La petite Northfell est demandé à l'accueil. [PV]

"Lily Northell."

Mon bureau pue l'antiseptique et le neuf. Pourtant, c'est déjà le bordel sur mon bureau. Je pioche le dossier de celle que je vais étudier aujourd'hui, il se trouve que c'est celle rencontrée dans un couloir lors de mes premières déambulations.
La cannibale.
Je pose mes lunettes sur la table et m'étire avec un sourire. Un jeu d'enfant.
L'expression était désaccordée dans cette situation, mais c'était un plaisir de l'utiliser. Elle a voulu les tuer pour les ramener sur la voie de la raison ? Oui; bien entendu. J'aime cette prison car elle est remplie de fou qui vont jusqu'au bout de leur projet, qui sont si profondément enfoncé dans cette folie qu'ils n'en sortirons plus jamais. Ils racontent n'importe quoi, tue n'importe qui. Ils sont peut être libre ? Je pose mes pieds sur mon bureau, sur le dossier de cette infanticide sans le vouloir. Depuis que je suis ici, j'essaye toujours de voir les cotés positifs de la folie, ne suis-je pas sensée la combattre ?

Le gris métallique de la table ne produit aucun reflet. Vous n'avez jamais remarqué l'étrangeté de cette couleur ? Gris, couleur de la banalité et pourtant source de reflet. L'homme n'a jamais trouvé mieux que le métal gris pour s'y regarder. Ce bureau est un reflet de ma personne, par son rangement, ou plutôt l'absence de celui ci. Tout transpire ma personne ici, tout peut être analysé. Kalija l'a déjà fait minutieusement, quelle peste.
Je me rassois correctement, on a frappé à la porte. De façon mélodieuse.
C'est elle.

"Entrez."

J'espère vaguement que Silver l'accompagne, mais ce n'est apparemment pas le cas. J'ai l'impression qu'elle est est tendue vers le ciel, le plus possible pour pouvoir touché le plafond. Elle me fait penser à un de ce hommes qui choppe les papillons avec un énorme filet tout en sautillant partout. Je pense drôlement, vraiment trop drôlement.

Un gardien vient me chercher à la laverie. Qu'ais-je encore fait ? Rien le Psy veut me voir. Do-maaage j'aime tellement nettoyer les vêtements crades de mes "camarades". L'hygiène de certains laisse à désirer d'ailleurs, enfin passons. Le Psy d'ici est probablement nouveau. L'autre à du péter les plombs et profité de la fermeture de Sadismus pour nous lâché. Tant mieux, les heures silencieuses passé dans son bureau m'ennuyaient particulièrement.
Je lâche donc une veste d'uniforme dans le panier de linge sale et suit mon hôte. Un détail amusant : même les paniers, ici, sont spécifique, les plyus simple possible d'une pièce et ce pour qu'on ne soit pas tenter de faire d'un bout d'ossier une arme mortelle. Hinhinhin.

Sur le chemin qui mène au bureau du Psy je me demande ce qu'il me veut. Réussir là où ses collègues ont échoué ? Probablement, chacun d'eux ce croit suppérieur à l'autre. C'est d'ailleurs une caractéristique de l'homme ça ; s'estimer mieux que les autres. Une manière de se rassurer peut-être ? En réalité s'il est nouveau il doit etudier chaque dossier un par un, histoire de voir quels sont ses patients. Nous convoquer par tour pour cerner les personnages. En préférer à d'autres, peut-être même que son trip c'est les grand psychotiques. Etre medecins des plus grands fou de cette terre. Sûr que mettre dans son CV qu'il est passé par notre "demeure" va l'aider à trouver du taf.
Et si c'était une femme ? Hmpf.
J'espère qu'il y aura du thé , du bon thé, l'autre m'en offrait par moment. Pour m'amadouer et obtenir des mots de moi, certes, mais il m'offrait du thé. J'aimerais lui apprendre qu'il aura autant à soigner le personnel que les détenus, mais après tout pourquoi lui apprendre ? S'il est si fort que ça il devrait s'en être déjà rendu compte.
Je dis "il" parce que le gardien m'a annoncé ma convoquation de la manière suivante : "Hastet veut te voir."
La suffisance avec laquelle il me l'a annoncé m'a amené à déduir que j'allais rencontrer le nouveau psy. Je connais le nom du "grand chef" et ça n'est pas Hastet, même si Pythagoras soit aussi exotique. Je souri.
Nous sommes devant la porte. Je pause la paume de ma main contre sa surface lisse, soulève mes doigts, dans ma tête ce sont les pâtes d'une araignée qui se déploient.
Clac Clac Clac Clac Clac.
Mes doigts sont retombés un à un contre la porte, signalant ma présence.

