Cendres et Flammes
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Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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 Face à face sibérien suite ... [Vlad]

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Thorkel Daarkenwald
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Thorkel Daarkenwald


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MessageSujet: Face à face sibérien suite ... [Vlad]   Face à face sibérien suite ... [Vlad] Icon_minitimeLun 3 Nov - 20:48

[--> couloir est]

Jamais je n’ai trouvé le chemin si long à parcourir. Faire le tour de ce château pour se retrouvé dans un endroit donné devient une corvée quand on est suivi de si près. Passé deux tours, des tas d’escaliers, des chemins de gardes pour parvenir enfin à cette tour ou il voulait officier. Pauvre âme. La quatrième tour était celle de l’infirmerie, chose tout à fait bien agencé quand on savait ce qu’il se passerait en dessous. La question. Tout le monde s’y retrouvait, surtout les prisonniers, qui n’auraient pas à faire des kilomètres pour se faire soigner. De souffrances en moins.

La petite promenade serait plus agréable si je n’avais pas un regard persistant dans mon dos. Etre ainsi suivi de cette manière pouvait énerver grandement. Je ne me suis que très rarement trouvé dans cette situation. Généralement, c’est moi qui suis les détenus dans différents endroits, pas l’inverse. Encore heureux que je sois encore gardien sinon j’aurais certainement des soucis à me faire.

Je ne sais pas ce que ce prêtre pense, peut être à rien. Cet homme d’église officie tout de même dans une prison. Il doit avoir les nerfs bien accroché, ou en avoir un grain, c’est selon.
J’essaie d’être le plus détendu possible, mais dos à ce Vladimir, ce n’est pas évident. Du coup j’ai l’impression de marcher comme un automate, le corps bien droit et un balai dans … Le cul. Faut l’avouer.
Nous arrivons enfin à destination, nous devons encore monter pour se rendre à l’infirmerie. C’est à ce moment que Mr le Curé s’interroge sur moi. Cela ne doit être que par pur politesse. Le silence entre nous devenant trop pesant surement. De plus, c’est dans leur nature d’en savoir un peu plus sur leurs ouilles, bons ou mauvais. Pour mon cas, je ne vois aucun intérêt d’en connaitre d’avantage sur ma personne. D’ailleurs, ce n’est pas moi qui engagera cette conversation sur mon passé. Mais bon si ce n’est que ça, pourquoi pas. Je lève les yeux de contrariété, cela me coute quand même un peu. Je ne suis pas à l’aise avec ce genre d’individu. C’est bien plus simple avec un prisonnier.
Je stoppe à un palier, ou deux escaliers se chevauchent. L’un monte vers le lieu ou il désire se rendre, l’autre descend. Et pas n’ importe où c’est la question …. Non pas celle que je me pose, mais le lieu que les détenus peuvent redouter. Un régal de loi au château des terres brûlées, enfin si on parler de loi, les nôtres surtout.

-Hum, je suis gardien depuis deux ans maintenant, avec un passage sans rien pendant … Deux ans. Mon premier job était tireur d’élite dans une unité spéciale. Voilà. Je suppose que vous avez toujours porté la robe …

Je me détourne de lui. Un sourire ironique étire mes lèvres. C’est petit, mais je n’ai pas pu m’en empêcher. En bon homme de Dieu, il ne m’en voudra pas.

-Nous allons devoir monter encore. L’infirmerie est en haut de cet escalier. J’espère que vous avez encore des forces dans les jambes ? C’est un bon exercice, vous ne trouvez pas ?

Je ne pense pas qu’il soit de mon avis, vu sa carrure il doit certainement en avoir dans les muscles. Je commence mon ascension vers le haut. Bientôt ma B.A sera faite et je pourrais enfin repartir vers la bibliothèque ou un bon livre m’attend. Surtout un bon moment de détente très attendu.


Dernière édition par Thorkel Daarkenwald le Lun 17 Nov - 21:44, édité 1 fois
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Vladimir Prokofief
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MessageSujet: Re: Face à face sibérien suite ... [Vlad]   Face à face sibérien suite ... [Vlad] Icon_minitimeDim 9 Nov - 5:35

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Dernière édition par Vladimir Prokofief le Dim 18 Oct - 18:19, édité 1 fois
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Thorkel Daarkenwald
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MessageSujet: Re: Face à face sibérien suite ... [Vlad]   Face à face sibérien suite ... [Vlad] Icon_minitimeVen 14 Nov - 19:35

Dernier étage avant de laisser l’aumônier à sa triste affaire. Je commence donc à gravir les dernières marches, quand je sens que l’on m’agrippe par l’épaule. Je m’arrête, je ne comprends pas vraiment ce qu’il se passe. Sauf que ça ne peut être que le curé. Pourquoi ?
Mon temps de réflexion est très limité. Je sens un coup brutal sur mon crâne. Ma vue devient flou, le trou noir m’envahit brusquement. Aussitôt le vide se fait dans ma tête, mes jambes me lâchent avec cette impression bien réelle de tomber.

