Cendres et Flammes
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Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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 Confidence à même le corps … [Pv]

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Alexandre Uartemendia
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Alexandre Uartemendia


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MessageSujet: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeMar 23 Déc - 23:30

Toutes mes félicitations ! Vous venez de tenir plus de deux mois sans vous attirez d’ennuis. Ça, voyez vous, c’est le genre de truc qu’on aurait pu m’lancer en pleine poire si j’aurai été un participant d’une émission télévisée totalement stupide. Fin bref, pour résumer la réalité, ça fait effectivement deux mois que j’suis ici et que j’croise assez souvent -de loin- mon amie d’enfance. Depuis notre dernière rencontre, j’avais été pire qu’un bourrin pour lui faire comprendre que ça servait à rien qu’elle revienne vers moi. Bravo Angel’, t’as bien tenu le coup. Parce que ouais en plus de ça, combien de fois j’ai pas vu des garcs lui tourner autour. C’est ça le fait d’être une latino, les autres sont persuadés que nos femelles sont de chaudes lapines. Alors que c’est pas toujours le cas. Mais où vas-tu Alexandre ? Là-bas. Douche. Nous sommes en fin de journée, c’est le meilleur moment pour y aller. Parce qu’en plus d’y avoir peu de monde, l’eau n’était pas trop froide. C’est donc en marchant gentiment dans le couloir avec mes effets sous le bras, que je m’y rends. J’espère franchement qu’il y aura pas d’hommes. J’suis tombé sur un nid d’homo hier matin, c’était pas fun. Ca vous zieute comme pas possible. A part ça, j’suis qu’un mec hein. Ouais c’est ça.

Sans remarquer, dans le sens inverse, le chien de la dernière fois s’avançait vers moi. Il doit faire sa ronde comme la plupart du temps. Une fois qu’il est juste à côté de moi, nos regards se croisent. Il finit par s’arrêter, j’en fais de même pour lui tapoter rapidement le museau. Voilà qui est fait, net et rapide. Maintenant, j’peux reprendre mon chemin et lui pareil de son côté. N’empêche ce poney est quand même vachement différent entre les moments de jeux avec la mini-pouce et ses heures de travail. Ah bah bien sûr que ça bosse dure les chiens de la prison. J’donnerai bien ma place au réfectoire à ce chien. Quel humour hein. Allez y marrer vous. Bref’ comme d’habitude, quelques cons de droites à gauches, des femelles qui se demandent pourquoi elles sont ici. La totale et la magnifique porte des douches ! L’accès franchi, je pose mes affaires sur le mur de pierre avant de me diriger vers le fond des douches, la serviette autour de la taille. Sans faire attention à qui il y avait, je m’occupe seulement de moi. Rapidement. J’supporte pas rester ici avec ce monde. A croire que certaines personnes n’ont jamais vues l’anatomie humaine. N’importe quoi et surtout pathétique. Une fois terminé, j’enroule mon bassin de mon essuie tout en sortant des douches et là bêtement et surtout à tout hasard, je tourne la tête pour tomber sur qui ? Les formes d’une femme, la peau brillante. Mais c’est pas vraiment ça qui tilt à mes yeux (c’est encore moins ses bijoux de famille). Non c’est plus … Petit. Sur son côté droit, j’pouvais remarquer un tatouage. Un « A », certainement pour Angela. Enfin bref, pour revenir d’un coup sur terre c’est pas difficile, j’ai jusqu’à croiser ses yeux pour me rappeler vivement ce que j’foutais là : rien. Secouant la tête, je me détourne d’elle pour aller me rhabiller. J’ai pas envie d’me faire passer pour un vieux pervers en train de fantasmer sur le corps d’une femelle. Parce que c’est largement impossible. Vive l’asexualité, moi j’dis.

Tellement épuisé par mes ex en même temps. Le seul détail qui change c’est que j’suis pas un mordu du sexe par rapport aux autres. Vraiment pas. La porte se referme derrière moi. J’crois que j’ai jamais été aussi rapide pour me barrer de cet endroit. Fin bref, j'ai plus qu'à retourner tranquillement vers les cellules et à attendre que la soirée passe. M'connaissant, j'vais pas encore fermer l'oeil de la nuit. Ça fait très étrange de l'avoir dans la pièce d'à côté. Enfin. Les couloirs n'étaient plus aussi vide que toute à l'heure mais pas encore assez remplis pour me permettre de jouer les " Foutez-moi la paix, j'veux être seul ". En attendant bah, j'fais mon chemin jusqu'à mon ''chez moi" ...
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Angela Estéban
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeJeu 1 Jan - 5:30

La fin de la journée approche et le travail à l’infirmerie a été assez intense aujourd’hui. A croire qu’ils se sont tous passé le mot pour se blesser le même jour. Entorse, coupure, bagarre…et deux tentatives de suicide. Ces deux la m’ont le plus marqué. Leur regard vide, les larmes qui roulaient sur le visage de la première et une expression neutre sur l’autre. Comme si plus rien ne les retenais ici, plus aucune raison de maintenir le cœur en vie. Lorsque j’ai due m’occuper d’eux avant que la psychologue ne les prenne en charge, j’ai sentis mon estomac faire un million de tours. Ils me faisaient mal au cœur…La jeune femme à tenter de se pendre. Les marques violacées sur son cou risque de perdurées encore pas mal de temps. Quand à l’homme, c’était par overdose. Les médecins ont sue le « récupérer » à temps. C’est peut-être égoïste mais parfois je me demande si le mieux, se ne serait pas de la laisser en finir. Ils retenteront un jour où l’autre alors, à quoi bon les sauver maintenant ?

Mes affaires en main, je me dirige vers les douches. Je me masse lentement la nuque, éreintée. Je suis bien contente d’avoir terminé, le visage de ces deux personnes n’arrêtent pas de me revenir en masse, me hante…A tel point que plus d’une fois je me suis retrouvée distraite, me faisant rappeler à l’ordre par le type qui se prenait pour George Clooney en blouse blanche. En beaucoup moins sexy cela va de soi. Bizarrement, je me suis sentie complètement inutile face à ces deux patients. J’aurais voulu, au fond de moi les aider. Comment ? Je n’en avais aucune idée. Mais de voir ce vide mélanger d’un désespoir profond me brisais le cœur plus que je ne l’aurais crus. Pourtant je ne les connaissais pas…Mais je ne pouvais m’empêcher de m’imaginer à leur place. Et si je devenais comme ça au final ? Après tout je n’ai plus personne à qui me raccroché puisque même Alexandre ne veut pas de moi dans ses pattes. Et ça il me l’a bien fait comprendre…Du coup j’me suis bien chargé de l’éviter au plus que je ne le pouvais. Enfin bon…

Je pousse la porte et sans regarder qui était présent, je m’installe, me déshabille et file sous le jet d’eau. Quel doux bonheur que de sentir un semblant de chaleur sur ma peau. Je laisse couler pendant près de dix minutes, m’oubliant dans mes pensées. Je me demande si je trouverais à un moment donné, une bonne raison pour continuer de respirer. Parce que si je compte sortir d’ici…On dit que l’espoir fait vivre hein. Je me demande ce que devienne mes parents. La culpabilité revient me frapper. Je sais qu’en ce moment même ils sont dans la mierda par ma faute. J’suis loin d’être la fille dont les parents pourraient être fiers. J’ai même complètement déraillée lorsque nous sommes retournés en Argentine, où là bas j’ai fais la connaissance avec les copains copines… Des bonnes et des mauvaises fréquentations. Tâchant de ne pas trop remuer le passé.
Je sens un regard quelque peu insistant sur moi. Je me retourne légèrement…quoi vous n’avez jamais vu un corps de femme de votre vie ? Bordel…je me fige et c’est mon sang qui ne fait qu’un tour dans mes veines. L’eau continue à couler sur mon corps luisant tandis que mes yeux captent les siens. La surprise fut telle que je n’ai pas le temps de réagir mais juste d’afficher un doux sourire carnassier lorsque son regard c’est légèrement arrêter sur mon tatouage. Je sais ce que tu penses Alex’…que je l’es fais pour moi…et bien non. Si tu savais combien parfois je peux avoir des réactions excessives. Celle-ci en était une, à ton souvenir.
Il se retourne vite fait bien fait, avant de partir presqu’en courant d’ici. Je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. Bon j’avoue que le fait de le revoir m’a fait…bizarre surtout en ces circonstances. Moi entièrement nue devant lui, dont on ne voyait que le torse. D’ailleurs pour tout dire, je dois bien avouer que ces formes d’hommes…lui vont comme un gant. Il doit en attiré plus d’une, sa j’en suis certaine. La seule à ne pas tomber dans le panneau, c’est moi. Et j’compte bien durer sur cette voie là.
La douche finit, je me sèche et m’habille. J’enfile mon sous pull blanc assez collant mettant malgré moi mes formes en valeur. Rigolez pas bordel j’avais que ça. Il faut juste que je cours après à la laverie pour que l’on me refile mes vêtements propres si j’veux pas me faire violer dans les couloirs. Un jeans qui laisse apparaitre un bout de mon tatouage…magnifique, tu paie combien ? Bon sang, croyez moi que je ne vais pas faire la fière dans ces couloirs mais plutôt le traversé vite fait bien fait. Je reprends mes affaires et file sans regarder autour de moi. Quelques sifflements se font entendre. Je n’en tiens pas compte. Si l’un d’eux venait à m’approcher, je saurais m’en charger sans problème. Plus ça va, moins je supporte la gente masculine. Aller savoir pourquoi…peut-être à cause de leur manie de jouer avec nous et leur regards pervers à souhaits…

BOUM

J’étouffe un juron. Ma tête venait de se cogner maladroitement sur un corps dur juste en face de moi. Je lève la tête frottant mon front pour que la douleur disparaisse. Je m’apprête à faire une réflexion jusqu’à ce que pour la deuxième fois d’affilé, mon sang ce fige. Alexandre le Grand, toujours là celui-ci. Je me renfrogne un peu avant de lui souffler « Excuse moi j’t’avais pas vue ». Je le contourne, évitant son regard.

J’ai dis que je te laisserais en paix non ? Je n’existe plus…
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Alexandre Uartemendia
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeVen 2 Jan - 0:20

« Mais pourquoi m’en faire ? La rue j’connais. J’ai du savoir faire … Hm hm»

Quoi ? Ca vous arrive jamais de chantonner les airs des animés de quand vous étiez gosse ? Parfois ça fait pas de mal et en plus, ça à le mérite de m’faire oublier les conneries du monde. Pas qu’elle est une connerie, nan, du tout même. Elle … Oh merde hein. Autant être éphémère. Ne serait-ce pas là, l’ombre d’une déception ? De quoi ? Bah. Au moins j’ai pas l’art d’être si péjor … Boum ! Étonné, je me retourne pour la voire là devant moi. Enfin derrière y a encore quelques secondes. J’me comprends. Mademoiselle Angela. Elle marmonne quelques mots entre ses dents avant de me contourner pour passer à côté de moi. Je la suis du regard en tournant la tête, les yeux posés sur elle sans pour autant bouger de ma place. Assez surpris de la voir se balader comme ça. Pas que ça lui va pas. Oh que non, loin de là … Silencieux, je ne cesse de la fixer. A vrai dire, j’supporte mal le fait qu’elle ne revienne pas. Elle n’a pas pu tourner la page comme ça. Les promesses de gosses ne sont-elles plus valables à présent ? Je secoue frénétiquement la tête. Nan mais ça va pas moi ?! Mes yeux la quittent pour tomber sur d’autres lieux. Ouais, là ou les mâles commencent à jubiler, l’un d’eux marche vers elle. Enfin, la suit de derrière plutôt. Sans comprendre ce qui m’prend, je me bouge et j’avance plus rapidement certes mais toujours avec autant de discrétion qu’un loup. Me glissant derrière elle, je l’attrape d’une main par les hanches, toujours en avançant, je lui murmure à l’oreille :

« Tu m’frapperas plus tard, avance. »


Le temps que l’info arrive à mon cerveau, je retire directement mes doigts de sa peau dénudée. Un véritable choc électrique. Je m’empresse toutefois de traîner derrière elle en la poussant si elle s’arrête. Zou femelle ! Rentre. Je n’entends cependant plus les pas dans mon dos. Tant mieux. Mais pourquoi tu tiens à la préserver ? Bonne question, c’est sûrement mon âme de héros. Ca existe ? J’me rends compte aussi que j’étais fort –trop même- proche d’elle. Alors là, boum, je me recule un peu. Puis bon en même temps … « Bim » … J’ai juste le temps de baisser les lieux par terre pour remarquer un drôle de machin sur le sol. Que je ramasse. Je reste bête. Je me souviens de ce machin. J’avais la moitié, il y a encore trois ans. Il a du rester chez moi. Enfin là n’est pas la question, je suis assez surpris de savoir qu’elle la garder. Comme quoi, mes doutes se certifient. Elle n’a jamais oublié. Et d'ailleurs, elle n'est plus devant moi ... Bon d'accord. En passant rapidement dans ma cellule, je balance mes effets sur mon lit avant de me rendre vers la sienne. Légèrement tremblant, je serrais le morceau de pierre dans ma main fermée. Une fois devant la porte, je reste planté là à la regarder. Mais bordel, pourquoi a-t-il fallut qu’elle ait héritée du physique de Pandore ?

« Hum. »


J’attire son attention, enfin du moins, j’essaye. Impassible comme toujours, je n’exprime rien. Juste une petite mine sombre -fait exprès-. Ou du moins, histoire de bien lui faire comprendre que j’aimais pas forcément jouer les facteurs. Toc toc ! J’ai un colis pour vous. Sur un ton un peu froid, je lui lance :

« T’as laissé tomber ça. »


Et sans attendre, j’lui envoie avec agilité l’objet en question avant de me retourner et de m’barrer. Oui bon, j’ai pas non plus envie de lui sauter dessus …
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Angela Estéban
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeVen 2 Jan - 2:38

Sursaut violent. Sa peau chaude contre la mienne vient me frapper en plein cœur, brouillant ma vue de surprise. Je n’eu même pas le temps de réagir que sa voix vient me murmurer à l’oreille « Tu m’frapperas plus tard, avance ». C’est que figurez vous que maintenant Monsieur ose me donner des ordres ! Bon sang mais pour qui tu te prends Alexandre Uartemendia ?! Quel nom compliqué tu as aussi…en même temps, il ne pourra pas être plus compliqué que toi. Oui j’ai bien vu ce cher loup affamé qui me suivait prudemment jusqu’à ma cellule pour mieux ‘tenter’ de me bouffer après. Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi tu veux éviter ça en m’accompagnant jusqu’à destination. Jouerais-tu les héros pour que je te sois par la suite redevable ? Si tu crois que je viendrais pleurer dans tes bras comme une « Juliette » éprise de son Roméo, te soufflant une gratitude à la hauteur de ton égo, je crois que tu peux toujours courir.

Pourtant je ne proteste pas, un ultime frisson venant me parcourir le corps à ce bref touché mais…bouleversant. Ton être proche –beaucoup trop même- du mien, est imposant. Je sens ta chaleur corporelle m’envahir doucement. Le problème dans tout ça, c’est que j’apprécie ce semblant de contact et je me collerais une multitude de baffe pour ça. Je pense qu’il a tout comme moi prit conscience de ça, ce qui expliquerait pourquoi il se recule vivement de moi. Je rumine intérieurement à son agissement. Je presse le pas. Inutile que tu me suives, je n’ai pas besoin de toi. Comment voulez vous que j’arrive à me détacher de son souvenir si en plus de ça, il décide de ce la jouer superman à chaque fois qu’il me croise de trop près ? Déjà que je dois faire un ultime effort pour ne pas craquer lorsque je le vois au loin…Stop. Arrête-toi la Ang’. Alexandre le petit –et non le grand !- a disparu de ta vie…Celui qui vient par –malheur !!- de t’effleurer la hanche, n’est qu’un inconnu. Et pourtant c’est bien mon instinct de femme qui a répondu lorsque sa main c’est posée sur moi. De un, la jeune femme que je suis le trouve très…attirant et terriblement…inaccessible. Ce qui a tendance chez moi à m’attiré plus qu’autre chose. Et de deux, l’Angela qui m’occupe, as du mal à effacer tout passé avec lui. Après, je veux l’oublier…Buena posibilidad mi grande…

Une fois bien entrée dans ma cellule, comme un gentil mouton dans son enclos, je me retourne…et c’est avec une certaine déception que je me rends compte qu’il est partit. Sans rien dire. Même pas un bonjour, même pas une « Bonne année !! »… Goujat sur tout les bords celui là. La gorge serré, je file au fond de la pièce où se trouve mon lit et mes affaires. Je range mon nécessaire lorsqu’un raclement de gorge attira légèrement mon intention. Je tourne la tête…Décidément. Que de surprise venant de toi ! Mon regard accroche le sien tendis que je reste muette. Que me veux-tu cette fois ? Attends-tu un quelconque remerciement ?

« T’as laissé tomber ça. »

Avec une certaine agilité, j’attrape au vol le minuscule objet qu’il me lance, avant de partir comme un ouragan. Plus de trace de lui, il c’est de nouveau effacé comme ça…Comme si j’étais un danger. Je regarde au creux de ma paume…Vlan ! Et on monte dans le train des souvenirs ma belle. Le petit caillou logé au creux de ma main me donne la sensation d’avoir reçu un coup de poing au ventre. Mon cœur se serre et s’emballe. Pas plus grand qu’un ongle de pouce, on pouvait voir que le caillou avait été cassé en deux. A le regarder comme ça, il n’avait rien d’exceptionnel. Mais à la lueur du soleil, il reflétait plusieurs couleurs différentes. Je le serre entre mes doigts avant de me remémorer…

C’était une journée d’été, l’année avant qu’Alexandre ne disparaisse de ma vie d’enfant. On avait décidé que l’on trouverait un objet que l’on qualifierait d’unique et spécial à nos yeux, qu’on le partagerait et qu’on le garderait sur nous, chaque instant que nous passerions à respirer sur cette terre. Afin que jamais on ne s’oublie et que si par malheur nous venions à être séparer, de faire en sorte d’avoir une « marque » de l’autre. C’est lui qui avait trouvé ce caillou, près du court d’eau où nous passions notre temps à nous baigner. Il l’avait soigneusement balancé contre un rocher pour qu’il se brise en deux, pour que de cette manière nous ayons chacun une moitié. Je me souviens de tout cela comme si c’était hier. Je sens l’odeur de l’été, celle des fleurs, la fraicheur de l’eau et surtout le bruit de sa respiration et la douceur de sa voix, quand il m’a murmuré à l’oreille « Parce que tu resteras l’unique amie à mon cœur ».

