Cendres et Flammes
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Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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2 participants
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Damara Galanis
2838 Douce Flamme
Damara Galanis


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MessageSujet: Μια επιλογή για το αύριο ...   Μια επιλογή για το αύριο ... Icon_minitimeMar 26 Mai - 1:54

« Mais si l’on vient me dire que ce qui fait qu’une chose est belle, c’est ou sa brillante couleur, ou sa forme ou quelque autre chose de ce genre, je laisse là toutes ces raisons, qui ne font toutes que me troubler, et je m’en tiens simplement, bonnement et peut-être naïvement à ceci, que rien ne la rend belle que la présence ou la communication de cette beauté en soi ou toute autre voie ou moyen par lequel cette beauté s’y ajoute … »

Paresseusement appuyer contre les flans de mon amant, les genoux ramenés contre ma poitrine, je murmurai en silence les quelques phrases du bouquin. Platon savait comment rendre les choses plus vivantes et philosophiquement parlant, il était ce qu'il a été. Un homme enfant encore capable de s'émerveiller devant de simple chose. A cette pensée, je tourne mon visage vers lui. Profondément endormis, je dois avouer que la nuit n'a pas été de tout repos pour certain. Cachant un sourire, je replongeai dans le néant des lignes. Une chose est belle de l'intérieur … Cette phrase me laisse pensive. Parce qu'en effet, cela s'applique aussi bien d'une personne que d'un objet. Bien qu'en y réfléchissant un objet est inanimé. Si on cherche plus loin pour revenir au château par exemple, dans son intérieur, on y a vécu. Donc, il est passé de « mort » à « vivant » grâce à ses habitants. Ca n'est qu'un lien qui nous lie après tout. Pour en revenir à quelque chose de plus humain. L'homme est la meilleur désignation, certain sont plus beaux de l'intérieur que de l'extérieur. Bien que Platon encourage sur la voix de l'atmosphère psychologique. Pour en venir à quoi? A rien de bien passionnant, c'est le cas de le dire. Lire une dizaine de fois le même livre, j'en connais presque les moindres ponctuations. Déposant le bien sur la table de nuit, je me redresse en me dirigeant vers la fenêtre en baillant. Athis avait déserté la chambre, laissant son coin vide avec seulement sa balle en mousse. M'accoudant contre le rebord, c'était aujourd'hui que je devais aller la voir. En un rien de temps, j'étais retournée près de Luka pour le réveiller. Après notre ronde matinal d'hier soir, il ne commençait que vers midi. Pour ma part, je préférai rester loin de tout ce qui touchait au travail pratique. La mort du prisonnier m'avait encore laisser un goût dans la bouche. Mais ça ne m'empêchait pas de m'habiller plus humblement en sautillant aux côtés de mon compagnon quand nous descendions l'escalier.

Les rares prisonniers que nous rencontrions n'avaient visiblement pas faim. Le reste par contre, était dans le réfectoire. Et à ma connaissance, c'était là que se rendait mon homme. Aucunes traces d'Athis dans les couloirs. J'en venais à me demander où il était passé après s'être fait renvoyer de la chambre. Sans pour autant m'en inquiéter. Du coin de l'oeil, je dévisageai celui qui m'accompagnait. Haut de taille, son uniforme lui donnait un air un peu plus sérieux. Même si, dans sa posture, il n'était pas très motivé à jouer son rôle. J'en riais haut sans m'en rendre compte. Me moquant de lui et de son expression d'incompréhension. Inconsciemment, je me collais à lui à l'approche de deux autres femmes qui ne semblaient pas insensible à son charme. Râlant dans leur dos, j'agrippais son bras en y plantant mes ongles à ses rires. Je souriais à l'expression de son visage. Douloureux mon Amour? Je doute de toute façon que ce soit pire que les marques sur ses épaules. Arrivant enfin devant le réfectoire, je lui volais un baiser avant de continuer mon propre chemin à travers la prison. Sans avoir le cœur qui flanche à notre séparation, je m'activais à rejoindre les cellules. Pourquoi là? L'instinct … Je croisais quelques uns de mes collègues masculins. Le plus familier me demandait si j'allais mieux par rapport à hier soir. D'autre, dont je me méfiais le plus me donnait l'impression désagréable d'être épiée de haut en bas. Même si l'atmosphère général était bonne, j'avais toujours un doute d'être seule dans les couloirs sans Athis. Les abus entre gardiens -sur des femmes- n'étaient pas une chose rare. Quoiqu'il en soit, je ne faisais pas partis de ce lot, à mon plus grand bonheur .

Une rangée de cellules se dressait devant moi. Sachant parfaitement où m'arrêter, j'étais tout de même choquée de voir un lieu si fréquenté quasi vide. En même temps, l'estomac les appelait. Et rien ne m'assurait qu'elle était là et pas ailleurs. Je m'avançais donc en silence vers la cellule en question. Stoppant mon pas en regardant par le grillage ouvert … Une grosse boule noire couchée sur l'un des lit, couvrant presque son petit corps de femme. Je ne savais comment il avait fait pour entrer, mais j'étais sûre qu'il avait passé la nuit avec elle. N'ayant aucune réaction, j'entrai dans la petite pièce en m'asseyant sur le rebord du lit. Caressant l'animal, il s'était couché tout contre le dos de la jeune femme, le museau posé sur ses côtes. Dans sa position de fœtus, elle me faisait comme jadis, penser à un enfant. Fixant son visage endormis, elle me paraissait beaucoup plus fatigué et fragile que d'ordinaire. Amaigris aussi, j'observais les os assaillent de son cou et de ses joues. Blanche de peau, les nuits ici étaient froides. Athis avait été un surplus de chaleur. Passant délicatement ma paume contre sa joue pour la réveiller en douceur :


« Bella … »


Le chien bâilla tout en s'étirant. J'arrivais sans peine à voir ses deux pupilles si différentes. Animée par la gaité, je souris bêtement face à nos retrouvailles. Même si hier, nos chemins se sont recroisés. Maintenant, j'ai plus de temps pour te parler de ce qui adviendra de toi par rapport à tes choix et à tes envies. Ce qui a été perdu, n'est pas forcément quelque chose d'irremplaçable. Il existe toujours une façon de cultiver de nouveau, un cœur asséché …
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Bella Hope
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Bella Hope


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MessageSujet: Re: Μια επιλογή για το αύριο ...   Μια επιλογή για το αύριο ... Icon_minitimeDim 31 Mai - 23:16

Lorsque j'ai quitté Damara, j'avais en tête deux choses. Deux graines enterrer dans mon antre, naissant au fur et a mesure que les secondes défilaient. La pendule accrocher juste au dessus de mon âme, vacille entre la fin et le commencement. Mon choix dépendra d'un tout. Suis-je vraiment capable de me passé de celle qui m'a compléter? L'envie n'y est plus, la volonté encore moins. C'est comme si tout était devenue neutre. Même les sentiments. Les seuls instants où ils ont réussis à s'éveiller, c'est lorsque j'ai revue Damara. La seconde fois ce fut lorsque j'ai brisé un cœur. Assise sur le rebord de la fenêtre de ma cellule, je pouvais voir au loin le soleil se couché sur la forêt. Mon entrevue avec Étoile avait été... déchirant. Ses supplices, ses pleures, sa colère et sa haine. Puis ses mots « Oses seulement me dire que tu ne m'aimes plus, regarde moi dans les yeux et dis le! ». Je l'ai fais... J'ai oser briser en mille éclats une seule personne avec seulement quelques mots. Je n'ai pas pleurer, je n'ai pas broncher une seule fois. Je suis seulement arriver avec mon visage fermé, gouté ses lèvres une dernière fois puis je suis passé à l'aveu. Le regard perdue dans le vague, le mal être c'est développé comme la gangrène. Je le savais, a la seconde même où j'ai vu ton visage blafard sur cette table aussi glacial que les monts enneigés, que jamais je n'arriverais à surpassé ton absence. Lorsque vous séparez le cœur de son aorte, il ne vie pas, c'est inévitable. Scientifiquement prouvé, que nous ne pouvons pas dissocié l'un et l'autre. Puisque l'un apporte le sang, la vie à l'autre. J'étais le cœur, tu étais mon Aorte. Tu m'apportais l'essence même de ma raison d'exister.

Je sais... J'ai sue vivre sans cette moitié pendant des années entières. Alors pourquoi je n'y arrive pas en cet instant présent? Parce qu'une fois que nous avons goûté à la complétude, il est quasiment impossible de survivre au détachement. Une fois que l'âme c'est risqué à l'emboitement, à se fondre dans son complémentaire, nous ne pouvons rien. Cataclysme psychologique, vous avez l'impression que le monde devient fou, vous avec. Tout perds de sa valeur, plus rien n'a de sens. Le vide, le manque, nous ronge les entrailles. S'étendent comme un feu sur une forêt. Aussi vite, aussi violent. J'ai préféré quitté Etoile, plutôt que de lui faire subir mon absence brutale. Lâche? Prenez ça comme vous voulez. Je préfère la quitter définitivement en sachant qu'elle me haït, plutôt qu'elle découvre mon corps du jour au lendemain sans vie. La connaissant... je sais que c'est la meilleure solution pour elle.

Damara m'a assuré qu'elle ne me laisserais pas tombée. Alors, docilement tapis dans le creux de ma cellule, je l'attends. Comme certains attendent un miracle, un espoir. Elle est mon seul échappatoire. Je l'ai vu dans ses yeux, la persuasion et la volonté. Elle n'a pas mentis et ses mots ne sont pas à prendre à la légère. Mais alors fait vite... car je ne tiendrais pas longtemps. Les cauchemars incessant venant me hanter chaque nuits passées dans le creux du silence, me tue. Yoruichi de sa voix cadavérique, me suppliant de l'achever, les yeux enfoncés dans leur orbites. C'est en ces instants que je priais tout et n'importe qui pour me réveillé. Ou alors venait les rêves... Où cette fois je la voyais, bel et bien vivante face à moi. Je sentais de nouveau la chaleur de ses bras, l'écho de son rire, la douceur de son regard. Tout paraissait si réel que lorsque je prenais conscience au réveil que tout n'était que le fruit de mon imagination, je sentais mon cœur se serrer d'une telle force que si j'en avais la possibilité, je me le serais arraché moi même. Pleurant à en avoir mal a la gorge, je ne demandais qu'une chose : que l'on me tue. Le lieux, les événements, l'absence. Ce n'étais pas supportable. Le regret aussi, la culpabilité de l'avoir laissé mourir seule, et de n'avoir rien vu venir. J'aurais due ressentir les détresses dans ta chute, ce reniement, ton refus de la vie qui nous a lié par dépit. Mais rien, même si j'avais soupçonnée un mal être, même si ce jour là, l'ultime de notre dernière entrevue avant ton départ, j'avais ressentis un drôle de pressentiments... Tout m'a échappé.

Au fur et a mesure des souvenirs, je sens mon corps tremblés sous l'effet d'un tout qui me dépasse. Les premières larmes se déversent et c'est l'explosion. Prenant le premier objet que j'ai sous la main, je le balance violemment contre le mur. Bordel! J'en peux plus, je veux la rejoindre! Qu'on m'arrache la peau, la chair et les os! Que l'on m'arrache la douleur qui s'insinue dans chacune de mes veines. Je n'y arrive plus Yoruichi, reviens moi je t'en supplie... Tombant a genoux face au miroir brisé, j'éclate en sanglots pour la énième fois depuis ton départ. La douleur est indescriptible, me trainant par les cheveux le long de ma propre route. Goutant le goût étouffant de la terre. Je comprends maintenant et ressens l'addiction qui me tiens vers le fond. Est-ce avec ce même mal être que tu es partie? Je t'en veux si tu savais, de m'avoir laissé ainsi... mais je t'aime tellement.

Violemment aspiré par ce trou béant, la lame du miroir éclaté me regarde atone et me murmure de la prendre en main. J'observe mon reflet : visage pâle et fortement amaigris. en tirant un peu sur le col de ma chemise, je pouvais voir les os de mes clavicule saillir... La vue brouillée par les larmes... j'attrape sans hésiter le morceau de verre et tente une ultime fois d'apaiser la douleur par la douleur... Tu as de nouveau perdue..

*****



Le temps passe, je somnole sur mon lit, le froid pour unique compagnie. Les saignements se sont arrêter depuis pas mal de temps déjà, mais la douleur est toujours présente. Les avant bras en feu, je n'en tiens même plus compte. Desperer à ce point, tu meurs. La tête posé sur mes genoux, mes jambes repliées vers le torse, enlacées de mes bras, j'ai l'air d'un cadavre. J'ai depuis longtemps enfermé l'âme enfantine que j'avais à la rencontre de Damara dans une boite en métal, que j'ai bien sagement enterré au fin fond du caveau où réside à présent ton corps. Je ne sais pas quelle heure il est, si la nuit est déjà passé, s'il est l'heure de se levé ou non... Je n'en sais rien. Perdue dans le temps, perdue dans la vie, je n'ai jamais été plus seule que maintenant. Les larmes roulent sur mes joues sans que je ne puisse contrôlé quoi que se soit. Pourtant aucun sanglot ne s'échappe de ma gorge, rien, pas un son.