************************************

*Bordel ! C’est quoi cette gueule de bois !*

Je ne me souviens pas d’avoir bu hier soir. Qu’est-ce que j’ai foutu hier au fait ? Merde on est quel jour, quelle heure ? J’ai un de ces mal de crâne. Ma tête bouge s’est déjà ça. Pas trop vite s’il te plait, merci. Je veux passer une main sur mon visage, comme j’ai l’habitude de le faire dans ces moments là, au réveil. Pourquoi je n’y arrive pas ? Suis-je paralysé, dans un hôpital ? Pourtant je ne me rappelle pas avoir eu un accident, ni même d’agression … Agression ….

Instantanément j’ouvre les yeux. La lumière m'éblouie, je suis obligé de les refermer un temps. Mais je veux savoir ce qu’il se passe. D’un clignement de paupières, ma vue se fait à cette clarté. Et là c’est le choc !

Un violent frisson parcours mon corps, le froid s’installe dans mes veines. Des tremblements me donnent la chair de poule. Il n’y a plus aucun doute possible. Je suis allongé sur une table. Mais pourquoi ? Quand ?
Putain ! Je suis enchainé … Mes poignets ! Enchainé !
D’instinct mes épaules, mon torse se soulèvent par des poussées agressives pour tenter de me dégager. Je sais que je ne pourrais pas me libérer aussi facilement. D’autres, que j’ai liés dans différents endroits comme celui-ci, ont essayé avant moi. Mes jambes libres, elles, se replient pour venir donner un coup de mains au reste de mon corps. Rien, rien n’a bougé. Je suis fait cette fois. Je crois bien que c’est mon tour. Je ne conçois toujours pas cette éventualité, que cela puisse être vrai.

*Quel est le connard qui a osé faire ça !!!*

Ma rage vient à point nommé. Je vais tuer cette merde. Non ! Le torturer d’abords, ensuite déchiqueter sa chair avec mes dents, puis je l’empalerais sur mon sabre.
Je tourne vivement la tête quand j’entends un grincement répétitif. J’hallucine de plus en plus. Ce n’est pas possible, je rêve. Non, c’est un cauchemar.

*Le Curton !*

Ma bouche s’ouvre, puis se ferme. Je ne parviens pas à m’exprimer tellement je tombe des nus. C’est inconcevable, même pas envisageable. Mon cerveau ressasse cette phrase à plusieurs reprises. Qu’est-ce que je dois comprendre dans tout ça ? Juste la première chose qui me vient à l’esprit, juste un instinct de survie.

-Détachez-moi Mr l’aumônier !!

Je ne lui demande pas, je lui crie. Il faut que je me ressaisisse, cela ne me ressemble pas. Je perds le contrôle, mes nerfs sont à fleur de peau. En fait, j’appréhende la réponse. Mes yeux font le tour de la question. Justement, la réponse est là. Il n’y a que lui et moi. De nous deux, qui a bien pu m’attacher ? Pourquoi ? Un prêtre ?

-Espèce de sale connard ! Détache-moi ! Maudit curton, qu’est-ce que tu fous. C’est ce château qui te donne envi de revivre l’inquisition, merdeux ?

Comment il a pu ? Un bonhomme d’église. Qu’est-ce qu’il cherche à prouver ? Je ne les porte pas dans mon cœur, sauf que maintenant je les hais. Ma haine est plus que visible, quand l’aperçois mon sabre entre ses mains. Jamais il n’aurait du, il ne devait pas me mettre dans cette situation. La question est …

-Qu’est- ce que tu me veux pauvre con ?
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Vladimir Prokofief
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MessageSujet: Re: Face à face sibérien suite ... [Vlad]   Face à face sibérien suite ... [Vlad] Icon_minitimeDim 23 Nov - 5:02

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Thorkel Daarkenwald
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MessageSujet: Re: Face à face sibérien suite ... [Vlad]   Face à face sibérien suite ... [Vlad] Icon_minitimeMer 26 Nov - 17:39

Comment suis-je parvenu à une telle extrémité ? Pourquoi moi ? Il a tout ce qu’il lui faut à portée de main, mais c’est moi qu’il a choisi. C’est LE cauchemar. Celui-là même qu’on ne peut imaginé quand on est gardien, trop habitué à faire subir, que de subir. Une honte monte en moi, oui j’avoue, je me suis laissé avoir, mais le pire c’est de se retrouvé dans une telle situation. Du coup, c’est le vide, je n’arrive pas à me concentrer concrètement. Je prends une grande inspiration, mais ma colère me cloue littéralement. Bordel, que ça s’arrête et vite !
Seulement le curé s’est levé. Je jette un regard haineux sur cette personne infâme. Comme je le hais, jusqu’au plus profond de moi. Qu’est ce qu’il a, pourquoi il me toise ainsi ? Quelles sont ces intentions ? Je n’ose même pas poser la question, c’est comme si je connaissais la réponse. Maintenant le tout était de savoir quoi. Un bruit métallique se fait entendre. Je lève la tête dans la direction. Mon sabre !... Cette merde vient de jeter ma lame. Je vais le tuer, à partir de maintenant ce n’est plus une possibilité mais une constatation. Je vais me faire un plaisir monstre à l’étriper, et je vais avoir l’arme qu’il me faut … Vengeance.
Mon regard passe sur lui, seulement peut lui importe, il ne fait aucun cas de moi. Il s’éloigne de la table. A-t-il l’intention de me laisser là et partir ? Même si je suis dans une position assez inconfortable, je préfère cela. Oui, bien mieux, rester intact ce n’est pas si mal. Mes yeux s’écarquillent quand je me rends compte que je me suis complètement trompé. Il est au niveau des outils et pas n’importe lesquels. Ceux qui sont ici ne servent que pour ramener le calme chez certains détenus. En fait, ce n’est pas l’exacte vérité, se sont plus des instruments de tortures. C’est impensable … Non …. Le curé a des vices et adore la torture. Qui a bien pu l’ordonner prêtre ? Ce diacre est l’homme le plus infecte que je n’ai jamais rencontré. Des violeurs, meurtriers que se soit gardiens ou détenus, d’accord, je dirais même normal, mais un homme d’église qui prêche devant des ouailles innocents, c’est abject et écœurant. Je me fous pour le moment de ces questions de merde, non c’est de moi qu’il faut de je m’occupe, que je m’apaise complètement.

