Après la réparation des téléphones

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La colère m'étreignait comme un amant le fait de la femme du cocu. La colère, une amante ? En bon anglais, j'essayais toujours de garder mon calme mais il y avait des fois où je ne me maîtrisais plus. Trop souvent à mon goût mais je méditais toujours cela après mes actes. je pourrais donc méditer de cela après avoir retrouvé et réduit cet avorton à l'état de purée non identifiable par le dentiste de la prison.

Ma colère devait se voir sur mon visage d'ailleurs, car, à chaque fois que j'agrippais chaque prisonnier avec ma douceur légendaire pour lui demander où je pouvais trouver l'auteur de mon ire, s'il te plait, on m'indiquait sans faire trop de difficulté la direction dans laquelle il était allé.

Las, dans un lieu aussi fermé que celui-ci, je l'avais au final perdu. Dans un prison, c'était un comble ! Je décidais donc d'aller le retrouver là où je le retrouverai forcément. Dans ses pénates. Autrement dit, dans sa cellule. Il fallait dire qu'au fur et à mesure de mes investigations, j'avais pu découvrir le numéro de celle-ci en plus de son nom et de son matricule.

Je m'installai donc sur un des lits en hauteur. Dans ma main, j'avais un souvenir de notre dernière rencontre. Une clé anglaise. Je l'attendais en ressassant les derniers évènements. Après avoir été surpris dans la salle des téléphones, j'en avais vu de belles ! Et moi qui comptais bien ne pas quitter l'aristocratie, fut-elle seulement celle d'une prison, j'avais envie de faire comprendre qu'on ne pouvait pas m'envoyer dans la merde -ou tout du moins au mitard- impunément.

Je vis le gamin entrer dans la cellule. J'étais dans l'ombre. Je fermais bruyamment les barreaux de la porte sans quitter mon perchoir. Etait-ce son lit ? Je me posai soudain la question.

"Salut, Stevensen. Tu me remets ? J'ai l'impression que mon identité t'échappe... Peut-être que ceci t'aidera à te souvenir ?"

D'un mouvement nonchalant, je pivotai le poignet. La clé s'éleva dans les airs en projetant un éclat métallique qui tranchait sur la pénombre autour.

Je me dirige d'un pas sûr vers les cellules des prisonniers. Ca y est, j'ai fini parterminer d'explorer la prison et je suis capable de retrouver mon chemin à peu près partout. Enfin partout dans l'espace accessible aux prisonniers. C'est à dire pas grand chose en réalité. La véritable exploration, celle qui sera à la fois bien plus ardue et, de fait, bien plus interressante n'a pas encore débutée. Il faut dire ma première journée dans la prison aura été un peu chargée sur les bords ce qui a limité légérement ma curiosité insassiable.

Je m'en suis bien tiré pourtant. En fait je m'en suis même extrênement bien tiré grâce à un plan plutôt bancale bricolé à la hâte et qui a finalement fonctionné bien au delà de mes espérances. Ca apporte plus la preuve que j'ai eu beaucoup de chance plutôt que celle que je suis un génie à mon avis... Peu importe, je ne suis pas devenu visiteur involontaire d'endroits plus sombre de la prison dès ma première journée, c'est tout ce qui compte. D'après ce que j'ai compris, c'est parce que l'autre amoureux du dallage s'en est lui beaucoup moins bien tiré. Mais aucune chance que je me sente coupable. D'abord parce que ça nécessiterai d'avoir une conscience, or je me suis débarrassé de cet encombrant bagagge depuis un certain temps déjà et ensuite parce que ce n'était pas du tout de mon fait. Ce n'est tout de même pas ma faute si cet abruti n'est pas capable de courir derrière quelqu'un qui l'agresse comme tout prisonnier normalement constitué.