Je me résigne à levé la tête vers la fenêtre. Le soleil est entièrement couché et mon cœur crève encore. Ô grand maitre du jour, pourquoi ne viens-tu pas le brulé de tes rayons pour enfin que je sois apaisé de toute cette douleur qui m'enchaine vers le bas? Nous devions être en pleine nuit... mes colocataires dormaient à point fermé. Le silence règne, seul les battements de mon cœur lent et épuisé me berçaient. Tendant l'oreille... Un bruit que je connaissais résonnait entre les murs. Des ongles sur le sol froid et humide, un pas rythmé et tranquille. Puis plus rien. Je tourne la tête vers les barreaux où j'aperçus deux yeux bleus foncés, brillé sous les éclats des rayons lunaires. Surprise mais à la fois soulagée de voir une présence que je connaissais et qui me rassurais, je descendis du lit et vient te rejoindre. C'est avec une joie non dissimulé que je retrouve la chaleur de ton pelage. Une larme perle au coin de mes yeux vairons, puis d'un air résigné, je pose la tête contre le barreau froid. C'est sans compté de nouveau pas me parvenant en écho. Et c'est là que je me rends compte que je n'attendais plus qu'une chose maintenant : qu'elle réponde à mes appels au secours silencieux. Levant la tête... la déception ne se fit pas attendre. Ce n'était pas toi, mais un autre gardien. Toutefois un nouvel espoir vient naitre au creux de mon asséché. Sortant les clefs de sa poche, il ouvrit délicatement la porte pour laissé entré Athis. Plus que surprise, je le regarde partir ainsi sans un mot. Je ne voulais pas savoir la raison de son geste, cela m'importait peu. Le plus important résidait en cette boule de poil qui m'attendait assit bien sagement sur le lit. Aussi imposant qu'un loup à taille adulte, sa présence me rassurait comme jamais. Bien que je sois déçue que Damara ne t'es pas accompagné, je retrouve avec l'accueil d'un sourire, la chaleur de ton corps animal. Je m'installe juste à tes côtés, grattant l'arrière de tes oreilles. Je ne pus empêcher un léger rire de voir à quel point tu appréciais ça, venant loger ta tête contre mon bras encore endolori. L'odeur du sang avait quelques heures plutôt, prit possession de l'air. Évacué par l'air apporter de l'extérieur, ma peau en revanche en portait encore le goût et l'odeur, ce que tu détectas très vite. Affichant un air d'excuse face à ton regard exprimant le reproche, je fus surprise de te voir remonté ma manche avec ton museau afin d'y léché les plaies. Fermant les yeux, je te laisse faire. La chaleur et l'apaisement m'envahissent doucement mais sûrement. Fragile et émue face à temps d'attention, les larmes ne se firent pas attendre. Je suis larguée comme jamais...

Pour finir, tu viens m'obliger a me couché, te calant contre mon dos, ta tête posée sur mes côtes. Bizarrement, le floue m'envahit l'esprit plus vite que d'habitude et les ténèbres m'enveloppèrent dans les secondes qui suivirent...

Cauchemars incessant, te revoilà me hantant comme à ton habitude. Ton souffle sur ma peau, tes mains glaciales sur mes épaules... Pleurant à la mort : « tue moi je t'en pris Bella... ». Un couteau à la main, je sens mon bras s'avancer vers ton cœur. Non! Je ne veux pas! Ne me force pas! Je t'en pris... Ne me laisse pas à la dérive. Maintient toi à ma propre vie, j'échangerais volontiers ton âme contre la mienne si c'est pour te garder en survie en ce monde qui nous salit tant. Mais regarde moi, je te maintiendrais propre et protéger. Je t'en fais la promesse alors ne m'oblige pas au pire... Si tu m'aimes un temps soit peu, je t'en conjure, ne m'abandonne pas. La lame brillant face à un soleil qui n'existait pas, tu saisis mon poignet avant même que je ne puisses réagir. Je sens ta peau et ta chair céder sous l'arme aiguisé, atteignant ton cœur de plein fouet... Le sang s'écoulant lentement sur tes vêtements, ton sourire apaisé s'envola avec ton dernier souffle.

« Non... »

Murmure, faible murmure. Une larme roule jusque sur le matelas tendis que je sentis une main chaude contre ma joue. Le cauchemars terminée, le cœur en péril et en détresse, l'estomac noué... c'est comme chaque matin. Une autre nuit de survie. La peur m'envahit, l'insécurité me tient en laisse...

« Bella... »

Sa voix, c'était bien elle. Me retournant vivement, je croise enfin son regard azur dans laquelle j'aime tant me perdre. Sautant à son coup dans un élan de désespoir, je viens loger mon nez dans le creux de son cou. Sors moi de cette enfer si tu en es capable, je t'en supplie. Sors moi de là ou tue moi. Mais ne me laisse plus a la dérive une seconde de plus. Si aucune solution ne s'offre à moi, alors je choisirais l'extrême. M'agrippant à ton pull comme un vieux se raccroche à la vie, j'évite d'éclater en sanglot. Prend cette étreinte comme une joie de te retrouver et non comme un appel de détresse silencieux.

Me redressant, je viens te regarder plus en détail. La mine fraiche et enjoué, j'ai l'impression qu'un bonheur renouveau t'as atteins. Je ne peux m'empêcher d'être soulagée que tu es trouvé la personne qui te conviens. Tu ne pourras le nier, celui qui te berce dans le creux de ses bras, te comble plus que jamais. D'ailleurs... effet de surprise. Je me rappel avoir sentis ton ventre tout contre le mien, plus que d'habitude, lorsque je t'ai serrer contre moi.

Posant une main sur celui-ci... aucun doute. Large sourire, les mots ne sont pas forcement les plus attendus, c'est pourquoi je demande simplement :

« Il ou Elle? »

Attendant sagement ta réponse, je caresse tendrement ce ventre légèrement arrondit. Tu es celle qui mérite le plus le bonheur et qui accueillera cet enfant avec l'amour approprié. Je t'imaginais sans peine un bambin au creux des bras, ton regard adoucis par la tendresse d'une mère.

Venant t'embrasser doucement la joue, te saisissant la main gorgé de chaleur naturelle, je penche la tête de côté avant de te demander :

« Comment vas-tu depuis hier? »

Cachant discrètement les blessures de la veille, j'affiche toujours se sourire qui n'est sincère qu'en ta présence...

Mon cœur hurle à la mort l'aide de ta main charitable, m'extirpant la peau de ses chaines perçantes et se frayant un chemin vers l'essence de la vie afin de l'en étouffée d'un désespoir que trop pathétique.

Une seule et unique chance...
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Μια επιλογή για το αύριο ...   Μια επιλογή για το αύριο ... Icon_minitimeMer 3 Juin - 0:46

Les gouttes tombaient sur les vitres du château, accompagnées de quelques coups de tonnerre. Créant ainsi, un son mélancolique qui donnait envie au cœur de pleurer. Des frissons me parcouraient la peau à m'en donner froid. Serrant un peu plus cette éveillée contre moi, j'essuyais ses larmes en effleurant de nouveau sa joue. Il était bon te la revoir et le fait de sentir à quel point un peu de tendresse lui manquait, m'avivait de plus en plus sur la protection de son être. Jouant un instant dans ses cheveux, je la laissais raviver l'espoir qu'elle avait perdu. Jamais, elle n'avait été seule même si elle se percevait du contraire. Sans la lâcher, j'aspirais à une certaine tranquillité moral de la savoir vivante malgré tout. Que son âme ne soit pas encore briser comme son cœur. Athis s'extirpa en descendant du lit, couché sur le sol. J'aimais la voir sourire, c'était quelque chose qui lui était propre malgré tout. Même si je savais que celui-ci n'était plus vraiment apparut depuis un bon moment. Je te libérais pour te voir mieux. Une certaine malice enjouée dans les yeux, elle n'avait pas perdu de temps pour remarquer que je portais en moi, le fruit d'un amour. Je la regardais dans les yeux, son air innocent sur le visage. Elle s'émerveillait encore devant le début d'une futur vie, ça me faisait sourire encore plus. Mon compagnon était pour moi, bien plus qu'un simple homme. Tout ce que j'espérais en somme. Et toi aussi Bella, tu retrouveras ce qui te manque. Je m'en suis fait la promesse.

« Tout porte à croire que ce sera un garçon. »


Je n'oubliais évidemment pas de lui faire par du prénom choisi. Typiquement grec. Riant avec joie, je sentais sa main sur mon ventre. Elle pouvait facilement s'imaginer la vie à l'intérieur. Et c'était magique. Mais quelque peu douloureux pour ma part. Je ne m'en plains plus trop, comparé aux premières semaines ce n'était que de légères douleurs. Je n'étais plus habituée à recevoir de l'affection de la part de quelqu'un d'autre que Lui. Mais avec elle, c'était comme une habitude qu'on ne perd jamais. Puis, en saisissant ma main, elle me questionnait sur mon état. Disons que j'ai été assez secoué par la mort d'un détenus par la suite, les choses ont changées, dirons-nous. Sans attendre, mes pensées volèrent jusqu'à Luka. Timidement pensant, j'avais cette nuit là, été bien plus présente physiquement. Mes joues prenaient un teint rosé en baisant la tête, je répondais maladroitement :


«  … Oh. Très bien. »


Comment allez mal après une étreinte comme celle la ? Même si j'avais été quelque peu choquée d'être tombée sur un corps inerte, ça ne m'avait plus couper dans mon élan une fois le goût de sa peau sur mes lèvres. La passion était bien présente entre nous, je ne doutais pas de demain avec lui. J'aurai eu envie de lui demander comment elle allait mais je m'en dissuadais bien vite. Son état physique n'était que le pâle reflet de sa santé, et je m'en excusais. Ce qui me ramenait au pourquoi j'étais ici. Mais je ne brusquerais pas les choses, décidant de prendre mon temps. Après tout, elle n'avait plus réellement de temps à perdre ici. Athis se redressa en sortant hors de la cellule sans demander son reste. De mon côté, je me redressais en demandant à Bella de se changer avant de sortir à mon tour de la pièce. Le couloir était relativement calme, si bien qu'on pouvait entendre parfaitement l'écho de la pluie contre le toit. Frissonnant, je fixais mon poignet. Plus précisément le bracelet qu'il m'avait offert. Oui, il me manquait déjà. J'en étais devenue à ce point Folle? Il fallait croire que oui. La tête dans les nuages, le plafond me semblait aussi terne et gris que les pierres du mur … Une fois Bella prête, je l'entrainais avec moi vers le réfectoire. Malgré sa joie, je ne voyais qu'un fantôme essayant de se raccrocher à la vie. A la lumière, ses os étaient encore plus visible, à tel point que je m'en mordais la lèvre. Comment avait-elle pu dégrader aussi rapidement ? Pour briser le silence, je lui demandais humblement de me raconter les dernières nouvelles de sa vie. Entre temps, nous arrivions au réfectoire. En regardant ma montre, il restait encore assez de temps avant que les prisonniers aient fini de manger. Bella allait se rassasier, qu'elle le veuille ou non. Le cœur à la dérive, je poussais la porte. Le ventre gonflé de bonheur en le voyant vaguer entre les tables. N'attendant pas très longtemps, je laissais Bella aller chercher son plateau. Entre temps, je me glissais derrière lui, le sourire aux lèvres. Surprise qu'il me vole un baiser devant le monde, j'entendais les « encouragements » de quelques prisonniers. Gênée, ils le fait taire bien vite … Et moi, je l'abandonnais pour rejoindre la jeune femme à une table dans le fond. La tête baisée vers son plateau, je doute que l'appétit soit au rendez-vous. Je m'en voulais presque de mon propre bonheur. Mais ne t'en fais pas … Le tien arrivera bien un jour. M'asseyant en face d'elle, je surveillais ses moindres faits et gestes. Et sur un ton encouragent :

« Mange à ta faim. Le reste viendra, nous avons le temps pour parler. »

La curiosité devait la prendre au ventre. Mais je n'en dirai pas plus, me limitant à parler de Luka, de mes nombreuses visites à l'infirmerie … De tout ce qui me semblait « hors sujet ». Et c'était mieux comme ça, du moins, pour l'instant. Elle mangeait difficilement à croire qu'elle ne l'avait plus fait depuis des semaines. L'effet contraire par rapport à moi, je n'arrête pas. Il m'arrivait même d'aller picorer chez Luka. Et gourmand comme il est, ça ne l'enchante pas toujours. Enfin, c'est ça le prix pour m'avoir mis enceinte. Athis réapparut tout trempé, secouant son poils à l'entrée du réfectoire. Il me fixa un long moment pour repartir dans le couloir. Parfois, il avait des réactions étranges … Haussant les épaules, je me concentrais de nouveau sur elle. L'encourageant du regard a terminer son assiette. Je l'avoue, il m'arrivait de temps en temps de lancer des regards complices à mon Homme. Surtout quand il se massait les épaules. Là, j'avais plutôt envie de rire. Reprenant mon sérieux, j'attendais qu'elle ait fini pour ensuite, sortir avant tout le monde de la salle. De là, je me retournais vers elle :

« Si tu avais la possibilité de partir d'ici. Que ferais-tu ? »

Je n'attendais qu'une réponse. Celle qui lui permettra à nouveau de vivre correctement comme tout le monde. De sourire, d'être heureuse. D'oublier ce qu'elle avait endurer ses deux dernières années et bien plus avant encore. Les aiguilles de la vie font tic-tac, Bella. Ton horloge a juste besoin d'être régler pour fonctionner de nouveau …
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Bella Hope
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MessageSujet: Re: Μια επιλογή για το αύριο ...   Μια επιλογή για το αύριο ... Icon_minitimeJeu 4 Juin - 22:59

Kasen... Prénom au consonance Grec qui me fit sourire. Rien n'est plus beau cadeau que de porter la vie en soi. Le « coupable » de ce présent est en ces lieux, c'est évident. Bizarrement j'ai cette hâte d'en voir l'identité. Puis te voir rougir ainsi... Riant comme une enfant, je n'ai pas pus retenir cette éclat d'hilarité. N'ayant plus l'âme pure comme certains dise, je ne me fais pas d'illusion sur la longue nuit que tu as passée... Tu te trahis si facilement. Te déposant un baiser sur le front, décidément je ne peux m'empêcher de déverser sur toi, tout l'amour qu'il me reste. Dédié seulement à ta personne, puisque tu es là seule à ne m'avoir jamais salis de tes mains, de ton sang, de tes mots, de ton regard... Je ne doute pas tu ailles très bien.