J’ouvre brutalement les yeux. Je me rends compte que quelques larmes traitresses roulent le long de mes joues. Chapeau mi amada, je crois que cette fois tu es complètement fichu. Je serre les dents. Je dois…m’effacer dans la totalité d’Alexandre, que ça me plaise ou non. C’est vrai quoi bordel…à quoi sert l’espérance lorsqu’elle n’est pas réciproque ? A quoi servent vos attentes lorsqu’elles ne seront jamais satisfaites ? A rien…si ce n’est que de s’enfoncé un couteau imaginaire en plein cœur. L’objet n’existe pas, mais croyez moi que la douleur elle, si. Je sèche vite fait mes larmes, avant d’entamer une marche rapide hors de ma cellule. Je m’en fou des mecs qui peuvent me siffler, baver sur mon corps bien sculpter. Je me fou de tout ça. Je veux juste qu’enfin, il me foute la paix. Je n’en peux plus de le voir hanter mes nuits mais aussi mes pensées la journée. Effaçons…

J’arrive devant sa cellule avant de l’interpellé par un « Hep » sec et bref. Une fois que, ô joie j’ai attirer toute son intention, je lui renvoie l’objet. Est-ce qu’au moins il se souvient comme moi de cette promesse faite ce jour là ? De ces mots susurré tendrement au creux de l’oreille comme deux âmes égarées qui se seraient retrouvés par ce qu’on appel le « Hasard ». Ou peut-être est-ce le destin…Qu’importe

« Inutile de me le redonné…Si tu tiens vraiment à ce que je t’efface. »

Et là je suis censé enfermer dans une boite en métal, la douleur qui me brûle et m’encercle le cœur. Ma voix tremble, mes membres aussi. Je tente de contrôler mes larmes qui menacent de se lancer à la conquête de ma peau. Ne pas céder…Tout cela je le fais contre ma volonté, là est le pire. J’ai pour habitude normalement, de me battre. Mais pourquoi je le ferais ? Parce que tu tiens à lui. Non ça c’est finis. Ca DOIT être finit. Je relève doucement la tête, lâchant d’une voix tremblante :

"Fais en ce que bon te semble, puisque cela ne doit plus avoir d’importance à tes yeux."

Pas plus longtemps ici, je dois partir. Demie tour, je cours presque jusqu’à ma cellule. Au fin fond, je viens poser ma tête sur le mur froid. Respire…C’est…presque finit.
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Alexandre Uartemendia
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeVen 2 Jan - 3:43

Ah c’est le facteur. Nan sans blague, j’m’attendais pas à la voir débarquer aussi rapidement dans mon chez moi. T’as plutôt l’air en forme. Hormis que t’auras beau essuyer tes pleurs, tes yeux sont toujours aussi lumineux de tristesses. Tu peux rien contre ça, même quand on était gosse, c’était pareil. Sur ça au moins, t’as pas changer. Enfin bref, l’objet me revient, je l’attrape sans attendre. Assez perturbé par son comportement. C’est pas à moi ça mais à toi Angel’. J’aurai pu grogner entre mes dents un truc du genre : « t’avais cas t’en débarrasser plutôt » mais j’me tairai cette fois-ci. On sait tous qu’il ne faut pas gueuler quand une latino crie. Je risquerais de me faire très mal et de la blesser. Alors, taisons-nous. Et hop, elle se barre en me laissant comme un con avec le caillou dans la main. Je baisse les yeux fixant l’objet. L’unique de mon cœur … Bien sûr que j’ai pas oublié mais je pouvais pas prendre le risque. Grognant entre mes dents, je sors de ma cellule. En plus de ça, me voilà à faire la navette d’ici à là-bas. C’est franchement le truc à faire pour me foutre les nerfs ça.

Elle était dans son coin à pleurnicher à l’autre bout de la pièce. Ma présence se faisait apparemment sentir assez fort, parce qu’elle se retourne vers moi et fait quelques pas. J’vous dis pas le genre de regard qui vous pétrifie tellement c’est triste. Enfin bon, de mon côté, je fronce les sourcils prend mon air le plus dur qu’il soit. Un peu comme si on vous apprêtait à vous gronder pour une connerie. Le machin d’Angela serrer dans mon poing, je plante mes yeux dans les siens avant de m’avancer d’un pas rapide vers elle -pour tout dire, trois pas sont suffisant. Et là, chose inattendue, je la force à faire marche arrière d’une manière assez rapide. J’ai même pas calculer le temps tellement ça été vite. Ouais bon d’accord, j’en viens. Disons qu’il y a une seconde, j’étais devant sa cellule et que maintenant, je suis à l’autre bout de la pièce, les mains calées de chaque côté d’Angela, les lèvres collées aux siennes. Bien sûr c’est tout à fait normal ce genre de truc. Je ne bouge pas, me contentant de redresser la tête pour poser mon front contre le sien, les yeux fermés, je lui murmure dans une ultime faveur :

« Garde le … Por favor. »

Légèrement tremblant, j’sais pas ce qui m’prend. Je prends sa main et y glisse le présent. Tu sais bien que j’ai toujours eu horreur du contact mais dans un excès assez grave. Je dresse la tête en m’éloignant de quelques centimètres. Plus un mot. Non, je n’aimais pas la voire souffrir. Elle avait déjà assez subit ce genre de ressenti. D’un geste doux, je prends son menton entre mes doigts afin de le remonter. Qu’elle voit que je suis sincère … Mes mots finissent par sortir enfin, le mot … « Perdona » … J’ai mérité ma peine. Mais pas toi. De mon autre main, je viens retirer les traces d’eau salées. M’obligeant à lui offrir un sourire à peine voyant. Garde-le, je tâcherai de ne plus te faire de mal. Boum ! Tombé à genoux, j’en reviens pas. C’est hallucinant comme sensation. Je relâche toute emprise que j’avais sur elle en faisant un pas en arrière. Pour la première fois, je ne me montre pas dur, loin de là. Mais je ne suis pas en état de faiblesse, allez pas mélanger les choses. J’étais sur le point de sortir quelque chose quand je ne sais pas quel miracle, je referma ma bouche. En posant ma main derrière ma tête, confus de tout ça.

« Merde ! »

Et là, même réaction que tout à l’heure, je tourne le dos et m’apprête à m’enfuir comme un lapin. Mais cette fois-ci, j’avais des incompréhensions qui se jouaient de moi.

Après tout, c’est pas comme si j’l’avais violé ….
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Angela Estéban
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeVen 2 Jan - 4:47

Je ne pouvais que ressentir sa présence derrière moi. Imposant de loin comme de près, il a ce quelque chose qui fait qu’on le remarque. Je ne sais pas si je dois être contente qu’il revienne ici, ou en colère et désespérer parce qu’encore une fois, tout mes plans risque de s’effondrer comme un malheureux château de carte. Je me retourne et fais quelque pas vers lui. Que me veux-tu cette fois ? M’achever une dernière fois, avant de te voir disparaitre définitivement de ma vie ? Me rappeler encore une fois que c’est peine perdue d’oser espérer que tu me ‘revienne’ d’une certaine manière ? Ne me fais pas ça, je t’ai rendu ce foutu caillou qui scellait notre amitié il y a des années, alors maintenant tu m’oublie et tu m’effaces. Mets-y du tien aussi…Et comme pour appuyer mes paroles silencieuses, je pose sur toi mon regard, celui qui m’est propre. Emplie de douleur et de tristesse. Celui qui te montre à quel point je suis fatiguée et surtout lacérée. Je m’apprête à te demander ce que tu veux, ou même à te demander de partir. Mais j’en suis incapable, parce que ta présence me réconforte d’une certaine manière. Il commence à faire nuit et les prisonniers rentrent au fur et a mesure dans leur cage. Ceux qui partage la mienne ne sont encore pas là et tant mieux.

A la seconde où je trouve enfin l’ultime courage de te demander de quitter les lieux, je te vois avancer vers moi assez rapidement et…..Boum ! Choc physique, choc psychologique. Ce n’est pas le fait que je sois cette fois collé contre le mur froid qui me préoccupe, mais tes lèvres contre les miennes. Je sens mon cœur s’emballé à une vitesse vertigineuse tendis qu’instinctivement, mes bras se referme sur ton cou. Ton doux baiser et chaud, me perturbe. Mon être tremble de tout part, mon cerveau cafouille dans ses fonctions de réfléchir et d’agir. Lorsque tu pose ton front contre le mien, je sens toute douleur, souffrance, doute et questionnement s’envolés vulgairement. Mon cœur s’allège et tambourine avec force, mes mains glissent sur tes épaules. C’est dans un effort surhumain que je me suis retenu de ne pas te garder près de moi. Comme si j’avais toujours désiré ce geste de ta part...

« Garde le … Por favor. »

Tu me le murmure, comme une faveur. Les yeux fermés je sens ta main glissé l’objet dans la mienne et refermé tendrement mes doigts dessus. Que t’arrive-t-il Alexandre ? Oui parce qu’ici, c’est bien celui que je connais que je retrouve. Dans ces mots…Et peut-être même sa façon d’agir. Je me sens fébrile, toute déboussolée mais surtout vulnérable. Les valves de mon cœur se sont ouvertes à la seconde même où il a franchit la barrière physique. Je le garderais…si c’est toi qui me le demande, j’obéirais. Me revoilà soumise à sa personne. Non je n’arriverais jamais à l’effacer. C’est peine perdu d’avance. C’est comme si on demandait à un aveugle s’il voit…Impossible. « Perdona »…Stop, je t’en pris. Pardonné oui tu l’es. Si tu veux, j’peux même te le dire mais je t’en conjure…Efface moi cette trace de culpabilité dans ta voix. Je n’aime pas te sentir comme ça. Que je suis contradictoire ! Je vais bien regarder moi, a tel point que je vais m’effondrer en larmes dans la seconde.

Je le sens se détacher de moi. Ne pars pas maintenant. Por Favor, reste avec moi encore un peu. Ne brise pas cet instant de réelles retrouvailles. Pas encore une fois. Mon estomac se tord dans tout les sens quand je le regarde partir, dos à moi. Seulement Alexandre, tu sembles oublier que tu viens d’allumer la flamme Latine que je possède. Mélanger avec l’Angéla que je suis, ça donne une jeune femme sensible et décidée. Mais surtout répondant à son instinct…C’est pourquoi en cet instant précis je ne réfléchis pas. N’obéissant qu’à ce que mon cœur me dicte de faire…A mes risques et périls. Je ne comprends pas vraiment ce qu’il se passe maintenant. Nous étions censés resté amis…et non pas se sauté dessus à se chercher par des baisers langoureux et doux. A croire que je me suis voilée la face plus que jamais. En l’espace de quelque seconde je te rejoins au moment même où tu franchis la limite de la porte. Je te tire par la manche de ta chemise, te ramenant au centre de la pièce. Le souffle court, je te regarde plantant mes yeux bleus ciel mélangé d’un gris métallisé, dans les tiens. Et avant même que je ne puisse me dire qu'il ne le fallait pas, il est déjà trop tard. Mon corps répondant à l'appel du coeur, me voilà contre lui, mes lèvres de nouveaux sur les siennes, le plaquant avec une certaine fougue contre le mur du fond. L’ombre de la nuit enveloppe au fur et a mesure la pièce, la rendant quelque peu plus froide, mais cela ne m’empêche pas de gouter à ses lèvres chaudes et douces, digne d’un espagnol aussi tendre qu’Alex. Ce baiser ne dur que quelques secondes avant que je ne l’interrompe. Etant beaucoup plus grand que moi, cette fois c’est moi qui pose mon front mais sur ton épaule. Je crois que jamais mon cœur n’avait frappé si fort contre mes côtes. Et pourtant, El Dios sait que je l’ai souvent mit a rude épreuve.

« No me dejes…te lo tomé… »

Oui je t’en pris, ne me laisse pas. Ne me laisse plus. C’est la femme fragilisé qui est revenu, et ça me déplais fortement. Je sens son cœur battre assez fort sous ma main droite, alors que la gauche est posé sur ton épaule. Ta présence à toujours été pour moi un réconfort, un apaisement naturel. C’était entre tes bras que je retrouvais mes sourires et ma joie.
Puis, laissant aller à mes envies je fais remonter mes lèvres au creux de ton cou, avec douceur. Le parcourant tendrement, pour enfin arrivé à ta bouche que je goute une nouvelle fois et ce avec beaucoup plus de tendresse. Si ce n’est pas ce que tu désir, alors je te conseille de me rejeté des maintenant…

La roue est déjà lancée.
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Alexandre Uartemendia
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeVen 2 Jan - 5:25

Je perds le nord au secours ! J’sais plus ce que j’suis en train de foutre. Tantôt bien décider à l’éviter, j’suis mal barre. Autant qu’une souris dans une cage. Et aussi débile qu’un canasson amoureux. Limite, elle me saute au cou, réclamant encore et encore ma présence. Fais juste attention à ne pas dépasser la limite Angela, je t’en pris. Dos au mur, elle contre moi, je ne peux m’empêcher de l’étreinte une fraction de seconde. Lacérant tous mes moyens, le cœur bat de plus en plus vite. C’est un jeu avec lequel je n’aime pas me brûler parce que ça ne m’est jamais arriver. Maladroitement j’arrive à lui répondre un bête :

« D’accord. »

Je sers les dents en fermant les yeux. M’obligeant à prendre de grande respiration. En plus que cette maudite porte se ferme, j’suis coincé ici, avec elle. Son odeur, sa chaleur. Je me crispe d’un coup, si j’ai toujours eu des problèmes avec ça c’est pas pour rien. Bordel Angela, lâche moi ! Ses lèvres sur les miennes, son corps appuyé contre moi, je déteste ça. Je hais tout simplement parce que … Ca m’rend fous. Surtout si ça vient d’elle, j’vous raconte pas l’embrouille dans ma tête. C’est l’alerte rouge à son maximum. Je la repousse sans ménagement avant de venir la plaquer contre l’un des lits. Sûrement le sien. Appuyé contre son bassin, je l’embrasse aussi fougueusement et profondément que je le pouvais. Tandis que ma main droite dessine le contour de ses hanches, gênée par son jeans. Ma main s’arrête au niveau de l’os du bassin ou je m’apprêtais à exercer une pression monstrueuse. Mais craignant plus de la blesser qu’autre chose, je me dégage d’un coup sec en me redressant et en essayant de me tenir le plus loin possible d’elle. Je déteste les laissés allées, ne plus avoir le contrôle de mon être me gêne parce que je sais que je pouvais être brusque si l’envie était trop forte.

Et là, j’suis censé faire quoi ? La regarder dans le blanc des yeux ? Oh ! Sûrement pas, elle doit se demander ce qu’il me prend de réagir comme ça. Et bordel c’était pas l’envie qui me manquait pourtant. Mais je me devais un contrôle sur moi-même. Si ce n’était pas moi, j’aurai été aussi affamé qu’un chien et lui aurait sauté dessus dans délicatesse. Finalement, je reviens vers elle en m’asseyant sur le rebord du lit en me penchant vers elle, je lui dépose un baiser sur le front en murmurant d’une voix un peu riante :

« Désolé … J’ai pas l’habitude de désirer autant quelqu’un. »


Hésitant, je finis par me reculer jusqu’au bout du lit jusqu’à avoir le dos collé au mur. De là, je la tire vers moi en l’enlaçant. Si je te disais que tu m’avais manqué depuis … Est-ce que tu me croirais ? Je ne sais pas de qui j’ai le plus peur. D’elle ou moi. Je sais qu’elle ne risque pas de me faire quelque chose, mais le contraire est plus que sûr si je ne me maîtrise pas. Ma main glisse jusqu’à sa hanche et passe lentement sur son tatouage que je fixe avidement. Les battements diminuent, tant mieux.

« Porqué ? »

Pourquoi un A ? J’ai toujours pensé à la première lettre d’Angela. Puis en même temps, on fait pas se genre de truc pour le fun. Puisque ça part plus … A vie gravé avec un souvenir. Je me calme en l'entendant ronronner, pas qu'elle me stresse mais c'est tout comme. Imaginez vous une seule seconde vous transformez en un loup affamé. Ca fout des gonds au moral quand on est quelqu'un de calme. Comment j'ai fait avant alors ? Bah disons que j'y prenais presque jamais plaisir. Servant les femmes quoi ... Sans vraiment les servir puisque j'ai toujours eu le fin mot de l'histoire. C'est beau les amourettes mais bon ... On grandit.