Il revient, il trouvé son joujou. Je me détourne, bon sang, qu’est-ce qu’il va me faire … mon champ de vision l’aperçoit, il passe, évolue autour de la table. Je vois ce visage froid, son sourire malintentionné, non ce n’est pas le bon mot … Sadique, oui c’est ça. Quand il monte sur celle-ci et se place sur moi, je comprends que je ne suis pas là pour une partie de cartes. Je l’ai toujours su, c’est un humour bien malvenu. Ma tête part sur le coté après un impact assez désagréable. Ce n’est qu’une baffe, mais il a une putain de force.

-Que les choses soient bien claires entre nous, déjà tu ne m'insultes pas enfoiré.

Ma colère est toujours palpable, mon bassin se lève pour essayer de le faire descendre de là. Mes jambes ne sont pas attachées, elles. Celles-ci m’aident comme elles le peuvent. Mais il ne bouge pas d’un iota, il est bien trop lourd. J’ai mal aux bras, mes poignets sont creusés par les chaines. Je sers les dents à en avoir mal à la mâchoire. Qu’il aille se faire foutre, comme si je vais obéir à cet empaffé. Quand je remarque la lame d’un cutter, je ne bronche plus. Une sueur froide passe le long de mon échine, je déglutis avec difficulté. C’est bien pire quand il l’approche de mon cou. Je me laisser faire, pour l’instant, ne pas brusqué, ne rien dire. Mon uniforme devient une chose informe, que des lambeaux de tissus. Par contre, je m’aperçois qu’il n’a pas touché ma chair. Bien que ces mouvements ne sont pas ce que l’on pourrait appeler de calmes. Que de retenue pour quelqu’un qui est prêt à la torture.
Il me parle mais j’ai du mal à tout saisir. Je le fixe dans un regard des plus noirs. Je suis peut être passif, lui est armé. Mon heure viendra, patience. Ce prêtre … Vladimir, a terminé. Enfin en ce qui concerne la révision de mon uniforme. L’instant d’après c’est avec un soupire de soulagement que je vois volé le cutter. C’est au moins pas de cette manière qu’il a l’intention de me torturer. Alors laquelle ?
Son visage s’approche du mien, ses main placées de chaque coté de moi. Nos yeux se rencontrent, se captent. Son regard est bien différent de tout à l’heure. Un battement de cœur en moins. C’est quoi ça. Pour ma part, je ne déchiffre rien. Y avait-il un message ? Non, trop con. Quelque chose de brillant exaspère mes nerfs, sa croix, son symbole. Pas le mien, et je doute que se soit aussi le sien.

- Je veux tirer jouissance de ton corps, te posséder, te baiser jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter. Ca te conviens ou tu veux que je te décrive étape par étape ce que je compte faire...Thorkel?

Je quitte l’objet des yeux pour venir vers lui. Ces paroles sont ceux d’un sadique, un pervers de bas étage. Alors tout ça, son coté confesseur n’est qu’une putain de mascarade. Tout ça pour pouvoir baisé. Pourquoi ne pas avoir choisit une autre voix que celle d’église ? C’est plus facile pour lui de venir ici, d’assouvir ses pulsions sexuelles ?

-Pourquoi moi ? Le petit puceau de curton a décidé de jeter sa gourme ? Y’a des tas de mecs ici que ça ne dérangeraient pas de t’aider. Ça ne me convient pas, je ne baise pas avec le type de ton espèce. Alors bouge ton cul de là.

Je cris ces derniers mots à pleines puissances, devant sa tronche. Pour qui il se prend, pour qui il me prend. Je déplace à nouveau mon bassin pour lui faire comprendre quelque fois qu’il serait trop lent. Toutefois je dois stopper très vite. L’effet n’est pas vraiment celui que j’attendais. Le voir tressauter sur moi échauffe légèrement mon penchant néfaste, bon d’accord dépravé. Mes yeux se ferment, reprendre le contrôle avant qu’il s’aperçoive de ce qui se trame. Pas facile dans cette position, avec un être détestable assis au mauvais endroit, et qui est prêt à vous faire votre fête.

-Mais putain dégage de sur moi. T’es lourd … Y’a quelque chose que tu ne pige pas ? Tu n’auras rien de moi.