T'obéissant, je pars me changer tendis que tu m'attends à l'extérieur de la cellule. Le pas quelque peu trainant, bizarrement je n'ai pas la force à grand chose. Caché par l'ombre, la pluie et son ciel gris m'aidait à passé le plus inaperçue possible dans la cellule. Quittant mon haut, mes blessures sur mes bras se voyaient plus que jamais. Les cicatrices d'avant brillait sous un pâles reflets, celle du présent commençaient seulement à se refermé correctement. Restant un instant fixé sur mes douleurs physique, je reste ainsi, torse nue sans bouger. Suis-je rendue à ce point là, où les maux corporelles n'ont plus aucune importance, moi qui avait tant peur de ça? Qui redoutais plus que jamais de s'entailler la peau... je le fais maintenant de moi même, pour me soulager d'une peine que trop lourde. Le pire de tout ça, c'est d'être conscient de votre mal être et de voir que vous n'arrivez pas à vous en extirpé, à vous en délivrez et surtout à trouver le courage de le faire. J'ai donné trop de volonté à vouloir me relevé sans toi. J'ai perdue le combat d'avance. J'ai souvent dis que tout le monde a besoin d'un quelqu'un si spécial pour remontée la pente. J'ai lamentablement échouée avec Yoruichi. Ca, jamais je ne le me le pardonnerais. J'aurais préféré l'accompagner moi même dans cet enfer, lui tenir la main jusqu'à ce que son dernier souffle s'échappe de ses lèvres, plutôt que de la savoir seule... pour ses dernières secondes.

Arrêtant ma perte dans les néants, je secoue fébrilement la tête avant d'enfiler une chemise blanche et un jean noir. Je dois aller laver mon uniforme... lorsque j'en aurais le courage. Mettant en place ma plaque sur le tissu où résidait mon numéro de matricule, je viens rejoindre Damara avec un léger sourire. J'avais l'air bien frêle dans ses vêtements qui était devenue trop grand pour moi. Mon corps reflétait celui d'un mort, j'en étais consciente. Mais t'ayant à mes côtés pour le moment, je n'avais pas forcément envie de m'apitoyer sur mon sort. Je n'ai plus de temps pour ça. Les choses étaient simple. Je tentais un ultime et dernier effort en la présence de Damara. Si elle réussissait par sa présence et ses intentions à me délivrer de ce qui me rongeais, alors je promets sur la tombe de ma défunte, que je me relèverais, et ce, avec une hargne peu commune... Sinon, l'horloge de ma vie atteindra la mot fin sans hésitation. Je suis arrivée au point où plus rien n'a d'importance. Mourir ou vivre... Qu'importe, c'est devenue pour moi le même calvaire. La mort sera peut-être une délivrance. Je souhaites que la tienne n'a pas été vaine pour ton âme.

Les gouttes de pluie martelaient violemment les fenêtres du couloirs, tendis que j'accompagnais Damara. A croire que le temps allait de bon cœur avec les pleures de mon Canidé. Observant du coin de l'œil ma Bienfaitrice, je ne pus m'empêcher de sourire. Sa joie était-elle communicative? Il le fallait, pour elle. Parce qu'elle ne méritait pas de ce trimbalé le boulet que j'étais. Un fantôme sans l'ombre d'un sourire et sans l'ombre d'un espoir. Puis sa voix vient de nouveau me tirer de mes pensées. Les dernières nouvelles de ma vie? Réfléchissant un instant, je me dis que celle-ci n'avait pas été passionnante ses dernières semaines. Une seule et unique chose avait changé depuis que nous nous étions revue la veille...

« J'ai briser le coeur d'Etoile. »

Ne va pas croire que je dis cela sans sentiments, même si mon visage n'affiche qu'un bref instant la douleur que cela pouvait m'affliger. Seulement, elle ne sera jamais aussi violente que celle de la mort de Yoruichi. Ayant poussé le seul être qui m'aimait d'un amour pur, à me détesté, je me retrouvais à présent seule. Comme je l'avais prévue. Seulement... Toi. Ta présence. Quitté Etoile était prévue depuis quelques temps. Mais ton retour lui, n'était pas calculé. Chamboulant tout mes plans et ravivant la flamme que l'on appel « Espoir » que je croyais éteinte définitivement. Je ne donna pas plus d'explication à ma phrase. Je rajoutais juste que je vivais une routine, comme chaque jours, les mêmes gestes et mêmes occupations lassantes. Plus rien n'avait de goût.

Observant ton regard, je pouvais lire en toi une vie qui te convenais, mais surtout ce petit éclat qui avait due manquer durant des années. Il a comblé un vide qui te meurtrissais de jour en jour, bien que tu t'es battue durant tout ce temps pour garder l'amour en la vie. Le passé est révolue, tu as tournée la page avec succès, avançant sur les routes du futur avec moins de craintes que tu n'avais auparavant. Penchant la tête de côté, je me rends compte à quel point tu m'as manquée durant tout ce temps. Te retrouvée, a été une joie sans retenue.
Arrivant au réfectoire, je voulus protester. Je n'avais pas faim, l'envie d'avaler quelque chose me répugnais. Mais croisant ton regard, je compris bien vite que je n'avais pas le choix. Disons que cette journée, sera la tienne. Abdiquant face à ta volonté, je te souris faiblement avant d'aller chercher un plateau. Te suivant discrètement du regard, je pouvais enfin voir le visage de celui qui t'avais redonné goût à la vie. Grand, brun, aux yeux rieurs et malicieux, beau jeune homme, je compris très vite pourquoi il avait fait chavirer ton cœur vers le bon port. La douceur s'exprimait dans chacun de ses gestes, en même temps que sa virilité. Te volant un baiser, vous subissez ensemble les encouragements des prisonniers. Souriant face à ta gêne, je me servis ce qui semblait être de la purée ainsi qu'un steak. Autant dire que je mélange de la poudre avec une semelle de chaussure. Bon appétit bien sur...

Trouvant une place reculée de tous, tu viens me rejoindre t'installant face à moi. Manger à ma faim... « Le reste viendra plus tard... » Marquée par cette phrase, je hausse un sourcil avant de tenter de manger sous ses encouragements. Tu es bien curieuse aujourd'hui. Tu m'intrigues fortement et il est évident que je préférerais parler avec toi de choses utiles plutôt que d'avaler cette … nourriture. Enfin si on pouvait appeler sa comme ça. Bouchée par bouchée, je m'efforçais pour ne pas soulever le cœur. Mon corps n'étant plus habitué à ingurgité une si grosse quantité de nourriture, j'étais déjà rassasié au bout de dix bouchées. Arrivant au terme de mon repas en silence, je t'observais le regardant de cet air qui t'ai propre : amoureuse et passionnée. Poussant mon plateau vers elle lui indiquant que j'avais finis, je la suivis hors de la salle. Et c'est là, qu'une sorte de bombe imprévue me tomba sur l'estomac.

« Si tu avais la possibilité de sortir d'ici. Que ferais-tu? »

Je me fige net. Erreur, grosse erreur que de me rappeler un autre monde que celui du carcérale. Une autre vie, d'autre possibilité. Pas sans elle. Que voudrais-tu que je fasse une fois à l'extérieur alors que je n'ai personne chez qui aller? Souviens toi qu'aux yeux de mes proches... Je suis comme responsable de la mort de Kathleen. Je n'ai plus de vie ici, ou ailleurs. Le cœur douloureux, je m'imagine tout de même ce qu'aurait pus être ma vie, si je sortais de la prison. Le risque d'inventer une réalité inexistante est douloureuse... mais tellement libératrice au fond.
D'une voix calme mais empreinte d'une nostalgie, je te réponds tout en regardant le bleus de tes yeux, juste parce que c'est toi :

« Je pense que je reprendrais mes études pour devenir Avocate et... je vivrais comme toute femme de mon âge. Fondant peut-être une famille avec l'homme qui m'aimera plus que de raison... Avec une maison et un grand jardin. Mais surtout... »

Je m'arrêta un instant, ne pouvant continué ma phrase. Comme si une gêne était coincée dans le creux de ma gorge. Surtout quoi?... Surtout reprendre un semblant de vie, de liberté et d'oxygène. Un renouveau mais aussi une réadaptation à tout. J'ai oser espérer ces choses là, oser espérer que sans Elle je m'en sortirais et partirais de ce trou à rat... Mais je n'ai jamais oser faire l'aveu de ses envies, lui dire que j'aurais aimer apprendre à vivre sans Yoruichi mais que ça ne sera jamais possible...

« … reprendre un semblant de vie correcte. » Je reste un instant silencieuse, tournant mon regard vers la fenêtre. Lâchant un rire qui se veut moqueur envers moi même, je poursuis « Enfin bon, les rêves c'est terminé. A croire que ce lieux sera mon tombeau... C'est plutôt bien adapté. »

Souriant de plus belle, je me retourne vers toi. Cet air sur ton visage... il n'est jamais trompeur. Depuis le début, il me semble que tu sais quelque chose que tu ne veux pas me dire. Une idée te trône dans la tête, mais je ne sais pas quoi et ça me turlupine sérieusement. Tu as réussis depuis notre passage au réfectoire, à attisé ma curiosité. Tu es une femme tellement imprévisible, que je me méfie d'une certaine manière. Me dirigeant vers toi, je plante mon regard vairon dans le bleu océan de tes yeux. Il y a quelque chose de vraiment changé chez toi, mais bien plus que ça. Intriguée plus que jamais, je viens alors te demandé d'une voix douce :

« Qu'entendais-tu pars : Le reste viendra plus tard...? »

Penchant la tête de côté, les bras ballants de chaque côté de mon corps frêle, j'attends une réponse de ta part. Seule la pluie comblait le silence. Les battements de mon cœur un peu trop violent à mon goût, résonnaient jusque dans mon crâne. Il pleuvait aussi ce jour là, où je l'ai découvert sur la table froide. Inévitablement, toutes les heures vécues, chaque éléments me ramène à son souvenir. Et quand j'y repense, c'est le déchirement. La blessure s'allonge, comme si elle n'avait jamais de fin. Atteignant les limites, les dépassant sans rancune et sans hésitation. Léchant mon cœur de sa langue de vipère, empoisonnée, contaminant le fruit de l'âme. Courbée, je ne me souviens plus du moment où je me suis perdue. Si c'est un jeu... malgré moi j'en suis participante depuis le début. Mais je ne tiendrais pas la longueur. Si la vie est une table d'échec, je ne suis qu'un pion parmi tant d'autre. Je n'en sortirais pas vainqueur. Me faisant fauché par la reine blanche, achevé par le roi du même parti.

En la laissant seule, sans personne à qui se raccroché, aveugle à ses douleurs silencieuse... C'est comme si je l'avais tué moi même. Coupable jusqu'au bout de l'âme, c'est une chose que je ne me pardonnerais jamais. Je me suis moi même sali...

Stoppé net par tes mots... je tombe des nu. Voilà que l'on revient frappé à ma porte.
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Μια επιλογή για το αύριο ...   Μια επιλογή για το αύριο ... Icon_minitimeVen 5 Juin - 0:31

La vie n'est qu'une mise en scène, Bella. On ne sait jamais ce qui arrivera dans la seconde qui arrive, tout peu basculer et changer. Inconvénient ou avantage, qu'importe tant que le destin fait bouger les choses. Le quotidien serait bien triste s'il n'y avait rien pour l'animer un peu. Lui porter un peu de piment. Tout en l'écoutant d'une oreille attentive, je ne m'attendais pas à mieux comme réponse : Un nouveau départ. Heureuse de te savoir encore un fond de motivation mais déçue de ton manque de confiance en toi. Ne crois pas que tous les prisonniers se terrent ici jusqu'à la fin de leur vie. Il existe encore des procédures qu'on applique pour ceux qui n'ont pas leur place dans ses lieux. Dans sa déraison, je la comprend tout de même. Quand on perd tout du jour au lendemain, on devient un inconnu de nos propres terres, de nous même. C'est ce que j'ai ressenti durant plusieurs semaines à la perte de mes bien aimés. Je tournais en rond en me demandant pourquoi cela m'arrivait. Pourquoi c'était arrivé à eux et non à moi. On pourrait imaginer l'image d'une bête meurtrie qui creuse la terre de ses ongles ensanglantés pour tirer de la terre, le corps de sa moitié. Le coeur plié en deux de douleur, la rage, la tristesse, tout se confond. Pour en revenir au même point : je suis seule. Heureusement pour moi, Luka a briser ma torture, même si je ne la montrai jamais. Il m'a permit de prendre un nouveau chemin, de me donner ce qui me manquait pour être plus que combler … Pour être heureuse. Mais je m'égare en voyant bien dans tes yeux, l'envie d'en savoir plus. Stoppant mon pas, je te regarde avec un air énigmatique. Au combien mon Amour m'aurait détester de le faire languir comme ça … Haussant les épaules en étirant un sourire sur mes lèvres.