"Entrez."

Je m'étire la colonne vertébrale. Je me tien droite en somme. La tête haute et fière. J'ouvre. Le gardien disparait derrière la porte que je referme. Ceci est un tête à tête voyez-vous. Je regarde celui qui m'invite. Le pirate.
Hmmm. C'est peut-être du rhum qu'il servira dans la théière. Je ne vois pas de tasse sur son bordélique bureau. Remarque que les feuilles de ce que je suppose être mon dossier sont froissées. Je l'énerve déjà ? Mince Alors...

" Alors comme ça on à jeté l'encre en plein luxembourg ?"

J'entamme la découverte de son bureau, ma main se colle au mur et glisse contre celui-ci . Je me fou des déductions qu'il pourrait faire de ce geste et même s'il comprennait mon comportement quelque chose me dit qu'il s'en fou autant que moi.
J'aimerais bien qu'il devienne un nouveau partenaire de jeu, menteur comme il est, on pourrait s'amuser.

Cette jeune femme me tuera-t-elle ?
Je ne sais pas, je passe ma main sur mon bureau. Range un peu, pour me donner l'impression de faire quelque chose. Je ne suis pas gêné par sa présence, d'un coup de menton, je lui désigne une chaise qui traine à coté d'un lit d'hopital. Derrière traine une deuxième chaise, destiné aux gardiens qui acompagnes les malades ici même d'habitude. La grande armoire de fer contre le mur porte les traces de doigts de la petite peste.

Qui l'eu crû ?Ma seule bataille ,ici, était contre ma stagiaire. Elle me considérait moi aussi, comme un élément à analyser dans cette prison.La folle, je n'ai jamais cherché à l'analyser, elle !Quelle aille pourrir avec les ca dangeureux, elle et sa pauvreté d'intéret. Elle était très simplement déchiffrable : Une couche externe de gaminerie pour cacher une couche interne d'intelligence.Ma seule question est qu'est-ce qui la ferais pleurer ? Qu'est-ce qui pourrait briser cette couche de joie factice ?

Tiens...En fait je l'ai analysé.

Elle n'a pas laissé entrer le gardien. Un tête à tête. Désolé ma folle, je n'ai ni spaghettis ni bougie pour faire une ambiance romantique, nous nous contenterons de la lumière blanche du néon et du gris de cette pièce.

Il y a bien une touche de couleur ici, mes livres. J'aime les belles couvertures pour les livres, cela donne l'impression que l'écriture sera belle à l'intérieur. J'ai devant moi et très beau livre, qui cache pourtant en lui une encre de couleur rouge.

"Luxembourg ? Oui,en effet."

La question est sans intéret, je la balaye d'un geste de la main, j'observe la femme entamé la découverte de mon bureau à l'aide de sa main au lieu de s'assoire comme je lui avait proposé. Un sourire se dessine dans mon esprit sans qu'il transparesse dans mon histoire, je me gratte l'arrière du crâne et regarde le plafond. Le gris du plafond.

"Que pensez vous de la couleur grise ?"