Ah, voilà ma cellule. Lieu que je hais entre tous. Rien que l'idée de partager mon espace avec d'autres me dérange déjà profondemment, mais en plus avec trois autres ça ne va pas du tout. Bon j'avoue pour l'instant nous ne sommes que deux à partager cet espace mais c'est déjà trop. De toute façon même si j'étais seul à y dormir -je ne fais guère qu'y dormir, je fuis cet endroit aussi souvent que possible- je le detesterais quand même. Cetespace où on nous parque pour la nuit symbole de notre condition de prisonnier ne peut être que l'objet de ma haine au même titre que cet horrible uniforme qui a malheureusement perdu sa couleur classe au profit d'un gris repoussant. Mais je n'ai guère le choix il faut bien que j'y ailles quand même. Rien que le fait de ne pas avoir le choix est salement irritant.

Je pousse la porte et entre d'un pas lourd dans la pièce, n'ayant pas d'autre envie que celle de la quitter au plus tôt. La porte se referme en claquant derrière moi. Autant pour le dépard rapide... Je lève les yeux et découvre une silhouette résolument masculine perchée sur le lit en face du mien. Impossible de me souvenir si c'est le lit- d'Alexandre ou si il dors en dessous. Et très serieusement ça n'a aucun interêt. Son visage me dit quelque chose, sa pose aussi je suis sûr que je vais retrouver...

"Salut, Stevensen. Tu me remets ? J'ai l'impression que mon identité t'échappe... Peut-être que ceci t'aidera à te souvenir ?"

Ah oui effectivement et cette fois-ci il a tout à fait le ton qui colle avec son personnage de précieux plutôt que le ton de folie douce de l'autre fois. Il a l'air légerement courroucé aussi. Notre opinion doit légérement différer sur le responsable des derniers événements. Il a le sens de la mise en scène très sérieusement, perché pour me regarder de haut et cette jolie voltige de clée à molette. Mais ça a surtout le don d'amenerun sourire moqueur à s'épanouir sur mes lèvres. Le théatrale à l'extrême c'est amusant. La clée à molette dans la main d'un type décidé à vous l'abattre dessus ça l'est moins.

- Oh, on dirait l'aristo qui aime se prélasser par terre et qui n'est même pas fichu de courir. Tu ne m'a pas laissé un souvenir impérissable il faut dire...

Bon mon instinct de survie c'est encore perdu en quelque lieu lointain et inacessible on dirait. Mais je suis presque sûr de l'irriter grandement à la regarder dans les yeux avec un port royal et un ton un tentinet moqueur. Finalement ça ne me dérange pas trop d'avoir à lever les yeux vers lui de toute façon je dois toujours lever les yeux vers tout le monde. J'aurais des cervicalgies arthrosiques avant l'âge, sûr. Et en l'occurence d'autres douleurs encore plus rapidement on dirait. Mais il bloque -encore une fois, c'est une habitude ou quoi ?- l'unique issue donc la fuite est exclue. Et je refuse de reculer devant quelqu'un uniquement parce qu'il me menace. Ou plutôt surtout s'il me menace. Ca aussi ça me perdra... De toute façon il ne risque pas de me tuer, si ? Ca le foutrait dans de réelles emmerdes. Mais les tueurs en colère réflechissent rarement aux conséquences de leurs actes.

Et si je cherchais une arme là tout de suite ce serait pas mal, non ? Sauf que je sais pertinemment qu'il n'y en a pas. Et que ma foutue fierté m'interdit formellement de baisser les yeux.

L'autre me regarde d'un air que je n'aime pas. Ses paroles quant à elles me font sourire. Nous sourions tous les deux dans un endroit qui ne prête pas à la chose. Mais cela ne nous dérange pas le moins du monde :aucun de nos sourires ne possède sa signification première : la joie et le bonheur. A le voir ainsi, je devine qu'il se fout de ma gueule et moi, j'ai le sourire d'un prédateur. En revanche, j'ignore s'il voit cela dans la pénombre. Ses paroles confirment son visage : il se fiche de moi. Je le contemple un instant. Je suis armé d'un clé anglaise, en hauteur, plus grand que lui, plus fort aussi sûrement, bref, je vois difficilement quel désavantage j'ai à cet instant. Pourtant, il n'hésite pas à me courroucer. Une fois de plus. Il a une attitude étrange qui me semble pourtant étrangement familière. Y avait-il quelqu'un de mon entourage qui agissait ainsi ? Dans ce cas, lui non plus ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable.