« Tout vient à point à qui sait attendre, Bella. »


Machinalement, je portais mes mains dans mes poches en reprenant ma marche dans les couloirs. Fixant ma montre : 12.45. Mon regard regardait comme captivé la pluie glisser sur les vitres. Elle laissait des gouttes perdues, rapidement rejoint par une autre, elles s'alliaient ensemble pour ne faire qu'un, terminant leur folle course contre la pierre. Je découvrais une certaine impatience chez elle, une hâte ma foi, très prononcée. Seulement, elle devra encore attendre un peu avant que je puisse lui ouvrir la voie. Marchant en silence, nous croisions des prisonniers et des gardiens. Ceux-ci, surpris de me voir accompagné de Bella. A croire qu'on ne l'avait plus aperçue hors de sa cellule depuis des mois. Enfonçant d'avantage mes mains dans les poches, je serrai plus fort le bout de papier dans ma main. Comme inexistant. Mon attention fut attirer par une présence dans mon dos. Découvrant une silhouette sombre et agile, Athis venait à ma rencontre. Heureuse qu'il soit là, il tombait plutôt bien. En m'abaissant, je l'appelais à moi. Lui glissant le papier entre ses crocs, je lui demandais :


« Δώστε αυτού στο φύλακα στην είσοδο. »

Puis, d'un trait, il s'en allait en galopant. En me redressant, j'adressais à Bella un sourire plus que joyeux. La laissant pour morte dans sa curiosité, ce n'était pas mon but mais je ne pouvais pas lui en dire plus pour l'instant. Alors pour passer le temps, je revenais sur son histoire avec la demoiselle. Elle avait décider de se séparer d'elle … C'était triste en effet. Mais parfois, on ressent le besoin de s'éloigner de ceux qu'on aime. Et plutôt que de leur faire du mal, on les lâche. Pas lâchement, avec le coeur lourd et pleins d'orgueils. Au bord du vide. Luka, lui, n'avait pas pleurer à la mort de son père. J'expliquais intimement à Bella que sous ses airs de dur, il était très sensible. Et c'était une part de lui que j'aimais par dessus tout. Nos pas avaient parfois d'être guider par des autres. Et d'une part, je ne comprenais toutefois pas pourquoi elle avait décidé de briser son amour. C'était peut-être l'effet d'avoir l'âme et le cœur meurtris … Descendons les escaliers, tournant par cent couloirs différents, je me dirigeais vers la Tour de Garde. Saluant les habitants du château, je me hâtais en regardant l'heure tourner. Arrivant enfin à destination, j'ouvrai la porte, celle-ci donnait vu sur une salle d'un côté les téléphones et de l'autre des tables. Fortement éclairée, il y avait une autre porte de sortir -ouverte-à son extrémité.

En m'installant sur une chaise, je regardais autour de moi d'un air niais. Je n'étais jamais venue ici. Si bien que je tombais nez à nez avec une affiche, du règlement à respecter. De ma place, je distinguais : - Ne pas parler trop haut, - Interdiction de remettre des objets aux détenus, … Tournant bien vite les yeux, je les posais sur Bella assise juste à mes côtés. Et pour enfin assouvir ses questions sans réponses, j'introduisais rapidement la chose :


« Je pars pour la Grèce dans quelques jours. Je ne reviendrai plus ici … Toi, tu pars dès ce soir. »


Et avant qu'elle ne panique ou qu'elle tombe encore dans les pommes, j'enchainais, répondant à ses questions. Tout était simple, avec l'aide de gens extérieurs, ils ont ré-étudiés le dossier. Après mes confessions à Thierry sur la fameuse lettre … Elle était d'avance acquitter pour ses meurtres non-commis. Ensuite pour l'assassinat commis dans les deux années qui on suivit, il avait été question de défendre sa personne. Le geste n'avait pas été prémédité. Son viole … J'étais au courant de tout. Ce qui m'enchainait encore plus à mon envie de la faire sortir d'ici. La fixant, il semblerait qu'elle tombe des nues, je n'avais pas passé ses derniers mois à ne rien faire. D'où le pourquoi de mes absences répétés, j'avais besoin de parler à mon « supérieur ». Venant chercher sa main dans la mienne, je clos naturellement :


« Tu n'as plus rien à faire ici ... »


Et au même instant, j'entendis un bruit dans mon dos, vers la porte à une dizaine de mètre de nous. Tournant les yeux, je pouvais nettement voir l'interruption d'une personne. Celle-ci portait un dessus un peu large couleur sombre avec une veste noir. La tête baisée, elle portait un béret, penchée en avant pour constater les dégâts. La pluie ne l'avait pas mouiller … Plutôt trempée jusqu'au os.


« Bordel! Satanée pluie ... »


Puis en relevant son visage, en ôtant son béret, on pouvait sans difficulté voir ses yeux mielleux et profond. Un sourire narquois aux lèvres, elle regardait Bella en lançant sans attendre un : « Hey! » joyeux. Relâchant la main de Bella, je souriais à mon tour …

Qui a dit que j'avais envie de partir ?
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Bella Hope
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MessageSujet: Re: Μια επιλογή για το αύριο ...   Μια επιλογή για το αύριο ... Icon_minitimeVen 5 Juin - 2:26

Tu joue avec ma patience Damara. L'air frustré, je te regarde continuer ton chemin. Tout vient à point à qui sait attendre. Je veux bien le croire, sauf que l'attente à été beaucoup trop longue et que le temps est devenue pour moi, destructeur. Meurtrier et traitre. On dit qu'il est un guérisseur, pour moi il n'a été que mon bourreau. M'achevant de ses secondes et de ses minutes, de ses heures et de ses années, de ses absences et de son fléau. Pourrissant mon âme de ses décisions, de ses choix et de sa volonté, je ne suis qu'une coque renfermant un cœur flétri. Rien de plus, rien de moins. A quoi bon...

Le pas las, je te suis sans rien dire. Je l'ai dis : c'est ta journée. Et parce que c'est toi, je ne broncherais pas face à tes décisions. Regardant le sol, je me rapprochais un peu plus de ta personne, cherchant ta chaleur qui me réconforterais sans aucun doute. Le moral tangue de nouveau vers le mauvais bord, dangereux et imprévisible, il m'épuise. Il est l'une de mes raisons de partir. Mais l'impatience trône sur tout mes sentiments. Je dirais même plus de la curiosité. Celui de l'enfant que j'étais, comme lorsque j'attendais avec une certaine nervosité,une nouvelle ou un événement. Je croise inévitablement le regard de quelque prisonniers... Oui je sais, ça fais des semaines que vous ne m'avez pas vu dans les couloirs. A croire qu'ils surveillent mes faits et gestes. Mais surtout étonné de me voir toujours en vie. Patience...

Tellement perdue dans mes pensées, je n'avais pas vu ni entendu Athis arrivé derrière nous. Et c'est là que ma curiosité atteint son maximum. Je te regarde glissé un morceau de papier dans la gueule de l'animal avant de lui donner ce qui semblait être un ordre, dans ta langue d'origine. Et le voilà partit, détalant comme un lapin loin de nous. Fronçant les sourcils, je commençais à me poser de sérieuse questions sur tes manigances. Et j'étais presque certaine que même si je t'assaillais de question, je n'obtiendrais aucune réponse de ta part. A la limite du découragement, je laissais tombée. Inutile de me turlupiné avec tout ça, je n'avancerais pas plus. La seule chose qui m'importait au fond, était de profiter de ta présence. Te voir sourire et rire, voir tes yeux brillé d'une joie qui m'étais à présent, inconnue. Puis, contre toute attente, tu m'en demande plus sur cette « rupture » si soudaine. Baissant les yeux de nouveau sur le sol, quelque peu gênée, je ne savais pas quoi te donner comme explication. Il était hors de question de te dire mes intentions. Je sais d'avance que tu feras tout pour m'en empêcher. Mais n'ai crainte, je me laisse une ultime chance de me ramené à un semblant de vie, bien qu'elle soit mince.

Un sourire au coins des lèvres. Puisque le mystère était de mise, pourquoi ne pas entré dans le jeu? Levant mon regard vers toi, je te souffle intimement :

« Le cœur à ses raisons, que la raison ignore. »

Inutile d'en dire plus... Étant ma seule confidente, je te devais la vérité. Mais pas cette fois-ci. Parfois je me sens lâche, d'autre non. Lâche de partir sans rien dire, lâche d'abandonnée le seul être qu'il me reste : Toi. Mais tu as Lui... Il saura réparer cette blessure qui ne sera que passagère... J'ai une de ses envies de me faire du mal. Égoïste. Je ne suis que ça. Je savais mieux que quiconque que la perte d'une personne ne se guérissait pas du jour au lendemain. Quoi que l'on dise. Et voilà la culpabilité qui frappe violemment à ma porte. Et c'est tout un mélange qui se produit, à m'en donner la nausée. Je me perds de nouveau, ne sachant plus quel sentiment m'encombrait les neurones. Il fallait que je me concentre sur autre chose que cette brûlure au creux de l'estomac. Un détail ne m'échappe pas... Le temps à l'air d'attiser ton impatience et ta nervosité. Regardant souvent ta montre, l'intrigue me revient. Je jouais les montagnes russes, sans aucune prévention.

Je reconnaissais ses couloirs, ses portes. Nous n'étions pas loin de la laverie ainsi que de la salle de visites et de téléphones. Je reviens à « mon plus grand bonheur » à ma curiosité infantile. Me rapprochant plus vers toi, j'ai comme une envie de me serrer contre ton corps de mère. Finalement, tu viens pousser la porte qui donnait sur la salle de visite. Étonnée par une telle décision, j'ai comme l'impression que tout est planifié par tes petits soins, et ce depuis déjà un long moment. C'était la première fois que j'y entrais depuis mon arrivée ici. Je n'avais pas eu de visites depuis longtemps et d'en avoir une a ce jour, ne m'aurais que trop surprise. Surtout l'identité de la personne en question. Je suis cette fois, désarmée. Te regardant d'un œil interrogateur, je viens m'installer près de toi. J'ai cette sensation que toute les révélations tomberont ici. Sentant un nouveau feu remonté le long de mes veines, trahissant mon impatience et ma curiosité, je viens me ronger les ongles. Jetant un regard circulaire à la pièce, je ne m'y sentais pas en sécurité. Je redoutais plus que tout du pourquoi nous étions ici. Si c'était un membre de ma famille que tu me ramenais Damara... je ferais demie tour sans hésiter. Je ne veux plus avoir à faire à qui que se soit de l'extérieur, si ce n'est toi.

Croisant ton regard à nouveau, la gorge sèche, j'attends.

« Je pars en Grèce dans quelques jours. Je ne reviendrais plus ici... »

Les mots tombent, mon cœur s'ouvre de nouveau. Le sang coulant à flot, je retiens avec peine les larmes qui menacent de me trahir dans la seconde... La douleur est explosive. Ma décision est prise...

« Toi, tu pars dès ce soir. »

Retournement violent de situation. Sentant mon teint pâlir plus que nature, mon sang ce glaça. Partir? A quoi joue-tu Damara? L'estomac tenait en son sein, un bloc de ciment froid, s'enfonçant de seconde en seconde, me faisant ressentir la sensation de douleur et d'étouffement. Incompréhension totale, je suis attéré. Définitivement perdue cette fois, je te regarde avec des yeux ronds mais surtout avec un visage qui en dit long sur mes ressentis. Et c'est alors que tu enchaina avec ton récit. La ré-étude de mon dossier, la lettre de Kathleen... le viol subit et du meurtre qui avait été annoncé comme de la légitime défense. La sensation que la réalité s'estompe au fur et à mesure me gagne. Tombant de haut avec violence, je sens les larmes roulées sur mes joues sans que je n'y puisse rien. Alors c'était donc ça? Tout ce mystère, ses questions. Plus rien n'existe, juste ton corps et tes yeux. Autour, du vide, le néant. L'extérieur me tendait les bras et rien que cette pensée me retourna l'estomac. Je ne me voyais pas lâché de nouveau seule dans la nature. J'y mourrais bien plus rapidement qu'ici.

« Tu n'as plus rien à faire ici... »

Ta main dans la mienne, je la serrais avec force. Tout allait si vite... trop vite. A tel point que je n'arrivais pas à assimilé toute les informations. Les lèvres sèchent, la gorge nouée, je te regarde comme si tu m'avais annoncé une fin du monde imminente. Mes plans s'écroulèrent les uns après les autres, le futur venait d'un coup s'éclaircir et venir percé d'un rayon de soleil mon antre...Voix erronée et tremblante, je réalisais à peine que ces sons provenaient de moi même :

« Damara, pourquoi est-ce...