Voici l’excellent moyen de détourner la conversation, enfin, je ne pense pas qu’on pourrait nommer ça une conversation. Pourquoi j’ai cette impression de ne pas être moi-même. je serais plus vindicatif en temps normal. Mais mes chaines m’en empêchent de concrétiser mon rêve, lui en coller une bonne droite. J’ai mal aux poignets, des marques doivent surement se former. Cependant ce qui est encore plus certain, c’est que je vais finir en pâté pour chien. Je lui laisse le coté clébard.
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Vladimir Prokofief
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MessageSujet: Re: Face à face sibérien suite ... [Vlad]   Face à face sibérien suite ... [Vlad] Icon_minitimeMer 3 Déc - 0:40

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MessageSujet: Re: Face à face sibérien suite ... [Vlad]   Face à face sibérien suite ... [Vlad] Icon_minitimeVen 19 Déc - 19:27

Mon corps me fait mal, cette table, mais aussi, cet individu en sont la cause. Il est lourd, bien plus que moi, il me semble. Je me sens compressé entre lui et cette foutue planche. J'aimerais qu'il dégage de là et me fiche la paix. Apparemment je peux toujours courir, je sais à présent tout de ces intentions, mais qu'il sache que ce ne sera pas aussi simple qu'il le croit. Je ne veux même pas songer à ce qu'il va m'arriver, et à l'espoir qu'il renoncera ou que je serais plus fort, plus malin aussi. Bien qu'il m'ait eu par traitrise, il ne m'aura pas deux fois. Inconsciemment, je croise les doigts pour conjurer le mauvais sort qui s'est emparé de moi, cette infortune ayant pour visage ce Vladimir.

Je n'aime pas ces paroles, c'est vulgaire, pervers au possible. Nous, ces mecs, nous ne sommes que de la chair humaine pour lui. Dire que cet abruti est un gars de Dieu, il me vient une image de ce créateur changer en un proxénète de premier ordre. C'est aussi discourtois d'avoir de telles pensées que lui de ces dépravations. Sa main s'empare de ma pauvre chemise qui part en lambeaux, c'est si facile pour Vladimir, si gênant pour moi. Je voudrais le faire déguerpir, l'envoyer vers son employeur avec ma bénédiction, pas pour le moment, juste attendre enfin que mon tour vienne.

Ses yeux … Son regard …. J'ai l'impression qu'il touche ma peau nue. Ce n'est pas une douceur, plutôt une authentique froideur qui vous glace, une fin qui s'annonce. Qu'est ce que j'ai fait pour mérité ça? Qu'est ce qu'il a bien pu voir en moi pendant que l'on parcourait les couloirs? Je ne lui ai jamais donné un espoir, fait en sorte qu'il s'intéresse à moi. Vladimir doit certainement voir au-delà des corps, il vous capte, vous verrouille avant de vous tirez comme un lapin. Cette image est peut être débile mais c'est ainsi que je me perçois.
Ces longs doigts effleurent mon torse, mes pectoraux. Je détourne mon visage vers le mur sur le coté. Je ne veux pas le regarder faire ces perversions. Franchement, je ne crois pas que cela serve à quelque chose. Son touché marque ma peau, je n'ai pas besoin de le voir pour saisir ce qu'il me fait.

Je m'injurie quand ces lèvres prennent le relais. Qu'est ce qu'il croit que je vais apprécier ses caresses? Que j'aime être tâté ainsi? Pourtant, ce curé sait être doux, je crois bien qu'il est expert dans le domaine de meurtrir lentement ceux qui sont entre ses mains. Sa bouche remonte le long de mon torse, cette fois mon cou est pris d'assaut. J'essaie obstinément de m'arracher à lui en tordant mon cou dans tous les sens pour m’enfuir de ces lèvres acharnées, mais c'est perdu d'avance. Qu'est ce que je croyais en étant lié de la sorte?

Je me mords la lèvre inférieure, je n'aime pas ce qu'il me fait subir … Je ne dois pas aimer cela … Rester clair dans ma position. Ai-je le choix? Oui dans ma tête, dans mon cœur, il ne m'aura pas … ce vicieux glisse sa main sur moi, son intention c'est d'effleurer ce qu'il se cache dans mon pantalon. Qu'il rêve. Je soupire quand en faite il ne reste pas à cet endroit. C'est mon menton qui souffre à présent, ses doigts s'en étant emparés de lui. Mes lèvres sont en mal avec les siennes sans réelle douceur. Il me force, ouvrant le passage de ma bouche de sa langue. Je n'ai toujours pas d'alternative, je me laisse faire. Mais quand il me quitte, je peux enfin m'exprimer sur ses bassesses.