Et je sens que je vais craquer ...
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Angela Estéban
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeSam 3 Jan - 1:57

Je me retrouve aussitôt éjecté en arrière tombant à la renverse sur le lit. Lui sur moi, m’embrassant avec une telle fougue que je ne peux pas nier que l’envie de le posséder vient de grimper en flèche. Je passe aussitôt mes bras autour de son cou, tendis que mes jambes l’encercle pour que je puisse le sentir contre moi. Ma respiration est écourtée, mon cœur bat dans une rage folle. Jamais je n’ai ressentis pareille chose, jamais je n’ai été si déboussolée face aux gestes d’un homme sur mon corps et encore moi quand leur mains descendaient sur mes hanches comme le fait Alexandre à l’heure actuelle. Ici tout est complètement différent et c’est ce qui me désarçonne le plus. C’est comme si c’était la première fois qu’un homme me touchais réellement…Au secours je coule. Et ce avec plaisir et non agonie. Ma langue contre la sienne, je ressens une sensation de bien être inégalable…

…Mais ce ne fut que de courte durée, puisque mon cher et tendre se retire violement. Complètement…désarçonnée, je me redresse et le regarde, ne comprenant pas son geste. Est-ce que tout compte fais je ne t’attire pas plus que ça ? Pourtant, il m’a bien semblé que j’étais loin de t’être indifférente vu avec quelle férocité tu m’as plaqué sur ce lit. J’arque un sourcil, le souffle court. Bon sang, reprend toi ma belle. Je ne comprends plus rien à ce qu’il se passe. A la base si je voulais récupérer Alexandre, c’était parce que c’était mon meilleur ami, semblable à un frère et ce depuis des années. La personne a qui j’ai le plus tenu dans toute ma vie. Et c’est sans hésitation que j’affirme que personne ne détrônera sa place. Mais là, il atteint un sommet que je n’avais pas soupçonné…ou plutôt que je n’avais pas osée soupçonner. Me tenant sur mon bras gauche sur le lit, d’une main tremblante je passe rapidement une main dans mes cheveux, aussi perdue que lui. Je lève les yeux vers toi…comme une enfant qui ne comprendrait pas pourquoi on la dispute. Fautive…

Puis, il revient vers moi, penaud, me déposant un baiser sur le front. Et là je me retiens de ne pas l’enlacer une nouvelle fois. Vous savez, je suis une jeune femme avec un certain côté « sauvage » propre à mon sang de mon pays l’Argentine, avec un caractère assez distant qui n’aime pas que les hommes la touchent…mais je peux aussi être parfois une jeune femme tendre en constante manque de contact physique. Et ce côté-là, que très peu de personnes n’ont pu en bénéficier. Sébastian y avait le droit, qu’à de très rares instants. Mais avec Alex’…se besoin se fait totalement omniprésent, et çà, c’est loin d’être dans mes habitudes. Ce qui a tendance à me frustré et à m’agacer.

« Désolé … J’ai pas l’habitude de désirer autant quelqu’un. »

Je souris légèrement à cet aveu. Ma personne attise tant que ça la flamme de l’être que je croyais perdu ? Le voilà qu’il m’attire tout contre lui et c’est avec plaisir que je me love contre son torse. Aussitôt un sentiment d’apaisement envahis mon être entier, comme si plus aucun problème n’existait…Hormis le fait que sa main se soit glisser sur ma peau, le long de mon tatouage où là, ce geste me provoque un frisson que j’ai peine à dissimuler. Si j’entends que son rythme cardiaque à légèrement diminué, le mien ne fait que de s’accentuer. Tu va me rendre folle Alex’ et le pire dans tout ça c’est que je n’ai pas envie de te facilité la tâche. Surtout que je sais à présent, que tu as autant envie que moi de me « posséder ». Je ne sais pas ce qui me…perturbe le plus. Que nous soyons si attiré l’un par l’autre, par une force invisible mais surtout inattendue ou le fait que tout ce désir ne soit pas que purement physique, mais bien plus profond que ça.

Ayuda yo…

Ta main sur mon tatouage, je sens la question pointé le bout de son nez…

« Porqué »

Bingo…Maintenant ma grande, prépare toi à lui avouer. Je ne peux pas lui mentir, se serait tout simplement ridicule. Bien sûr, je pourrais dire qu’il correspond à la première lettre de mon prénom. Mais je paraitrais peu crédible…surtout maintenant où toutes mes barrières sont tombés comme face à un raz de marrée de sentiments. J’ai envie de jouer carte sur table, mais surtout de répondre à ma volonté. Pardonne moi Alexandre, mais je n’ai pas pour but de t’utilisé ou de profité de ta « faiblesse »…je te veux juste. Parce que mon cœur te réclame plus que de raison et que je n’ai jamais eu pour habitude de le faire taire. En même temps…c’est la première fois que tout cela m’arrive avec tant d’intensité. A contre cœur je me lève, me séparant par la même occasion de ta chaleur corporelle. Debout face à lui, je déboutonne mon jeans. Non j’te fais pas un streap-tease, tu risquerais de me haïr plus que jamais. Je le baisse juste assez pour découvrir l’œuvre dans sa totalité. Un ‘A’ entouré de ronces, plongeant dans l’aine, côté droit de mon ventre. Du bout de mon index, je le pointe avant de lui dire, plantant mon regard dans le sien :

« J’étais assez jeune, quinze-seize ans. C’était l’un de ses soirs…où je n’allais pas bien et où tu me manquais violement je dirais. Donc sur un coup de tête, je me suis fais faire ce tatouage. ‘A’ Comme Alexandre…et non comme Angéla. »

‘A’ comme Amitié…’A’ comme Amour, ‘A’ comme Abdiquer, ‘A’ comme Attiré…’A’ comme Aimer….Tout ces mots viennent se répercuté dans ma boite crânienne. Cela ne m’étonnerais pas si toi-même tu énonçais dans ta tête le ‘A’ comme Abrutit pour m’être faite tatoué ta première lettre de ton prénom. A croire que ton absence m’a enchainé à la douleur, plus que je ne pouvais l’imaginer. Je souris faiblement, comme pour m’excuser. Joven y gilipolla…tu dois connaitre autant que moi. Tes yeux gris métal m’envoutent et me déstabilise. Qu’as-tu fais pendant toutes ces années Alex’ ?
Je ne sais pas si le moment est propice aux questions, c’est pourquoi tel un chat, je me glisse face à lui, mon visage à quelques centimètres du sien…Explique moi pourquoi nous devrions taire nos envies mais surtout nos sentiments lorsque le temps nous offrent enfin l’occasion de s’avouer que nous ne sommes pas ce que nous prétendions être…Indifférent l’un à l’autre mais surtout Anti-sentimentales. Dangereusement, je m’approche encore, mes lèvres étant suffisamment près des tiennes pour que je puisse sentir ton souffle chaud à l’odeur fraiche contre ma peau.

Estoy perdida por anticipo…
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeDim 4 Jan - 5:15

A comme anormal. J’peux pas m’empêcher de sourire mais je sais pas si c’est à cause de son demi déshabillage ou de l’histoire de ce fameux A. Dans tous les cas, je n’avais qu’une seule chose à lui dire sur ce sujet là. Mais ça attendra un peu, parce que madame me grimpe déjà dessus. Légèrement mal à l’aise par ses lèvres proche des miennes, je l’attrape sur les hanches en la faisant basculer sur le dos afin de me tenir au dessus d’elle. C’est à la fois une manière d’échapper sans qu’elle s’en rende compte et une façon de lui faire comprendre que : moi mâle, toi femelle. Je lui souris, l’œil triomphant avant de lui faire ma fameuse remarque. Si vous vous rappelez bien, il n’y a encore que quelques minutes, elle ne voulait plus de ce caillou …

« Tu ne voulais plus de la pierre … Mais avoir la première lettre de mon prénom tatoué sur ta peau ça oui. »


Pour éviter qu’elle ne fasse de sa tête ( oui, j’la connais par cœur ! ) j’exerce une pression sur ses lèvres qui ne dure que quelques secondes. Et c’est là que j’m’y retrouve, dans cette fameuse chambre, deux gosses parlent ensemble et finissent par s’endormir. Je me laisse tomber à côté d’elle en mettant mes mains derrière ma tête. Fixant le plafond, il fait presque sombre. Les spots de la cour empêchent d’être totalement dans le noir, enfin à moins que ce soit la lune. Mais là, allez savoir, j’ai certainement pas envie de me bouger pour savoir ça. Par contre, je sais qu’elle a toujours cette question qui lui brûle la gorge : qu’est ce que j’fous ici. Oh c’est sûrement pas pour avoir voler des sucettes chez l’marchant. En même temps, j’me dis que j’aurai ça en moins sur le dos … Lui en parler ? Peut-être. J’avoue que le silence commence à se faire assez lourd, bien que sa présence comble le vide. Un vide de dix ans.

« On avait reçu un coup de téléphone ce soir là. Padre était paniqué et on a finalement déserté les lieux sans rien dire. En el silencio. »


J’marque une pose en étouffant un rire discret complètement inutile. J’étais plutôt nerveux de me remémorer ça. Je me redresse en faisant des rondes dans la cellule. Calmant par la même occasion l’envie de tout démonter. En même temps, comment réagirez-vous si votre mère s’faisait tuer sous votre nez ? Enfin bref, j’enchaînais mon retour en Espagne. L’aide qu’on avait reçu de nos proches, l’année où j’ai souffert. Je ne lui dis pas que je n’ai sans cesse pensé à elle, pleurer après sa présence. C’est inutile. Elle est là maintenant, non ? Toujours en marchant calmement, je m’arrête devant la fenêtre, l’hiver est là …

« Ils ont débarqués, tué mon père. J’étais dans ma chambre, elle est arrivée. Elle s’est faites tuée sous mon nez. »


Ouais, j’étais planqué sous le lit à regarder ma mère s’faire tuer. J’ai pas bougé pendant un bon moment. Pour finalement m’barrer comme un lapin jusqu’à chez la grand-mère. J’lui explique avec un calme olympien la suite. Ce qu’avait été ma vie entre 13 et 21 ans. Rien de bien spécial, le reste par contre était à écouter. Je lui fis part des six meurtres que je n’avais royalement rien avoir, de mon arrestation arrangé. J’avais retrouvé la piste des assassins de mes parents.

« J’y suis allé, j’ai attendu près d’un an et j’ai fini par les ... »


Tuer. Sans aucune honte, sans regret, pire qu’un loup. Et j'en ai bien rit bien que d'avoir leur saloperie de sang sur mes mains m'a fait royalement chier. Enfin voilà, chose réglée, j'n'ai plus cas vivre ma vie entre quatre murs. D'accord, ça m'a un peu refroidis de parler de tout ça mais au moins, c'est fait. Je passe devant le lavabo en faisant couler l'eau entre mes mains collées que j'approche de ma bouche afin de boire. Pour finalement retourner m'assoir sur son lit en soupirant. Pour venir tirer une clope de ma poche, la portant à mes lèvres, j'hésite à l'allumer.

Tu t'attendais à mieux peut-être ... J'ai l'don de casser tout moi, j'vous jure.
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeMar 6 Jan - 22:12

Oui je ne voulais plus de la pierre, parce que je croyais que tu ne voulais plus de moi. Mais vu comment j’arrive à te déstabilisé…tout porte à croire que tu es loin de m’avoir oublié, du moins que ma présence à tout fait remonté à la surface. Un dernier baiser volé, un de ceux que j’aimerais retenir mais je tente de ne rien faire. Impassible, voir inaccessible. Je le laisse s’allonger à mes côtés. Notre position me rappel le temps où nous étions enfants, l’un à côté de l’autre à se raconter nos souhaits futur et nos rêves… « Moi quand je serais grand je voudrais… ». C’était si parfait. L’insouciance de l’enfance nous enveloppait et plus rien ne comptait. Mon regard se porte sur lui, sans que je ne bouge plus que ça. J’aime l’observer. Il est…comment dire, intéressant. Sa nouvelle personne m’intrigue…

« On avait reçu un coup de téléphone ce soir là. Padre était paniqué et on a finalement déserté les lieux sans rien dire. En el silencio. »

Le silence se brise justement, par sa voix chaude et rauque. Seulement, je ne m’attendais pas à ce qu’il me fasse des aveux. Ceux-ci me ramène à cette fameuse soirée où, inquiète de ne pas avoir vu Alexandre le jour même à l’école, je suis allé chez lui pour voir comment il allait…Et là, tout c’est écroulé. Je l’ai hais, très fort même. De m’avoir abandonné. Mais à en croire ses dires…leur départ était bien plus que justifier. Puis, nerveux, Alex’ fait des aller retour dans la cellule. Le rire qu’il a étouffé il y a quelques instants, m’intrigue. Je me mets en tailleur, l’observant en arquant un sourcil. La tension est palpable. Alexandre s’apprête à se dévoiler et je connais ces réactions par cœur. Disons que pendant toutes ces années, ses habitudes n’ont pas changés. Il marchait toujours de long en large quand il s’apprêtait à parler de quelque chose…qui l’énervait ou le blessait. J’attends patiemment qu’il continue. Toute la pression physique que j’avais ressentis il y a quelques secondes face à Alex et nos…désirs respectifs, retombe d’un coup, mon intention entièrement concentré sur ce qui le pèse.

Et ses phrases tombent comme ça, comme une bombe que l’on te balancerait en pleine poire, comme les balles que je logeais dans le cœur de ces enfoirés… « Tués mon père » ces mots me frappe au ventre et me le tord dans tout les sens. Le visage de son paternel me revient en mémoire. Il était comme un second père pour moi…Les larmes se bloquent dans ma gorge, figée je ne dis toujours rien. Et le massacre continue « …elle est arrivée. Elle s’est faites tuée sous mon nez ». La sensation de tombée du cinquième étage, vous connaissez ? Ba voilà…Mon cœur se serre, je suis sur le point de le vomir. Je me sens blanchir tendis que mes doigts se crispent sur les draps du lit. J’imagine aussitôt sans peine l’enfant qu’était Alex, regardant sans aucun pouvoir entre ses mains, sa mère se faire tuée sous ses yeux. Je l’écoute raconter la suite, le suivant toujours du regard faire ses allers retour… Si ma vie n’a été qu’un ramassis de merde, la sienne est bien pire que la mienne.

Il a vécue chez sa grand-mère pendant tout ce temps, poursuivant ces études. La honte et la culpabilité me bouffe. Comment ais-je osée être si… conne envers lui. « Oh Alex’ prête moi un peu d’intention je t’en pris !? Pourquoi tu veux plus de moi ?! » Angela…Alex est devenue comme ça parce qu’il a vu sa mère se faire buter sous ses yeux, qu’est-ce que tu comprends pas la dedans ? J’ai envie de m’arracher le cœur. Je n’ai pas émis un son depuis qu’il a commencé. Canalisant chaque information donnée bien au creux de mes cellules grises. Je n’ai été qu’une égoïste, ne pensant qu’à moi et mes ressentis. Il m’annonce aussi qu’il a retrouvé la piste des assassins et qu’après une année entière où il finira par les tués. D’où le pourquoi de sa présence ici…

On peut dire que tout ceci, nous a tout les deux refroidis. Je n’entends maintenant que mon cœur battre à tout rompre contre mes côtes. La mort de ses parents m’affectent plus que je ne l’aurais crus, puis le fait de savoir qu’il a vu sa propre mère…mourir sous ses yeux. Et pour finir, il part tués ces raclures. Je ravale mes larmes, me secouant un peu. Inutile que tu chiale comme un boulet, il a sûrement pas besoin de ça. Mais le pire la dedans, c’est que sa douleur enfouis bien au creux de ses entrailles, je la sens d’ici. Comme un lien qui vient s’implanté dans le cœur. Tremblante, je me lève pour aller rejoindre Alex qui était dos à moi, face au lavabo. Hésitante, je me plante derrière lui…Maintenant tu fais quoi ? Tu lui fais un gros câlin en lui pleurant dans les bras ?! Non sûrement pas…Je colle mon front au creux de ses omoplates, et pose mes mains sur chacune d’elle, sans que mon corps ne soit collé au sien.

