Cendres et Flammes
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Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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 Le plus con des cons. [Pv]

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Alexandre Uartemendia
749204 Ironía sobre el corazón
Alexandre Uartemendia


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MessageSujet: Le plus con des cons. [Pv]   Le plus con des cons. [Pv] Icon_minitimeSam 23 Mai - 1:05

La révélation du siècle s'impose à moi avec une de ses putains d'ironie. Ouais, depuis un bon quart d'heure, j'reste sagement assis face à un zébré d'prisonnier qui tente tant bien que d'mal de me prouver par A + 2 que les vaches, c'est pareil que les cochons. Un surdoué dites-vous ? Mais bordel, il m'casse les oreilles avec ses équations sans fondement. Autant que j'ai jamais eu du mal avec les math, lui par contre, j'peux pas le saquer. Pour être plus explicite, j'ai encore réussi à me foutre dans une situation « désatreusement » incorrecte. Parce qu'en voulant faire le p'tit génie d'l'année 2009, j'arrive seulement à m'rendre compte que ses pigeons sont plus cons les uns que les autres. Alors comme ça, µ c'est un nombre premier qu'Albert Einstein s'est amusé à chantonner sous sa douche comme ça par envie pour prouver au monde entier que les chiffres et les nombres, bah c'était pareil. Et moi comme un con, j'écoute sans broncher toutes ses conneries, évidemment, sans y croire. Gracias, no soy un avispado aún. Et comme par hasard, c'est à s'moment là qu'Angel' passe en m'riant au nez. Comme quoi, être sociale m'colle vraiment par à l'os. En tout gràce, j'lui murmure un truc genre : '' Va t'faire ...''. J'sens que rien que pour ça, j'vais avoir droit à un sale quart d'heure. Remarquez, tant que j'peux tirer mon coup après, ça m'va. Et avec tout ça, moi j'me marre parce qu'c'est vraiment pas mon genre et que j'le ferai pas. Sujet clos. Et donc, pour en revenir à mon cher ami, Ducon, j'me met à mon aise sur la chaise en fourrant une clope entre les lèvres. Et puis finalement, le verdict tombe :

« π c'est l'rapport constant entre la circonférence d'un cercle et son diamètre. Aussi appelé aussi constante d'Archimède. Rien avoir avec ton ami Albert. »


Et en me redressant avec toute la grâce du grincement de chaise sur le sol, je laisse à ses dépends l'illettré de service. Quittant ainsi la salle commune, comme à mon habitude de zombi – dans le silence. Les mains fourrés dans les poches, j'pense comme ça … La vie ici est aussi irrationnelle que ce fichu nombre. Bah ouais, suffit juste de voir à quel point les gardiens ont le contrôle sur les prisonniers. Personnellement, le dirlo devrait revoir ses critères sélections parce qu'entre les juncky en uniforme et les pédo-priso', qu'on range bien sûr dans l'même sac, y en a pas un pour rattraper l'autre. Et quand c'est pas l'un de ses guguses qui s'balade la tête haut comme un coq, c'est son voisin qui s'traine derrière ses pattes. Pathétiquement pathétique. En somme, j'me comprends et ça m'suffit : y a que des cons. Ma clope arrivant à sa fin, j'trouve rien de mieux que de l'écraser tout le long du mur, laissant derrière de jolies marques noires et les plaintes d'un gardien. Quoi ? Le respect de la propreté des lieux. J'm'arrête parce qu'en même temps, j'l'entendais courir comme un éléphant derrière moi. Lâchant un soupire qui voulait juste dire : tu m'fais chier. Il me réprimande, genre, si j'savais combien de temps, les garcs avaient mis de temps pour remettre le château des merveilles en état. Et moi comme un con …

« X fois 3,141 ? »


