La Question ? Le temps de l'Inquisition est toujours de mise ? [PV Thorkel]

Je m'étais égarée au cours de ma visite de mon nouveau lieu de vie. J'entre dans une salle au hasard et me retrouve au milieu d'anciens outillages de torture moyennâgeuse...

Un souvenir me traverse. Celui de ma rencontre avec Thorkel. Je me demande s'il est de retour tout comme moi. Un second Sadismus...Drôle d'idée...Je me rappelle encore du goût de son sang dans ma bouche. Cette morsure que je lui avais infligée...Cette relation de Dominance qui s'était instauré entre nous...Cette haine amoureuse que nous nous sommes voués telles deux animaux qui se mordent pour mieux s'embrasser...

Un autre souvenir chasse celui de notre rencontre pour que je puisse voir le jour où nous avons laissé place à nos respectables personnes pour devenir deux bêtes sauvages en ruth...Je tremble de désir encore aujourd'hui après cette joute de corps des plus bestial...

Les yeux encore fermés je m'assoie sur la table d'écartellement en poussant un soupir qui se mue en un murmure pâle.

-Thorkel...Es-tu là...?

Je ne me lasse pas, j’ai tout mon temps pour le moment, et je visite encore les lieux. Ma dernière visite, le donjon bien sur. L’endroit qui m’appelle à chaque fois. Je trouve l’infirmerie assez ancienne, par la mise en place des lits. Mais bon, ce n’est pas là que je vais souvent aller, je l’espère. Pour ma part je ne ferais, certainement que de porter des blessés.

J’empreinte l’escalier en colimaçon et me retrouve un étage plus bas. Une odeur d’humidité me chatouille les narines. Je m’en imprègne, c’est ici que mes pas me porteront peut être le plus. A moins que les détenus se tiennent à carreaux et que je ne puisse pas l’utiliser. Une moue dubitative s’accroche à mon visage. Se serait bien étonnant étant donné que je connais quelques prisonniers qui vont venir séjourner un bon moment dans le château. Et oui, le transfère se fait en cet instant avec l’autre prison de haute sécurité mondiale.

Le couloir est étroit, les portes sont fermées. Sauf … Sauf La Question. Etrange pièce moyenâgeuse qui en ferait rêver plus d’un. Enfin certains comme moi. Elle m’a étonné dès le départ, par son état, par son nom. Elle me rappelle ces salles de tortures, bien qu’elle soit différente, et surtout la seule. Tant de chose vient soudainement remonter à la surface, des personnes que j’ai rencontré, bon ou mauvais, je ne crois pas qu’il y avait une distinction. A part une ou deux exception, comme, Saki ou encore Maria, pour le reste c’est sans commentaires. Les autres « bons » étaient dans un endroit plus « correct ». je passe ma langue sur mes lèvres en pensant à ces personnes. Le gout était si intense, une extase parfaite selon me critère. Un doux, la deuxième plus sauvage, le souvenir reste impérissable.

Parti dans mes pensées, j’entends comme une voix. Serais-je entouré de fantômes dans un château qui a connu tant de victime. Je n’y crois pas donc je m’avance vers La Question. Ma main pousse la porte et j’aperçois une personne à l’intérieur. A-t-elle les mêmes souvenirs que moi, car ce ne peut être qu’un gardien. Cet endroit ramène bien des foules nostalgiques.

J’entre, la regarde, elle m’est familière cette silhouette. Mes yeux s’habitue à la pénombre et cette fois je la reconnais, c’est bien ELLE … Maria. Ainsi, elle a rejoins Cendres et Flammes, moi qui la croyais parti dans son ancien univers noir. Le petit sourire que j’affiche ne fait que se remémorer les instants bestiaux que nous avons vécus tous les deux. Elle la dominante à l’extrême et moi qui ne voulait pas en démordre, la chevauchée a été bien rude, mais divine. D’une voix calme et peut sonore je l’interpelle, elle qui semble plongée dans ses songes.


-Maria … Quel plaisir de vous voir dans ce château … Et dans cet endroit même. Nostalgique ?

Lentement je m’avance vers elle, c’est un retour aux sources, et elle commence avec Maria. Rien ne change, tout se déplace, comme on peut. J’arrive dans son dos, le gardienne est assise sur la table ou quelques uns d’entre nous officierons. Est-elle si pressée ?


-Ne me dites pas que vous attendez le client ? C’est un peu prématuré, vous ne trouvez pas ?

Je joue encore de mon ironie. La belle étrangère montera-t-elle sur ces grands chevaux comme elle a l’habitude de faire ? Maria est si imprévisible, j’adore ça.
Une de mes mains remonte le long de son dos jusqu’à se nuque, que je presse légèrement.

-Cela me fait plaisir de vous revoir ….