J'ouvre clairement les hostilités,je prend les devant, plus qu'elle. Je ne sais pas comment elle va leprendre.
J'ai envie de fumer.
Mais l'odeur du tabac froid emplis déjà assez ma chambre, pas besoin de la poser ici en plus.

Je tapote mon bureau du bout des doigts. Quand je vois ce genre de réponse intéressante, je me demande pourquoi je n'ai pas tenté de me lancer dans la musique. Ce serait peut être un domaine plus intéressant qu'ici. Je sais, je n'ai aucun talent musical, mais la réponse banale et monophrasique de Lily m'avait dégouté de lui poser toute question; Le gris était pourtant une couleur assez paradoxale pour qu'on en cause un peu plus qu'en terme de prison. Je nota sur son dossier : "Gris = prison". réaction basique de celle qui n'a su se défaire de l'image de l'endroit dans lequel elle est. Elle a donc conscience qu'elle est dans un endroit triste. C'est pas mal déjà. Elle demanda une tasse de thé, je me leva et me dirigea vers sa grande armoire.

"Bien entendu."

Après tout, je ne perdais rien à lui offrir un peu de mes denrées. Avec un regard perdu dans le gris de l'armoire, je sortie une clé de ma poche et ouvris un des deux battant de l'immense meuble. j'en sortis tout un nécessaire à thé/café. Bouilloire, sachets, tasses fantaisies, sur l'une d'elle était marqué "30 ans et tout ses dents." mes amis ont vraiment un gout douteux. Bobo ou beauf, je ne sais pas. Sa femme m'avait offert un deuxième mug avec des petits chats dessus; tiens, un est là lui aussi. Je le posa sur mon bureau, pour Lily. Pour ma part j'avais déjà ma tasse qui trainait parmi les dossiers posés sur le bureau. Un bel objet totalement blanc et émaillé, du grand art chinois, tout le savoir faire des machines à répétitions. Je mis l'eau à chauffer et plaça trois boîtes côte à côte.

"Thé du Bengale, d'Angleterre et du super marché. Faites votre choix."

Mais elle a déjà quitté sa chaise pour parcourir mes bouquin, un sourire fier doit être ce moment sur mes lèvres. Ils sont sympa ces livres, hein ? Certains m'accompagnent de boulots et boulots depuis mes 20 ans. Elle attrapa la couverture rouge, Les Fleurs Du Mal de Baudelaire. Bon choix, la folle.

'Disons que mon destin est plus ou moins dicté par les poètes maudits. Dont Baudelaire."

Je m'approche et lui montre un autre livre. Je chuchotte en même temps, autant pour moi même que pour elle.

"Même si mon petit préféré reste Rimbaud."

J'ouvre le livre d'un mouvement de poignet. Pile sur "Ma Bohème." L'eau siffle dans la bouilloire, je pose le livre sur le bureau, encore grand ouvert, et m'affaire à verser l'eau brulante dans nos tasses.

« Bien entendu. »

Les mots d’Hastet semblent déplacés dans mon environnement. Je n’y ai perçut aucune animosité. J’hausse un sourcil, toujours le même, avant de pivoter vers le psy. Il se dirige vers l’armoire. Perplexe, voilà qui qualifierait parfaitement l’expression que je suis sûre d’afficher.
C’est certainement pourquoi je détaille chacun de ses gestes. Sans vraiment m’en rendre compte, je le fixe avec intérêt. Hm c’est une blague là ? Oui c’est une blague et il va se contenter de se faire un second thé sans m’en laisser la moindre goutte. Je souris, moqueuse. Lily Northfell tu perds le nord, la paranoïa n’a rien de saint pour l’équilibre. Il est temps de se ressaisir. Je m’obéi donc et me recompose une expression normale, sans indifférence. J’affiche une gratitude sincère sans pour autant être excessive. Juste le contentement de quelqu’un qui s’est vu refuser trop de choses depuis trop longtemps.
Je ne prête que peu d’attention aux divers objets contenus par l’armoire qu’il a ouvert. Disons seulement qu’il à sûrement des amis à l’humour banal, à moins que ce ne soit son humour qui soit banal. Je m’en fou. Il sort trois boites différentes de l’armoire avant de mettre de l’eau à chauffer et d’aligner les dites boites.