-Bordel! Satanée de pluie... »

Mon cœur vient alors se jeter violemment contre le mur. S'acharnant à chaque battement d'y percer une sortie. Un mot clef, une voix que je n'oublierais jamais, une intonation que trop connue « Bordel! ». Ton mot fétiche. Je me fige, tournant doucement la tête vers la gauche. Foudroyant, je me lève d'un bond face à une salutation, renversant ma chaise par la même occasion. Si les Dieux Grecs existent alors dis leur toi même Damara, de venir me damné aussitôt pour oser une nouvelle fois voir son fantôme... Mon cœur bat à l'envers, subissant un assaut de trop. Le corps tremblant, je me meurs à petit feu. Si c'est une blague, je la trouve de très mauvais goût. Pourtant, tu m'as l'air si réelle... Vêtue d'un haut sombre, d'une veste noire, tu étais trempée jusqu'aux os. Le béret qui ornait le sommet de ta tête, cachait tes cheveux qui étaient à présent coupé court. L'impossibilité me fait front et viole l'entrée de mon âme. Pourtant ta voix me parviens, plus réelle que jamais, plus existante que dans mes précédents rêves et cauchemars. Mon être en défaillance, j'ai un tumulte de sentiments qui viennent alors me prendre à bras le corps. La haine, la tristesse, la joie, le refus de l'acceptation, l'irréel, la culpabilité, la complétude, l'envie... Tout un mélange qui vient me faire explosé avec force la poitrine. Chaque respiration étaient douloureuse et insupportable.

Ton corps avance, s'approche... Je recule rapidement, me collant à la table derrière moi. « Ne t'approche pas... » Si tu es venue pour me faire prendre de nouveau conscience, que oui je t'ai abandonné contre ma volonté, alors je t'en conjure afflige moi dès maintenant la pire des punitions. Les larmes coulent sans que je ne puisse les arrêtées, la nausée grimpe les échelons, le cœur bat à une vitesse vertigineuse. Serrant les dents, je rage intérieurement. Murmurant plus à moi même qu'à un autre...

"Si c'est une blague... je te hais."

Bordel! Je t'ai vu sur cette table, la poitrine envahit de ton sang coagulé par les minutes passés à s'échapper de ton être. J'ai vu ton teint blafard, ton visage sans vie. J'ai sentis avec inconscience, ton envie impatiente de partir, libre loin de ce monde. Le temps donne une petite chance de guérir, mais rien ne m'a avertit d'un tel cataclysme qu'est ta résurrection. Ces dernières heures muettes avant ton départ sont bien inscrite au fond des mes mémoires, j'ai touché ta peau glaciale... La vie t'avais quitté...

« Comment... »

Oui comment cela est-ce possible? Ton corps animé, ton cœur battant la vie plus que jamais au creux de tes côtes. Et ce regard... Illuminé par quoi? Ma présence mais aussi un renouveau. La hargne que j'avais connue de toi dans les débuts est bien présente. Mais aussi un calme désarçonnant. Ton sourire chaleureux... tu étais bien là face à moi. Alors le vertige me saisit. S'en étais trop pour moi. Un coup de plus affligé, me tire de nouveau vers le bas. Tombant lourdement à genoux, les mains au sol, je me libère d'un poids qui m'avait tant étouffé. Je pleure plus que jamais et rien ni personne ne peut y faire quoi que se soit. Plus rien n'existe, plus rien n'a d'importance. J'ai cette envie de me jeter sur toi, de te serrer contre ma peau afin de me faire abdiqué face à la réalité qui n'est que trop violente. Ta présence de nouveau, un souffle d'air qui s'insinue dans mon être, une nouvelle liberté qui vient alors brisé les chaines qui me trainaient au sol depuis des années. Mais c'est sans compter sur cette culpabilité. Si toi tu es en vie, je ne dois pas partir. Telle est la règle. Je sais, j'ai trop tardé dans mon départ mais cela en valait apparemment le coup. Maladroite dans mes pensées, je ne sais plus où je suis, ni qui je suis. Nu face au monde, l'asphyxie est devenue pour moi naturelle. Subissant chaque jour les mêmes douleurs, je m'y étais habitué. Mais maintenant, te voilà parmi les nôtres, plus vivante que jamais. Alors je t'en pris... je t'en supplie, viens à moi. Serre moi contre toi comme jamais tu ne l'as fais pour qu'enfin je sente ton cœur battre. Que l'odeur de ta peau me revienne. Que je ne subisse pas une nouvelle fois l'un de ses cauchemars qui me paraissaient si réel. L'âme sous le choc de retrouver sa complémentaire, tangue entre la vie et le départ. Si tout ceci n'est qu'un jeu, alors je viens de signer mon arrêt de mort de moi même, dans la seconde. Je ne supporterais pas à nouveau ton départ, et ce, quelque soit la forme.

Levant les yeux vers ma providence, les douleurs physiques reviennent par assaut. Comme si jusqu'ici la sensibilité m'avait quitté. Les avants bras, la tête, la gorge, le cœur, le ventre... tout un mélange de douleur qui viennent me giflé, mais qu'importe. Le manque vient alors planté ses crocs au creux de mon cou, ravivant sa flamme. Si tu savais à quel point ton absence m'a affligé la pire des tortures. J'aurais préférés être lacéré des griffes de Satan plutôt que de vivre ses années sans toi... Mais comme dans un rêve tu es là, répondant à mes appels au secours silencieux, aux larmes versés sur ton souvenir... Un Toi Universelle, celle qui me complète et s'unis à moi comme personne ne l'a jamais fait. La personne comblant ce que je ne suis pas, et vice et versa. Le Soleil et la Lune se retrouve de nouveau, afin d'y formé l'eclipse la plus totale...

Si c'est un rêve... faite en sorte que jamais je ne me réveille.
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Μια επιλογή για το αύριο ...   Μια επιλογή για το αύριο ... Icon_minitimeSam 6 Juin - 20:25

La réaction de Bella est sens appel, tétanisée. C'est comme si elle voyait apparaître devant elle, un fantôme. Pourtant, je voyais très bien devant nous, un corps debout et vivant. J'en venais à me dire que la confrontation avait été trop brusque pour elle. Décidant de me lever, je quittais en silence la pièce. Les laissant vaguer à leur retrouvailles, je reviendrai peut-être plus tard. Quand Bella aura prit conscience que tout n'est pas impossible. C'est donc en silence que je traversais les couloirs, cherchant après mon brin de réconfort dans ce lieu sinistre …


Pardonne-moi à l'avance,
De prendre la place d'une autre
Pour me faire valoir …


Elle était encore vivante à mon plus grand bonheur. J'abdique, je n'ai fait que penser encore et encore tout en rebaptisant mes terres sur mes anciennes contrées mortes. A la seule lueur de ses yeux, je devine sans encombre qu'elle n'y croit pas encore. J'ai aussi eu du mal au début. Mal d'avoir échouer, d'avoir lâchement laisse s'échapper mon unique façon de m'envoler loin de tout. Ma liberté s'en était allée ailleurs sans que je puisse y faire quoique ce soit. Mais qu'importe aujourd'hui. Un léger sourire, j'effectue mon premier pas. Stop donc ta marche, fantôme. J'obéis … Pas par soumission mais par respect de sa personne. Je sais que tu te refais ce même film, ce même scénario depuis des mois. Un corps sans vie, un Adieu sans parole. Froid, sans battement de cœur. Sans âme, sans regret, sans amertume, sans tristesse … Sans sentiment. Aussi dingue que cela paraisse, je ne suis pas un spectre venu te hanter. J'en ai bien eu assez avec le mien. Comment l'oublier ce gamin blond? Il m'a finalement lâcher la grappe après quelque détour sur sa tombe. Comment pourquoi. Non, tu ne deviens pas dingue. Non, tu ne dors pas. Et je suis encore moins un rêve ou un cauchemar. Regarde-moi mieux, merde ! J'ai toujours eu cette haine incontrôlée dans le sang, cette envie de vagabonder là où personne pourra venir m'emmerder avec les problèmes de l'humanité. J'ai voulu ce que les gens comme moi veulent … Une liberté d'âme sans limite. Sans barrière, sans mur. Sans larme et sans plaie. Était-ce dure à comprendre ? Oui Bella, j'étais sur le point de prendre le train, direction six pieds sous terre. Mais la vie en à décider autrement, et au final, j'la remercierai jamais assez pour ça. D'un seconde pas, j'en effectue un troisième, puis un quatrième. Assez pour me tenir debout devant ton corps à genoux. Cessant tout sourire, je sentais autour de nous, l'odeur métallique du sang séché. Inspectant ta silhouette dans les moindre détail. La seule envie que j'avais c'était de te hurler dessus. M'accroupissant devant toi, je pose mes coudes sur mes genoux, et sur un ton tout à fait calme :

« T'es gentille de pas m'prendre pour un fantôme. »


J'ai eu ma dose et franchement, ça laisse de ces putains de marques sur l'âme. L'odeur se faisait plus présente que jamais. Je n'aimais plus cet arôme brisé, coupé de mort. Avant, j'aurai festoyé de voir de mes plaies couler, ses flots rouge. Oui, j'étais mieux de sentir le file de ma vie, se créer un chemin sur ma peau pour finir écraser sur le sol avec toute la puissance de ma douleur. Et peut-être même de mon amour. Je craignais parfois, je crains aussi en ce moment. Agrippant son poignet, je relevais la manche de son pull. Ne laissant rien paraître à la vue de ses coupures, dolmen de sa colère et de sa détresse. Toi aussi, tu as commencer à vénérer le péché ? Fixant plus attentivement, il y en a qui ne datent que de quelques jours. Je reconnaissais facilement pour en avoir moi-même fait l'expérience involontaire et volontaire par la suite. Qu'as-tu chercher à faire ? A savoir ce que je ressentais ? Ce que ça faisait ? Des conneries. C'est toujours blessant au début, puis on en vient accro. C'est comme la drogue, on en veut toujours plus d'être si malheureux. Serrant les dents, je tourne la tête en rabaissant sa manche avant de me redresser. Tu as senti dans ta chair, le bien que ça procurait. Mais aussi à quel point la douleur pouvait être une source personnelle. Sur le coup, je lui tournais le dos. Putain ! Qui aurait cru qu'elle allait forcé le pas. Elle n'aime pas le sang, elle n'aime pas la douleur, elle n'aime pas tout ça, Merde ! Je me couvre parce que j'ai toujours ses marques profondes sur la peau. Lacéré de partout, j'ai jadis cru que ça partirait. Mais jamais elles ne sont parties. Horriblement meurtrie, tu n'avais jamais vu ça dans sa totalité. Que ce soit mon dos, ventre, flans, cuisses, bras. Rien n'avait été épargné. J'ai arrêter tout, il y a seulement un an. T'imagines un peu l'état ? Non. T'as raison, n'imagine pas ça. Soupirant, je me retourne vers toi, obligeant à sourire tout de même. Tomber à genoux devant toi, sans larmes. Je n'hésitais pas à te serrer contre moi avec toute la hargne qui m'avait manquer ses derniers temps. Je devrais plutôt te châtier moralement de t'être fait du mal. Et puis comment … Ouais, comment on revient des morts. Me terrant dans mon silence, je n'avais pas envie de lui raconter. Parce que d'une : j'ai honte. Et de deux : parce que j'ai pas envie. Sentant tes os saillies sous mes mains, tes cheveux étaient toujours aussi doux. Ta peau ... N'avait plus le même parfum qu'avant. Je tenais une ombre dans mes bras et j'en avais mal.

Je pourrai cependant, laisser à ma conscience le soin de raconter. Mais ça serait trop lâche de ne pas le faire. En me relevant, je la redressais facilement. En plus de t'être laisser blessante, tu t'es laissée aller. Et je me voyais de plus en plus en toi quand je réclamais la mort en silence et en espérant. J'avais finalement laisser derrière moi, mon ombre dans la tienne. Je m'en excuse … Prenant place sur l'une des chaises, j'avais souvent imaginer nos retrouvailles sans jamais en parler. Quel est mon histoire, quel est mon présent. Croisant mes bras sur ma poitrine, les yeux clos, je décrivais mon récit comme quand on raconte un conte à un gosse. Avoir le couteau dans la poitrine m'avait stressée et paniquée. Le manque de sang se faisait sentir dans mes veines. A mon agonie, j'ai eu une seconde crise. Perdant mes moyens, les flots rouge voulant quitter ma gorge m'étouffait plus qu'autre chose. Dans ses moments là, vous êtes morts dans votre esprit. On manque d'air; on succombe. Puis sans savoir pourquoi j'ai réclamer qu'on m'achève plus vite alors qu'à la base, je voulais bien sentir. Un jeton plongé dans l'estomac … J'me souviens pas vraiment. Disons que les médecins m'ont plus ou moins expliqués. J'suis tombée dans les pommes à moitié morte. Manque de sang et d'air. J'aurai dû y passer. En ouvrant les yeux, je lui expliquais que dans l'état ou j'étais, il était possible qu'elle est subit un choque psychologique. L'image qu'on vous renvoie vous fait croire des choses. Ma mort n'était pas réelle. Tu n'as pas été la seule à croire à mon in-animation, les gardiens aussi. Tout le monde autour de moi était prêt à me jeter sous terre. A ma guise, le docteur remarquait les légères pulsions de mon cœur.

