferais pas je m'y tiens. J'vais prendre une douche, et ensuite j'aurais la turlute de la victoire. Victoire ? J'ai tué un type non ? C'est pas comme ça que finissent les bons films ? Si si hein, nie pas, regarde le Secret de Brockeback Mountain, y a un type qui meurt à la fin, et c'est un putain de bon film, alors hein.
Non en fait avoir tué un gars ça me donne envie de gerber, mais j'veux pas en parler. J'reste dans les bras de Jayden (où veux tu que j'aille franchement ?), et la réalité me passe dessus comme un trente tonnes. Moi j'ai pas des plumes de canard sur le dos, ça rebondit pas dessus sans me toucher. Je passe ma langue dans le trou franchement fait dans ma bouche, ça saigne, l'autre blond à dû me foutre un coup de crosse avant de trépaner. Jayden, j'ai bien peur que tu aies à me servir de béquille, remarque, j'suis pas vraiment du genre obèse, ça devrait pas être très difficile.

- Hey... J't'ai sauvé la vie hein ?

Parce que je suis pas très sûr.
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Lord Adel Sinclair
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MessageSujet: Re: 23 h 05 [gardien(s)]   23 h 05  [gardien(s)] Icon_minitimeSam 20 Fév - 1:04

Et merde !

Si près du but. Et raté. Ca valait le coup de proférer l'insulte fut-elle mentale. Et puis franchement aussi, je me sens pas très bien. Bon c'est normal me direz-vous, je suis en train d'agoniser par terre. Si mes ancêtres me voyaient... Ils doivent déjà se retourner dans leur tombe, remarquez bien.

J'essaie d'inspirer profondément pour me calmer. J'ai une soudaine envie de prendre une tasse de thé. De l'Earl Grey. Vous trouvez que cette pensée est déplacée ? Pas vraiment. Je me vide de mon sang, il me faut bien ça pour penser à autre chose qu'à cette douleur qui devient de plus en plus grandissante. Cinq balles dans le corps, je pensais pas que ça ferait si mal que ça. J'espère que c'est au moins aussi douloureux que ce que j'ai infligé aux membres de ma famille. Ca a dû les faire réfléchir à l'époque. J'aurai juste voulu éviter de pouvoir tester ça.

Deux paires de pieds entre dans mon champ de vision. Soit les propriétaires de ces derniers ne disent rien soit je suis dans un état tel que je n'entend plus rien. Je sens des mains de gueux me toucher puis commencer à me soulever. Je crois que je suis la caricature de Newton. Je viens à nouveau de tomber dans les pommes.

Lorsque je me réveille enfin, j'entends la grille qui se referme derrière nous. Le dernier espoir de pouvoir sortir ce soir est définitivement mort. Je sens des menottes à mes mains. Ils ne veulent plus rien risquer. C'est compréhensible, j'ai quand même provoqué un sacré capharnaüm et peut-être tué un gardien. Dans un sens, je m'en fiche, je suis sensé être enfermé ici à vie. Je n'ai plus rien à perdre du coup. Les gardiens ont décidé de se remettre à marcher. En me le signifiant en me tirant par le bras. Je sens les balles racler dans mes blessures puis l'adage se vérifie. Jamais deux sans trois, je m'évanouis à nouveau. Juste avant de sombrer, j'ai le temps d'entendre que ma chambre de convalescent, ce sera le mitard.

Youpi.



[bin, merci à vous deux pour m'avoir suivi dans mes délires et m'avoir supporté depuis tout ce temps -après tout le premier message date quand même du 30 novembre , plus d'un an. Mais on l'a fini. Jouer avec vous a été génial. ^^ Je vous laisse continuer ce sujet tranquille. ^^]
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