-Maria … Quel plaisir de vous voir dans ce château … Et dans cet endroit même. Nostalgique ?

Je souris...Voilà que j'ai des hallucinations maintenant... Je me revois dans cette salle...Je l'entends marcher derrière moi et frémis de plaisir.

-Ne me dites pas que vous attendez le client ? C’est un peu prématuré, vous ne trouvez pas ?

Mmh...Cette voix...Je savoure sa sonorité dans mes oreilles...Je sens une main monter le long de mon dos et se resserrer contre ma nuque. Je me retourne et je le vois. Mon sourire s'agrandit.

-Cela me fait plaisir de vous revoir ….

-Ow...Tu peux pas savoir à quel point c'est réciproque...

Je me blottis contre lui et je l'embrasse comme une sauvage. Il m'a manqué ce cher Thorkel.

Quel accueil, c’est vraiment surprenant de la voir ainsi, tout sourire. Je me rappelle de Maria, si dominante, vindicative, prête à mordre parce qu’on la dérange. Elle ne m’avait pas laissé le choix, mais tout ce qu’elle veut elle l’obtient. Je me souviens aussi que le sourire avait déserté son visage.
Est-ce que ce changement ne s’adresse qu’à moi ? Peut être … J’aime à le croire. Cela m’arrange aussi, par orgueil.

Sans m’y attendre, enfin je l’espérais plutôt, je la reçois dans mes bras. Quelle furie ! Pas besoin de dire que je suis carrément stupéfait, c’est le cas. Elle est en manque, elle se jette presque sur mes lèvres tel un fauve sur sa proie. Je n’ai pas oublié ses baisers intenses, ceux qui me faisaient frissonnés d’impatience et mettaient mon corps à rude épreuve. Ils n’ont pas changé, peut être que c’est juste Maria qui à un autre regard sur moi, pas comme celui de notre première rencontre.

Je sens que sa joie de me revoir est vraiment sincère, ce qui me fait amplement plaisir. C’est dans cette optique que je lui réponds avec autant d’ardeur que le sien. Ce contact me permet de renouer avec mes manies, celles ou mes mains réagissent conformément à mes penchants.
Ses courbes sont toujours aussi sveltes, bien que musclé par endroits. Ce qui me ramène à nos ébats ou sa force était bien présente. C’est tentant, elle ne tente réellement. Cela fait trop longtemps que je ne me suis pas amusé de la sorte, trop de solitude sans une prison comme celle-ci. Comme cela m’a manqué ces salles ou j’officiais avant là-bas. Mais maintenant c’est reparti et avec Maria. Elle est si prompte à se coller à moi que ça m’indique que je ne devrais pas être aussi hésitant.

C’est dans la plus grande joie des retrouvailles que je la fais basculer sur la table, derrière elle.

-Quelle satisfaction de voir que tu n’as rien oublié Maria … Toujours aussi bestiale !

Nos corps se plaquent l’un contre l’autre, avant de la relever pour la mettre sur ces pieds. Je m’empare de nouveau de ses lèvres. Le dévoreur de lèvres a encore frappé, j’intensifie le baiser bien décider à lui prouver que moi aussi je suis heureux de la revoir.

Il répond à mon baiser me donnant plus de courage alors que j'explore ses cheveux presque aussi longs que les miens...Thorkel...Mon double au masculin. Je sens ses mains me parcourir et soupire de bien être. Rester longtemps sans sexe c'est impossible pour moi...Je souris et reprend notre baiser de plus belle alors que je me retrouve allongée sur la table derrière moi.

-Quelle satisfaction de voir que tu n’as rien oublié Maria … Toujours aussi bestiale !

Son corps collé au mien...Je gémis de frustration alors qu'il reprend notre baiser. Comment Thorkel ? Tu ne prends pas la peine de m'arracher mes vêtements ? Tu me vexe ! Tu es devenu docile ! J'attrape sa chemise et la vire de son corps alors que nous nous relevons pour reprendre notre baiser.

-Ta gueule et baise...

C'est je crois tout ce que j'arriverai à lui dire. Il m'a trop manqué on parlera de la pluie et du beau temps après que j'ai regoûté à sa chaleur exquise. Je commence à dévorer son torse de baisers goulus. Oui je suis affamée.

Hj : Pardon pour la longueur de ma réponse. :hJ

Rien n'a changé dans sa façon de gérer les choses, la dominatrice. Peut être un peu plus enragée qu'avant. Tout ce qu'elle désire c'est qu'on la prenne là, de suite, maintenant.
Maria n'a pas du avoir son compte de sexe pendant ces deux années, pour être si violente. Si c'est tout ce dont elle a besoin, pourquoi pas …

Ma chemise n'est déjà qu'un souvenir. Maria parsème mon torse de baisers pêlemêles, sans trop savoir quelle partie de mon corps toucher. L'affamée de service a encore frappé. Oui elle veut de la baise, pas de l'amour, elle n'en a pas le exigence me semble-t-il. Je suis celui qui lui donnera satisfaction.