« Je…Je suis désolée pour tout ça Alex. »

Bravo, c’est tout ce que tu as trouvé à dire ?! Bien joué…Incapable. Soupire. J’ai juste envie…de lui être utile, qu’au moins ma présence puisse être un réconfort. J’aimerais…atténué son mal en faite. Je viens déposer un léger baiser sur sa nuque avant de me détacher de lui pour souffler d’un murmure :

« Si tu as besoin…je suis là. Toujours fidèle à mon poste premier. »

Un sourire et je retourne m’assoir sur le lit. Je ne dois pas flancher face à se propre douleur, mais jouer le rôle qu’il m’a donné depuis notre première rencontre.
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Alexandre Uartemendia
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeMer 7 Jan - 23:57

J’veux pas de la compassion des êtres humains, j’ai toujours eu horreur de ça. Raison de plus pour ne pas raconter ma vie. C’est clair, quand on vous raconte qu’on a vu ses parents morts au travers les yeux d’un gosse de douze ans, ça à tendance à être : « Oh désolé … ». Et bam, vous les voyez pleurer comme des veaux en pillant. Enfin, au moins, ça, c’est fait. Elle n’allait plus me poser de questions inutiles ( ?) sur le pourquoi de ma présence ici et ça, ça m’fait à l’avance des vacances. Mentalement parlant. J’venais de la rejoindre sur le lit, en tenant la clope entre les lèvres. J’allume ou pas ? Hum. Finalement non. J’ai de meilleurs plans, enfin, une meilleur « occupation ». Après tout, j’suis pas encore devenu un poulet sensible et gna gna … Et merci de croire que ça n’arrivera jamais. Et puis, j’aime pas la voire triste, ça m’chagrine … Presque. Nan en faite, ça m’fait plutôt sourire. Pas de la voire triste à cause du choc que ça à du lui faire mais plutôt de son expression. Rangeant tranquillement la clope avec ses sœurs -elle ne mourra pas encore aujourd’hui- dans ma poche. Et tout en soupirant, je viens embêter Angela. Ouais, c’est comme ça que c’était quand on était gosse. Quand le méchant louveteau était accablé, pour ne pas trop affliger l’agneau, il lui chatouillait les côtes. Bizzare ? J’suis d’accord avec vous. Ma main glisse lentement de son bassin vers son dos, je l’attrape en douceur pour la forcer à se coucher sur le dos, le fier mâle au dessus. En m’approchant d’elle en me penchant, je lui susurre :

« Et si tu changeais de poste pour une fois ? »


Aucune provocation là, ce serait grandement déplacé de ma part vous ne trouvez pas ? Néanmoins, une moue amusée. Oh qu’il en fallait peu pour qu’elle retrouve ses instincts de tigresse, j’le savais. Après tout, elle ne reste qu’une femme … La mienne. Du compte fait, j’aime tout chez elle. Et c’était rare venant de ma part. Aussi bien son odeur, son sale caractère que ses manies. Mes lèvres rejoignent les siennes. Tu proposes, moi je dispose comme un esclave en amour. Oui je te désire, je n’ai pas de honte à me l’avouer. Finalement, je n’aurai pas succomber à mes pulsions de mâles mais plutôt à mon … -soupire. Je me risque de descendre le long de son cou, les oreilles en alerte si mademoiselle décidait de gémir trop fort, je stoppe directe. Lentement mais sûrement, je dépose quelques baiser dans le creux de celui-ci. Elles adorent toutes ça, c’est dingue. Sans vraiment faire énormément de mouvement, je me redresse et à l’aide d’une main, j’arrive à venir mettre ses cuisses de chaque côté de mon bassin. Collé contre son ventre, la paume chaude descend avec lenteur le long de sa cuisse par-dessus son jeans. Je crois que j’aurai maudit le diable à cette instant d’avoir donner des habits à une femme. Elle. M’enfin, j’pourrai toujours y remédier. Non, j’vais pas la violer sur place, nan mais ! Qui oserait détrôner une telle œuvre … Je me rappelle d’un coup un petit détail. En remontant vers son oreille, je lui confie :

« Ah ouais ! Tes dessins sont parfaits. »


En me soulevant légèrement -j’suppose que j’dois l’écraser sous mon poids même si j’prends pas appuis sur elle- je glisse ma main sous son t-shirt. Pas très loin, juste au niveau de son ventre. Par la même occasion, son dessus remonte en même temps … La chance ! Je souris bêtement, ma main brûlante entrant en contact avec sa peau m’évoquait une drôle de satisfaction. Pt-être parce qu’elle tremble ou je n’sais quoi. Enfin quoi qu’il en soit, elle est parfaite à mes yeux. Comme elle l’a toujours été. Ses côtes, ses flans, je n’épargne rien sous les caresses. Ou presque. Ronronnant de plaisir, mes lèvres retrouvent amoureusement les siennes tandis que plus bas, je m’exerçais à essayer d’ouvrir ce fichu jeans …

Quoi ? Ca y est pas encore!
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeJeu 8 Jan - 2:00

Au secours, Help, Al Socorro, In Der Hilfe…Qu’importe mais venez m’aider. Je crois bien que je me perds. Non pas parce qu’il me chatouille brièvement et que je me retrouve sur le dos, lui au dessus de moi, mais plutôt parce que sa main se ballade de mon bassin jusqu'à mon dos et que même à travers le tissu, je sens la chaleur de sa peau la traverser. Mon cœur s’emballe aussitôt, mes sens s’éveillent. Le cerveau ne met pas longtemps à comprendre la suite de l’histoire. Et quelle belle histoire… Et le voilà qu’il me susurre à l’oreille des mots, et rien que ce geste à tendance à me provoqué une série de frisson. Oui je sais…Je suis très sensible aux caresses et souffle que l’on peut provoquer sur mon corps et ce quelque soit l’endroit…quoi que certains sont beaucoup plus sensible que d’autre.

Changer de poste ? Serait-ce une sorte de sous-entendu cher Alex’ ? Et le pire c’est que tu sais que j’y répondrais dans la seconde. Et pourquoi ? Tout simplement que par ton simple regard, tu réussis à briser tout ce que j’ai pus construire autour de mon cœur, pour m’immunisé à ce foutu sentiment que j’ai longtemps haïs : l’Amour. Tes yeux sont comme une flèche qui me transperce de toute part. Me revoilà sans défenses, sans rien. Juste Angéla, la fleur fragile. Tu as tiré le gros lot mon cher…Tes lèvres rejoignent les miennes, et je m’en délecte. Si tu savais à quel point ton contact me procure un tel bien être que je pourrais passer des heures rien qu’au creux de tes bras. Seulement là, je sens la tension physique grimper les échelons à une vitesse vertigineuse. Je te veux et te désire. C’est de toi que je m’injecte. Jamais assez, toujours trop peu. Une droguée à la Alexandre, de son corps, de ses yeux, de son odeur et de son gout. De lui tout entier. Je comprends qu’il en est fait tombé plus d’une dans ses filets…mais j’espère pour toi que tu ne te joues pas de moi. Si je peux être la femme douce et fragile, je peux être aussi celle aux instincts de félin et aussi rancunière. Tout ça tu le sais, alors mieux vaut pour toi que tu saches sur quel terrain tu t’aventures.

EL DIOS…. ! Non pas là, pas ici ! Et pourtant tu t’y aventure avec vigueur. Tes lèvres au creux de mon cou et je flanche définitivement. La roue est lancée et je ne pourrais l’arrêter. S’il y a bien un point sensible chez moi, c’est bien cet endroit là. Mais la sensation que je ressens est clairement différente de toute celle que j’ai connue. C’est même nouveau pour moi…Je frissonne et je me cambre, étouffant un gémissement. Jackpot…tu trouve du premier coup ce qui me fait tomber à genoux. Mais cet endroit à aussi tendance à éveiller mes sens de tigresse, comme tu aimes tant. La réflexion n’est plus de mise, je n’ai même plus envie de penser aux conséquences, juste me laisser aller mais aussi me laisser encerclé par cette impression d’être « aimer » et désirer. Je sens sa main descendre le long de ma cuisse, ce qui accélère avec force mon rythme cardiaque. Mes mains posées sur chacune de ses épaules descendent le long de son torse où je sens son propre cœur battre assez vite. Serais-tu si perturbé que moi ?

« Ah ouais ! Tes dessins sont parfaits »

Murmure au creux de mon oreille qui me fait largement sourire. Je souffle un timide « Merci » qui fut vite balayer par un souffle bien prononcé lorsque je sens sa paume à même ma peau. C’est fichu, je serais incapable de faire une remise en arrière. Remonte doucement sur mes flans…Mierda j’en tremble. Pardonnez moi l’injure mais tout ceci me dépasse et me soumet. IL me soumet…je suis à lui, offerte sur un plateau d’argent. Et le sentiment qui parcoure chacune de mes veines n’est pas là pour me rassurer. Je m’y attache à cet homme…Le Mien, Mi Hombre. Tout en lui m’émerveille, me rend autre. Différente…heureuse ?

Tes lèvres contre les miennes, ta peau à même mon corps et c’est la goutte qui fait débordée le vase. Je viens passer mes bras autour de ton gout et te rendre un baiser beaucoup plus fougueux que d’ordinaire mordillant au passage ta lèvre inferieur. Tendis que tu déboutonne mon jeans, mes mains viennent caresser, je dirais même frôler le creux de tes reins provoquant il me semble un soubresaut de ta part, voir même des frissons. Nos lèvres toujours soudés, je me sens transporté je ne sais où, mais dans un monde bien meilleur que celui que nous sommes. Sang chaud Argentin reprendre le dessus...

Bien que tu es enfin réussis à déboutonné ce foutu jeans, je ne te laisse pas pour autant agir, et pourtant j’en ai terriblement envie. D’un coup de bassin je te fais basculer sur le côté droit, tout près du mur où je viens me mettre à califourchon sur toi. Si toi tu es le Mâle dominant, moi je suis la Femme de tes nuits mais aussi celle qui s’affirme et ne se soumet pas avec facilité. Je reviens saisir tes lèvres avant de t’enlever ton tee-shirt très rapidement, qui finit par voler à travers la cellule. Je dois l’avouer…L’âge t’a magnifiquement bien sculpté. Mes baisers se prolongent au creux de ton cou où je viens y mordiller la peau, longent ton sternum et arrive près de ton nombril où pareil, j’y exerce quelques mordillements sur ton ventre et tes flans, effleurant de temps à autre de ma langue, ta peau incandescente de désirs. Je remonte tout en embrassant ta peau mais aussi en déboutonnant moi-même ton propre jeans. A croise que c’est la bataille aux vêtements…

Une dernière pression sur tes lèvres douces et sucrés avant de te murmurer de mon accent chaud et tendre...

« So todo en Ti, mi Alexandro… »

Et mes mains qui descendent dangereusement à l’intérieur de ton jeans…Mon cœur se perd au rythme de tes envies. Fais le tien.
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Alexandre Uartemendia
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeVen 9 Jan - 21:02

Mi amor, tu as de la chance que je te suive dans tes mouvements. J’espère qu’elle ne pensait franchement pas à arriver d’un coup de bassin à me faire basculer. J’suis gentil, j’ai bougé. Mais j’aurai très bien pu rester à ma place. Ouais, disons que c’est pas mal d’avoir une femelle sur le bassin. Qui en plus s’amuse à vous retirer votre t-shirt et qui s’apprête à descendre là où elle ne peut pas. Comment ça elle ne peut pas ? Disons que, j’ai plutôt l’habitude de donner que de recevoir. C’normal venant de ma part, alors gentiment, je lui attrape les mains en la tirant vers moi de façon à ce qu’elle revienne contre mon torse. Nan, t’iras pas plus loin ma belle. Marre de voir son t-shirt, en glissant mes mains sur son dos, j’arrive à lui enlever. Comme quoi, cette fois-ci, je préfère sentir la peau à un vêtement. Et je confirme, c’est largement plus agréable et chaud. Mais quelque chose cloche. J’sais qu’Angela ne sera jamais comme les autres filles avec qui j’ai « jouer ». C’est plus profond que ça.

Tout en la fixant de mon angle de vue (du bas), je soupire. Le truc c’est qu’avec elle, c’est … que, je l’aime. Ouais bon, c’pas la fin du monde non plus. Même gamin, c’est jamais réellement partit. Tant mieux on va dire. Le seul moment où je l’oubliais totalement, c’est quand j’étais avec une autre. Fallait pas que j’me cale sur elle, vous imaginez ? S’arrêter en pleine action avec une pouliche juste parce que j’pense à une amie d’enfance … Hum. Enfin bref, je me redresse pour me tenir droit en la soutenant par son dos. J’embrasse avidement son ventre, son cou tandis que mon autre main libre vient agripper ses bijoux de famille. Ouais ! Elle a tout ce qu’il faut où il faut. Je lui murmure au creux de l’oreille :

« Te quiero ... »

Et ce dit très bas. Par la même occasion, je fais glisser son jeans. Alexandre 1, vêtement 0 ! Angela … Angel … un Ange en sous-vêtements ! Toi, t’es certainement plus vierge. Fin d’un certain sens, j’en ai royalement rien à foutre puisqu’à partir de ce soir, elle est à moi. Et nan, c’est pas le retour du gros macho possessif. Presque pas quoi. Hum, c’est pas pour l’ennuyer, mais je regagne ma place de dominant. Touchant là où je le pouvais, caressant ses flans, ses cuisses. Oh que oui elle était parfaite ! Exerçant une pression sur ses lèvres, glissant par la même occasion plus bas. Me demandez pas pourquoi ça fait toujours accélérer les cœurs des femelles quand elles sentent qu’on va s’introduire dans leur intimité. Rien que ça, c’est amusant.

Donc voilà, arriver au point voulu, je souris bêtement pour moi-même. Tout en passant ma main au dessus du tissu. Priez donc votre seigneur qu’il soit encore là parce qu’à mon humble avis, il ne sera bientôt plus là. Hum, ouais bon, j’appuis un peu plus fort sans lui faire de mal ( merci, j’suis pas encore un bourrin ). Bon j’avoue de mon côté, elle me rend un peu dingue sur les bords. Ma tête calée dans son cou, je respire un peu plus rapidement qu’au début. C’est sûrement à cause de son thermomètre interne, on va dire qu’il a rapidement augmenter et cadencé sa respiration. Que c’est tout mignon de sentir son ventre monter et descendre à vive allure. J’ose ou j’ose pas ? Et hop, on passe sous le tissu pour y aller plus profondément ( hum ). A ce moment là, je plaque mes lèvres contre les siennes pour éviter qu’elle ne hurle.

« Calma ti … »

Je ralentis les vas et viens de la main. En même temps, si j’fais pas un effort, elle se calmera jamais toute seule. Vous remarquez que je suis plutôt du genre « silencieux et discret ». J'aime pas trop entendre les cris, les gémissements, ça va par contre. Je plante mes yeux dans les siens. Merci la Luna, je vois mieux le bleu ciel luisant dans les profondeurs obscures de la nuit. Finalement, je retire ma main en prenant appuis sur mes coudes. Cherchant toujours à peser sur son bassin pour éviter qu'elle n'est l'idée de bouger. Quand j'vous dis que j'ai l'art de tout casser. J'tiens pas à la faire monter trop vite maintenant. C'est dans les gênes, faut pas chercher à comprendre. J'aime profiter du spectacle, rien de plus.
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Angela Estéban
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MessageSujet: i   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeSam 10 Jan - 4:05

Tu détourne mes intentions avec habilités et me voilà maintenant sans tee-shirt. Mon regard ne lâche pas le tien, tendis que tes mains sur mon dos me procure un bien être incomparable. Ses baisers sur mon ventre et mon cou me font soupirer de plaisir. Je retiens ma respiration lorsqu’il prend ma poitrine. Le cœur continu sa progression vers la tachycardie et ma respiration accélère un peu plus à chaque fois. Je lui suis complètement offerte, et ce comme si je donnais la première fois mon corps à un homme. Et c’est lorsque ces mots murmurés résonnent en échos dans ma tête que j’ai la sensation que mon cœur explose… « Te quiero » Un je t’aime vole et atteints sa cible. Si tu ne veux pas qu’elle tombe follement amoureusement de toi, il ne faut jamais dire CE mot à une femme. Et c’est pour moi le détail de plus qui suffit à me mettre totalement à genoux face à ses volontés.

Mon jean vole et je t’aide. Et me voilà en sous vêtement devant ses yeux et bizarrement je ne ressens aucune gêne si ce n’est qu’un peu d’intimidation. Intimidé par lui et par l’effet qu’il me procure. J’ai la sensation que c’est le premier homme à me toucher, à me regarder comme ça…Je me sens aimer tout simplement. Et je ne garde pas longtemps mon statut de dominante puisque me revoilà sous son corps aussi incandescent que le mien. Mes mains passent sur son torse plutôt bien taillé…je dirais même parfaitement bien taillé. Un corps d’Apollon qui a due en attirer plus d’une, mais pour le moment c’est moi qui est le privilège de le sentir tout contre moi. Je sens sous mes doigts son cœur battre rapidement, pas plus que le mien certes, mais à une allure vive tout de même. Je le sens partout à la fois, mes hanches, mon ventre, mes cuisses …qu’importe puisque je suis à lui. Je viens prendre possession de ses lèvres, goutant à la peau de son cou de temps à autre. Je ne me lasserais jamais de ce contact…La peur de l’addiction m’envahit un instant. Devenir raide dingue d’Alexandre…je le suis depuis toute petite. Je ne vivais et ne jurais que par lui. Trop loin de moi, j’en avais parfois des nausées. Un mal être qui ronge l’intérieur. Et si par malheur je venais à croire qu’il pouvait se passer de moi mais surtout me remplacé…là c’était l’auto-torture psychologique.

Je sais qu’après tout ça, je pourrais encore moins me passé de lui et de son odeur. De ses regards et de sa voix. Un risque que j’ose prendre. J’y cours et vole même. Sa main qui descend progressivement sur mon intimité m’accélère mon rythme cardiaque à une allure vertigineuse et ma respiration devient rapide, peut-être même trop. El Dios, je suis foutu. Tu m’as eu Alex’, royalement et délicieusement piégé. Mes yeux ne quittent pas les tiens mais ils se ferment automatiquement lorsque tu atteins ton but. Un soubresaut de ma part et je soupire. Nos peaux sont brûlantes. Je perds la raison, mais pourtant je suis bien consciente de ce que je vis et ressens.

Je m’apprête à lâcher un juron de surprise, surtout de plaisir, mais tu me devance en plaquant tes lèvres sur les miennes que je dévore avec avidité. Ta main chaude et douce, passée sous le tissu de mon sous vêtement éveille en l’espace d’une demie seconde mes sens. La réaction est immédiate et je me cambre. Les gémissements se font répétés et accentués.

« Calma ti… »

J’essaie, je te promets que j’essaie pour ne pas laisser exploser par ma voix, cette sensation et ce désir à l’état pur dont tu me fais gouter la saveur. Jamais je n’avais ressentis tel sentiment auparavant…Tes vas et viens me secoue de spasmes de bonheur et d’envie. Mes mains implantées sur ton dos se crispent sur ta peau et je me colle un peu plus à toi. Soumise jusqu’au bout des ongles à ton être, je redeviens celle que je suis au fond. Si j’étais une pure Latino, le genre de femme qui vous chauffent pour mieux vous baisez la gueule après et ce jouer d’eux avec les hommes de mon pays, ici je suis bien tout le contraire. Âme fragile et sensible, je me perds dans tout cet amour et cette vague d’envie.