Les quelques secondes de silence où nous nous étions toisés devenaient lourdes. Il fallait dire que j'avais tant de choses à dire que je ne savais au final plus par où commencer. Mais ma profession m'avait appris à toujours commencer par le commencement. On ne pouvait pas vendre les actions avant des les avoir acheté. Enfin si... Mauvais exemple.

"Mettons les choses au point, petit. Je ne compte pas rester longtemps dans cette prison. Mais d'ici à ce que je m'en aille, il va y avoir deux catégories de personnes qui vont fortement me déplaire. Les premières sont celles qui me cherchent la merde ou qui m'y envoie. Les secondes celles qui me freinent pour reprendre ma liberté. Ces personnes là sont en danger."

Je fis une pause. Le temps de laisser rentrer mes mots dans l'espace situé entre ses deux oreilles. Je repris ensuite avec une voix plus sourde :

"J'ai l'honneur de t'apprendre, jeune ahuri, qu'en moins de dix minutes de rencontre la dernière fois, tu as réussi à te propulser dans ces deux catégories. Je tiens à te féliciter. Une telle prouesse rejoint celle de l'inventeur du siège éjectable d'hélicoptère. Une telle prouesse mérite récompense. Je suis grand seigneur, je te laisse le choix : préfères-tu que je te fracasse la tête maintenant que je t'emmène visiter les sous-sols ?"

Je m'amusais à faire tournoyer lentement cette clé. Dans un sens, j'espérai qu'il allait choisir la deuxième solution. Il me serait plus difficile de l'y amener mais il me permettrai de ne pas perdre la main. Dans tous les cas, il ne fallait pas qu'il s'en sorte indemne. Sans cela, je ne réussirai jamais à gagner le respect de quiconque. Et le respect, pour gagner ma paix dans la prison et pouvoir me concentrer sur l'évasion, c'était primordial.

Visiblement je ne me trompais pas du tout concernant les cervicalgies, elles sont même arrivées beaucoup plus tôt que prévu. Mais je doute qu'elles soient arthrosiques. Je soupsonne beaucoup plus une certaine tension musculaire reflet de la tension qui règne dans la pièce plutôt qu'une quelconque pathologie articulaire. Ce silence commence à devenir franchement lourd. Les orgueilleux en quête de vengeances ne sont-ils pas sensés répondre aux provocations ? Que ce soit une réponse verbale ou physique je commence à m'en fou*** completement. Finalement imaginer tout ce qu'il pourrait me faire avec cette clée à molette est bien pire que de se retrouverpris dans une bagarre même si elle a une forte tendance à être à sens unique. Je me sens tout à fait d'humeur à lui crever un oeil ou deux s'il m'en donne l'occasion mais je doute qu'il fasse cette erreure. Alors au moins que cette attente qui me semble interminable cesse. Heureusement que je suis un comédien hors pair, je suis sûr que je pourrais maintenir mon sourire aussi longtemps que necessaire sans même qu'il se crispe.

Je ne suis pas PETIT ! Enfin si en fait mais j'ai totalement horreur qu'on m'appelle comme ça. Je sais je suis facile à provoquer et alors ? Tant que ça ne me fais faire aucun geste inconsidéré, comme essayer de sauter sur un homme armé d'un objet contendant et désirant me l'abattre sur le crâne, je ne vois pas en quoi le fait qu'on me mette en colère facilement est un soucis. Je me contente donc de serrer les dents à cette mention désagréable.
Et bien va-t-en vite et fiche moi la paix alors, ou fait toi tuer dans une tentative d'evasion pour ce que j'en ai à faire. Quoique, je pourrais éventuellement en avoir à faire si je veux sortir d'ici... Mais jusqu'ici je n'ai jamais eu besoin de personne pour m'évader. Sauf que ce n'était pas des prisons de haute sécurité comme ici mais passons.
J'espère que je fais partit d'une des deux catégorie, courroucer les gens c'est tout un art pour moi et même si c'était totalement involontaire j'ai déployé cet art dans toute sa finesse à son encontre, ça m'embêterait bien que ça ne lui ait rien fait. Quoique dans le cas présent ce serait pas mal. Mais vu qu'il est venu me chercher jusqu'ici je doute que ce soit le cas bizarrement. S'il pouvait laisser tomber les menaces ce serait pas mal, enfin au moins pour ma survie parce que je ne suis pas persuadé que ce soit bon pour elle d'afficher un air encore plus moqueur.