-Arrête!!! Ne pose plus un doigt sur moi connard !!! Dégage …

Un coup d'épée dans l'eau, rien ne peux le stopper. Il m'embrasse sur mon corps, mes seins sont sa convoitise. Il joue sur mes bouts de chair, sa langue malicieuse stimule cette partie de moi qui ne m'obéit plus. Mes yeux se ferment sous ses exigences, j'ouvre la bouche pour crier mes injures, mes peurs aussi. Mais rien ne veux en sortir. Je me sens si impuissant devant lui, la colère m'envahis, elle m'est destinée, je ne supporte pas de me voir si embrasé par ces baisers. Une chaleur traitresse m'emporte, je sers les poings, il faut qu'elle parte et vite.
Une vocifération percute dans la Question, la mienne, il vient de me mordre. Cela m'oblige à me reprendre. Mes paupières se soulèvent sur un regard noir. Seulement Vladimir ne le voit pas, trop occupé à s'amuser de ses pulsions sexuelles. Je le hais, je me hais tout autant. Pourquoi ai-je un corps qui n'entend rien de ce que mon cerveau lui dicte.

Comme je ne suis plus maitre de moi, je me laisse glisser entre ses mains. Je sais que j'ai perdu, mais pas une partie de ma fierté, il va le comprendre. Mon regard va vers cet homme infect, un mouvement capte mon attention. Ce même mouvement qui vous invite à l'ivresse des sens, nos bassins se frottent, il répète ce geste inlassablement. Je ne sais plus quoi faire pour me dépêtrer de ce perfide curé. Je crois que je ne vais pas tenir très longtemps. Mes sentiments reviennent à la charge, c'était il y a des années …. Le temps ou j'étais heureux, ou je pouvais m'abandonner sans regretter. Une seule personne avait pu me retenir, me faire l'amour, l'unique qui n'est plus aujourd'hui. Vladimir ne sera pas un remplaçant, je ne dois pas montrer que j'apprécie. Parce que je dois me rendre à l'évidence … mon pantalon devient un carcan, me serre à me faire mal. Je maudis mille fois cet aumônier de me faire régir à ce point. Du coup, un gémissement s'échappe de ma gorge, puis un autre. S'en est de trop.

-Putain, tu fais chier … Arrête …. Arrête s'il te plait. Détache-moi, je ne sens plus mes poignets.


Le son de ma voix se termine par un murmure. Je n'ai jamais été aussi vulnérable, je ne sais pas comment j'en suis arrivé là. Mon cerveau est vide, mais ampli de la présence de cet ... Homme. Je déteste être dans cette position, et c'est tout ce que je peux inventer pour qu'il me lâche enfin. Il ne faut pas que je rêve non plus, je sais très bien que je pourrais, au final, lui demander l'ultime requête.
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Vladimir Prokofief
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MessageSujet: Re: Face à face sibérien suite ... [Vlad]   Face à face sibérien suite ... [Vlad] Icon_minitimeVen 26 Déc - 20:49

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MessageSujet: Re: Face à face sibérien suite ... [Vlad]   Face à face sibérien suite ... [Vlad] Icon_minitimeVen 30 Jan - 17:56

Je hurle ma rage, l'envie de meurtre se fait nettement ressentir. L'idée qui m'obsède essentiellement, c'est la manière dont je vais le buter. Dorénavant j'en fais une fixation, un devoir, un but. Qu'il crève doucement et dans d'horribles souffrances. La mienne est visible, à cause de ce corps qui est mien. Si seulement il pouvait m'appartenir encore, je dis NON, lui en redemande. Mon cerveau n'est plus maitre de quoi que se soit.

Dire que c'est ce P….. de curé qui me met dans cet état. Ça me dégoute. Ma haine s'accroit envers ce type et tout ce qu'il représente. Je déteste me retrouver dans cette position de dominé. Je me sens moins que rien, un pauvre objet qui servira au déversement de semence. Je me déteste encore davantage. Je ne veux rien éprouver, j'aimerais juste quitter mon corps i cela pouvait être possible. Si seulement mon cerveau pouvait se déconnecter de la réalité. Ce Vlad ne me laissera pas partir sans terminer sa besogne. Devoir subir cette charogne qui pose ses mains sur moi, qui ira jusqu'à être en moi, me donne la nausée. Je n'en sortirais pas indemne. Crever, c'est tout ce qu'il me reste à faire.

*pitoyable*

Mes yeux s'ouvrent en grand. Comment je peux tomber aussi bas. C'est d'un pathétique. Ou sont ma dignité, et cette fierté qui m'est si chère? Le maitre disait de se battre jusqu'au bout, ne jamais faillir. Le combat de soi avant de passer à l'attaque. Je dois le décevoir en tout point, s'il me regarde en ce moment. Je dois me battre, redresser la tête, lui porter un grand coup. Même si je lui laisse ce corps, mon esprit ne démordra pas sur le fait que ma vengeance sera à la mesure de ce viol. C'est ainsi que je le prends bien que je réagis à ses caresses.

Mon pantalon quitte mon bassin, c'est maintenant le début de la fin pour moi. Sa main caresse à présent mon membre érigé. Je sers les dents. Une soudaine impuissance serait la bienvenue. Pourtant ma réaction vis-à-vis de ce geste infâme ne dément absolument pas le fait que "j'apprécie". Du coup, un autre gémissement pur se libère d'entre mes lèvres. S'il pouvait se contenter que de ça.

*Bordel*

Sa bouche s'embrase ma peau, mon cou devient le sujet de son divertissement. Mon torse n'est pas mis à l'index, c'est comme si le feu me consume de l'intérieur. Mes hanches commencent à bouger d'eux-mêmes. Elles se décollent de la table pour ressentir tous les effets de ces vas et viens perturbateurs. Je ne sais pas comment arrêter ça. Même en pensant aux pires moments de mon existence. Même à cet homme, à ce qu'il me fait.