Y a comme un foutage de gueule dans l'air. En même temps, c'pas d'ma faute, faut pas me poser des questions connes. Donc, j'en viens à ma superbe conclusion : Les gardiens sont stupides. Et les prisonniers dans tout ça ? Bah … Ils sont cons aussi. Pas de jaloux comme ça. J'me f'rai presque pitié parfois. Bref, le maton se meurt à gorge déployer que j'étais qu'un sous-genre et nia nia nia. Au x abonnés absents, j'hausse les épaules en lui balançant tranquillement un : « Ya, es eso más a. » Seulement là, il l'a pas bien prit que j'lui tourne le dos. Et heureusement pour moi, un grognement vient chatouiller mes oreilles. En le retournant, j'le voyais déjà droit sur ses pattes le poney. Souriant en coin, j'me débile rapidement avant de m'attirer des supplémentaires emmerdes. J'dis supplémentaires parce que la journée n'est pas finie et que j'ai toujours d'la chance. Hasard ? Eh bah va savoir qu'après une bonne heure à trainer dans les couloirs, j'me retrouve nez à nez avec le premier gigolo d'l'armé des zombies. Fixant comme un diable ma croix à mon cou, il trouve rien de mieux que d'me dire sur un ton que j'aime pas :

« Hey Le Latino ! J'ai appris qu'ta mère était morte. C'est bête j'aurai bien voulu la ... »


Et là, sa tête se fracasse contre le mur naturellement, laissant de jolies tracées de sang. Le nez pété et ensanglanté, j'avais rien trouvé de mieux que d'laisser aller mes gestes. J'avoue que j'suis animé plus par de la colère qu'autre chose. Personne était au courant de ce qui avait eu, y a quelques années. A part bien sûr … Un connard de gardien qui peut pas m'sentir et qui a accès aux dossiers. Finalement, ouais, lancer la rumeur alors que j'm'entends avec personne ici. Voilà comment rendre mon séjour encore plus agréable. Et j'en avais pas finis avec ce débile, m'appuyant contre le mur non loin de lui, j'lui explique calmement la règle de Pi. La transcendance de π établit l'impossibilité de résoudre le problème. En gros : il est mal barre. Parce qu'en plus de ça, j'ai pas envie d'jouer mon gentil garçon après ça. J'lui éclate une nouvelle fois le nez contre le sol …
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Luka Jan
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Luka Jan


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MessageSujet: Re: Le plus con des cons. [Pv]   Le plus con des cons. [Pv] Icon_minitimeSam 30 Mai - 0:45

Le regard morne et vague, je vois sans voir les prisonniers savourant leur « délicieuse » victuailles. Ce jour n'est pas LE jour. Le temps est grisâtre, ce qui n'arrange pas mon humeur. Si tu me voyais avec cette mine, je ne doute pas que je subirais tes taquineries me disant d'arrêter de râler pour si peu. Mais là, pas aujourd'hui. Il est rare quand je suis de mauvais poils, mais quand sa arrive ce n'est pas qu'à moitié. La raison de cet état d'esprit? Un coup de téléphone, des reproches et on fait un petit allée dans le passé. Je ré-entend leur réflexion d'ici, se répercutant dans chaque recoin de mon cerveau. Me reprochant de refaire si vite ma vie... Mariage, enfant et installation.
Oui j'ai attendu quatre mois avant de m'installer avec Marie, oui j'ai attendue un an avant de la demander en fiançailles... oui j'ai attendu deux ans avant de lui donné un enfant.
Non je n'ai pas attendu quatre mais vécue toute ma présence ici avec Elle. Non je n'ai pas attendu un an mais six mois pour la demandé en mariage et non en fiançaille. Non je n'ai pas attendu deux ans mais... cinq mois avant de lui donné un enfant. Et oui je l'aime plus que jamais, plus que je n'ai aimer dans ma vie. Faut-il m'en vouloir pour ce soit disant pêché? Allez vous faire foutre avec votre Dieu! Faut-il aussi m'en vouloir de refaire ma vie avec la personne que j'aime plus que tout? Ils m'ont demandé des nouvelles... ils en ont eu. Mais apparemment, ils sont loin d'apprécier. Surtout que je change de pays alors qu'avec Marie j'ai toujours refusé de quitter la douce France... Bordel.