Je fais donc ce qu'elle m'a fait. Je déchire son haut. Sa poitrine voluptueuse cachée par son soutien-gorge apparait devant mes yeux en me narguant. Lui aussi disparait de ma vue. Mes mains sont fermes, pas une seconde il n'y a eu d'hésitation. Elles ont l'habitude d'exceller dans ce genre d'exercices. Je les plaques sur ses seins, et la pousse pour l'allonge sur la table.
Sans plus attendre, je m’empare du carcan qui ceint ses hanches. L’excitation monte en puissance, vitesse grand V. A mon tour, je dégrafe mon pantalon et le baisse de moitié. Puis brutalement, je la prends par la taille. Qu’importe qu’elle soit prête ou non à me recevoir. Mon sexe érigé entre en elle violemment. C’est ce qu’elle voulait non ?
Deux coups secs et j’entre entièrement, jusqu’à la garde. Je patiente. Je lui attrape le visage fortement d’une seule main et la fixe volontaire, totalement dominant à cet instant. Puis j’entame de vas et viens puissant profondément en elle.
De la baise rien que cela, comme Maria l’exigeait.

-Tu ne mérites que cela Maria …

Il déchire mon haut alors que je souris. Le voilà qu'il reprend du poil de la bête mon bon Thorkel...Ses mains se jettent sur mon soutien-gorge et l'éjecte de leur place. Elles se plaquent sur ma poitrine en un bruit de claque. Je gémis à l'idée que Thorkel me prenne comme par le passé. Il retire mon treillis et son pantalon. Il n'attends pas et me pénètre d'un coup sec me faisant hurler d'une douleur puissament délicieuse. Je ne suis plus habituée à de telles proportions...Je le sens entier en moi et alors qu'il m'attrape le visage fermement, je l'observe si dominant et si fier... Je souris puis gémit alors qu'il entame un mouvement puissant et rapide.

-Tu ne mérites que cela Maria …

-Non ! Je ne demande que ça...NUANCE !

Je me laisse porter et lui mord la main à la jointure entre le pouce et l'index. Je ne mérite pas que ça. C'est juste que j'ai envie que de ça pour le moment. Après je lui demanderai plus de douceur... Je suis heureuse de le retrouver faites qu'il ne gache pas mon bonheur...Je lèche la plaie que je lui ai faite avant de gémir sous ses assauts. Son passage est maintenant facilité, je me suis réhabituée dieu merci...

La vache, elle mord toujours autant. C’est vrai qu’elle est un peu maso. Bien que je ne sois pas adepte de ce genre de jeux, je vais m’employer à la satisfaire. Mon bassin continue ses mouvements cadencés et percutant. Mes yeux sont toujours rivés aux siens, sa langue lèchent consciencieusement la plaie qu’elle vient de me faire. Dois-je la punir pour cette chose pas vraiment gentille ? Le pire qu’il puisse lui arriver, c’est que je la laisse planter là, et repartir à mes occupations. Mais moi-même je serais inassouvi. J’appuie donc de plus en plus mes impulsions de balancier dans son intérieur. Je deviens de plus en plus brutal, comme elle aime. Elle le désire comme elle vient de me le dire, pas la peine de me le crier deux fois.

-Je vais te le donner, tu n’es qu’une dépravé, obscène.

D’un coup agressif je l’empoigne par les hanches en la soulevant. Je suis toujours dans son intimité. Mon corps se cambre, droit, l’emportant avec moi. La table ne la supporte presque plus, sauf avec le haut de son dos, le reste est en l’air que j’aide à maintenir de la sorte, de mes mains. J’accorde nos va-et-vient, sauf qu’elle ne fait rien, se sont mes mains qui la guident vers moi.
En amplifiant mes coups brutaux, je jette un œil vers elle. J’espère qu’elle apprécie. Je veux qu’elle se rappelle longuement de ce moment de retrouvaille. Je ne sais pas si nous aurons encore une chance de nous revoir de sitôt. Le métier est ainsi fait. C’est pour cela que je lui donne un souvenir impérissable.
C’est intense, l’extase n’est pas loin. Je m’accroche plus durement à elle. En plus, il se pourrait qu’elle est d’autres souvenirs, comme les marques que je vais lui laisser. Qu’importe, tout n’est pas mauvais. Je n’en peux plus, la petite mort est proche, je dois me laisser aller vers elle.


[Pourrais-tu voir Le MP qu'Adélie t'as envoyé, merci pour elle]