Et là je te hais dans la seconde. Pourquoi te retires-tu ? Tu aimes jouer n’est-ce pas…J’émets un léger grognement de mécontentement. Puis tes yeux implantés dans les miens et je m’évade loin de tout. Puis je remarque réellement pour la première fois, cette croix suspendu à ton cou…Il me semble pourtant que tu es un pur Athée. A moins que tu es si changé depuis ce temps. Mais je ne pense pas…Même si avec toi il faut s’attendre à tout. Je viens saisir le collier entre mes doigts et te tire légèrement vers moi pour t’embrasser, où ma langue vient se joindre à la tienne pour un ballet langoureux, un attouchement timide et fougueux à la fois. Mes mains se font caresses sur ton dos et tes flancs. Je viens glisser mes lèvres sur la peau de ton cou, sur tes épaules, ta clavicule…

Je sens bien que tu tiens absoluement à ce que je ne bouge pas de ma place, mais je t'assure que tu n'as rien à craindre alors laisse moi agir un minimum. Je ris doucement face à cette forme de domination. Je sais aussi que tu tiens à garder ton statut de mâle...Macho en guimauve, voilà ce que tu es. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot, et je me libere juste assez pour laisser mes envies prendre un peu le dessus, pour que nous soyons enfin à égalité. Je viens enfin te libérer de ton jeans pour le balancé plus loin, tout en me redressant légèrement. Je sens sous mes doigts ta musculature de ton tronc. Ta peau chaude et douce m’enivre…Puis je viens à mon tour au creux de ton oreille, te murmurer ce mot si tendre et surtout sincère…

« Te quiero, Mi tierno Español… »

Me revoilà sur tes lèvres à t’embrasser de plus belle. Et cette fois c’est ma main qui se glisse sur ton ventre mais aussi sur ton sous vêtement où je viens y exercé une légère pression. Mes gestes n’a d’égale qu’à la douceur d’une femme et c’est pourquoi je viens à mon tour éveillé tes sens et tes envies. Je finis par patiemment passé la barrière du tissu sous lequel je glisse ma main et viens effleurer et touché ce dont tout ces…pervers étaient fier. Seulement, avec toi tout est tellement différent, mais surtout naturelle. Comme si tout ce que nous étions entrain de faire, était l’évidence même de la suite de notre histoire et de notre lien. Je sens sous mes doigts ton propre désir mais aussi ton souffle saccadé contre ma peau…Menons la danse ensemble Mi Corazón. Mes sentiments sont démesurés, nos souffles s'unissent et sont le témoin de nos envies. Je t'aime et là est toute la différence par rapport à ces autres experiences vécue. D'ailleurs, mon tatouage est cette fois parfaitement visible. Je me doute que tu prendra le soin de bien le détaillé un peu plus tard.

Fais moi tienne jusqu’à la moindre cellule qui me compose.[/size]
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Alexandre Uartemendia
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeLun 12 Jan - 1:20

Bon ben puisque mademoiselle a décidé de mener la danse à sa façon, j’ai pas trop le choix. A contre cœur, certes mais bon. En même temps, j’peux pas nier qu’elle fait ça … -sursaut- bien. Bordel ! Et v’la que j’m’y mets aussi. C’est moi qui lui demande de se calmer ? Bah j’en ai eu pour mon compte. J’suis sur que la Señorita se venge parce que j’ai pas été plus loin. C’est dingue comme c’est fourbe les femmes. Enfin en même temps, ça ne tient qu’à moi de l’arrêter. Mais tout compte fait nan. Large sourire intérieur. N’allez pas croire que j’en profite, c’est elle qui veut. Puis c’est bon, même si j’suis au dessus d’elle, elle trouve encore le moyen d’aller jouer les aventureuses solitaires. Gentil, je la laisse jouer un peu, le temps qu’elle fasse bien monter la température. De mon côté, je m’acharne à essayer de rester encore un moment maître de moi. En même temps, c’est franchement pas facile avec les ardeurs qui grimpes. Une histoire de quelques minutes passe, je lui attrape les mains afin de les maintenir au dessus de sa tête. Embrassant sa peau, nos souffles plus saccadés qu’autre chose, les envies qui s’entrechoquent. Je la libère un bref instant, me servant de mes deux mains pour la redresser légèrement. Bye le soutiens-gorge. Al’ 2, vêtement 0. Redescendant plus bas, je mordille son ventre pendant que plus bas, je me débarrasse de son dernier vêtement. Le vent s’obstine à souffler contre la fenêtre et d’ailleurs, les élans de brise froide arrive jusqu’à mon dos. Même pas de frissons, par contre, j’imagine bien Angela avoir froid en ce moment précis. Le froid et le chaud ne font pas souvent bon ménage, alors calmement, je viens me recoucher contre ( et sur ) elle en lui soufflant à l’oreille :

« ¿no demasiado frío? »


Ouais, j’aime prendre soin de ma belle, voyez-vous. En même temps ça m’étonnerait qu’elle ait froid à présent. Enfin bref, je profite encore de ce moment calme pour lui déposer des baisers dans le cou, sur la tempe, … Mais l’envie était là et je suppose qu’elle l’a aussi remarqué ( ou sentis ? ). Je reprends appuis sur mon coude gauche en me dressant légèrement. Par l’espace de nos deux corps, je descends le long de son ventre, toujours plus bas … exerçant une pression des doigts plus forte qu’auparavant. C’était ses gémissements de plaisir que j’attendais, anxieux dans l’ombre. Humide et glissant, ça y a rien à en dire. Mes lèvres regagnent les siennes, créant une synchronisation, un acte presque total pour elle ( ? ). Sans brutalité mais avec férocité, j’augmente la cadence de ces préliminaires. Toujours plus profond, dirons nous. Au bout de deux minutes, j’arrête en me redressant. Laissant ainsi à l’abandon son corps mais toujours placé entre ses cuisses - grand sourire intérieur. J’enlève le dernier truc qui me reste pour finalement venir me pencher sur elle, le cœur battant un peu plus fort, je lui murmure avec douceur :

« Si te hago mal… diga el. »


Cette fois-ci, je ne suis plus collé à elle que par mon bassin. Écartant suffisamment ses jambes pour éviter de lui faire mal, je place mes mains de chaque côté de son ventre. Dans un mouvement de reins qui se veut léger, je brise les barrières de mes limites. Entrer en elle était une chose à haut risque pour la suite. Mais qu’importe puisque nous étions de toute façon fait pour être ensemble. Serrant les dents, j’effectue mon premier mouvement lent et profond. Sans flancher, je relâche mes appuis pour venir poser mon front contre sa poitrine, mes mains glissant le long de ses flans, de ses cuisses. L’oreille aux aguets, son cœur battait comme n’importe quel autre. A l’exception qu’il était fort à cause de moi …

Et la chaîne pendante dans le vide, se déposa avec amour contre son cœur.

Cette fois-ci, j'y suis !
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeVen 16 Jan - 19:18

La température ne cesse d’augmenté, ainsi que les battements de mon cœur. Si j’ai froid ? Oh que non, même si un courant d’air vient frôler ma peau, je ne frissonne que l’espace de quelques secondes puisque tu reviens sur mon corps, le tiens aussi incandescent que moi. Je fais non de la tête, ne pouvant lâcher ton regard. Je suis comme hypnotisé, à la limite de l’émerveillement. Ce qui se produit à l’instant était peut-être évident pour beaucoup de personne, mais pas pour moi…Bon merde d’accord ! Je le voulais, pour moi. Je voulais me donner à lui et à personne d’autre à l’instant même où je l’ai vu et ce au plus profond de moi. Mais que peuvent savoir les gens de nos plus profondes envies, de nos plus profonds souhaits ? Ceux que l’on se cache bien au creux du cœur ? Rien, absolument rien.

L’un d’eux pourtant se réalise, voir même explose. Sais-tu combien de fois ais-je rêver de toi Alexandre… Juste être dans tes bras me suffisais. Je ne demandais rien d’autre. Mon soutient gorge a, depuis un petit moment, volé au travers de la pièce. Ses baisers dans le cou et sur ma tempe ne font qu’attiser la flamme du désir…et je ne vous explique même pas ce que ça fait de sentir son envie contre la mienne. J’en frisonne de satisfaction, à l’intérieur j’ai un large sourire. Je le sens descendre de nouveau, dangereusement vers le bas. Ma respiration saccadé, j’étouffe un gémissement lorsque je sens ses doigts s’immiscé en moi. Mais mains caressent amoureusement sa peau parfaite et chaude, alors que mes lèvres sont rejointes par les siennes, étouffant ainsi mes gémissement qui se font de plus en plus fort à chaque va et viens qu’il me procure. La vague de plaisir commence à se faire de plus en plus ample, a s’étendre en moi comme un raz de marée… Ma langue rejoint la sienne, que je caresse avec fougue et douceur. Ces préliminaires durent quelques instants, les instants qu’il faut pour me préparer à « sa venue », même si mon corps était déjà prêt à l’accueillir depuis le début de nos caresses.

Ma voix coincé dans le creux de la gorge, je suis à deux doigts de lui réclamé de venir en moi. Je ne peux plus Alex… je te demande maintenant. J’ai cette impatience qui se bataille avec mon cœur et l’esprit. Et c’est comme si, nos envies communiquaient et se comprenaient, car je te sens te redresser doucement, enlevant le dernier vêtement, puis ta voix douce et tendre comme jamais, vient murmurer à mon oreille…

« Si te hago mal… diga el »

Lorsque je prends conscience de ses mots, je sens les larmes montées jusqu'à mes prunelles bleues. Ne riens laissé sortir… pas maintenant. Mais je ne peux empêcher mes yeux de fixé les siens, comme abasourdie. C’est juste…qu’aucun homme n’avait prit la peine auparavant, de me dire ce genre de chose, de prendre autant soin de moi. Pas même Sébastian, qui avait été le premier homme à qui je me suis donné. Je ne garde pas un très bon souvenir de cette première étreinte, même s’il a toujours été doux avec moi. Mais ici, c’est un renouveau. Je considère même cet instant comme ma première fois avec un homme. L’amour que je lui porte ce joint à la passion éprouvée. Je viens alors happer ces lèvres un instant, incapable de lui répondre tellement ma voix était nouée, menaçant de me trahir. C’est avec le cœur battant que j’écarte légèrement les jambes, pour lui laissé la place de bouger et de me rejoindre. Nos regards accrochés l’un à l’autre, le moment de s’unir ne se faisait qu’attendre…et qu’en enfin je le sentis entré en moi, mon corps se cambra aussitôt. Mon cœur en pris un coup, ma respiration se bloqua quelques secondes avant de se relâcher en même temps que mon corps. Ce que je ressens en cet instant précis est totalement indéfinissable. Cette douceur que je ne lui connaissais pas menace de me faire exploser. Le plaisir charnelle commença alors sa progression, ses mains caressant mes flans et mes cuisses tendis que sa tête reposait sur ma poitrine. Je l’entoure de mes jambes, voulant le sentir le plus possible contre ma peau et mon corps, mes propres mains lui caressant le dos, l’agrippant parfois lors de ses vas et viens, lents mais tellement…bon. Mes soupirs et gémissement s’entrechoquent, je leur laisse enfin la liberté de se dégager, de s’exprimer.


Une plénitude et un plaisir profond m’atteins et me gagne. Je viens chercher son visage afin de l’embrasser avec passion et fougue…El Dios Alexandre ! Accélérant ses vas et viens, mon corps s’arque de nouveau et je me crispe un peu plus fort fourrant ma tête dans le creux de son cou. Mes gémissements s’accentue, au fur et a mesure où la jouissance grimpait les échelons et ce, à une vitesse vertigineuse. Déstabilisé par ce ressentis si profond, je murmure un « todavía» saccadé et surtout, trahissant mon envie de le sentir encore plus loin. J’ai ce désir de le sentir partout à la fois sur mon corps. Ses mains, sa bouche, sa peau… son propre désir en moi. Tout me comble et me transporte. Des frissons de plaisir me parcourent la colonne vertébrale.Instant parfait, plus rien n’existe, juste Lui contre moi.

Chaque secondes écoulées, il s’empare de moi à part entière. Je suis consciente de ce qui va en résulter de tout ça. Une dépendance complète à Lui. Mais je me jette dans cet acte à corps perdue et ce, sans aucun regret. Je sens déjà mon cœur, battant à tout rompre contre mes côtes, se mordre de le perdre. Mais le plaisir grandissant en moi, me désarçonne. Bordel… Je serre les dents et retiens un cri significatif. Ses vas et viens se font plus intenses et profond…plus passionné encore…

L’explosion menace de se manifesté… Les larmes avec...
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Alexandre Uartemendia
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeMer 27 Mai - 21:57

Bordel ! Parce qu'en plus de ça, mademoiselle est exigeante dans son genre. Et donc moi gentiment, j'vais plus vite parce qu'en même temps, j'ai pas envie d'me prendre des coups de morsures ou de griffures sur la peau à cause que la señorita est capricieuse. Enfin, on sait jamais … J'préfère garder mes distances avec son côté « physiquement-féline ». Puis, plus virile que moi dans mon genre, tu trouveras pas. Virile … Con quoi. Tellement con que j'vais quand même l'attiser juste pour mon propre plaisir. Arrêtant la cadence alors qu'elle est à son point culminant, ça pourrait p't-être tout casser … Ouais mais nan. Avec un léger sourire aux coins des lèvres, je me recule d'elle en glissant ma main sur son ventre. Pas besoin de vous faire un dessin, elle voulait en sentir plus ? Bah, un, deux voir trois. Bref, tout ce que j'savais mettre, bah, j'm'en privais pas. Accélérant comme bon me semblait, ça m'amusait plus qu'autre chose, j'dois l'avouer. Puis, j'fais ça pour moi, bien qu'elle en profite aussi. J'crois que c'est la première fois que je joue autant à faire languir sexuellement parlant une femme. Pauvre de toi, Angel'. T'as voulu l'animal ? Bah assume. Et au moment où, tranquillement, je me remets au dessus d'elle, elle me pousse un de ses putain de gémissements à ma venue. Me forçant à plaquer ma main sur ses lèvres. Ça va, pas besoin d'alerter toute la galerie. Aparte de eso, te amo. Pour paraître moi brusque dans l'image que j'vous donne, je l'embrasse en posant ma main plus loin. Toujours en gardant appuie. On pouvait même compter jusqu'à la fin tellement c'était évidement. Du moins, moi j'le sentais comme ça. Angela est dans tous ses états visiblement …

Tire et but ! Gagné, finis. Jolie façon de voir la chose, en effet, j'l'avoue. Et j'dois dire quoi moi maintenant ? J'avais l'embarras du choix, soit fermer ma gueule ou user des beaux mots. J'suis pas à ça prêt d'façon. Au point ou j'en suis, la mama va être contente … En me couchant sur elle, j'lui embrasse le cou puis les lèvres. Je m'apprêtai à lui sortir un truc comme « T'as été la meilleur joueuse que j'ai jamais ramener dans mon lit. ». Mais au final, j'me contente plus humblement de lui murmurer un :

« Era instructivo… »


Suivis d'un fameux te quiero et d'un sourire, bien évidemment. Et comme d'hab, j'aime pas rester à rien faire. Ou du moins, trainer sur elle. Alors bon, je me lève en remettant mon box et mon jean, ouais que ça parce que j'ai la flemme de chercher après mes autres fringues perdus dans le noir. M'avançant près de la fenêtre, je m'assoie sur le sol juste en dessous de celle-ci. Un genoux fléchis, je sors la fameuse cigarette de toute à l'heure. Ainsi que mon briquet. En un « clic », la voilà prendre feu. Et inlassablement, je fixe l'ombre d'Angela bouger dans l'obscurité. Fallait pas s'attendre à la lune avec moi. J'suis pas vraiment un adepte des batifolages et j'suppose qu'elle le savait très bien. Donc voilà, j'en venais même à me demander si j'allais devoir faire ça tous les soirs … Les questions sont dans 83% des cas, après un « accouplement », totalement débiles. Ça va, relax Al'. C'pas comme si j'allais devoir me marier avec elle dès demain.

Puis en même temps, trop tard. J'viens de casser mon céliba. Et étrangement, j'dramatise pas comme si au final, ça m'dérangeait pas. C'est le cas, faut le dire. Arrivant à peine à la moitié de ma clope, je me redresse en m'avançant vers Angela. Et sur un ton vachement sérieux :

« Bon, vu qu'on a tirer notre coup, j'peux p't-être appeler un gardien pour qu'il m'laisse retourner dans ma cellule … Tu crois pas ? »


Puis, juste en voyant son expression d'ahuris, j'souris encore plus comme un con. C'est bon, relax, j'plaisante. Même si c'est pas drôle, faut pas tout gober avec moi. En même temps, on sait presque jamais quand j'suis sérieux ou non. Bref, histoire d'me faire pardonner, je m'approche d'elle en lui passant mes mains autour de la taille avant de l'embrasser.

J'sais qu'elle me hait plus qu'il y a quelques minutes .. C'pas d'ma faute.
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Angela Estéban
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeMer 3 Juin - 0:51

« Era instructivo... »

Je me fige. La déception grimpa aussi vite que la passion et l'envie. Chute et vide, ces mots résonnent dans ma tête en parfait Espagnol... Espèce de petit con. C'était comme cela que tu me voyais? Une instruction parmi tant d'autre. Ton « je t'aime » et ton baiser n'efface en rien ta prétention mon cher. Tu quitte bien vite la chaleur de mon corps pour aller remettre tes vêtements. Restant torse nue, tu te diriges vers la fenêtre pour aller allumé une cigarette. Un coup comme ça vite fait? Bien sur, il ne fallait pas attendre de toi que tu sois un temps soit peu tendre et attentionné. Tu m'as bien eu je l'avoue. J'ai crus pendant un instant que oui, tu étais un faux macho qui se cachait derrière une fausse image froide et distant et que bien sur, tu étais capable d'être doux et « amoureux » envers moi. Grosse erreur... encore bien plus grosse que ta connerie Hombre. Je ne suis que ça alors au fond. Un coup rapide, vite fait bien fait. Une expérience de plus ou de moins, qu'est-ce que cela change à ton palmarès hein? Vexé et prenant un coup à mon égo, je m'assoie sur le bords du lit, totalement nue. La chaleur de la passion qui m'avait consumé il y a à peine quelques minutes, fut bien vite balayé par une légère brise. Le sang chaud Argentin ne faisait pas de moi une frileuse.