Je passe une main sur mon visage. Je suis a cran. Je ne supporte pas que l'on me reproche mes actes, même si je ne vie pas pour les autres, mais pour moi. Surtout des reproches venant d'Eux. Mon ancienne vie, mon passé. Mes ex-beau parents. Surtout la mère, la rancune acéré comme les crocs d'une louve pleurant encore la perte de sa fille et de son futur-petit fils... Le pire de tout, c'est qu'ils ont réussit à me foutre la culpabilité dans les pattes. J'ai le ventre noué, le cœur cognant trop vite et trop fort contre mes côtes, la tête douloureuse, l'âme écorché. Je ne demande plus qu'une chose à l'heure actuelle... de retrouvé celle que j'aime. Enfouir mon visage dans le creux de son cou et respirer son odeur qui me transporte toujours à dix milles lieux d'ici. Sentir son ventre gonflé par la vie contre le mien, sentir ses mains glissé sur mon dos lorsqu'elle m'enlacera...
Me mordant la lèvre inférieur, j'sais pas ce qui me retient d'aller la retrouver. Ne serait-ce qu'un sourire de sa part, ou même l'apercevoir au loin sans qu'elle ne s'en rende compte. Juste observer ses gestes aussi gracieux que ceux d'Athéna, sa beauté rivalisant avec celle d'Aphrodite à mes yeux.

Aller du con! Tu bosses, tu ne dois pensé qu'à ton job! Comme t'as appris à le faire lorsque tu étais infirmier. La vie privée, reste d'ordre privée. Elle ne doit pas entravée mes compétences professionnelles. Autre coup d'œil à l'assemblée : tout le monde se tient tranquille, sans anicroche. Mais le brouhaha devient trop imposant, me donnant un mal de tête assez carabiné. Je ne supporte pas le bruit et vue mon humeur, c'est encore pire. Un signe de tête à mon collègue pour qu'il vienne prendre la relève. Me pose pas d'question c'est pas la peine j'y répondrais pas. Prend ma place, point. Et il le fait en silence. Bien, gentil mouton... Ce que tu haïrais à me voir pensé ainsi. Je sors dans le salle sans demandé mon reste, poussant la lourde porte qui grince d'un son insupportable qui n'en finit pas. Une fois seul dans le couloir, je longe les murs, effleurant les briques rêches et froides du bout des doigts.

Je croise au passage un prisonnier complètement défoncé par l'héroïne. En plein délire il accourt vers moi, m'annonçant la fin du monde le 21 Décembre 2012... Du con la joie, tu crains. Les mains le long du corps, il continue sa course en hurlant :

« La fin!!!! c'est la fin!!!! 21 Décembre 2012, la Terre... BIBADABOUM!!

-Bien bien... Comme ça on entendra plus ta grande gueule! Dégage de ma vue espèce de demeuré... »

En plus c'est qu'il vient se coller à moi, genre t'es pas assez près. J'sais pas pourquoi... J'ai jamais eu ce genre de du con qui est venue me faire trop chier, mais la CE jour où, non il faut pas m'emmerder, il se pointe avec sa soit disant prophétie sur sa fin du monde. J'm'en contrebalance de tes conneries. Je l'empoigne par le col de sa chemise avant de le balancé contre le mur et de lui lancé un « Ta gueule » aussi glacial que peu l'être mon regard à cet instant. Les nerfs a vif, je continue mon chemin et montant les escaliers.

Le calme, la sérénité... Perdue dans mes pensées, je ne sais pas trop où j'suis. J'crois être non loin du couloir nord. La tête comme un ballon, je m'adosse contre le mur, poussant un soupir de lassitude. Tout ses gens m'épuisent parfois, me fatigue, m'éreinte. Me rende cinglé. Profitant de ce moment de silence, j'essaie au mieux de me détendre les nerfs. Vieux, tu dois pas te démonter le moral pour tout ses propos. Respirant un bon cou, écoutant le « non bruit », je sens mes nerfs commencer à se détendre un peu. Voilà... t'es sur la bonne voie. Pense à Elle, à ton futur enfant, ta future vie...

Hey surprise, qui voilà! Une grosse boule de poil venant frotter son museau humide contre ma main. Est-ce moi ou tu ressens ce qui ne va pas? Les chien -surtout toi- m'impressionneront toujours. Souriant en coin, je viens te caresser la tête. Comment ce fait-il que tu n'es pas avec ta maitresse? Elle ne devait pas être très loin... Quoi qu'il en soit, je profites pour caresser ton pelage de mi-loup. Il est prouvé que lorsque l'on câline un animal en lui caressant le poil, nos nerfs se détendent petit à petit. Mais vu que toute les bonnes choses ont une fin...