- En me faisant l'honneur de bander tu as gagné le droit à une gâterie. Profites-en, la suite ne te sera pas aussi douce.

Au point ou j'en suis ce ne sera qu'une délivrance. Le temps passe trop lentement. C'est pénible à vivre, cruel aussi. J'ouvre la bouche de saisissement quand la sienne s'empare de mon gland gorgé et à vif. Je ne tiendrais pas c'est certain. Ce damné est un expert, sa langue me sensibilise à l'extrême. Cette fois mon corps quitte la table, sous le choc, il vient de me prendre entièrement en bouche. Je gigote pour qu'il cesse cette torture.

-ARRÊTE !!!

J'hurle après moi, je cris ma vengeance sur lui. Plus rien ne pourra me stopper. Mes jambes, plus libres, s'agitent dans tous les sens. Il n'aura pas la paix, il ne fera pas correctement ce qu'il dit.

-Je vais te lyncher! Toi l'éjaculateur précoce, je vais te tuer à petit feu! Sale merde!

Je bouge de plus en plus, je veux qu'il me lâche. il peut certainement me blesser, qu'importe, il n'aura pas ce qu'il veut de moi. Mes braillements s'étouffent lamentablement, laissant place à mes plaintes et mes gémissements. Je n'ai pas dit mon dernier mot. Chaque soupire d'aise sera remplacé par des coups que je lui infligerais. J'aurais ma revanche, le châtiment sera à la mesure de ses sévices.
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MessageSujet: Re: Face à face sibérien suite ... [Vlad]   Face à face sibérien suite ... [Vlad] Icon_minitimeSam 21 Fév - 3:12

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MessageSujet: Re: Face à face sibérien suite ... [Vlad]   Face à face sibérien suite ... [Vlad] Icon_minitimeLun 6 Avr - 16:15

[Désolé pour ce retard, ce n'est pas pardonnable T_T]

Il est éblouissant à m’en faire mal aux yeux. J’aimerais me protéger de cette clarté pas bizarrement je ne peux pas. Le soleil est déjà bien haut dans le ciel, sa chaleur me transperce de toute part, mais rien ne pourrais perturber ce jour paisible. Nous sommes là tous les deux jouissant du moment présent, et rien, non vraiment rien ne saurait troubler ce bonheur infini.
Je tourne la tête vers toi, tes paupières sont closes, comme les miennes auparavant. Je ne me lasse pas de te dévorer des yeux, je suis en admiration devant toi, comme toujours. Lentement, comme si tu avais senti que je te regardais, ton visage pivote vers le mien. Mon souffle se bloque dans ma gorge, j’ai l’impression d’étouffer.

Pourquoi ? Pourquoi est-il comme ça ? Qu’ai-je fait pour que tu viennes me remémorer cette terrible nuit ?

Ton visage, ton si beau visage est ensanglanté, boursoufflée par de graves blessures. J’ai envi de hurler, d’aller vers toi, mais j’en suis incapable. J’essaie par tous les moyens de bouger pour tenter de te secourir, mais encore une fois c’est un échec. Je ne peux rien pour toi, mes bras me font souffrir le martyre quand je tente de me libérer. Un poids m’empêche de faire un mouvement pour venir vers toi. Mon bassin se soulève avec force … Je veux être libre … Ma conscience se réveille enfin par cette voix, et je la connais pour la haïr au point de tuer. Puis un choc achève mon retour à la réalité. J’ouvre les yeux en grands, le regard noir, je fixe le sien avec une aversion accrue. Cet enfoiré a une bonne droite, vu sa corpulence ce n’est pas vraiment étonnant. Je le vois s’attaquer à mon pantalon, cette fois c’est certaine je vais y passer.

Le curé est trop pressé, je n’ai plus le choix que je gueule ou non, son but sera atteint. J’ai l’impression de revivre encore et encore le passage à tabac avant le viol. Moi qui croyais être à jamais au-dessus de tout ça, d’être assez fort pour avoir pu oublier. Rien n’est vraiment guéri, tout est enfoui retardant l’inévitable moment ou tout se répétera. Un moment comme celui-ci.
Je détourne la tête, je sais qu’il reprend sa place initiale sur la table. Le sentant entre mes jambes, je sollicite les muscles de mes cuisses pour le contrer. Je sais que c’est débile, que je n’arriverais à rien, mais c’est dans ma nature de continuer le combat.
Ma nuque se redresse sur Vladimir, je veux savoir ce qu’il prépare même si ce n’est pas difficile à comprendre. Un cauchemar, voilà c’est ça que je veux « voir », un putain de cauchemar qui me réveillera au premier coup. Je le regarde mettre mes jambes que son bassin, il prépare son membre érigé à entrer dans mon intimité. Ce n’est plus qu’une question de temps. J’ai tellement envi de crier, hurler, si je n’avais pas autant envi de vomir. Je ne suis pas un saint, ni un novice, je sais que j’ai des torts, moi aussi j’ai été bien des fois à sa place. C’est pourquoi je ne dirais rien, qu’il fasse son affaire et me laisse enfin tranquille. Mais qui dit qu’il aura du plaisir avec moi.