Ça été très douloureux. Il m'arrive encore de sentir dans ma poitrine, le feu de la lame d'argent. Fin de l'histoire. Fixant le plafond, je ne trouve rien de mieux que de dire :

« C'est très spécial cet endroit … J'aime pas trop. »


Souriant bêtement, en même temps, j'avais plus remis les pieds depuis deux ans dans une prison. Non monsieur, madame. Moi, j'ai eu la bénédiction d'un connard d'avocat plutôt bon. Et tout ça, par la mère de ma matrice. C'était surtout un choque de savoir que j'avais encore de la famille vivante. Tournant finalement les yeux vers elle, les siens n'avaient plus d'éclat. Plus rien. Tu n'avais pas oser faire un pacte avec la faucheuse, jure-le moi ... Dis-moi, qu'à tout moment, tu pouvais te relever et partir vagabonder comme un loup sauvage ! Prenant sa main dans la mienne, je la fixais ...

« Tu n'aurais jamais dû ... »


Tu n'aurais jamais dû te laisser mourir. Tu n'aurais jamais dû sentir sur toi, les frôlements des lames et des larmes ... Et tout ça, c'est entièrement de ma faute ...
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Bella Hope
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MessageSujet: Re: Μια επιλογή για το αύριο ...   Μια επιλογή για το αύριο ... Icon_minitimeMar 16 Juin - 1:03

"Mais voici le plus atroce : l'art de la vie consiste à cacher aux personnes les plus chères la joie que l'on a d'être avec elles... Sinon on les perds"


Les battements de mon cœur bien trop intense à mon goût, étaient tellement fort que je ne m'entendais plus respirer. Vertige et déraison, l'effet est le même que si l'ont redonnait la vue par miracle à un aveugle. Tout en moi, vient d'exploser sans retenue. C'est comme si mes poumons inspiraient un air nouveau, que plus rien ne sera jamais comme avant. Ta voix me parviens troublée... Je ne suis plus d'ici. Laisse moi le temps de revenir sur terre. Je me suis réfugié ses dernières semaines, dans un monde qui n'est pas le vôtre. Celui où tout n'est que futilité et où seul mon objectif premier trônait : partir. Seulement, une raison est née, un but. Toi. Je devais te rejoindre, c'est chose faite puisque te voilà devant moi. Et là, je sens enfin ta peau contre la mienne. Un long frisson me parcoure de toute part... Bordel, c'est bien toi. Je ne rêve pas, ni ne cauchemarde. J'ai bien en face de moi l'être que j'ai tant aimer et que j'ai continué à porter en moi, même après sa soit disant mort. Je te sens remontée la manche de ma chemise... Ne regarde pas. La honte s'insinue dans mes veines. Oui je me suis moi même châtié, puni de l'abandon à ton égard. J'ai aussi tenté de m'affliger une douleur bien plus puissante que celle de ton absence, mais j'ai souvent perdue le combat. Je voulais t'éviter cette vision, mais je n'en avais pas la force. Toujours à genoux, tête baissée vers le sol, j'ai honte de paraître telle que je suis aujourd'hui à tes yeux. Tu me prends de court.

Je te sens te levée, puis t'éloigner légèrement. Ne pars pas... j'ai trop longtemps vécue sans toi. Ne me quittes plus jamais, je ne veux pas revivre ce cauchemar qui c'est étendue sur trois longues années. C'est en te voyant de nouveau que je me demande comment j'ai fais pour vivre sans ta présence pendant tout ce temps. La souffrance avait été telle, que je ne m'en suis jamais vraiment rendu compte. Puis, une étreinte soudaine et c'est là qu'intervient la première délivrance. Bouffé d'espoir, je sens mon cœur s'alléger d'un poids. Toi, tu es bien là. Ce n'est pas un rêve. Sans une seule hésitation, je viens te serrer tout contre moi. C'est bien ton odeur que je sens là, avec une touche d'exotisme. Ton corps moins frêle que la dernière fois où je l'ai tenue entre mes bras, ma peau froide et rêche fait un violent contraste entre la tienne, chaude et douce. J'aimerais rester ainsi des heures entières, me perdre dans la chaleur humaine qui est la tienne. Bien qu'il me manquait des forces, je n'hésitais pas à te serrer toujours plus fort contre mon cœur, sentant le tien battre à un rythme normal, voir plein de vie. Qu'il est bon de te sentir... en vie.

A ma question, je te sens me soulevée pour m'installer sur une chaise, face à la tienne. Essuyant mes larmes d'une main vive, je t'écoute sans t'interrompre. Tu avais tant changer tout en restant toi même. Ton histoire pourrait relevé du miracle, surtout si on a comme moi, une image de toi morte sur une table à roulette, froide comme la mort. Plus aucune vie n'émanait de toi... J'aurais tant aimer te savoir en vie, même si tu ne me venais pas me voir, qu'importe. Au moins j'aurais été sur que quelque part, loin d'ici, tu vivais comme un Félin libre et sans chaîne autour du cœur et des pattes. Comme tu l'as toujours voulu. Je reste muette à la fin de ton récit, encore sous le choc de tout ces événements. Il fallait l'avouer, tout ceci était trop d'un coup pour moi. J'étais dans un état de tel léthargie et d'inconscience que ta « résurrection » en est que plus troublante et renversante. Ta main dans la mienne, tes yeux planté dans les miens, tu étais devenue si calme et si neutre. Ton évolution est indéniable, il est bon de savoir que tu as repris goût en la vie, toi qui la détestais tant. Tes yeux pétillants encore plus que je ne le connaissais, tu avais cependant coupé tes cheveux. Laissant libre, un visage fin, rosé.

« Tu n'aurais jamais dû... »

Baissant de nouveau la tête, je ne dis rien sur le moment. Mon cœur encore essoufflé et fou, je tente de dissimuler ma honte. Une sorte de culpabilité avant tout. Mes gestes avaient beau paraître ridicule, ils n'en étaient pas moins désespérer. Osant affronté ton regard, je lâche d'une voix faible, semblable à un murmure :

« Je sais... Mais j e n'ai pas trouvé d'autre moyen pour apaiser un minimum la douleur de ton absence. »

Si tu savais à quel point... J'ose espérer que je t'ai moi aussi manqué, durant tout ce temps d'absence. Autant qu'à moi. Il n'y a pas un jour où je n'ai pas pensé à toi. Lorsque tu es partis, je suis devenue au rythme des jours, tout mon opposé. Froide, distante, sans l'ombre d'un sourire, encore moins tactile que d'origine, je supportais de moins en moins une étreinte. A ta vue, j'ai pourtant cette envie soudaine d'obtenir de toi un soupçon de tendresse, même si je me doute que cette part de toi n'a pas changé. Il y a tellement de choses qui se sont produites pendant tout ce laps de temps... Ton regard joue un effet assez surprenant sur ma personne. C'est comme si tu me nettoyais de tes yeux et de tes gestes, me gardant propre dans ce monde si sale. Ton retour est ma guérison. Aussi déconcertant que cela puisse paraître, j'ai déjà la sensation que mon cœur se sent mieux. Parce qu'enfin, il a retrouvé sa partie manquante, celle qui le complétait mieux que quiconque sur cette planète. Même Étoile ne me comblait pas à ce point, et ce malgré tout les efforts fournis de sa part. Tu es le seul être à ce jour, à me rendre « bien » sans aucun effort. Tu seras et es, un amour que je ne pourrais jamais expliquer.

Un soupçon de volonté de se débattre, commence à naitre au creux de ma poitrine. Il est déconcertant de voir à quel point je me suis attaché à toi et ce, comme jamais je ne l'aurai cru. La joie de ta présence me comble et me ramène un infime espoir que peut-être, la vie vaut la peine d'être vécue. C'est même certain. Un toi sans moi... J'y ai déjà gouté, et au prix fort. Le cauchemars même sur terre, l'Enfer en mon antre. Maintenant que tu es revenue, tout doit changer. Pour moi, comme pour toi. La probabilité de quitter la prison à tes côtés, change décidément, absolument tout. Les douleurs ne sont pas pour autant effacé, mais je sais qu'en te retrouvant, le goût à la vie retrouvera sa saveur. La prise de conscience se fait grandissante...

Ton fantôme n'existe plus. Je me souviens alors de ces moments passés avec toi, avant ton faux départ. Les rires et les jeux, les moments ambigües et maladroits. Mon regard planté dans le tien, je redécouvre ton être. L'empire de mon âme, fume encore de la guerre déclenché entre la vie et la mort. Penchant la tête de côté, j'esquisse un doux sourire au coin des lèvres...

« Je crois que tu as un tas de choses à me raconter... Qu'as tu fais durant ces 3 dernières années? »

J'écoute ton récit avec une intention toute particulière. Ton évolution, ton nouveau départ. On le prends tous un jour, cet avion de la vie. Celui qui nous pousses vers de nouveaux horizons. Au moment de l'atterrissage c'est un soulagement, de frôler de ses pieds nue des terres nouvelles et sans blessures. Dans tes bagages tu portes toujours inévitablement les démons du passé, ancré dans tes souvenirs et ta peau. Mais lave toi de tout ça, puisque maintenant tout est différent. Tu as grandis Yoruichi. Plus qu'on ne pouvait le croire. Je ne doute pas une seule seconde à quel point tu as due en baver pour te remonter de ton propre tombeau qu'a demi fermer. Encore une fois, je n'ai pas été là. Dis moi que je t'ai manquée...

Mon souffle de vie, ma raison d'être face à moi. Confronté à ce que la vie peut réservé, tu es la plus belle preuve qu'il soit, celle qui démontre et abat ses cartes sur la table, celle qui te marque en gros sur un mur « La vie vaut la peine d'être vécue ». Qui aurait cru? Que toi, tu serais sans le savoir la porteuse de ce message, Être haïssant au plus haut point la vie et son monde. Tout est si surprenant et désarçonnant. Encore sous le choc, mon regard se porte surtout sur tes yeux, ceux qui m'ont manqué. Ce regard chaleureux et propre à ta personne. Mais aussi ce sourire que j'ai réclamer en silence, sans jamais rien demander à personne, sauf à un être céleste que je croyais existante, de te ramener à moi. On croit en tout ça, seulement lorsque l'on en a besoin. Histoire de ce rassurer. On est tous pareil...

Je me lève avec douceur, la tête me tournant un peu. Sur ce coup là, je ne regrettais pas que Damara m'ai forcé à manger un morceau. J'arpente la pièce comme un Lion en cage. J'ai cette soudaine envie de liberté mais surtout de respirer. Que l'on me montre que oui, j'ai encore un semblant d'existence à l'extérieur de ses murs. Dans ce cas, promet moi de m'accompagner, chaque jour que la vie nous donnera, que tu me prendras la main et qu'a chaque embuche, tu seras à mes côtés, droite et fière comme tu l'as toujours été. Que l'abandon n'existera plus entre nous. Il est évident que nous devions être dans la vie de l'autre. Puis, ce fus comme si j'étais las, fatiguée de tout. KO. Éreinté, épuisée. Vidée de toute chose. Seul un ultime et unique sentiments persistait à me tenir en éveille. Le soulagement de te revoir. Une joie indescriptible.

Que serais-je sans toi?

Rien, je m'en suis donnée la preuve. Venant de nouveau à toi, mes mains squelettiques viennent t'enlever le béret qui te orne la tête que je relève doucement vers moi par le menton. Je plante mon regard dans le tien, en silence. Couleur miel, ils ont retrouvés leur vivacité. Parfois les mots ne sont pas de mise, où du moins, nous n'avons pas besoin de grande tirade. Juste un regard, où tout les sentiments passent par ce lien, intouchables. Alors, on se comprends. Une joie et des retrouvailles intime, que nous ne voulons pas salir de notre langue. Je dépose un doux baiser sur ton front. Sentir ta peau contre mes lèvres me ramène une bonne fois pour toute sur terre, à la réalité. Un long frisson me parcoure et je me sens défaillir à nouveau. Les larmes remontant le long de ma gorge, je tremble plus que jamais. J'ai tant désirer ton retour tout en sachant que c'était impossible. Le pire parfois, est de ce rendre compte que nous n'avons pas le choix, de se plier au bon vouloir de la vie.

Respirant ton odeur, mon menton contre ton front, mes deux mains appuyé sur tes épaules je souris silencieusement, à l'ombre de mes larmes. Alors, dans un murmure je te confesse d'un ton purement sincère :

« Tu m'as tant manquée... au delà de tout ce que tu pourrais imaginer. »

Puis le silence, encore...


"Chacun de nous a dans le cœur une chambre royale. Je l'ai murée, mais elle n'est pas détruite..."