Enfilant mon soutient gorge ainsi que mon boxer, sans un mot je me dirige vers mon armoire afin de me couvrir un débardeur blanc, détonnant à merveille avec mes cheveux noirs corbeaux. Je fulminais intérieurement... je te déteste plus que de raisons si tu savais. N'avoir été que l'objet pour assouvir tes envies, était une idée qui me mettait hors de moi. Salissant mon statut de femme, souillant ma fierté mais aussi ma confiance à ton égard qui n'était pas regagné d'avance... Ne jamais se joué d'une Latino et ça tu le savais. Joue avec le feu à ta guise, tu en paieras les conséquences et ce, sans retenue. Venant près de mon lit, toujours silencieuse, j'ai comme un goût amère dans la bouche. Bien que j'ai la fierté des Argentins, il n'en ait pas moins que je suis blessé par son comportement. Te redressant, tu viens à moi. Ton corps toujours aussi envoutant et attractif, j'étais bien trop écœuré pour en voir la beauté. La mine neutre et stable, je te regarde avancé vers moi...

« Bon, vu qu'on a tirer notre coup, j'peux p't-être appeler un gardien pour qu'il m'laisse retourner dans ma cellule … Tu crois pas? »


Deux grands yeux s'ouvrent, la rage fulmine tout au creux de mon cœur. Tirer un coup? Bien, tu gagnes des points Alex', continue sur ta lancée. Alors vas-y, joue maintenant ton Don Juan qui veut se faire pardonner. J'accepte volontiers ta main sur ma taille ainsi que tes lèvres sur les miennes. Saveur exotique, j'en déguste le goût. Puisque je ne suis que l'objet de ta convoitise, un trophée en plus sur ton piédestal qu'est ton arrogance...

Je viens prendre entre mes lèvres la cigarette que tu avais à peine consumé. Tirant une fois dessus, je viens l'écraser par la suite sur le mur avant de te souffler la fumer dans la figure, et ce, tout en te regardant droit dans les yeux. Provocation? Non jamais... Tu es peut-être Alexandre Uartemendia, celui qui fait tourné la tête à plus d'une femme ainsi que la mienne, mais tu n'es pas un sur-homme et encore moins un sans sentiments. Mon regard perçant et déstabilisant te captive, j'en suis consciente. Que trop même. Tu n'es pas indifférent à mon charme naturelle et je ne suis pas le genre de femme à en user. Mais il était tellement facile à vous les hommes, de vous faire tourner la tête avec un moindre regard, un moindre déhanché, une moindre promesse... Te fixant toujours dans le fond de tes yeux gris, je m'approche à quelque millimètres de tes lèvres. Je meurs d'envie d'y gouter encore, assouvir mes désirs et mon amour salit par tes mots...

Le claquement dur, violent et sec, résonna dans toute la prison. Écho contre les murs, je te murmure sèchement entre les dents :

« Je ne suis pas à ta merci... et encore moins ton objet sexuel. Du con. »


La marque rouge vif de ma main sur ta joue, m'apporte une certaine satisfaction. Te tournant le dos, je me dirige vers la fenêtre pour m'assoir sur le rebord. Mes yeux bleus ciel, éclairé par les rayons de La Luna, je pose ma tête sur l'un de mes genoux. Ayant pour seul couverture, mes sous vêtements et mon débardeur, je n'avais en aucun froid. Trop en colère... et blessé par tes propos. J'ai attendue et espérer pendant des années ton retour. C'est avec une joie que j'aurais crus communicatives que je t'ai retrouvé en ces lieux... Tu as été des plus froids. Et le jour où, j'abdique, me donnant à toi comme jamais je ne me suis donnée : avec tout mon amour et tout ce que je suis... tu me désarçonne de tes mots, me heurte de plein fouet. Pour rire ou non, on ne sait jamais sur quel pied dansé avec toi Alex', et ça ce n'est pas un jeu que j'apprécie et encore moins que je me plais à jouer.

Tu apprendras de moi que je ne suis pas le genre de personne qui aime être prit pour ce qu'elle n'est pas : Une vulgaire femme parmi toute celle qui aime vendre leur corps au creux de la nuit, par contraire ou non. Même si tes mots ne sont qu'un amusement... Je ne suis pas de celle qui ont un humour machiste. J'suis une femme bordel! T'es bien placé pour savoir plus qu'un autre que j'ai pas mentis sur mon sexe...Especie de cretino. Tu me désespère parfois. Et encore j'aurais pus jouer la... chienne à volonté. « Et sois moins précoce la prochaine fois ». Mais non, je suis pas ce genre là. Aprende mi amor, que je ne suis pas comme toute ses femmes... a rampé à tes pieds pour subir le moindre de tes coups de reins. Seulement celle qui réclame ton coeur à part entière, en silence sous le regard de la nuit, sa seule complice éternelle.

« Si je ne suis qu'un jeu pour toi... Alors je ne serais pas réutilisable. Tu t'es trompée de femme, mi corazon. »


Les yeux fixés sur la pleine Lune... Tu m'as bien eu... Je te hais.
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeMer 3 Juin - 18:49

J'ai comme la vague impression d'avoir commis une double gaffe en à peine quelques minutes … Oh oui, et bordel, elle me le fait payer très cher. Blessée dans son estime, je reste comme un gros con à qui on viendrait de dire que le père Noël n'existe pas. Ça, c'est le moment où elle me prend MA clope des lèvres avant de m'cracher sa rage au visage. J'admets qu'elle le prenne mal, mais j'accepte pas le geste. Expirant calmement en gardant mes yeux plantés dans les siens. Bah tiens, voilà qu'elle provoque. J'vous le dis moi, les femmes sont complexes et jamais contentes. Puis bon, elle est dans son droit d'faire la gueule. Je n'suis qu'un homme après tout. Sauf que j'étais pas sur mes gardes face à la vipère qui sommeille en elle. Et en une fraction de seconde … Bordel ! Je ne bronche toujours pas malgré la joue en feu. Elle commence à m'tapper sur le système, et ça, sérieusement. Est-c'que j'ai penser une seule seconde qu'elle était mon objet, le prix Nobel d'un soir ? Nan, pas dans mes souvenirs. Ce dont j'suis sûr, c'est qu'elle se goure de chemin la belle. D'façon, j'ai rien à prouver. Si elle veut me considérer comme le dernier des salauds, à sa guise, j'peux rien y faire. D'un œil presque indifférent malgré moi, je la vois s'éloigner en prenant place sur le bord de la fenêtre. Haussant les épaules, je place mes mains derrières ma nuque en m'étirant.

Et comme d'ordinaire, j'arrive- je sais pas par quel moyen- à foutre la soirée en l'air. Si ce connard de destin veut ça, bah, j'peux rien faire contre. Allant m'installé sur l'un des lits libres, je m'y couche en regardant le plafond. Râlant de m'être fait « emprunter » sans mon consentement, ma cigarette. Rien ne m'empêchait d'en prendre une autre en même temps … C'est c'que j'fais d'ailleurs. Si t'as envie de jouer ton ado en crise, c'est toi qui voit Angel'. Mais compte pas sur moi pour venir te chercher. C'pas ma faute si elle se fait des films toute seule. A croire qu'elle avait oublier tout ce qu'il y avait eu quelques heures auparavant. Reprenant une cigarette, j'inspirais jusqu'à sentir cette saloperie me glisser dans les poumons. Puis, j'ai cru l'entendre vaguement parler. Les yeux toujours fixés sur le plafond, j'trouve rien de mieux que de dire :

« T'as dit quelque chose ? … »


Haussant les épaules, mes mains derrière la nuque. J'y prêtais pas grande attention. Finalement, je dirige mon regard vers la fenêtre. Entrant directement au contact de la lumière de la boule d'argent. Dis moi Luna, toi qui est une femme, pourquoi vous réagissez toujours mal pour si peu … Me laissant sans réponse, j'observais ma la femelle dans son moment noir. J'peux pas m'abriter sous l'excuse habituelle : Elle est dans sa période rouge, elle est nerveuse, c'est normal. Nan, c'était même bien pire. Elle comprenait pas que ce n'était qu'ironique. Finissant la cigarette, dix bonne minutes s'étaient écoulées. Et elle était toujours là à regarder, je n'sais quoi. Soupirant, je me tourne sur le côté pour ne plus la voir. Ça m'agace plus qu'autre chose. C'pas comme si j'adorais ramener toutes les nana dans mon harem, en jouer et en rire après quoi … Quoique, j'dis ça, j'dis rien. Mais avec elle, c'est pas pareil, elle devrait le savoir. Et qu'elle doute, ça m'fait royalement chier. A croire que j'ai pas de conscience … C'est à débattre, sujet clos. Et sur un coup d'tête, j'me redresse en m'avançant vers elle. Tu peux m'nier, ça changera rien. Passant une main sous ses jambes et l'autre dans son dos, j'la porte en la clouant dos à son lit. Brusque moi ? Nan ! Mécontent, je monte pratiquement sur elle, lui calant les mains des miennes pour éviter qu'elle ne gigote et qu'elle ait la bonne idée de m'donner des coups mal placé. Sur un ton sec et froid :

« ¡Es bueno! Detenga tener estertores, eso me irrita. »


Ça au moins, ça la calmera. J'lui dis ouvertement qu'elle peut me détester, ça changera rien. Puis, j'énumère oralement dans l'ordre pour bien qu'elle comprenne que : 1) J'me suis pas servis d'elle entant qu'objet. 2) Qu'elle n'était pas un jeu. 3) Que j'aimai pas trop qu'elle doute de mes paroles. 4) Que j'étais sincère quand j'lui ai dit que … A ce moment là, j'me lève en retournant sur l'autre lit. Sans terminer la phrase « quand j'lui ai dit que j'l'aimais », je la gardais dans le fond d'la gorge. Maintenant, qu'elle fasse ce qui lui chante. J'ai vraiment pas envie d'me prendre la tête, surtout quand j'venais de m'justifier. Et bien entendu, j'allais pas dormir de la nuit avec cette putain d'insomnie. Encore heureux que j'ai l'habitude. Bref, fermant les yeux, je me calmais rapidement après avoir expirer pour la dixième fois.

J'vous l'dit, c'est pas toujours le bonheur d'avoir une femme dans les pattes.
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeVen 19 Juin - 23:57

Je vois que la majestueuse baffe que tu t'es pris est loin de te plaire. En même temps, qui aimerait ça à moins d'être un foutu sado-maso?! Tu m'ignores avec grâce. Soit, j'en fais de même. Si tu crois que je suis du genre à me laisser bouffer par la culpabilité alors que je ne suis pas en faute, tu es en tord. Ce que je te demande, ce n'est pas la Lune, juste un peu d'intention masculine, celle qui t'es propre. Et non le macho...qui me dénigre et me donne la sensation de n'être qu'un trophée de plus. Toujours le regard planté vers le ciel, je ne te vois pas arriver. Poussant un cri de surprise lorsque tu me transporte contre le lit et ce, avec une certaine sauvagerie qui me mit les sens en éveil et en alerte, je m'accroche à ton cou pour ne pas tombé. Et c'est en seulement dix secondes que je vois à quel point il m'arrive d'être... conne. Aveuglé par mes besoins mais aussi par une douleur et une rancune que je persistais à nié, je n'avais pas vu l'essentiel... et l'essentiel justement, tu me l'énumère. De 1 : je ne suis pas un objet, de 2 : je n'étais pas un jeu, de 3 : Qu'il n'aime pas que je doute de sa parole, de 4 : qu'il était sincère lorsqu'il m'a soufflé que...

Il s'éloigne, un air de frustration sur le visage. Mes yeux ne le quittes pas une seule seconde, le cœur partagé entre la culpabilité et l'amour furibond éprouvé à son égard. Tout se mélange et tout se brouille... Je me remémore alors ce 'Te quiero' teinté d'un ton que je ne te connaissais pas. C'est maintenant que je prends conscience de ma propre connerie. Si j'avais été un peu plus attentive à tout ces petits signes qui me prouvent que je ne suis pas comme toutes celles qui ont défilés entre tes bras... Je me mords la lèvre, serrant le drap entre mes doigts. Je m'attarde sur ta personne, en prenant conscience que je perdais mon temps avec des sentiments que trop féminin. Profiter de l'instant présent, ne l'ais-je pas assez apprit durant ses dernières années? Enfin je te retrouve... A quoi je joue? Au jeune femme capricieuse en manque d'amour? Surement. Les sens se buttant les uns contre les autres, je suis partagée entre l'envie de me jeter sur toi ou de me giflé. Un murmure s'échappe alors de mes lèvres.

'Perdona yo... de ser tan tonto.' *

Oui pardonne moi, car je ne voulais pas tout faire foiré. Voyant que tu ne réagissais pas, je pris comme on dit, le taureau par les cornes. Tu es ce genre de personne à lequel il faut imposer sa présence si on veut obtenir un temps soit peu d'intérêt de ta part. Me levant brusquement, pris dans un élan d'obstination et d'envie, je viens me mettre a califourchon sur ta personne et me faire prisonnière de tes lèvres aussitôt. Mes mains sur ton cou, je cherche ta langue avant de te faire tombé sur le dos. Mordant ta lèvre inférieur, je finis par planté mon regard dans le tien. Je représente un ciel bleu de printemps et toi un ciel parsemé de nuage, une journée d'hiver. Deux pairs d'yeux si différents... mais exprimant la même chose. L'amour de l'autre. La respiration un peu accélérer, mon coeur s'emballe surtout sous l'effet des sentiments. Nous avons été séparer il y a des années de cela... si nous nous retrouvons ici, au même endroit, ce n'est pas un hasard. Non loin de là. Avais-je trouvé la partie manquante dès mon enfance? Je n'en ai aucune idée, tout ce que je sais c'est qu'à présent, tu es là, près de moi. Et que malgré ton air de macho, je... Frustrant. Sincèrement frustrant. Tu m'agaces, tu le sais ça? Pourquoi a-t-il fallut que ça tombe sur toi précisément?

Appuyez sur mon bras gauche, je viens effleuré ta joue du bout des doigts, ne pouvant détaché mon regard du tien. Rien n'est de plus mystérieux que le cœur d'une femme. Je t'en montre l'exemple. Tantôt fougueuse, tantôt douce, tantôt boudeuse, tantôt amoureuse... Tant de personnalité à la fois. Ce qui fais tourné la tête de vous, les hommes. Vous ne savez jamais de quel côtés vous rangez. Mon doigts continue sa descente vers ton cou, puis je pose ma main a plat sur ton torse, sur le cœur plus précisément. Le sentant battre sous mes doigts, je viens de nouveau capturé tes lèvres avec toute la douceur dont j'étais capable. C'est ce qui arrive lorsque deux personnes voulant se montrer inaccessible se retrouve. J'embrasse cette fois le creux de ton cou avant de te murmurer, le regard enchainant le tien:

'No dejé de pensar en ti cada dias... Quiero perderme en tus brazos y reencontrar el amor que te llevo en el fondo de tus ojos, Alexandre' **

Je sens alors une boule de larme naitre au creux de la gorge mais je ne laissais rien transparaitre. Non pas ce que sa me coute de t'avouer tout cela... mais j'ai peur qu'en retour, je n'obtienne de toi qu'une réaction froide, puisque le sentimentale n'a jamais été pour toi. Le plus important est là... Toi. Unique. Je ne veux que toi... cela à toujours été le cas. Ne faisant qu'effleurer tes lèvres, je me perds de nouveau dans ses yeux qui n'indique que l'attente que leur nuage soient percé par les rayons de soleil de mon cœur...

'Fallaste tanto de mi... Te quiero' ***





* Pardonne moi... d'être si bête

** Je n'ai cessé de penser à toi chaque jours... Je veux me perdre dans le creux de tes bras, et retrouver tout l'amour que je te porte au fond de tes yeux, Alexandre

*** Tu m'as tellement manqué...je t'aime
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeSam 20 Juin - 23:16

Elles sont indécises, hypocrites et par dessus tout, têtues. Ce qui est loin de m'affecter, bien évidemment. Disons que j'aime vraiment pas qu'on m'prenne ouvertement pour un con. Parc'qu'on inverse les règles de mes habitudes. Enfin, que je le veuille ou non Angela allait réagir d'une manière ou d'une autre. Pas parc'que j'le voulais, non, c'est bien plus profond que ça. Les argentines avaient ça dans l'sang. Elle est certainement la créature la plus fascinante que j'ai plus croiser au court de ma vie. C'est si facile de les vexer, les faire douter d'elles. Même si nous savons tous que ce n'était pas mon but. En gros moi, j'ai nada à me reprocher. La vida continua. Plongé dans mes réflexions sordides, je la sentais m'épier du regard. Ouaip ma Belle, tu sais aussi bien que moi que j'lèverai pas le petit pouce même pour tes beaux yeux. Soupirant en l'entendant se lever, je fais mine de rien. Jusqu'au moment où je sens son poids peser sur moi … Elles font rien à moitié les argentines. J'bronche pas face à son baiser. Plutôt surpris par le geste. Je la regarde droit dans les yeux, les siens pétillant d'anxiété. Qu'il était beau et malsain de voir de l'amertume sur son visage d'ange. Je sens comme du supplice dans sa voix. Histoire de me faire réagir autrement que fièrement à mon égo de Latino? J'pourrai facilement la repousser, l'obliger à se cambrer devant moi. Mais j'suis pas encore assez inhumain pour jouer avec son cœur. Tout simplement parce que j'peux pas. J'peux plus. C'est ça d'être un con amoureux. Restant de marbre face à ses effleurements, ses baisers, sa demande d'être dans mes bras. Le visage fermé plus qu'autre chose. Te quiero … Portant mes mains à sa taille pour la virer de mon ventre, d'un coup, je la soumets à mon poids. Mon air de marbre se casse rápidamente pour laisser place à un demi sourire. Satisfait de moi …

« Guardia pues tu saliva, Angel'...  »

J'hésitais seulement. J'savais pas comment m'y prendre avec elle. Fougueux ou doux ? Attentionné ou pas? Laissant de côté mes tiraillements, je m'efforçais de l'étouffer sous l'un des rares baisers enflammés donc je pouvais faire part. Por Dios, elle me semblait plus belle de seconde en seconde … Et là, j'm'égare loin de tout. La repoussant légèrement. Qui m'dit qu'elle a envie hein ? Fermant les yeux, histoire de calmer l'ardeur qui coulait dans mes veines. Je sais même pas pourquoi, j'ai été m'fouttre sur ce lit là. Me retirant d'elle, je ne la lâche pas, l'attrapant par la taille. Retournant gentiment sur son lit, sur lequel, je me laisse tomber, j'attirais la seniorita à moi sans attendre. Assis, j'empoignais ses hanches pour la serrer d'avantage contre mon ventre. L'embrassant pleinement. D'un oeil volage, je garde une attention sur son état … Disons que j'ai pas très envie d'avoir à faire à la tigresse qui sommeille en elle pour l'instant. Glissant mes mains sous son t-shirt, je parcourais la courbe de ses reins. Putain, j'me rends compte que j'avais été un peu trop … Un poils abrupte. Si on reprenait tout à zéro ? Bonne idée, Al'. Tu vas p't-être réussir à être un point plus romantique. On va prendre le temps, hein. Y a rien qui presse puisque moi, j'ai toute ma nuit. Posant mon front contre sa poitrine, je suis du regard le chemin de ma main sur sa cuisse. C'était dingue de voir comment elle était physiquement. Finalement, j'la préfère nue … Mais chute.