"J'ai l'honneur de t'apprendre, jeune ahuri, qu'en moins de dix minutes de rencontre la dernière fois, tu as réussi à te propulser dans ces deux catégories. Je tiens à te féliciter. Une telle prouesse rejoint celle de l'inventeur du siège éjectable d'hélicoptère. Une telle prouesse mérite récompense. Je suis grand seigneur, je te laisse le choix : préfères-tu que je te fracasse la tête maintenant que je t'emmène visiter les sous-sols ?"

Le problème c'est que si il continut avecses pauses mélodramatiques je vais avoir du mal à m'en empêcher. Très heureux qu'il me félicite. Effectivement je suis très fier de moi. Sauf que je me demande bien ce que j'ai fait pour l'empêcher de recouvrer sa liberté. il n'était quand même pas en train de s'echapper quand même la dernière fois, ou alors il serait bon que je lui offre un GPS pour lui indiquer la bonne direction à suivre vers la sortie de la prison parce que ce n'était pas exactement par là. Je m'apprête à le lui demander puis renonce. Il n'a pas finit de parler et c'est impoli de couper quelqu'un en pleine tirade. Et oui l'éducation ça a la vie dure. Donc je prend un air intérressé et je l'écoute comme il est poli de le faire. Euh j'ai besoin de ma tête, entière de préférence, c'est un petit peu vitale pour moi et...

- Les sous sols, trop bien !

Et voilà le cri du coeur... Le pire c'est que c'est tout à fait sincère, ni mon grand sourire ni les étoiles dans mes yeux ne sont feints. Les quelques jours que j'ai passé à faire le gentil garçon m'ont permis d'apprendre qu'il existait de nombreux endroits interdits aux prisonniers que j'ai la ferme intention de visiter, mais pas vraiment de savoir exactement lesquels ni où ils se trouvent. Enfin si il y en a un que j'ai même visité et j'ai fermement l'intention de ne plus y remmettre les pieds à moins que ce ne soit pour y mettre le feu mais c'est hors sujet. Etre un gentil garçon ça ne me correspond pas du tout et même j'ai horreur de ça. Visiter un lieu où je ne suis pas sensé être -et je suis sûr qu'aucun prisonnier n'est censé se trouver dans les sous sols de sa propre volonté- ça c'est pas loin du sommet sur la liste de mes activités favorites. Sauf que la suite ne va probablement pas me plaire du tout. Mais comment voulez-vous faire comprendre ça à mon cerveau dans l'immédiat ? Et puis tout à un prix...

J'ignore si sa tête de gamin qu'on emmène à Disneyland est véridique, elle est tout du moins agréable à voir. Un tel enthousiasme fait plaisir à voir. Ca me prouve aussi qu'il ne sait pas ce qu'il y a dans les sous-sols. J'y ai passé quelques jours. Et dans notre visite, je préfère être en position de force que de faiblesse. D'ailleurs c'est pour cette position de force que j'ai été condamné.

"Ainsi donc, je ne te fracasserai pas le crâne. Allons visiter ces sous-sols !"

Et au passage, je lui demanderai ce qui lui a pris de trafiquer des téléphones qui n'étaient liés à aucun standard. J'avais également appris cela depuis notre rencontre. On pouvait directement joindre l'extérieur. J'aurai pu joindre mon bras droit mais non ! Satané mioche. A le voir, je trouve qu'il a l'air bien plus intelligent. Est-ce vraiment lui qui a saboté les téléphones ? Il se fera un plaisir de me donner confirmation ou de me dédouaner bien sur.

Je le toise. La hauteur de cette couchette n'est pas si importante. Je me laisse tomber et retient de grimacer : j'ai mes talons qui me lancent. Dans mon saut, j'avais lâché les barreaux. Je ne m'en rendit compte qu'une fois à terre. Où était le gamin ?