« Thé du Bengale, d’Angleterre et du super marché. Faites votre choix. »

Un instant j’hésite à lui demander le thé du super marché. Voire sa réaction, son manque de réaction en fait. Je réponds sans cacher mon plaisir, sans lui accorder trop de crédit pour autant.

« Bengale, merci. »

Je vais pouvoir goûter un vrai thé et je porte mon recueil préféré de Baudelaire. Moi qui croyait qu’il était un guignol de plus. Disons qu’il est un peu plus gris que les autres. Un gris d’earl grey. Croyait-il franchement que j’allais partir dans un débat sur le gris ? Cette manière d’aborder les choses marcherait donc ? Peut-être avec ceux, comme Ali, qui sont au dessus des questions et des déductions hasardeuses de nos pairs.

« -'Disons que mon destin est plus ou moins dicté par les poètes maudits. Dont Baudelaire.

-Les prisons de Baudelaire ne sont que des métaphores.

Il se met naturellement à chuchoter en saisissant un livre sur l’étagère, Rimbaud. La bouilloire se rappelle à lui alors qu’il m’informe de sa préférence pour le poète dont il m’ouvre l’ouvrage. « Ma bohème ». Je souris, imaginant Hastet poches troués et vagabondant.
Je referme les fleurs du mal et les glisse entre deux livres, à leur place d’origine. Les bonnes manières semblent déplacées ici, je n’attends donc pas que le psy m’offre le mug. Je m’en saisit et réchauffe mes mains sur les parois chaudes de l’objet. L’odeur s’échappe en volutes de mes mains. Mes paupières s’abaissent doucement. Je me remets à marcher dans la pièce. Si les entrevues de ce psy sont des rendez-vous littéraire je vais devoir revoir mon jugement.
Je noie mon sourire dans l’eau brûlante. Il est stérile d’espérer dans ma situation, suffisant d’apprécier l’instant.

« Qu’est-ce qui vous fait préférer Rimbaud ? »

J’ai sorti mon sourire du thé. Délicieux, le thé, soit dit en passant. Il a un goût de déjà vu, celui d’un passé plus douillet. Ou un goût d’herbes diverses et séchées. Je lis « ma bohème » par réflexe, la curiosité de lire une information offerte au regard sûrement.

Instaurer un climat de confiance ? Pourquoi pas. Elle n'était pas bête, elle savait qu'elle n'aurait jamais mon amitié. On ne peux pas fraterniser avec un gardien ou un médecin, il est trop loin de la réalité de la prison. Paradoxal. Mais le prisonnier et le gardien ne vivent pas la prison de manière totalement égale puisque l'un est privé de ces libertés alors que l'autre non. Cette différence semble presque nulle, elle ne peux pas bloquer tout sentiment d'amitié selon certain psychologues. Mais j'écoute peu l'avis de ses collègues. Ils ont tendance à inventer trop de situations, une invention psychique ne peux pas être une preuve tangible. Il est certes imaginable que Lily et moi nous nous prenions d'amitié l'un pour l'autre, il est même imaginable que nous nous plaisons. Mais dans aucun des cas cela ne sera une réalité. Pourtant, c'était une belle création de l'esprit. Car à l'intérieur, nous sommes deux flèches de sens contraires. Car elle est folle. Et moi non. C'est d'ailleurs son seul intérêt.
Elle déblatéra une pensée sur Baudelaire et les prison, un sourire me traversa le visage, la prison de l'alcool dans laquelle ce poète s'était jeté avec passion n'était certes pas une métaphore.
Je range alors les boîtes de thé et ferme bien la porte de l'armoire. Pour ma chère stagiaire.

"Sa jeunesse. Simplement."