- J'te pardonne pas d'être bête. Ça fait ton charme,souriant en plantant mes yeux dans les siens. Sé todo eso… y es recíproco. 

Évitant soigneusement ses lèvres, je m'acharne en douceur sur son cou. Je déteste le romantisme, bordel. Remontant son dessus d'une main loin d'être hésitante. Ah bah c'est du jolie de laisser ses ardeurs aller. Fixant d'un air con, son corps se dévoiler à nouveau. J'ai pas pu retenir mes doigts sur sa peau … Cou, poitrine, ventre. Retenant mon souffle … Putain, j'ai jamais de pareil blocage avec une nana. En même temps, quand on a pas de conscience de tirer profil des situations, c'est p't-être normal. Virant son dessus, je me laissais aller à la contemplation plus en douceur. Effleurant ses côtes légèrement visibles. Tu t'égares trop mon vieux. Cessant tout geste, le pose mes mains sur le lit en calant mon visage sous son cou. Nan, je ne savais pas ce que je voulais d'elle en ce moment. Si c'était juste la voir endormie, la voir me supplier de lui offrir des heures d'amour … Bref. J'suis perdu et ironiquement con. Elle était belle, la femme de mes rêves. Devant moi à moitié nue. Et le pire la dedans, c'est que j'savais pas quoi faire. Ni ce qu'elle voulait. Je venais donc de décider de la laisser prendre les décisions elle-même.

Le dos calé contre le matelas, je scrutais aussi bien son corps que son âme. J'avoue que la vue est tout aussi chaleureuse d'ici. Souriant bêtement, j'avais bonne vision sur ses courbes frissonnantes. Râvalant ma salive, j'suis qu'un pauvre homme démuni en c'moment… Alors elle m'rend dingue. Tellement que j'sentais un truc pas trop normal. Jetant un oeil sévère à Angela, je grince entre mes dents :

«Tais-toi …. ¡No dicen nada! »

Mal à l'aise de voir que l'envie parlait à ma place. Putain, qué lío ! J'l'attire en la coulant contre moi. La connaissant, elle allait éclater de rire. Alors là, c'est le comble. Rageant de perdre le contrôle, j'essayais de me changer les idées en pensant à notre enfance. Ouais, c'était beaucoup mieux … Au moins ça s'calme. J'me remémorais les fois où on s'barrait de chez la famille d'Angel' en Argentine. On allait jouer dans les champs, se cachait dans les arbres. Puis un souvenir me revenais d'un coup :

« J't'ai déjà embrassé … Dans l'arbre derrière la maison du vieux Pablo. »

C'était qu'un bête Smack mais j'm'en rappelais plus ou moins, c'était la première et la dernière fois que j'avais oser poser mes lèvres sur les siennes … Bah ouais quand ça à un sale caractère. J'crois même qu'elle m'avait gifler. Et ce vieux Con qui nous gueulait dessus parce qu'on volait des pommes dans son jardin. Des souvenirs parmi tant d'autres. Regardant plus posément la femme qui se tenait devant mes yeux. Elle avait terriblement changé. Jusqu'à abandonner son attitude de garçon manqué.

« Por fin se te convertiste en una mujer.»


Accusant à tord ma faiblesse, je lui murmurais ce « te quiero » .
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Angela Estéban
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeDim 21 Juin - 3:30

Tes agissements dépassent tout ce que je pouvais imaginer. En un rien de temps, te voilà à califourchon sur moi, un demi sourire aux lèvres. Sous tes ordres, je me tais, trop fasciné par ce regard soudain flambant d'un désir qui n'est que partagé. Puis, ce fut le baiser le plus... désarçonnant et enflammé que tu me donnes là. Déboussoler, je n'oses pas bouger le petit doigts, de peur de briser cet instant qui n'est que trop précieux. Je perds pieds, je me perds complètement dans ce long baiser qui me rends complètement dingue. A contre coeur, tu te retire de moi. Reprenant mon souffle, je ne me sens même pas capable de prononcer une seule paroles, pas la moindre syllabes. Je me laisse attirer par toi sur l'autre lit où tu viens t'y assoir, moi toujours a califourchon sur toi. Et là, c'est le ravage des sentiments. Un désir enflammé prends possession de chacune de mes veines, chacun de mes muscles mais surtout, envahit tout mon esprit au point de le contrôlé. Si nous devons nous laisser guider par notre amour, alors soit. Je ferais avec joie le plongeon de l'ange au sein de ton cœur.

J'accueille avec avidité tes baisers, que je fais durer le plus possible, laissant tes mains parcourir mes hanches, me rapprochant un peu plus vers ton corps d'homme. Je me délecte de la douceur dont tu fais preuve, mais aussi t'en remercie silencieusement en venant te mordiller le creux de ton cou. Sous l'assaut du désir, nous avions été tout les deux un poil fougueux, voir brusque. Ne prenant pas pleinement plaisir du corps de l'autre. Alors promis, comme toi, je prendrais le temps de te découvrir et de te redécouvrir. L'idée que je ne suis pour toi, pas qu'un simple trophée, mais plutôt la seule et unique femme ayant réussit à te faire flancher est plaisante... mais elle n'est rien comparé à l'aveu de ton amour et la pleine possession de celui-ci. J'ai cette envie de sentir tes mains partout à la fois, tendis que moi même j'explore en douceur et avec une lenteur tortionnaire, ton torse. Sous mes doigts, je sens tes muscles se contracter légèrement sous l'effet de tes mouvements. Ta peau chaude d'espagnol m'envahit de toute part, mais aussi sa douceur dont je n'avais pas prêter intention tout à l'heure. Y goutant de temps à autre, j'y découvre la saveur épicé semblable à tes lèvres. Puis, ton front contre ma poitrine, je viens t'enlacer le cou, posant mon menton contre ta tête, t'écoutant attentivement.

Mon charme? Et quel charme me diras-tu. Comment crois-tu que j'ai réussis à tous les entubé ces idiots... Réciproque... J'affiche un sourire radieux et timide à la fois. Grognant en silence contre moi même d'avoir pu tant douté, un soupir de bien être s'échappa de mes lèvres lorsque je sentis tes lèvres sur mon cou. Soupire qui devient faible gémissement contrôler lorsque ta main s'aventure bien haut sur ma poitrine. L'envie, le désir et l'épanouissement me bouillonne le ventre, me le crispe d'une sensation à la fois douloureuse et agréable. Ma respiration devenant un peu trop rapide à mon cou, je m'accroche à tes épaules sans te faire le moindre mal, t'aidant même à enlever mon tee-shirt. Tes doigts sur ma peau ont comme un effet d'électrochoc, me parcourant de frissons incontrôlable. Tu me rends décidément folle... J'ai été par le passé, folle amoureuse de Sébastian, mais ce n'est rien comparer à l'amour que je te porte. Différent et jusque là, inconnu à mes yeux et à mon cœur. Le plaisir est d'autant plus accentué que de le découvrir avec toi.

Étonnée, je te sens stoppé tout tes gestes avant de t'allonger à plat sur le matelas. Penchant la tête de côté, je pouvais voir sur ton visage inscrit l'incertitude... mais le visage est loin d'être la seule expression de ton corps. Haussant un sourcil et affichant un sourire qui en disait long sur ma 'découverte', je ne pus m'empêcher d'éclater de rire face à tes protestations. Tu m'attire alors vers toi, ayant toujours un fou rire coincé dans le creux de ma gorge. Tu étais si attendrissant quelque part. De te voir si démuni face à mon charme féminin, m'apporte la même satisfaction que tu as eu lorsque j'ai abdiqué face à toi. Calant ma tête contre ton cou, je n'attise pour le moment, pas plus la tentation. Te laissant comme qui dirait, un instant de répit. Ma main posé sur ton épaule, mon torse contre le tien, je prends un certain plaisir à sentir nos peaux soudées l'une à l'autre. L'avantage que nous avons nous les femmes, face à vous les hommes... c'est que notre désir n'était pas aussi visible physiquement parlant. Mais, cela ne l'empêchait pas de flamber toujours un peu plus fort dans le bas de mon ventre.

« J't'ai déjà embrassé... Dans l'arbre derrière la maison du vieux Pablo. »

Levant la tête vers toi, je me souvenais parfaitement de cet instant... et aussi de la majestueuse baffe que je t'ai procuré. Pour quoi, pour quoi? Aucune idée. Peut-être parce qu'au fond de moi j'étais frustré de voir que j'avais apprécié cet instant.

« Tu vois... je t'avais déjà charmer alors que nous n'étions que des gosses! »

Riant face à ma remarque, ce n'était bien évidemment qu'une plaisanterie. Venant me relever, je souris tendrement face à l'évocation des souvenirs. Là où l'innocence et le plaisir de passé du temps ensemble trônaient sur tout autre chose. Je souris de nouveau face à tes dires. Encore heureux que mes formes avaient changés! Certes, j'avais plus l'air d'un garçon manqué à l'époque, mais ma féminité à vu le jour malgré moi dès mes quatorze ans, mon charme argentin que l'on disait envoutant, n'arrivait plus à être dissimulé par mes vêtements un peu trop large. Puis j'ai appris par la suite, à m'en servir. Et je ne doute pas une seule seconde que tu as fais la même chose...

« ¡Y tú, te hiciste finalmente un hombre... viril y lo que es más! »*

Faisant allusion à ton désir exprimé corporellement, quelques instant plus tôt, un sourire carnassier vient alors s'afficher sur mon visage. Ou plutôt, un sourire à la fois tendre et amusé. Lorsque je perçu ton faible murmure, me soufflant un « Te quiero », je ne pus empêcher mon cœur de loupé un battement. Ta faiblesse d'homme perçant les traits de ton visage, je sentis l'amour et la tendresse se diffusé dans chaque recoin de mon être. Te retournant ce mot au consonance magique, je prends possession de tes lèvres avec la même intensité que tes baisers passés. Mes mains venant parcoure ton buste d'homme, tendis que je viens mordiller le creux de ton cou avec douceur. Effectuant des baisers papillons sur ta peau, je descendis ainsi jusqu'à ton nombril, éveillant de nouveau ton désir que je sentais gonflé sous le tissu de ton boxer. Je remonte alors vers tes lèvres, contemplant au passage ta musculature et effleurant du bout des doigts ta peau. Cette fois, je ne prononça aucun mots, laissant mon amour à ton égard s'exprimer de lui même, à sa façon.

Je viens quitter ton jean que je jeta un peu plus loin dans la pièce. Tes yeux brillants d'un gris métallique me fascinais et me transportais loin de cette prison. Embrassant de nouveau tes lèvres, mordant au passage celle inférieur, ma main glissais dangereusement vers le bas, passant dessous le tissu. Tout d'abord je jouais autour de ce qui faisait, soit disant, la fierté des hommes. Caressant du bout des doigts, je me faisais tentatrice. Je te rends fou autant que tu me rends folle. Le fait de te procurer une quelconque origine de plaisir, me faisait papillonné le ventre et battre mon cœur un peu plus rapidement. Me mettant plus à l'aise en me plaçant à tes côtés, j'effectuai des doux et lent vas et vient. La délicieuse torture que je t'affligeais extirpait inévitablement des gémissements rauque de ta gorge. Je continuais ainsi tout en te couvrant le cou et les torse de baisers. Sentant que tu arrivais au palier que je jugeais trop dangereux, je retira ma main avant de revenir à califourchon sur toi. Hors de question de tout bâcler... Voulant faire durer l'instant au maximum, je jouais de mes mains sur le reste de ton corps. Les hanches, le creux des reins, le buste, le cou. Ta peau, tanto la chatouillant, tanto la mordillant, subissait avec grâce l'assaut de mes faits et gestes.

Je viens pour finir, quitter ton unique vêtement. Toujours munis de mon boxer, j'attendais qu'à ton tour, tu prennes les choses en mains. Jeux réciproques, laissant chacun l'autre se manifesté et s'imposer à sa manière, je viens capturé tes lèvres, passant une main dans tes cheveux. Le baiser fut enflammé et emprunt d'un désir peu commun. Je viens alors te murmurer, plantant mes yeux glace dans les tiens :

« Haz yo valore... »**

Même si je l'étais déjà... je veux que tu prennes possession de moi à part entière. Du corps... jusqu'au cœur.




*Et toi, tu es enfin devenu un homme... viril qui plus est!
** Fais moi tienne...
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Alexandre Uartemendia
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeMar 23 Juin - 1:09

J'suis cruellement en manque de contrôle moi, sérieux. C'est encore pire que dans mes cauchemars. Ah qu'il était beau de s'laisser aller pour une fois. Qué ? Elle rend mon corps dingue mais j'essaye quand même de garder un équilibre mental. Assez foireux, j'dois l'avouer. Profitant pleinement et visuellement de son ravisant minois et de ses formes. Ouais, ça j'savais encore le faire sans être trop occuper ailleurs. Vous savez quoi ? Pour la deuxième fois, voilà la seniorita qui prend les devant. Grand bien. Seulement, tu vois Angel' t'es vraiment pas obligée de … Trop tard. Lâchant ouvertement un juron, je serrais les dents. La traitresse ! Puis vient l'envie de cogner contre les murs. D'habitude j'aimais pas trop qu'on fourre ses mains dans mes box'. Mais là, j'étais déjà tout frais dispo. Enfoiré d'ardeur. Direction el cielo, mes amis. Aussi nerveux qu'un canasson, j'avais du mal à ne pas me jeter directement sur elle. Soyons sérieux et lucide. Qui n'avait pas envie d'elle entre tous ses connards d'hétéro ? J'osais même pas ouvrir les yeux … Puta de mierda! J'étais rarement aussi « dispuesto » à jouer les coq amoureux. Mais bordel, c'est pas comme si j'faisais ça avec une inconnue. Raison de plus pour instaurer le respect de sa personne. Et pas jouer le con comme tout à l'heure. Parce qu'elle attendait que ça ; le fou amoureux romantique. Si j'improvise un peu, ça s'remarquera ? J'suis pas précoce bordel !

Une fois qu'elle a fini de jouer les tentatrices, je me redresse pour la plaquer en douceur contre le matelas. Te faire mienne ? J'souris comme si je m'attendais déjà à l'entendre dire ça. A sus órdenes señorita. Pour une fois que j'suis apte à faire quelque chose dont j'suis pas contre. Autant y aller. Avec plus de douceur et de patience, p't-être. Genre ça y est, j'suis une brute. N'importe quoi. Prenant appuis sur mon coude, je cherchais ses lèvres. Rapidement trouver à force. J'suis sûr que même les yeux fermés, j'arriverai à me diriger sur son corps. Soupirant, je m'attaquais à son cou. Sa peau était tellement chaude qu'il m'était pas très agréable de m'y coller-serrer. Mais j'aime le risque donc, j'm'y appuis avec hargne jusqu'à m'y brûler s'il le fallait. Parcourant ses courbes, jouant de ses sens. J'allais toujours à chaque minutes un peu plus bas. Heureux de trouver enfin son dessous, j'attendais pas un instant de plus pour le foutre à terre. J'empoignais avidement ses cuisses de mes mains tout en posant délicatement des baisers à leur intérieur. Même sans rien faire, je la sentais déjà désireuse. Et c'était drôle … Je revenais au niveau de son visage. Je la connaissais plus que bien, j'avais pas le droit de la laisser « seule ». Plaquant ma bouche contre la sienne, mes doigts jouaient sur son envie. J'attendais patiemment qu'elle m'en réclame plus, qu'importe la manière. La Angela est plus qu'une simple femme. Elle est celle de mon enfance. Cinq minutes, elle avait décidé de jouer la résistante ou quoi? A la dixième, j'avais enfin le feu vert. Allant toujours aussi lentement que jamais, je la savais vibrer de plaisir. J'prenais garde à ne pas qu'elle hurle trop. Si certain aime entendre leur compagnon gueuler après le tout puissance, c'était pas mon cas. en la discreción. J'te jure que dès demain, j'redeviens normal.

Stoppant mes vas et viens, j'écartais ses jambes pour m'y faufiler. Ça va, j'connais encore le mode d'emploi. M'élevant un peu, j'allais en son antre. Un spasme d'électrochoc me tiraillait la nuque. Jusqu'à frissonner. C'est tellement délectable comme sensation, or d'hab', elle m'est très désagréable. L'une des raisons qui me poussait à ne coucher que très rarement avec les femmes. Heureusement pour ma gueule, avec elle, c'est différent. Toujours nouveau et bourré de surprise. Agrippant nonchalamment ses hanches, les coups d'reins ne faisaient que de blesser un peu plus ma merveilleuse envie d'elle. Gilipollez ! J'sais même plus si j'poussais trop ou pas assez. J'avais même envie d'lâcher une connerie pour « détendre » l'atmosphère. Mais nan, j'vais la fermer et écouter gentiment les doux gémissements de ma belle. J'avais pas d'autre choix. J'avais p't-être le comportement d'un homme qui voulait faire du bien, heureusement qu'elle ne peut pas lire dans mes pensées …. Donnant un coup, p't-être un peu trop sec, j'savais pas si j'avais envie de l'entendre me supplier ou pas. J'sais seulement qu'à ce moment là, j'avais la tête ailleurs. Arrêtant net mes allées-retours, je baisse la tête, respirant trop fort. Bah putain, encore heureux que j'dois pas combler deux nanas comme elle. Reprenant la cadence, toujours répondant à ses demandes. J'étais le parfait petit soldat. J'tenais à ce qu'elle craque, qu'elle soit noyer dans son propre plaisir. J'y arrivais … Pas parce qu'il était facile de faire aller son bassin. Nan, juste parce que je l'aimais et lui donnait grâce de mes émois. Les mots l'avaient peut-être aidés. J'en sais trop rien. Allant jusqu'à lui susurrer des mots tendres. J'étais à mon point final. M'écroulant presque, je résistais de l'écraser sous mon poids. Difficilement, les muscles tremblants.