[a toi de voir si tu te laisse attraper ou si tu fais autre chose. Je ne peux deviner donc je te laisse la plume. ^^ (ou le clavier)]

La raison contre la curiosité. Combat mille fois joué à l'intérieur de mon crâne et dont l'issue est certaine, ineluctable... En fait on ne peut même pas parler de combat mais d'ecrasement total et indiscutable dans ce cas. Il faut dire que ma raison a convaincut ma curiosité de se faire toute petite pendant quelques jours en la distrayant avec l'exploration de ce nouveau lieu. Mais un endroit où on est autorisé à entrer ne présente généralement pas grand intérêt. Et même les gens ne présente guère d'intérêt, pour certain je les connais déjà, lointains souvenirs de Sadismus et pour d'autre je les connais parce qu'ils sont les même dans toutes les prisons... Présentez un whisky pur malte à un alcolique qui tente de faire abstinance depuis une semaine et vous verrez le résultat...

"Ainsi donc, je ne te fracasserai pas le crâne. Allons visiter ces sous-sols !"

Et puis voilà j'ai pas envie de me faire fracasser le crâne dans l'immédiat donc mieux vaut choisir la deuxième option, non ? Sauf qu'il faudrait être stupide pour penser qu'un type qui désire vous fracasser le crâne vous emmene dans les sous sols, lieu désert et dangereux en lui même, en toute innocence. Et je ne suis pas stupide. Du moins je ne crois pas. Et puis sous sols dans une prison comme celle-ci, ça fait résonner une sonnette d'alarme version "au feu". A Sadismus j'avais tenté une visite des sous sols et j'étais tombé sur une gardienne charmante par ailleur qui m'avait fait connaitre les joies de l'electrocution, entre autres... Rien que d'y repenser je sens un frisson me parcourir et une bonne dose de saine peur temperer mon enthousiasme.

L'autre aristo s'apprête à descendre de son perchoir. J'en profite pour faire l'inverse à l'opposé de la pièce. J'escalade rapidement le lit en face et me retrouve haut perché à mon tour mais sur ma propre couchette au moment où il atterit, sans grâce à mon humble avis. Si je veux vraiment m'enfuir il aurait sans doute été plus approprié de passer la porte. mais pour une fois je n'ai pas vraiment réfléchis et je suis retourné impulsivement vers un lieu qui me semblait sans doute sécurisant. Reflexe stupide, je devrais savoir depuis longtemps qu'aucun endroit n'est sûr et surtout pas une minable petite couchet où je passe pourtant le moins de temps possible. Mais est ce que je voulais vraiment m'enfuir ? parce que... Ce souvenir ne m'avait pas empêché d'y retourner dans les sous sols... Et cette fois...

Je me renfonce un peu contre le mur et braque mon regard sur l'aristo. Je hais les nobles. Et non il n'y a aucune contre indication du fait que j'en sois un. Il n'a très probablement que de très mauvaises intentions à mon égard, ça j'en suis certain. Mais... Qu'est ce que ça ferait ? Je me sens des envies de provocations. Non pas à son égard à lui mais à l'égard d'un autre plus grand et aux cheveux plus roux... Qu'est ce que lui ferait. C'est pas très prudent de jouer avec sa santé comme ça. Mais c'est exactement ce dont il s'agit, de jouer. Et j'aime jouer. Je ne sais pas du tout ce qui m'attend dans ses sous sols ? Et bien il ne tient qu'à moi de le découvrir.

Finalement je me décide et, évitant une main qui tente de me saisir pour me tirer vers le bas, je me laisse tomber avec élégance vers le sol et atterit sans mal du fait d'une longue habitude.

Bon et bien allons-y...

J'aurais voulu que le ton soit un peu plus mordant, mais là je ne me sens vraiment pas très bien. J'espère que je n'aurais pas à regretter d'avoir joué cette fois. Je me dirige calmement vers la porte tentant de ne rien laisser paraitre de mon trouble intérieur et de laisser mon enthousiasme à l'idée d'explorer enfin les lieux interdits de la prison prendre le dessus.

[Je te laisse nous emmener dans les sous sols ^^]

>>> vont par là