Des voix me parviennent non loin d'ici. Athis leva la tête aussitôt, tendis une oreille et accourut le long du couloir pour bifurqué à droite. Haussant un sourcil, je le laisse faire avant de m'assoir contre le mur. Une jambe fléchi ou reposait l'un de mes bras, tendis que l'autre était totalement allongé sur le sol, ma tête contre le mur, je restais ici pendant au moins une bonne demie heure. A réfléchir, pensé, imaginé, l'aimer au delà de toute espérance...

« Hey Le Latino! J'ai appris qu'ta mère était morte. C'est bête j'aurais bien voulu là... »

Et un jolie craquement se fit entendre jusqu'ici... Ma détente n'a pas duré bien longtemps! Énervé que l'on vienne troublé ce moment de tranquillité, j'accours jusqu'au lieu d'où provenait ce bruit. Et là... Surprise! Deux prisonniers. L'un par terre le nez complètement fracassé et l'autre se tenant fièrement à côté. Lui il me dit vaguement quelque chose. En tout cas, qui que tu sois, j'vais surement pas te remercier pour ton bon geste d'avoir foutu mon moment de paix en l'air. J'ai l'impression qu'ils se sont tous passé le mot pour me faire chier aujourd'hui. M'approchant d'un pas vif, je viens plaqué contre le mur ce fameux « Latino » de justesse, avant qu'il ne lui explose définitivement le crâne contre le sol.

« Si t'as envie de faire mumuse, tu m'fais ça ailleurs et plus proprement s'il te plait, Hombre. »

Lâchant prise, je viens auprès de l'autre prisonnier gémissant au sol comme un gamin. Mouarf, vraiment désespérant. Je le relève en lui attrapant la chemise avec la plus grande « délicatesse » dont j'étais capable. J'examine d'un œil experts et habitué, la plaie qui orne son visage. Et bah bordel...

« On peut dire qu'il t'a pas loupé... En même temps t'avais qu'a pas chercher la merde. Va à l'infirmerie qu'ils nettoient tout ça et que j'te reprenne plus à faire chier ton monde. »

M'obéissant comme un mouton, les larmes aux yeux et lançant un regard plus qu'assassin au Latino, le voilà partant en trottinant loin de nous. Une fois qu'il eu disparut de ma vue, je viens contemplé les dégâts. Le mur et le sol tâchés de sang, je pousse un soupire. J'suis pas du genre chiant, mais les procédures sont les procédures et bizarrement aujourd'hui j'ai pas envie de laissé de passe droit comme à mes habitudes. Contrôlant ma mauvaise humeur du mieux possible, je me tourne vers Lui. Parfait... affiche cet air de désinvolture qui m'exaspère au plus haut point et on va super bien s'entendre...Je l'observe d'un peu plus près. Un poil plus grand que moi, les yeux d'un gris glacial et les cheveux bruns, il à tout l'air d'un type qui s'en fou du monde et encore plus de ma gueule.

« Maintenant que tu t'es bien éclaté, tu vas me nettoyé tes cochonneries, s'te plait. »

Ah ah... Je sens que ça va être comique avec toi.
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Alexandre Uartemendia
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MessageSujet: Re: Le plus con des cons. [Pv]   Le plus con des cons. [Pv] Icon_minitimeSam 30 Mai - 2:23

Et donc, pour poursuivre ma merveilleuse histoire, manquait plus qu'un connard vienne se mêler de ce qui ne lui regardait pas. En plus de ça, c'est un gardien et heureusement que j'ai fermer ma gueule quand il est v'nu jouer les rambo pour m'éloinger de l'autre prisonnier. Sinan bah, j'aurai pas payer cher de ma peau. Remarque, si j'me baladais avec fusil et tout le tralala autour de la taille, j'm'amuserai plutôt à menacer les gens juste par pur sadisme/fun. Mais vu que ça n'arrivera jamais, l'espoir fait vivre. Bref, pour en revenir au merveilleux sauveur de la journée, il s'occupe de l'autre bouffon jusqu'à le réprimander. Et ben, vive l'autorité tout de même. Et puisque j'y tenais franchement aucune importance vu que le détenus n'était plus là, autant se calmer. M'appuyant contre le mur, je fourre mes mains dans mes poches. Regardant du coin de l'oeil la saloperie que l'autre con avait fait. Ouais, moi, j'suis pas coupable, ça vient pas de moi. En même temps, c'est pas pratique le sang, ça tache facilement tout. Il faut bien évidemment que le gardien se retourne pendant que j'ai mon air «  j'm'en fous d'tout ». Et paf dans la gueule ! Ah parce qu'en plus de ça, il veut que je joue les Cendrillons ? Nan mais il m'prend pour qui lui. Haussant les épaules, j'me contente de lui dire :