« Tu m'avais p't-être charmé … Pero no conquistada como hoy. »


Mordant son cou, histoire de la surprendre. Je me redressais avec bien du mal. Enfilant mon boxer. Repu, je me laisse tomber à ses côtés. T'as plutôt pas intérêt à m'dire que t'as encore envie qu'on joue. Deux fois ça suffit. J'suis pas un sur-homme quand même. Embrassant sa tempe, je la serrais contre moi. Oh bien des fois, ça m'arrive d'être sérieux. Fronçant les sourcils, y avait un détail que j'avais hormis …

« Angel' … Le prends pas mal mais … ¿tomas la píldora? »


Soucieux? Ouais, ça m'arrive parfois. Fermant les yeux, je lui caresse inlassablement la peau. J'étais si con que ça pour ne pas avoir oser t'aborder plutôt ? La vie aurait été différente si nous n'avions pas perdu contact. Si ma famille n'avait pas fuit dans le silence. Après tout, t'étais là en ce moment, c'est tout ce qui m'importe.
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Angela Estéban
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeLun 27 Juil - 2:28

Les rôles s'inversent sans complexe, sans difficulté. Te laissant de nouveau maitre de la situation, je me prête au jeu avec une certaine satisfaction. Mon sourire au coin des lèvres en disait long sur ma plénitude. J'avais face à moi, une autre partie de toi. Le Alexandre doux et ouvert. Amoureux et attentionné. J'accepte avec avidité tes baisers sur mes lèvres, mon cou et encore plus bas... Là où le feu se consume à son point de départ. Sentant une boule naissante dans le creux de ma gorge, je tente d'être la plus patiente possible et de tenir tête à l'envie et le désir que tu évoque au sein de mes pensées et de mes sentiments. Pourtant, c'est d'une lenteur insoutenable que je sens tes mains se diriger vers mon bas ventre. Ce sont tes lèvres sur les miennes qui étouffent mon soupir d'extase lorsque je sens tes doigts jouer sur mon envie. Mon corps se cambre, échappant à mon contrôle. Je le sentais déjà trembler et frissonner à l'approche d'une jouissance à laquelle je suppliais d'aboutir... avec toi. Jamais aucun homme ne m'avait procurer une tentation si exquise et un assouvissement à mes désirs aussi complet. Ici, c'était particulier. Je l'aimais, bien plus que quiconque. Pourquoi... C'est une question que je me suis posé tant de fois. Pourquoi aimions nous une personne plus qu'une autre? Pourquoi cet homme la en particulier et non un autre? L'âme y joue peut-être son rôle.

Por Dios... Je me mords la lèvre inférieur en sentant le feu brûlant s'intensifier. Mes reins ondulant sous ton corps, je voulais plus de toi. Je viens fourrer mon visage dans le creux de ton cou tendis que mes ongles effleure ta peau, tentant tant bien que mal de ne pas céder à la tentation de les plantés profondément sous l'assaut de mon désir. Tu me rendais folle par le simple contact de ta peau contre la mienne, alors sentir tes doigts s'immiscer en moi de la sorte ne faisait qu'accroître mon degré de folie et d'envie. Je te maudissais de me tenir d'une certaine manière, 'en laisse'. De mon plein gré de surcroit. Je t'ai retrouvé et me séparer de toi de nouveau n'est pas imaginable. Comment deux êtres arrivent à devenir dépendant de leur personne et ce, sans avoir passer l'acte physique? Juste par leur regard, leur mots... et c'est chose faite. On s'apprécie, on se découvre et on se manque. L'esprit philosophique m'abandonne bien vite. Mon esprit à la fois embrumé et en super activité face à tes gestes, je ne tenais plus. Les gémissement se faisaient de plus en plus intense tout en étant discret.

Tes mains sur mon corps, jouant à éveiller mes sens et à les élever a leur paroxysme, mes esprits étaient perturbés et comme dénué de toute logique. Je n'aurais pas crus qu'un jour, je pouvais atteindre ce bonheur et ce sentiment d'être complète. Je retrouvais en toi ce fameux petit garçon qui, dès son premier sourire, m'avais conquise... Lorsque tu te glisse en moi, je sens mon corps parcourus d'un violent spasme à la fois déchirant et tellement délicieux. Si la précédente fois à été un vrai bonheur, ici c'est tout autre chose. Un nouveau pallier de sensation et de jouissance s'ouvre à nous, atteignant des lieux que je n'aurais soupçonné. Suivant avec aisance tes vas et viens, je m'accroche à toi comme un homme en mer se raccroche à une bouée de sauvetage. Le plaisir prend alors une ampleur démesuré, que je n'arrive pas à saisir. C'est peine perdue, c'est comme lorsque l'on tente de tenir de l'eau entre ses doigts : insaisissable. Mon cœur se consume, je sens d'ors et déjà le feu lécher les parois caverneuses de son antre, là où mon amour pour toi résonne en écho infinie. Je ne me serais pas crus capable de me donner autant à quelqu'un, pas à corps perdu. Cœur et âme, je te les ai offert sur un plateau d'argent et ce, sans aucun piège autour. Je ne savais pas que trouver son complémentaire était possible, de se sentir si bien et si complet. Pourtant, c'est toi en moi, c'est toi et moi.

Tes mots doux susurrer au creux de mon oreille furent l'effet d'un électrochoc. Ce fut comme s'ils étaient responsable du nouveau soubresaut de plaisir qui vient de me faire frissonner avec force. Courbant l'échine face à tes demandes, je me mets à genoux, priant toi pour seul Dieu de mes croyances que je pensais bannis de ma vie. Ton retour ravive des émois enfouis au plus profond de ma conscience. Sentant le point ultime arriver au galop pour abattre une dernière fois mon cœur, mes gémissements que je tente tant bien que mal d'étouffer, se font plus intense. La mort pourra bien me trainer jusqu'à la tombe, jamais mon âme ne se détachera de la tienne. Je viens planté mes crocs dans le creux de ton cou, en te suppliant silencieusement de me pardonner de ce geste. Puis, l'étoile est atteinte. Mon corps se cambre une dernière fois et se crispe contre toi. Poussant un dernier soupire de bien être, je me laisse aller contre toi en souriant face à tes dires. Le froid ne me saisit pas une seule fois, ayant comme rempart ton corps dégageant une chaleur naturelle et rassurante.

Je pourrais rester ainsi pendant des heures entières, là où seul l'insouciance prends le dessus. Plus rien n'existe si ce n'est toi et ta présence. Fermant les yeux, mes doigts jouais sur ton torse, ne rencontrant qu'un peau lisse et douce. J'y effectuais de légères caresses quand elles s'arrêtèrent nette face à ta question. La pilule? Mon cœur loupe un battement et je me redresse doucement, me détachant de tes bras. Voilà une question qui vient semer un degré de panique dans les battements fou qui résonne au creux de mon esprit. Assise sur le bord du lit, je n'ose pas te regarder. La peur à pleinement saisit mon cœur. En aucun cas je ne prenais la pilule, même si l'infirmerie pouvait en fournir. Pourquoi? Parce que je ne comptais m'envoyer en l'air avec qui que se soit ici... Et même si ça avait été le cas, je n'aurais pas fais ça sans protection. D'ailleurs... Évitant ton regard je me lèvepour enfilé un par un mes vêtements. D'un ton qui se veut léger, je t'avoue:

« Non j'la prends pas. Pour tout dire je ne comptais pas faire l'amour à quelqu'un dans cette prison... »

Partant pour m'assoir sur le bord de la fenêtre, bizarrement je me sentais mal à l'aise. Disons que l'image de moi avec un chiquillo en los brazos, était quelque peu prématuré dans ma tête. Déglutissant avec difficulté, je ne me voulais pas enceinte... Même si c'était de toi. En tout cas, pas maintenant. Prenant conscience de mon erreur, je ne manque pas de souligné la tienne. C'est bien beau l'histoire de la pildora, mais en ce qui concerne el preservativo, tu n'as pas non plus rempli ta part du contrat... Qui me dis que tu n'as pas été couché ailleurs et ce sans protection? L'idée que tu ai pus me transmettre un MST est tout aussi déplaisante que celle d'un gosse...

Disons que la prison n'était pas vraiment l'endroit adapté pour ça. Le coeur battant toujours à tout rompre, le sang glacé coulant dans mes veines, je pose un regard incertain vers toi:

« En lo que te concierne, yo espere para ti que no tienes el Sida... o MST. »

La crainte pouvait se lire sur le visage de chacun. Ces deux idées étaient peu réjouissantes... Bien que nous étions autant responsable l'un que l'autre, je craignais plus que tout ta réaction. Voir même, que tu me rejettes... Coup d'œil inquiet vers toi, je reviens porter mon regard vers la Luna. Emporté par la vague de notre désir, ni toi, ni moi, n'avions pensé a nous protéger. L'idée de demander la pilule du lendemain à l'infirmerie demain, commençait à me titiller sérieusement mes cellules grises. J'avais toujours pris soin avec Sébastian de me protéger. Pourtant avec toi, l'idée ne m'a même pas effleuré l'esprit. Rongés par une passion encore inconnue à ce jour, la responsabilité c'était effacée bien gentiment, nous laissant maintenant comme deux nigaud.

Il faut dédramatisé la chose hein... Ne pas céder à la panique! M'avancant de nouveau vers toi, je te balance d'un ton détaché :

« Bah au pire, Serás papá! Esto me hará sólo dos chiquillos que me ocupan... »

Riant face à mes dires, je ne doute pas que tu ai saisis le fait que c'était toi le deuxième enfant dont je parlais. A cheval sur toi, j'essayais tant bien que mal de détendre l'atmosphère. Portant un baiser léger et doux sur le coin de tes lèvres, je ne pouvais m'empêcher d'appréhender, malgré toute les solutions possible... et puis rien n'était dis...C'est pas comme si j'avais déjà un Bambin dans le ventre... ou pas... Presque pas.
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Alexandre Uartemendia
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MessageSujet: Re: Confidence à même le corps … [Pv]   Confidence à même le corps …  [Pv] Icon_minitimeLun 27 Juil - 23:19

« Merde » est le mot le plus adapté à la situation. Pourquoi ? Parce que si vous avez loupé un épisode de notre aventure, disons que ma chère Angela ne bouffe pas la pilule et que j'ai pas forcément pensé à prendre sur moi le nécessaire. En gros le problème : Elle risque d'être pleine. Et qu'on sait tous que j'adore l'idée d'avoir une saloperie de gamin qui m'court dans les pattes, qui hurle, qui pleure. Non à vrai dire, j'aime pas ça et ça m'rassure pas du tout. Restant silencieux à ses aveux, je l'observe. Bordel! ¡Qué tonto!! Ça va franchement pas le faire. D'un côté, t'as pas l'air plus enchanté que moi. Et ce n'est pas ton pas incertain qui te dirige vers la fenêtre qui m'en donne l'impression. Plutôt ton regard … Limite angoissant. Ouais parce que sur ce coup, j'ai été très con mais j'pouvais pas savoir. De 1 : J'couche pas comme ça. De 2 : Quand j'veux, j'ai ce qui faut -mais comme c'est rare. De 3 : Si elle est pleine, j'suis dans la merde. MST ? Négatif. Je tourne la tête de gauche à droite. J'suis un étalon en pleine forme sans maladie dans l'sang. Mais j'vais pas raconter ce passage de ma vie parce que c'était sous les craintes de la Abuela si j'suis allé vérifié que j'avais rien. Comptez en même temps, j'ai satisfait quelques femmes mais jamais sans ce qu'il fallait. On était quitte comme ça. Bref. Ça ne sera pas la fin du monde s'il y a un truc dans son ventre …

Revenant vers moi à l'allure d'un félin, je ne riais pas à tes mots. Plutôt refroidis à l'image de voir un môme dans tes bras. Ouais, c'est tout mignon mais voilà, ça s'arrête là. J'trouve pas qu'c'est forcément drôle ou du moins, c'est pas sur ce genre de sujet que j'irai m'amuser à déconner. Posant mes mains sur tes hanches, songeur. T'es une femme, tu auras bien avant l'heure l'instinct protecteur envers ce qui pourrait apporter un brin de lumière dans ta vie. Mais il faut rester raisonnable, c'est pas l'idéal. Et en plus j'en veux pas. J'veux pas avoir cette responsabilité, j'ai aucune envie d'assumer un rôle alors que j'ai que vingt deux ans. Pour moi, du moins, c'était clair. Glissant mes mains dans le bas de ton dos, je fixe ton ventre. Oh que non, il est hors de question! Et j'avais ce besoin d'être franc avec toi … Promis, j'vais essayé d'être pas trop brusque. En te faisant basculer à mes côtés, je caressais ton visage, fixant l'azur de tes yeux.

« Angela ... Irás a la enfermería a tomar la píldora del día después. »

Ce n'est pas un ordre mais une requête, dit sur un ton doux mais ferme. Je sais, je dois être un beau connard pour oser lui demander ça sans son avis. Mais soyons réaliste et adulte, c'est pas le moment, ni le lieu. Ni mon envie. La mama me tuerait en entendant ça … Mais qu'importe. Posant mes lèvres sur les tiennes, le sujet était clos. Me laissant tomber dos au lit, je t'attire contre moi. Qu'est-c'que j'pouvais bien dire maintenant ? J'suis même persuadé qu'elle y pense en ce moment même. J'veux pas lui faire de mal parce que de mon côté, c'était déjà tout réfléchis. Je refusais tout simplement. Et sur ce coup, rien ne me fera changé d'avis. Glissant mon bras sous sa nuque, je lui murmure :

« Dors maintenant. »

Soupirant, je fixe la boule d'argent d'un air las et fatigué. Le sujet était moins sensible pour moi. En même temps, c'est pas moi qui porte. Et nous savons tous que j'ai horreur des gamins. J'espère seulement qu'elle n'aura rien … Reposant mes yeux sur elle, son visage endormis, sa respiration lente et profonde. Le sommeil me l'avait enlevé depuis quelques minutes. Quelques secondes où elle ne pensera plus à rien. Restant impassible, je m'efforce de fermer les yeux. Sachant parfaitement que je n'allais pas sombrer avant un long moment …

Deux heures de sommeil, le reste de la nuit, je l'avais veillé sans jamais la quitter. Aucune trace de fatigue sur le visage mais le cœur lourd et l'esprit loin d'être limpide. J'ai limite mal au crâne mais j'm'en foutais. J'attendais seulement qu'elle se réveille … Même si le soleil n'avait pas encore pointé le bout de son nez. Le ciel avait cette couleur bleu sombre mais n'empêchait pas à ses oiseaux de chanter à tue-tête sur les piques électriques qui entourent la prison. Regardant mon paquet de clope sur le sol … Arf, nan. Après quelques temps, je sentais son corps bouger contre le mien. Ah bah enfin! Posant un rapide baiser sur ses lèvres, je lui murmurais un : «  buenos días señorita. ». Moi qui déteste rester au lit sans rien faire, j'm'épate d'avoir attendu si longtemps pour qu'elle se réveille. Lui offrant un demi sourire, je me redresse en enfilant mon t-shirt et en fourrant mes clopes dans la poche de mon jean. C'est pas tout mais j'ai pas envie d'avoir à faire à toute une bande de moutons pour aller prendre une douche. Préfère être matinal pour ça. Annonçant à Angela mon absence temporel … Je manque pas de tac :

« N'oublie pas de passer à l'infirmerie. »

Avant de sortir de la cellule comme si de rien n'était. J'avais tout juste le temps de passer prendre des affaires et d'y aller sans voir âmes qui vivent dans les couloirs. Angel n'avait qu'à s'y rendre, gober une pilule magique et tout ça sera terminé. Finit les angoisses et les craintes. Atteignant enfin les douches, elles sont vides comme je l'avais prévu. En même temps, qui va aller se lever tôt juste pour ça ? Va savoir … L'inconvénient, c'est que j'suis en train de me taper de l'eau glacée. J'avoue, ça réveille. Sans contracter les muscles, je laisse le jet faire sa course. Après un bref moment, j'enfile un pull blanc avec un t-shirt noir par dessus et un jean. Ébouriffant mes cheveux, je retourne la croix de ma chaine dans le bon sens avant de sortir. Visiblement, elle n'est pas dans sa cellule ce qui m'amenait à croire qu'elle y était … Coinçant une cigarette entre mes lèvres, j'errais dans les couloirs, histoire de passer le temps. Celle-ci consumée, je m'en débarrasse en enfonçant mes mains dans les poches. Au détour d'un couloir, je remarque deux prisonniers fixer dans la même direction. Interloqué, je m'avance pour la voir là. Haussant un sourcil. Qu'est-c'qu'ils avaient à la regarder comme ça ? Du haut de mon air indifférent, je passe à côté d'eux pour aller le rejoindre. Me plaçant bien devant, genre : mi propiedad, no afecta. Retournant mon regard vers elle, elle avait l'air bizarre la Angela.

« Qu'est-c'qui a ? »

J'ai pas fait d'connerie à ma connaissance … Du moins, pas encore.
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