Soudain j’ouvre les yeux en grand … Il n’aura pas de précaution pour moi, je dois m’attendre aux pires. Je suis soulevé sans ménagement, une chair vint se poster à l’entrée de mon intimité. Son sexe me transperce comme un coup de poignard. Mes muscles se crispent j’hurle ma douleur.
Ce salaud me déchire de l’intérieur, c’est plus qu’insoutenable. Ma tête cogne contre la table en se posant et part en arrière. Mon corps se tend à chaque poussées de bassin de mon tortionnaire. Ma force m’abandonne, je ne me sens plus capable de rien, juste être une marionnette aux fils coupés entre ses mains. Ma vue se brouille, me pique. Des larmes de rage et de souffrance apparaissent me rendant davantage plus faible, la honte vient lentement s’ajouter à tout ça. Je paraissais si fort, si froid, si dédaigneux de tout et tous, que je n’arrive plus à me comprendre. D’ailleurs est-ce qu’il y a quelque chose à comprendre ? Qu’il fasse passer son envi, qu’il me lâche …
Je vois son visage devant le mien. Que cherche-t-il de plus ? Je ne veux pas le voir, je ne veux plus penser à lui. Arrête de me parler, arrête de mordiller mon oreille. Je le sais, c’est fini, je suis faible …Aujourd’hui … Demain est un autre jour.

« Fous-moi la paix … »

Pourquoi joue-t-il avec moi ? Pense-t-il que j’apprécies ces élans ?

Comme je désire lui cracher cela à la gueule, je renonce pourtant. Son sexe s’enfonce violemment au fond de moi. Ses doigts meurtries ma peau … Il viendra dans peu de temps. Mon corps s’est habitué peu à peu à ses impulsions, ses vas et viens sont plus longs, plus fréquents aussi. Qu’il vienne et vite, je n’en peux plus.
Inconsciemment, mes jambes se resserrent sur son bassin avant de l’envelopper complètement. Mes pieds se crochent l’un l’autre pour ne pas quitter cette position.

« Non, je n’apprécies pas ! »

C’est ce que mon cerveau veut me faire croire. Quand est-il exactement ?
Une autre guerre se greffe sur mes sentiments pour cet acte infâme et l’homme qui me possède sans mon consentement. Ma propre guerre, celle qui doit faire face à un corps honni qui est le mien. Cette érection qui avait fini par se flétrir dès qu’il a pénétré en moi, reprends de plus belle sous les attaques ininterrompues de Vladimir. Je tente de ne pas ressentir une once de plaisir, quand un coup de reins plus puissant que les autres vient s’abattre contre mes fesses. Son membre turgescent atteint mon point sensible, il vient de toucher ma prostate, qui a pour effet de lui accorder un gémissement de pure délectation.
Mes yeux se ferment un instant, j’ai honte, honte de moi et de mes penchants, honte de mon corps qui ne demande que ça. Le déshonneur qu’il met percé à jour. Sur cette sensation de plaisir, mon torse part à la recherche du sien. C’est fait, je ne peux que m’abandonner comme il le dit. Mais je ne suis pas faible, je ne suis qu’une personne attachée qui ne peut se défendre, ce n’est pas pareil. Quand bien même je m’abandonne dans ses bras, je ne peux pas lui pardonner, la vengeance serait plus appropriée dans mon cas. Je défis son regard, qu’il sache ou j’en suis maintenant. Pourtant, malgré cela, je lui lance une supplique, une délivrance, celle de la jouissance. J’avance mon visage vers le sien, sans peur, le regard fier contre toute attente, mon souffle haletant caresse sa joue.

-Qu’est-ce que tu attends ? Un carton d’invitation ?
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Vladimir Prokofief
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MessageSujet: Re: Face à face sibérien suite ... [Vlad]   Face à face sibérien suite ... [Vlad] Icon_minitimeJeu 16 Juil - 15:45

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Dernière édition par Vladimir Prokofief le Dim 18 Oct - 18:21, édité 1 fois
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Thorkel Daarkenwald
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MessageSujet: Re: Face à face sibérien suite ... [Vlad]   Face à face sibérien suite ... [Vlad] Icon_minitimeMer 2 Sep - 12:46

*Désolé de l'attente ... M'en veut pas please !!! T_T*


Je le hais. Cette haine envers lui est deux fois plus profonde que je ne l’aurais imaginé. D’ailleurs, personne ne m’avait fait cet effet là. Abject, vil, pervers, sadique, tout est l’opposé de ce qu’il devrait être. Pourquoi personne ne le fout dehors ? Comment se fait-il qu’il soit dans cet endroit ?

Je n’ai pas le temps de me poser trop de questions, ce n’est pas vraiment le moment. Cet enfoiré est toujours sur moi, il me pilonne de plus belle. Comment puis-je résister à cet assaut ? Tout simplement en fermant les yeux pour ne pas le voir, lui. Imaginer que c’est une autre personne, même si je pense que cela serait bien différent d’avec lui. Je n’ai pas le choix, de plus, je ne l’ai jamais eu depuis que je l’ai rencontré. La chance m’a abandonné au moment ou j’ai accepté de l’aider. Plus jamais je ne ferais une chose aussi simpliste que débile.