Entres-y de nouveau.
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Μια επιλογή για το αύριο ...   Μια επιλογή για το αύριο ... Icon_minitimeVen 19 Juin - 22:43

Je ne pourrai jamais affirmer que tout sera de nouveau comme avant pour elle. Mais au moins j'avais la certitude qu'elle ne serait plus seule à partir de maintenant. Qu'elle reprendra goût à la vie, loin d'ici. Loin de ses cauchemars. De mon côté, les jours se réduisaient de plus en plus. Encore quelques longues journées à patienter et tout sera terminé. Vaguant dans les couloirs, je m'étais mise à la recherche de mon brave dadet de gardien. Je papillonnais donc ainsi sur les dalles de pierre en jetant de coup d'oeil d'aigle autour de moi. Mais rien, juste des prisonniers comme à leur habitude : Affalé à ne rien faire. La majorité des gens étaient encore dans le réfectoire. Sentant mon ventre gronder : « Toi, tu as faim. », murmurais-je à ce petit être. Après m'être aperçue que je lui parlais, j'éclatais de rire. Heureusement pour moi, assez silencieux pour ne pas me faire remarquer. Après tout, quelle femme ne fait pas ça avec son enfant ? Trottinant calmement et joyeusement dans le couloir, ni d'Athis, ni de Luka en vue. Ah bien, bon … Tant pis pour eux. Je m'apprêtais à remonter dans ma chambre, quand une voix m'interpella :

« Et alors ! On flâne au lieu de travailler, Mlle Galanis? »

Cette voix … Je pouvais la reconnaître entre mille. Elle m'avait réprimander des centaines de fois d'être trop appliquée dans mon travail. D'être pas assez ferme, d'être trop douce par moment. Faisant volteface, je le voyais là, avec son sourire en coin. Son allure de brute alors qu'il pouvait être aussi doux d'un ourson. Ses traits n'avaient pas changer, à part qu'il avait un peu pris de l'age. Ses cheveux gris accentuait son charme naturel. La peau doré embellissait son regard de flamme et perçant. Pas très grand, il avait tout de même l'ossature d'un homme qui enchainait des heures d'activités physiques. Sans attendre, armée d'un sourire plus que rayonnant, je me jetais à son cou. Thierry avait été un deuxième père pour moi, tout le monde le savait à Athènes. J'étais heureuse de revoir un visage familier. Il m'apportait le soleil de mes terres en plein cœur. M'écartant de lui, il m'agrippa la main en me faisant tournoyer sur moi-même. M'épiant de son regard, il remarquait sans peine mes changements. Riant de bon cœur en me disant que j'avais un ventre joliment arrondis. Je n'en attendais pas moi de sa douceur paternel. Tant que j'étais en plein forme, c'était tout ce qui comptait. Dans un grec familier, je lui répondis:

« J'avais d'autres occupations, Chef. Pourquoi es-tu ici ? »

A l'étalage des poules, il me dit que l'amie de Bella n'était pas venue à pied. Riant de nouveau, en effet. Je ne m'étais pas attarder sur son moyen de transport. Et puis, l'uniforme de policier que portait l'homme m'annonçait qu'il n'était ici qu'en simple visiteur. Était-il venu chercher Bella ? Grande possibilité, et je préférais savoir les deux femmes sous l'aile de Thierry que de quelqu'un d'autre. Marchant côte à côte, je lui demandais comment allait nos connaissances. Visiblement, la petite Phaedra commençait à faire tourner la tête à sa famille avec ses bêtises. J'eus vent que mon père était courtiser par une Autrichienne. Haussant les épaules, je savais très bien que le cœur de Sebasten n'était plus capable d'aimer une autre femme. Il me portait tout son amour et puis, je lui donnais enfin un petit-fils. Sa vie sentimentale ne me regardait pas après tout. Thierry commenta l'allure de la prison. Plutôt froide et sinistre, les gardiens du porche n'étaient pas très amicaux. Si tu savais … Puis, nous en venons à Luka. Me questionnant, j'étais cependant déçue de ne pas croiser mon homme dans les couloirs. Il aurait pu le voir avant l'heure. Au lieu de ça, j'entendais des coups de griffes sur le sol. Arrêtant nos pas, nous le connaissions que trop bien.

«  Ah mon vieux, toi, tu n'as pas grossi à ce que je vois ! »

S'agenouillant, Athis prit un départ foudroyant en sautant sur l'homme. Remuant la queue dans tous les sens pour exprimer sa joie. Thierry par contre, était déjà assis par terre. Caressant mon compagnon. Je faisais semblant d'être offusqué de sa remarque. Râlant, disant ouvertement que ce n'était pas de ma faute si j'avais pris du ventre. Et que c'était pour la bonne cause …

Je passais donc la majore partie de mon temps à raconter mes péripéties, à écouter les nouvelles. Bref, à sourire de nouveau.





Je préfére que tout aille dans le même sens. Même si je suis toujours moins réceptive sentimentalement à montrer ma joie. Souriant à son allure de paon heureux, j'écoutais brièvement son attente. Sa hâte avait toujours été si … Impuissante face à la patience. Finalement, elle n'était pas tout à fait morte la Bella. Fixant le plafond, j'énumérais sans mal ce qu'avait été ma vie. Essayant de faire court, ne pas tout raconter. Nous en auront le temps de toute façon. Passant de mon séjour à l'hôpital, ma détresse d'être « seule » dans mon mal. Les nombreux psychologues, les retrouvailles avec ma grand-mère que je croyais morte. Le choque même de voir à quel point elle ressemblait à ma mère. Elle m'avait blanchis de mes actes après avoir pris connaissances des raisons de mon emprisonnement. Elle avait un sale caractère quand il s'agissait de « abus de pouvoir ». En même temps, j'ai jamais réagit devant le juge, j'avais refusé un avocat pour ma défense. Enfin pour dire qu'elle m'avait foutu dans les pattes un homme béas qui s'y connaissait bien dans son métier. J'avoue qu'il n'a au aucun mal à convaincre le juge de me libérer. J'ai repris mes études mais pas vers ce que j'avais toujours voulu faire. Dans le droit … J'ai jamais eu aucun mal à étudier et ça ne m'a jamais gêner. Donc, j'en suis à ma 2eme année d'université. Je confiais aussi à Bella mes quelques voyages hors de l'Europe. Du financement que ma Grand-mère faisait à mon compte dans mon dos. Bien entendu, elle avait refusé que j'aille vivre seule ou n'ait ou. Du coup, j'étais cloitrer en étant libre dans la demeure familiale en France. Le genre de grande baraque qui f'rait peur dans le noir. Mais j'l'aimais bien moi. J'avais même eu un vague souvenir d'être venue dans mon enfance, une fois avec ma mère. Puisque mère et fille ne se parlaient plus, autant me faire croire que la Grande-mama était morte. Jolie non?

J'omis de parler de mon hospitalisation à la fin de ma première année de liberté. Parce que même si la vie me souriait, j'avais toujours en mémoire mes blessures. Seule dans le noir, je n'avais jamais cessé de me châtier d'avoir laisser derrière moi, une partie de mon âme. De la rage de mes cauchemars, de mes tremblements chaque matin. De l'illusion du sang coulant entre mes jambes. Il était toujours sur mon dos, l'homme mécréant. Celui qui méritait la pendaison.

Puis le temps a passé. Et tout allait mieux ou presque. Je pensais que t'était morte … Mais j'ai toujours voulu m'en assurer même si Iris m'en empêchait. En retournant en Allemagne, j'ai croisé un policier. Enfin, tout à débuter là. J'ai demander à savoir dans quelle prison tu étais alors que lui, voulait obtenir ton dossier. Bref, voilà en gros ce que j'avais fait ses dernières années. Puis, elle bouge, tournant dans la pièce. Je sais que je t'ai manqué Bella. Sans broncher à ses demandes de contact, je lui dis ouvertement qu'elle m'avait également manqué. Mais pas plus, elle savait à quel point il m'était difficile et haineux de m'exprimer comme ça … J'hésitais fortement à lui demander ce qu'elle avait fait. Être enfermée entre quatre mur, quoi de plus passionnant ? Puis finalement:

« Et toi ? »

J'écoutais. Je me délectais de ses paroles comme un ivrogne. Surprise, parfois sombre. Souriante ou malheureuse pour elle. L'histoire valait-elle vraiment la peine d'être conter et écouter? J'en savais trop rien mais tout ce qui était sûr, c'est qu'elle était sur le point de quitter son corps. Parce qu'au fin fond d'elle ... Elle était déjà morte. Me redressant, ma main vient frapper le dessus de son crâne. L'envie d'éclater de rire. Au final, je savais depuis toujours que la vie n'était qu'une ironie grotesque. Que tout tourne autour des autres. Et qu'une fois qu'on s'égare de la bonne voie, on a envie de s'mutiler à en crever. Le beau tableau que nous avons là pour aboutir à quoi ? A ça : pourquoi. Et tout ce qu'on nous donne c'est des : parce que. Voilà, point barre. Tu marches ou tu crèves. On est encore gentil de nous donner le choix. A ma guise, j'ai voulu dans les premiers temps lacer mes armes. Et j'les fais. Mais j'ai grossièrement regretter mon geste en voyant que certaines personnes allaient m'gober avec leur connerie de savoir vivre. Bah j'en ai pris pour mon grade mais j'ai fini par reprendre l'allure d'une battante blessée. J'ai sautillé sur trois pattes avant de pouvoir poser la quatrième à terre. Ça à fait mal au début mais au moins, je n'ai plus l'âme et le cœur meurtris.

Voyant l'heure tourner, je n'avais plus envie de rester ici. Il fallait pourtant qu'on récupère ses affaires dans la cellule. J'en frissonnais à l'avance. Lui faisant un signe de la tête, il était simple entre nous. Je suis toujours fidèle à mon image de chat sauvage. Quand j'ai plus envie d'un truc, je le faisais bien sentir. Remettant mon béret sur la tête, mes vêtements étaient encore légèrement humide mais sec quand même. Fermant mon blouson jusqu'à la poitrine, j'enfonçais mes mains dans mes poches. Souriant avant de lui lancer un : « On y va? ». Les couloirs étaient très spéciaux. Les lieux semblaient morts. Ca avait son côté fun. Pour les sadiques, c'était le paradis des enfers. Bôh ! Attendant Bella, je la suivais dans les vastes contrés de « sa maison». Baissant la tête vers le sol quand nous croisions un détenus ou un gardien. Parce que l'air de rien … Quand quelqu'un nous à marquer, on ne l'oubliait pas aussi facilement.

«  … Itanaki??? »


Euhm. Regardant au coin de l'oeil, un ancien prisonnier d'Allemagne. J'l'aimais pas mais il m'avait fait la conversation même si je ne lui répondais jamais. Mal à l'aise par ses cris de joie. J'ignorais. Avant, je l'aurai collé au mur en le menaçant pour qu'il se taise. Mais elle est loin ma force spontanée. Je forçais Bella a avancer plus vite mais rien n'y fait, il tournait autour de nous comme une mouche. Alors bon, histoire qu'il me foute la paix, je répliquais calmement :

« You are mistaken in anybody, my friend. I don't know myself… »

Mon accent parfaitement anglophone ne trahissait pas mon origine d'ailleurs. Assez convaincant pour mettre le doute à l'homme. Faisant un clin d'oeil à Bella, j'avançais tranquillement. J'voyais pas trop comment elle n'aurait pas pu se tuer ici plutôt. En même temps et heureusement pour elle, elle avait encore quelques rares personnes sur qui compter. J'me demande si Bambi est là … Arrivant enfin, j'attendais qu'elle prenne ses vêtements et le reste. Elle avait encore des trucs à récupérer à l'accueil. Donc, autant ne pas trop trainer ici.



J'attendais patiemment le retour des deux filles en compagnie d'Athis et de Thierry devant le pont. Le temps semblait se calmer à ma plus grande joie. L'épaisse couche grisâtre se dissipait de plus en plus sous le vent. Mon mentor m'avait beaucoup fait rire de ses anciennes erreurs. Qu'il était grotesque de rire à gorge déployer pour si peu. Mais j'étais tellement heureuse en cet instant. Thierry se retenait de pleurer à mes nombreuses gaffes, comme lors de ma rencontre avec mon Tendre. Il alla jusqu'à félicité Athis d'être une mauvaise tête dès le matin: « La pousser dans les bras de l'Homme, tu as du flair Athis! ». Caressant avidement l'épaisse couche de fourrure du chien au cou. Ils étaient stupidement drôles. Entendant des pas, je les aperçus enfin.
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Bella Hope
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MessageSujet: Re: Μια επιλογή για το αύριο ...   Μια επιλογή για το αύριο ... Icon_minitimeSam 20 Juin - 17:18

L'ombre d'un sourire. Tu n'as pas changée, toujours si peu expressive au niveau des sentiments. Ne forçant rien et surtout me terrant dans le silence, je viens me rassoir à ma place, bien sagement. Il est drôle de voir que parfois votre vie dépend d'une seule présence. Du moins, votre guérison. C'est même déroutant, mais amusant dans le fond. Je sais que tu t'attendais à voir en moi, un peu plus de fougue, mais fallait t'y attendre. Je l'avais mainte fois mentionné que sans toi je n'étais rien. Trois années... C'est comme si je me réveillais d'un mauvais rêve. Le soulagement de sortir de ces lieux s'insinue en moi, comme lorsque l'on injecte sa dose de morphine à un droguée. Tu as beaucoup changé. Sorti plus forte de tes combats et de tes blessures, tu as sue retombée sur tes pattes même si tu en as souffert. Je sais que je dois en faire de même, j'espère seulement qu'en dehors de ces murs, ma vie aura un autre sens. La réintégration sociale risque de ne pas être aisé, surtout lorsque l'on sort d'un milieu carcéral comme ici.