La porte claqua. Je t'ai donné une réponse. A ton tour. Jouons ensemble. Tu veux bien ?

"Il n'a écrit n'étant qu'enfant. Il avait compris tôt que cette seule période permet la plus grande beauté. Qu'en pensez vous ?"

Oui. Tu la connais cette question. Hein, vieille boussole ?Maintenant, il va falloir que tu me donne une bonne réponse. Tu va dévier le sujet, j'en suis sur. Je souffle sur mon thé et en avale quelques gorgés. Tu va parler d'autre chose. Je le sais. Mais un jour, je t'aurais, tu sais.

Je me rappelle, quand j'étais enfant, j'avais un mobile avec une lune puis des étoiles qui gravite autour. Argenté. Comme le gris de cette prison, mais en argenté. Quel est la véritable différence ? Je ne sais pas, ça manque d'étoile et de lune dans le coin. Je regarde par la fenêtre.
Ils ont pensés à mettre du grillage jusqu'ici. Jusque dans mon bureau. Des fois qu'il me serait donné l'idée de me jeter par la fenêtre ou d'y jeter l'un des prisonniers.
Elle aime Baudelaire, j'aime Rimbaud. Ce n'est pas une question de culture mais de gout, petite sotte. J'ai toujours détesté les intellectuels qui pètent plus haut que leur cul. Son regard indigné face à ma préférence me rappelle de quel milieu social elle débarque, les professeurs, source de culture et d'intelligence. Qui ont tout lu, tout entendu. qui savent quel livre donner à nos enfants en disant "Tiens, mon garçon, ça c'est de la littérature.", alors que ce n'est qu'un auteur choisis parmi d'autre pour sa capacité à pondre des tonnes de bouquins. Proust, Hugo, Zola...Tous ses grands noms français que l'on m'a obligé à lire. Tennyson, Swift, Marlowe, Scott...Tant d'auteur que l'on di si intéressants pour nos cher tête blondes.
Le plus drôle est sans doute d'emmener ses gens là dans un musée d'art moderne, je serais renié pour ma tendance générale à dire que tout se qui s'affiche devant moi est de la merde. Alors qu'ils seraient à s'extasier devant la beauté du cube rouge. Non, vraiment ces gens là sont des personnes peu fréquentables.
A tout les coup, avant d'être internée, elle était du genre à faire grève pour un rien. L'insécurité dans les écoles, les problèmes des enfants. Blabla bla.
Ma mauvaise foi m'impressionne parfois. On dirait presque un démago pour qui la neutralité et le respect sont des notions abstraites.

« Vous trichez vraiment bien, j’aurais put me laisser aller dans un délire fanatique sur la merveilleuse naïveté des enfants. Naïveté qu’on ne devrais sous aucun prétexte perdre. Oui j’aurais put. Il aurait fallut que je sois une fanatique. »

Que tu es. Tu savais ce que j'attendais de toi. Je ne suis pas payée pour te respecter. Ni même te soigner. Je ne sais pas vraiment pourquoi je suis payée en fait. A être là, a voir ta face antipathique quelque fois par mois. Tu sais que c'est un plaisir de te voir plonger dans un doute persistant. Tu ne sais pas. Tu ne sais rien. tu crois jouer avec moi.
Mais tu as peur.
Tu as peur car j'ai fait des études qui ont fait de moi une machine à donner des noms à tes phobies, ta maladie. Tu es curieuse de savoir quels noms sortent de mon esprit pour toi. Hein, tu es curieuse de le savoir ?!

Un sourire s'étend sur mes lèvres, j'attends patiemment que la folle finisse son thé, j'attrape ma boite de cigarette, glisse le filtre orange entre mes lèvres et l'allume. La fumée s'échappe. L'horloge au dessus de la porte crie mon retard pris dans mon emplois du temps. Je pose mon regard sur elle.

"Cela vous étonnera peut être, mais vous êtes parfaitement normale."

Normal. Ahah. C'est si vrai pourtant.