Il me force, me contrains à l’abandon, mes gémissements sont incessants maintenant. Tout ce que je demande c’est que ça se termine très vite. Être à sa merci me répugne au plus haut point, mais je ne peux m’empêcher d’y trouver du plaisir. Mes râles prouvent que j’apprécie ce que j’endure, allant même jusqu’à venir à lui pour ressentir encore plus de jouissance. Suis-je aussi pervers que lui ? Oui, je n’en doute plus. Et puisque je n’ai pas d’autre choix que de le supporter autant y trouver mon compte.

Ce n’est pas que je sois faible comme il aime à me dire, je suis un revanchard, je suis juste en stand by. Même si ses mots sont insultants, même s’il m’abaisse en état de chien, je m’en tape royalement. Qu’il me donne du plaisir, qu’il me fasse grimper aux rideaux, avec de la douleur s’il le veut, mais qu’il ferme sa gueule. De ses paroles il veut que me montrer qu’il est le maitre, ça ne reste que des mots pour moi, du vent, rien de bien intéressant. Maintenant, je n’y prête gère attention, j’ai fait le vide en moi. Tout ce que je veux c’est qu’il en termine.

Une main vient caresser mon sexe en érection. Monsieur veut que je vienne, monsieur veut que ça finisse, tant mieux, je ne demande que ça. Vlad me tient fortement, il me fait mal, l’abruti, à me serrer comme cela. Un grognement s’échappe de ma bouche à cause de cette nouvelle douleur, une de plus. Ses lèvres viennent à moi, me caressent d’une manière méprisable, vulgaire. Comme dans les moments précédents, je me laisse faire, pas d’option. Crier, insulter, taper, j’ai fait, pour ne rien donner, alors à quoi bon.

Les choses se précipitent soudainement. Les mouvements de sa main deviennent plus rapide, une douce chaleur m’envahit sur le coup. Puis mon corps se tend, tente une dernière rébellion, je sais que c’est peine perdue, car il ne m’obéit plus depuis un certain temps. Cette fois c’est la fin, la petite mort est proche et je la laisse venir. Qu’elle parte, me laisse tranquille, lui aussi me laissera enfin. La jouissance est là, mon corps tremble sous l’effet, se cambre, tressaillant de la tête aux pieds, je l'accepte volontiers. Dieu que ça fait du bien. Je me relâche, retombant sur la table, les yeux fermés, je ne veux plus rien voir. Mais lui, le prêtre n’en a pas fini avec moi. Il n’est pas encore venu, ces coups se répètent encore, allant encore plus loin en moi. Je ne bouge pas, je le laisse faire et surtout venir à son tour. Je ne lui donnerais pas cette satisfaction là. Vlad bouge en moi comme un forcené, apparemment ce que je viens de vivre lui à octroyer une vitalité supplémentaire, grand bien lui fasse. Bien que moi aussi, j'ai une autre sensation.Après quelque va et vient c’est à son tour. Je ne peux éviter d’ouvrir les yeux quand je l’entends prendre son pied. Sa plainte d’extase était assez plaisante. Il lui arrive d’être bon dans ce moment précis, on dirait presque qu’il est normal.

Son corps contre le mien après le contentement, nos visages très près, je le regarde aussi. Encore une phrase ou il ne faut pas trop s’attarder. Pourquoi d’ailleurs le ferais-je ? Les insultes, les bassesses, j’en ai fait le tour. Ses lèvres s’emparent de mon cou. N’en a-t-il pas terminé avec moi ? Pourquoi en faire d’avantage ? Il ne veut que me marquer, je cacherais ça de n’importe quelle façon. Je trouverais bien un moyen. Un frisson s’empare de moi, puis je le vois se redresser.

* Enfin la délivrance. *

Avec attention, je le regarde s’habiller. J’attends avec impatience qu’il me détache, sans rien voir venir. Le curton hésite …. Aurait-il peur ? Rien que de penser cela, ça me fait un bien fou. J’en sourirais presque si la situation n’était pas si mauvaise pour moi. Je ne tiens pas à rester ici, attendant qu’un autre prenne ma place. Qui sait quand cela se produira. Je n’y tiens plus, va-t-il se décider, bordel de merde !!!!

-Dépêche –toi de me libérer connard !!!! Tu as eu ce que tu voulais, maintenant laisse moi partir ! Aurais-tu peur des représailles … Tu as peur de moi du con ?

Je tire avec force sur les bracelets, à m’en faire mal. Le pire c’est que je ne veux pas rester ici, encore attaché. Je veux être libre, partir loin, très loin de lui, de tout.

-Maintenant arrête tes conneries et détache moi. Je ne veux pas reste là, alors ta rien à craindre. Et puis de toute façon comme j’ai pris mon pied aussi je ne vois pas ou est le problème … Je te remercie d’ailleurs, qui aurait pensé qu’un curé savait baiser !???
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Vladimir Prokofief
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MessageSujet: Re: Face à face sibérien suite ... [Vlad]   Face à face sibérien suite ... [Vlad] Icon_minitimeLun 28 Sep - 23:27

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