Inévitablement, la question me revient. Et moi? Nouveau sourire ironique... La vie n'épargne jamais les plus faible. Ses morsures sont encore bien visible au creux de mon cœur. Souvent, on ne demande rien. Mais lorsqu'il s'agit des douleurs, on vous les sert sur un plateau d'argent. Les couverts fournis avec. Le couteau pour vous entailler la peau, la cuillère pour vous faire avaler votre peine et la fourchette pour vous planter le cœur. Alors, je commence mon récit. Tu es partis, j'en ai souffert. Mais ça, tu le sais déjà. Peu de temps après, nous avons été transférer dans une autre prison où j'ai été séparée d'Etoile. Seule personne à ce moment là, qui me maintenais en vie. Prison Belge, elle était moins 'hard' que celle-ci en ce qui concerne la surveillance... Je l'ai regretter le jour où, flânant près de la bibliothèque, cet homme m'a prit pour cible. On c'est souvent dis que nous étions complémentaires, tu te souviens? Et que cela venait au faite que nos peines, nous les partagions, nos douleurs avec. Et bien se soir là, j'ai été plus proche de ton mal que jamais. Vulgairement lancé sur cette table, comme une poupée de chiffon, je n'ai été que le jouet de ses désirs. Entrant en moi sauvagement, comme si je n'étais rien. Puis, m'abandonnant lâchement au milieu de cette pièce, où blesser plus que jamais, je pleurais ma perte et la tienne. A ce moment là, j'aurais donné n'importe quoi pour qu'il m'achève de ses propres mains, qu'il finisse son 'sale boulot'. Parce que sale, je me suis sentis comme telle, encore aujourd'hui. Le corbeau au creux de mes reins a été par la suite, le rappel de mes douleurs. Tout cela, je te le dis d'une voix neutre. Inutile de pleurer sur mon sort hein... Continuant mon récit, comme tu as pus le voir, je me suis lacéré la peau. A grande fréquence, croyant que cela apaiserait ma douleur. Mais rien n'y faisait. Pour finir, nous avons tous été muté dans cette prison où j'ai pus retrouvé Étoile, avec une joie non dissimulé... Mais le temps passent et les souvenirs restent. Le tien. L'envie de partir au plus vite, de tout quitté pour enfin trouvé un repos que je pensais mérité. Le poids des douleurs et de l'absence commençaient sérieusement à me peser, m'oppresser. Alors je te confesse à ce jour, que je voulais partir. Que cela était prévue pour le weekend qui arrivait. Ayant dit 'adieu' à Étoile, il me restait plus qu'a trouver une dernière présence avec Damara pour pouvoir enfin partir, le cœur un peu plus léger.

Puis, ton arrivée à bien entendu changer tout mes plans. Je te rassure. La présence de Damara, ma fuite à l'extérieur et ton retour, sont trois bonnes raisons pour me remettre d'aplomb. Mon récit terminé, aucun commentaire. Il n'y a rien à dire. Nos histoires respectives, débutent un nouveau chapitre en cet instant même. Voyant ton impatience de quitter la pièce, je réponds positivement à ta demande de partir. Dans les couloirs, tu as même le droit à un accueil plus que chaleureux d'une de tes connaissance. Ne pouvant m'empêcher de rire aux éclats face à ta tête, je pris volontairement mon temps pour te conduite jusque ma cellule, la scène étant bien trop comique pour ne pas en profiter.

« Tu vois, tes fans ne t'ont pas oublié! »

Riant de nouveau, j'avais cependant une légère appréhension quand à mon arrivée dans ma cellule. Je souhaitais égoïstement, qu'Etoile ne soit pas présente. Partageant la même pièce, la cohabitation avait été difficile depuis que je l'avais 'repoussé' et la laissé affamé d'un amour, du mien. Un coup d'œil à l'intérieur... Personne. Soulagée, je pris le peu d'affaire que j'avais, quelques accessoire dont la petite peluche dont tu m'avais fait cadeau il y a quelques années. Je n'avais personne a qui dire au revoir ici. Si ce n'est Adélie, Siriel et quelques uns d'entre eux. Je ferais passer le message par Damara, je sais que je peux compter sur elle. Continuant notre route, je me rapprocha un peu plus de toi, bien trop heureuse de t'avoir à mes côtés. Quitter ces lieux, me tordis cependant l'estomac. Une certaine crainte de voir le monde extérieur mais aussi la peur de ne pas savoir s'en sortir par moi même. D'ailleurs je porte un regard vers toi et te demande d'une voix incertaine :

« … Une fois à l'extérieur... où est-ce que je vais aller? Je n'ai plus aucun contact avec ma famille adoptive. »

En clair le message était : Que va-t-il advenir de moi? Qu'est-ce que je vais faire? Où vais-je aller?... Je sais que tu a conscience que je ne veux pas retourné là bas, parmi eux. Je ne serais qu'une étrangère ayant commit un crime, et ce, même si mon innocence a été prouvé. Je t'ai retrouvé à ce jour et je n'ai certainement pas envie de te quitter de si tôt. Attendant ta réponse, je vois au loin Damara qui nous attendais en compagnie d'un homme qui m'était inconnue. Mais ce que j'accueillis avec une grand sourire, ce fut Athis, courant vers moi pour me comblé de 'Câlin Animal'. C'est à dire, léchouille partout sur le visage. Riant de nouveau, je le sers tout contre moi, l'odeur de son poil familier réconfortant me chatouillant les narines. Puis, je lui murmure au creux de son oreille :

« Merci pour ce que tu as fais... »

Merci de m'avoir apporter une once de chaleur lorsque j'en avais le plus besoin. Petit détail infime, mais qui à l'allure d'une bouée de sauvetage lorsque vous êtes au bords du gouffre. Te prenant par la main, ayant Athis à mes côtés, je sens un air nouveau s'insinuer dans mes poumons. Je viens saluer cet homme que je ne connaissais pas mais qui, à son regard bienveillant, me fis sourire et me mis en confiance. Égale à moi même et prit d'un élan d'amour enfantine réclamant une présence maternelle, je viens me caler dans les bras de Damara, la serrant tout contre moi. Sens à travers cette étreinte, à quel point je tiens à toi, Jeune Femme venant des contrées Grec. Murmurant à ton oreille... « Jamais je ne pourrais te remercier pour ce que tu as fais pour moi... Je t'aime Damara. »

Un je t'aime équivalant à une déclaration entre la mère et sa fille. Je t'embrasse la joue avant de porter un regard sur ton ventre arrondis. Souriant avec une pointe de mélancolie dans les yeux, je repris la parole d'une voix tremblante.

« Tu vas me manquer... »

Le début d'une fin s'écrit...
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Μια επιλογή για το αύριο ...   Μια επιλογή για το αύριο ... Icon_minitimeLun 22 Juin - 22:02

Depuis quand t'ai-je demander d'être le vulgaire pantin de ta vie ? Jamais à ma connaissance. J'avais encore du mal à gober le fait qu'elle ait cherché à s'auto-détruire. J'suis pas encore aveugle, il lui faudra du temps pour se remettre de ses blessures. Même si elle se sent, en ce moment, comme un poisson dans l'eau. Plus légère et plus conne dans son euphorie. Grimaçant, je m'indigne à penser qu'on gardait encore en mémoire, ce que j'étais jadis. Autant me pendre directement alors. Enfin, quand on vient d'un autre monde c'est pas étonnant. Niant vivement la remarque de Bella en haussant les épaules, ouais. Mon fantôme errait encore dans les songes. Ma carcasse était pourtant toujours à l'hôpital, mon sang sur le sol d'Allemagne. Il est vrai … Il a fallut que la femme à mes côtés, fasse basculer tout mon univers, bien sombre, de ses rires. Elle a découvert mon monde et là, j'devais juste la ramener dans le sien. Ca va être drôle et amusant, croyez-moi. J'en pleure déjà d'envie. Souriant, j'allais te laisser seule à la gare comme un chien. T'abandonner une deuxième fois. Avec plus de tac cette fois-ci. Plus férocement … Et tu sais bien que tout ça, c'est que des conneries mental. J'allais quand même pas la laisser après l'avoir retrouver. J'ai pas très envie de manquer de tac sur ce genre de retrouvailles. Déjà que c'était limite pour les étreintes. Parce que ouais, même si l'envie y était, j'suis toujours bloquée.

« J'te ramène avec moi en France. »


Iris ne voulait pas non plus qu'elle erre seule dans les rues. Attendez, quand pendant presque trois ans, vous piallez après une certaine « bella », c'est le minimum pour comprendre qu'on a besoin de cette personne. C'était pathétiquement grotesque et con. Mais bon, j'ai toujours besoin d'elle. Je lui confiais qu'il était hors de question pour la famille, qu'elle soit perdue. Tu reprendras tes études si tu le souhaitais. Le financement ? Pas de problème. C'est pas une deuxième petite fille qui fera peur à ma grand-mère.
A l'accueil, elle récupéra ses biens. Me cachant toujours sous mon béret, c'était foutu si on me reconnaissait. J'préfère qu'on me croit morte. C'est beaucoup plus simple pour reprendre la vie sans être obliger de se remémorer tout ce qu'on a vécu. Baillant en attendant, nous nous dirigions vers la sortie … Là où, les deux grecques nous attendaient. Souriant à la femme, je la remerciais pour tout ce qu'elle avait fait pour Bella. C'était un minimum …


Les au revoir étaient toujours difficile. Pire quand il s'agissait d'une personne que vous portez dans votre cœur. Mais il fallait qu'elles partent loin d'ici. Du moins, avant que mes larmes coulent. Serrant Bella aussi fort que possible contre moi, je me délectais de ses doux mots. A chacun de tes pas, tu auras enfin une raison de poursuivre pleinement ta vie de femme. Soulevant son visage pour mieux la regarder. Reprends donc des couleurs et du bonheur. Saoules toi à l'ivresse de la vie. Rien n'était assez beau de toute façon, pour gâcher la deuxième chance qu'elle t'offrait. Tu avais peur et tu étais triste. Mais il ne fallait pas. Pas maintenant, pas comme ça. Revenant la prendre dans mes bras, tu seras toujours ma petite protégée. Où que tu sois, quoi que tu fasses. Tu étais entre de bonne mains.


« Fais attention à toi, Bella. Je passerai te voir dans quelques mois. »


Posant mes lèvres sur son front, je m'en écartais, armée d'un sourire d'encouragement. L'enfer était terminé pour toi. Vole donc de tes propres ailes, maintenant. La cage t'est ouverte. Tu n'as plus de raison d'être malheureuse et triste. Et puis, tu sais que je quitterai bien vite cet endroit. Je n'étais pas seule. Loin de là. Athis, Luka … Deux entêtés qui savent animer ma vie entre ses murs. Couvrant mon émotion, je me tournais vers elle. Son air rebelle sur le visage, j'en décelais de la tendresse à l'égare de Bella. Toi aussi, tu es à l'image de ce que ton amie à voulu me faire passer. Forte et présente. C'est ce qu'il fallait pour rebattir la vie de ma protégée. La serrant contre moi, je lui murmurais d'être heureuse. Et puis, regardant Thierry … J'avais envie d'éclater de rire. Nous nous verrons dans quelques jours de toute façon. Sans oublier un détail, je lançais les clefs de ma voiture à mon mentor.

« Tu peux la ramener ? »


Je savais d'office que c'était oui et qu'il avait pensé à prendre avec lui, un vieil ami d'époque. Un policier grec avec qui je n'avais jamais réellement sympathiser. En même temps, il était resté dans la voiture de Thierry. Enfin, il hésitait puis, de son air gros nounours, il me serrait contre lui. Pour, par la suite, toucher mon ventre. Nous irons bien … Nous ferons attention. Je lui tirais vivement la langue. Faisant un dernier signe aux jeunes femmes. Je restais là à les regarder descendre la colline, les bras croisés sur ma poitrine. Le ciel au dessus de nos têtes, prenait un meilleur teint. Je souriais bêtement …


Nous y voilà. Depuis combien de temps avais-je attendu le moment de la retrouver. De la sortir de cette prison ? J'en avais perdu le file du temps, des secondes, des mois … Des années. Croisant les bras derrières ma nuque, je lui lance des regards en biais, en baissant rapidement mes yeux vers le sol. J'aurai volontiers fermer ma gueule …

« Va falloir te remplumer ... »


Accompagnant les éclats de rire de l'homme. Ouais, j'aurai pas pu espérer mieux que d'être tomber sur lui en Allemagne. Levant les yeux au ciel. Tu vois Bella, même au bord du gouffre, on a toujours moyen de se relever. On a toujours moyen de marcher sur le file de la vie sans tomber. Vivre est devenue ma hantise. T'avoir à mes côtés, une réalité … Arrivé devant la voiture, je te laisse entrer la première à l'arrière. Dehors, les deux hommes s'échangent les clefs. Visiblement, Thierry voulait conduire la Peugot. Haussant les épaules, je portais une dernière fois mon regard vers la prison. Regarde la bien, elle fera partie de ton passé. Au loin, on voyait encore sa petite forme de femme. Elle attendait patiemment qu'on soit bien partie. J'comprends pourquoi elle t'est importante. Le moteur ronronne, la voiture démarre. Tournant mon visage vers la fenêtre, les arbres défilent, le soleil se montre enfin. Ma main cherchant la tienne … C'était ça … Le fait que la vie est un goût d'Agonie entre les portes du paradis.


Hélios sortait enfin de son sommeil. Dispersant les nuages, couchant le vent au sol. C'était un renouveau pour tout le monde …


Demain ou aujourd'hui,
Il y aura toujours un être pour vous faire comprendre …
Que la vie en vaut la peine.
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