« No comprendo. »


N'oublions pas que je n'aime pas causer beaucoup pour rien. Dans ce cas, la conversation est inutile et perdue d'avance. Parce que non Monsieur : J'ferai rien du tout. En y réfléchissant, pour un français, il avait un p'tit accent des pays d'en bas. Enfin, ça reste qu'un abrutis d'gardien en uniforme. Se faire passer pour un étranger, ça avait ses avantages … Surtout comme maintenant. Vous voyez le tableau ? Parce qu'en plus de me foutre involontairement de sa gueule, j'avais pas envie d'lui faire grâce de mon super théorème sur µ. C'est dans ce genre de situation solitaire qu'on se sent très con de parler à soi-même. Maintenant, vous comprendrez mieux pourquoi c'est mieux d'avoir quelqu'un avec qui parler que de le faire seul. Faut juste trouver l'envie de l'faire quoi. Et c'est ça le plus difficile, dirons nous. Voyons, le type devant moi est gardien, il a pas l'air plus dangereux qu'Angel quand elle est d'mauvais humeur. Vu son expression, il doit s'attendre à ce que j'lui déballe mille et une connerie histoire que j'me sente supérieur et ingénieux. Temps mort ! C'est peut-être vrai dans le fond mais justement : ça reste à prouver. C'est pas comme si a + a = A². Non parce que, c'est dans mon habitude d'être comme ça quand on m'fait chier. Bôh, j'fais mine de toujours rien comprendre à son charabia … Au final, ce con me laissait carte blanche pour que j'foute la merde plus loin. Là était le problème. C'est pas moi qui attire les emmerdes, c'est elles qui sont attirées par moi. Vive l'effet positif de mon égo.

Sortant mon paquet de clope, j'en allume une nouvelle histoire de faire passer le temps. N'allez par croire que c'est une provocation, loin de là. Elle finit entre mes lèvres de toute façon, trop tard. Et puisque la femelle n'est pas là pour me réprimander, c'est certainement pas un gardien qui y arriverait. Quoique. Posant un pied contre le mur, je regarde d'un air inintéressé le sol rouge. En y pensant, il n'avait pas à m'lâcher ses insanités. Le nombre de fois où j'ai failli le tuer en même temps. Comprend pas pourquoi il s'entête à m'chercher comme ça. J'murmure pour moi-même :

« Ducon ... »


Seulement, j'pense que mon murmure a atteint les oreilles du gardien ( … ). Relevant la tête, je le regarde. Haussant une nouvelle fois les épaules. C'pas de toi que j'parlais. Et si t'es assez con pour y croire, à ta guise. Ca changera pas grand chose à ton pedigree d'façon. Temps mort.
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Luka Jan
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Luka Jan


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MessageSujet: Re: Le plus con des cons. [Pv]   Le plus con des cons. [Pv] Icon_minitimeDim 21 Juin - 0:36

No comprendo... Ma main dans ta gueule d'ange tu vas voir si tu comprends pas p'tit con. Il affiche cet air de 'je m'en fou pas mal de vos gueules', ce qui as tendance à pas mal m'agacer. C'est pas le moment, loin de là. J'ai encore moins envie de perdre mon temps avec un merdeux comme toi. Et j'vois qu'il est loin de vouloir se bouger pour réparer ses conneries. Génial, j'suis tombé sur un de ceux qui ce là joue rebelle et qui laisse bien paraître que malgré tout les efforts du monde, il ne se soumettra à rien. Sauf qu'ici, c'est pas vraiment ça les règles du jeux mon vieux. Je suis las, blasé. Et le voilà qu'il me sort une clope sous le nez... Ca faisait au moins six mois que je n'en avais pas fumée une. Oui, je l'avoue, depuis que je l'ai rencontré je n'en ai pas fumé une seule. Enfin... presque. Mais là, ayant les nerfs remontés a bloc, sa cigarette sur ses lèvres joues la pire des tentatrices. La regardant ce consumé, je vois que son propriétaire prends ses aises en prenant appuie sur le mur. Ouais... Bien, j'ai compris le topo. J'ai pas envie de me battre à quoi que se soit et encore moins de faire abdiqué une tête de mule comme ce mec. J'ai comme qui dirais, d'autre chat à fouetter. Lâchant un dernier soupire, je me retourne pour faire demi tour. Le personnel chargé du nettoyage des lieux s'en occuperont.

« Du con... »

Je me fige et me retourne. Il me regarde. Mauvaise carte... très mauvaise carte. On dit qu'il y a des jours avec et des jours sans... Bah là c'est avec! Mais avec tout un tas de connerie qui viennent me faire chier les unes après les autres! D'un pas lent, je m'approche de lui juste assez près pour sentir la fumée de cigarette sur mon visage. Monsieur veut jouer? Et bien jouons mon ami! Et de bon cœur s'il te plait. Je viens saisir sa cigarette avant de la jeter à terre et de l'écraser sous mon pieds. Si tu veux jouer au plus con, allons-y mais t'es tombé sur la mauvaise personne au mauvais moment.

« Tu parles drôlement bien Allemand pour quelqu'un qui se dit ne pas comprendre... Que tu nettoie ou pas j'm'en fou, c'est pas mon problème. Mais évite de jouer au plus malin, j'aime pas vraiment qu'on me prenne pour un con de dernière zone. »

Des gringalets de ton genre j'en ai vu défilé dans la rue. Tous avec une plus grande gueule les uns que les autres. Voulant se la jouer à la dur juste pour avoir la classe... Genre c'est trop cool de vivre dans une famille de cas sociaux, faisant plus de trente cinq heures par semaines pour réussir à nourrir sa progéniture avec un salaire au ras les pâquerettes. Il y a autre chose qui me chiffonne sérieusement, c'est ton regard. Il me dit vaguement quelque chose mais impossible de savoir pourquoi. Il y a très peu de chance que je t'ai connu avant de foutre un pieds entre ses murs. Je me souviens du temps où je faisais infirmier... non plus. Le souvenir d'avoir eu un patient avec la même tête de lard ne me reviens pas.

Les seuls moments où je t'ai vu ici, c'est au creux des bras d'une jeune femme qui m'était inconnu. Damara semblait te connaître, elle. Cette pensée me détendit étrangement. Soyons lucide, si elle même s'entendait bien avec toi, c'est qu'il y avait une raison et que tu n'étais peut-être pas l'homme que je croyais. Bien que ton air et tes manières ne sont pas à ton avantage. Je m'écarte de toi avant de m'installer sur le mur juste en face, dans la même position. On a l'air con, oui je sais. Mais en même temps, j'sais même pas pourquoi je reste ici en face de toi? Envie de faire la causette? Même pas. Par contre, une chose que je ne sais réellement pas, c'est ton prénom. Le grand espagnol aux allures de gentleman ne c'est même pas présenter. Prenant un chewing-gum dans la poche de ma veste, j'en porte un à ma bouche avant de lui en balancer un autre. A la menthe forte mon frère!

« J'pense pas que ta copine apprécieras de sentir le goût de ta clope lorsqu'elle t'embrassera. »

C'est con, mais c'est le petit détail qui est gênant parfois. Je ne paie pas cher de ma peau si Damara devait m'embrasser langoureusement alors que je venais de fumé. Rangeant le paquet à sa place initial, plus ça va, plus je me dis que ta tête me rappel quelqu'un. Ça me chiffonne et m'agace. Ah... petit détail. Ce que je venais de te dire était prononcé dans un pur Français. Si ta langue maternelle Espagnol ressort parfois spontanément, la mienne aussi. Et ce sans que je ne fasse réellement attention. Je sais que Damara aimait bien lorsque je lui parlais dans cette langue, surtout lors de mes 'je t'aime'. Soit disant, qu'ils étaient plus romantique de cette manière. Je souris bêtement face à ce souvenirs... Sourire qui s'effaça par surprise de voir que tu comprenais parfaitement le Français... Es-ce là bas que je t'ai vu pour la première fois?
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MessageSujet: Re: Le plus con des cons. [Pv]   Le plus con des cons. [Pv] Icon_minitime

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